Multirécidivistes et laxisme judiciaire

Multirécidivistes et laxisme judiciaire

En avril dernier, on apprenait qu’un chauffard ivre et sans permis, récidiviste, avait décimé une famille. Il avait tué une fillette, sa mère et son oncle, et laissé en plus trois blessés.

L’un de ses amis , épicier à Chelles, avait reconnu lui avoir vendu de l’alcool, ce que n’interdit pas la loi, sauf si le client est en état d’ébriété. Il prétendait également l’avoir mis en garde contre les actes qu’il pourrait commettre sous l’emprise de l’alcool.

Il arrivera un jour que la foule excédée se livrera à un lynchage, pour compenser le laxisme des juges qui ne condamnent jamais à proportion des méfaits commis et qui, avec la complicité du juge d’application des peines, n’appliquent que trop rarement la suppression du sursis, même dans le cas de multirécidivistes !

Ce sont donc bien les juges et leur grande mansuétude qui sont responsables des actes souvent insupportables commis par des délinquants archi-connus de la police et de la population !

Qu’attend le gouvernement pour codifier, encadrer, les décisions que sont amenés à prendre les personnels de la justice ? La question est posée car toute décision, dans quelque domaine que ce soit, relève au final de la responsabilité du gouvernement et les familles des victimes seraient bien inspirées de se retourner contre lui. Cela a assez duré !

Y.P.

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Comments (3)

  • Bidulien Répondre

    La magistrature française est une véritable monarchie.

    A chacune des légitimes remises en cause qui leur est infligée -lorsque par exemple des récidivistes dangereux sévissent à nouveau-, les magistrats opposent avec virulence leur sacro-sainte indépendance; le simple fait de ne pas comprendre leur travail, ou encore d’oser s’interroger sur leur efficacité dans un contexte d’explosion décomplexée de toutes les délinquances et criminalités est considéré comme une violente attaque contre leur corporation, provoquant immédiatement menaces, grèves, attaques politiques et imprécations médiatiques. Ils en sont persuadés nos magistrats, ils font du bon travail, et leur action est efficace. La seule critique qu’ils se concèdent parfois, quand leur inefficacité est trop flagrante ou plutôt trop médiatisée, c’est de manquer de moyens pour travailler correctement.
    Et gare a ceux qui s’aviseraient a douter de cette certitude, ils se rendraient coupables d’une intolérable ingérence, mettant en péril la démocratie! alors, ne changeons rien d’une équipe qui perd, et qui perd lourdement, au risque de faire basculer notre pays, en ces temps de crise, d’incertitudes, d’austérité et de tensions sociales, dans un début de guerre civile.

    "Manque de moyens!!!", assènent t’ils pour justifier l’échec institutionnel de leur mission. Il est vrai que la clémence traditionnelle de la justice est peu dissuasive voire pas du tout, encourageant sans cesse la récidive, une récidive toujours plus gratuite et violente, de la part de mineurs qui ont parfaitement compris que leurs actes resteront entièrement impunis, dans un pays qui ne s’est toujours pas débarrassé de ses vieilles utopies pédagogistes issues des courants libertaires de la fin des années soixante. Le résultat de ce laisser-faire, en 2011, on meurt quotidiennement dans nos rues pour un regard non baissé, pour ne pas avoir eu de cigarette a donner, pour s’être imprudemment promené dans un parc avec sa petite amie ou pour s’être assis sur le mauvais siège dans le bus. Dans un pays héritier du Siècle des Lumières, ou l’humanisme est érigé en valeur fondatrice de notre République, la vie des autres est pourtant banalement bradée tous les jours dans les tribunaux, et nombreux adolescents le savent bien, tuer ne coute pas bien cher quand on est en dessous de la majorité pénale.

    Les magistrats se plaignent d’une surcharge de travail, mais c’est justement leur laxisme qui produit cette masse insurmontable de nouveaux dossiers en souffrance. Tuer ne coute que quelques années de prison que l’on peut aisément diviser par deux, les autres crimes, pour des mineurs toujours plus violents, ne coutent que quelques passages répétés en colonie de vacance passablement grillagée, dont on s’évade d’ailleurs avec davantage d’aisance que les Dalton de leur pénitencier, quand ce ne sont pas des séjours à la montagne ou des stages d’équitation autofinancés par l’immense communauté de leurs victimes.

    Le jour ou l’on aura décidé de frapper fort la récidive ainsi que la délinquance des mineurs, le jour ou notre justice aura enfin compris que réaction immédiate et fermeté (lourdeur des peines infligées) sont les deux bases indispensables pour faire reculer la récidive -même si incompatibles avec l’utopie pédagogiste-, alors les tribunaux deviendront moins engorgés, les magistrats ne seront plus débordés, et les prisons seront moins surchargées.

    27 juillet 2011 à 19 h 33 min
  • SAS Répondre

    QUAND LES MANCHES A COUILLES DE GÖOOCHE emigrationistes nous donnent des lecons a 2 balles….

    faite ce que je dis et surtout pas ce que je fais…

    Nouveau n° 1 du PS, mais par intérim seulement ! Mais son passé est bien réel. Il devrait être moins arrogant et péremptoire ! Quoique entre voyous ils se soutiennent et se prennent pour les rois du monde.

    >

    > Concernant HARLEM DESIR, il faut se rappeler des faits suivants :

    >

    > – Le 17/12/1998 il est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 F. d’amende pour recel d’Abus de Biens Sociaux.

    > > > – De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu’il est Président de SOS RACISME, il est également salarié par "l’Association Régionale pour la Formation et l’Education des Migrants" dont le siège est à LILLE dans l e fief de Martine Aubry. Pour cet emploi fictif, il percevait un salaire mensuel de 10 500 F.

    > > > – Le 8/5/1992, il bénéficie d’une amnistie de MITTERAND pour une dette de 80 000 F . envers le Trésor Public.

    > Et le PS veut donner des leçons de morale !!!

    pouarck pouarck et repourack…

    SAS

    27 juillet 2011 à 15 h 40 min
  • charlie harper Répondre

    Trés mauvais exemple .

    Cet homme n’avait plus le permis donc la justice l’avait déjà sanctionné…

    Si sa faute était de conduire bourré , il n’est pas anormal que la justice ne l’ait pas condamné la 1ere fois ( ni la 2ème d’ailleurs ) à 30 ans de prison

    De plus si la justice décide de mettre 25 ans de prison à tout mec qui roule en etat d’ivresse ça risque de gueuler dans la france profonde ….et chez les députés ump….et chez marine le pen…et chez tous les alcooliers…

    27 juillet 2011 à 14 h 17 min

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