Peine de mort : remord des abolitionnistes

Peine de mort : remord des abolitionnistes

claude allegreUn lecteur me communique un article de l’ancien ministre Claude Allègre paru dans « L’Express » du 17 août dernier et intitulé « Les forçats perpétuels », dans lequel l’auteur se penche avec sollicitude sur le sort de ces pauvres assassins condamnés à la prison à perpétuité. Un encadré émet l’excellente interrogation : « Pour supprimer la peine de mort, n’a-t-on pas instauré une torture plus barbare encore ? ». Poser la question, c’est y répondre. D’ailleurs les condamnés eux-mêmes sont des candidats au suicide, et Claude Allègre confirme : « Cette année, quelques-uns de ces “forçats perpétuels” se sont révoltés et ont réclamé la mort, refusant cette vie recluse sans espoir. Les gardiens de prison ont fait remarquer qu’effectivement ces “perpètes” étaient devenus soit des “fauves dangereux”, soit des “dépressifs profonds”. »

Claude Allègre est un homme sensible, très cultivé, d’une indéniable intelligence et qui fit même preuve d’un certain courage, lors de son passage à l’Éducation nationale, quand il tenta de « dégraisser le mammouth » et s’y brisa les dents. Mais l’idéologie socialiste est capable de rendre infirmes les plus beaux esprits.

Cette dogmatique quasiment religieuse corrode le bon sens, paralyse l’intuition, dévoie la sensibilité et corrompt même le sentiment démocratique et l’éthique humaniste. Claude Allègre nous en apporte dans cet article les preuves les plus navrantes.
Ainsi ose-t-il écrire : « L’abolition de la peine de mort sous l’impulsion de François Mitterrand et Robert Badinter fut un grand moment de la politique.

On se souvient que, selon les sondages d’opinion, les Français, à une large majorité, y étaient défavorables et que, malgré cela, etc… » C’est-à-dire que ces grands « démocrates » ont délibérément méprisé l’opinion du peuple et qu’ils ont pratiqué – avec la complicité de Jacques Chirac et de quelques autres anémiés de la droite – ce qu’on appelle en politique le « despotisme éclairé ». Naturellement, les despotes s’autoproclament toujours « éclairés », mais ne le sont jamais, car l’homme politique ne peut être éclairé que par l’opinion publique et, s’il la méprise, il éteint lui-même sa lampe. C’est ainsi que, par exemple, M. Aznar, chef du gouvernement de la droite espagnole, joignit son pays à la coalition créée par George.W.Bush pour envahir l’Irak, malgré la désapprobation majoritaire des Espagnols. Il alla jusqu’à déclarer, toute honte bue : « Un homme politique qui tient compte de l’opinion publique n’est pas un vrai homme d’État ».

J’en déduis que Mitterrand, Badinter, Allègre et Aznar sont à mettre dans le même panier, au fond duquel on trouve les cendres de Napoléon, Staline, Mussolini et de tous les tyrans de l’Histoire. Mais du moins ces derniers n’avaient pas le culot de se prétendre démocrates.

Cependant, Claude Allègre continue de glisser sur sa pente et il nous dit : « Pour satisfaire une opinion publique toujours plus répressive et désormais privée de sang, on a instauré la réclusion perpétuelle incompressible. Cela n’était pas dans l’esprit des promoteurs de l’abolition ». En effet, ce qui était dans leur esprit, et qui passa hélas dans les faits, ce sont les réductions de peine et les libérations conditionnelles, autrement dit le lâchage des bêtes fauves dans les cours d’école. Et je tiens les abolitionnistes pour complices directs de tous les crimes de récidivistes, qui sont très nombreux.

Non, Monsieur Allègre, l’opinion publique n’est pas assoiffée de sang ; elle est assoiffée de justice, que vous et vos pareils lui refusez dictatorialement. Et surtout elle attend de l’État la protection des enfants, victimes désignées des monstres que vous voulez libérer. Bien entendu, vous avancez contre la peine de mort le spectre de l’erreur judiciaire.
Vous oubliez que bien des choses ont changé depuis 1981. Grâce à l’utilisation de l’ADN, l’erreur judiciaire dans les affaires de meurtre est devenue quasi impossible. Et de plus, les jugements de cours d’assises sont désormais susceptibles d’appel.
Être démocrate, Monsieur Allègre, c’est obéir à la volonté du peuple souverain. S’il se trompe, il en subira les conséquences. Mais rien ne vous autorise à vous prétendre plus « éclairé » que lui.
 ……………..

Robert Badinter demandant l’abolition de la peine de mort :

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Comments (29)

  • COZE Répondre

    Cher Monsieur Pierre Lance, Le résumé de cet article délirant en un slogan : “Aidons nos condamnés à perpète : tuons-les !” Vous avez le sens de l’humour… noir. Malheureusement, vous proposez des solutions qui prennent au piège le lecteur : d’un côté, la peine de mort ; de l’autre, la perpétuité ; au-delà, rien. Croyez-vous réellement qu’il n’y a que ces 2 solutions ? Allons ! encore un petit effort d’imagination, s’il vous plait. Cordialement.

    17 octobre 2006 à 10 h 30 min
  • SAS Répondre

    A jaures…encore un sujet mal maîtrisé où tu déclames avec arrogance des contre vérités qui n’ont comme intérêt que de mesurer combien tu es loin de ton sujet….”le japon est un des derniers pays a pratiquer la peine de mort”…. VA SUR LE NET ?LES LISTES DES PAYS QUI PRATIQUENT la pm….sont légions…et un max dans les pauys du sud voir du tiers monde….peut être sont-ils moins humanistes que nous…ou ont-ils besoin de plus de sécurité… sas

    1 octobre 2006 à 14 h 51 min
  • sas Répondre

    Au socialo de service….la délinquance inexpugnagnable,la toxicomanie et l’impératie des services de l’etat…ne sont et n’existe que pour justifier la “cohorte de fonctionnaires”….qui sans eux n’auraient plus de justification…point voilà où il faut chercher l’effet de causalité de la chose…itou dans nombreux autres domaine de la sphère communosocialotroptskyste maconailleux…DROITIER Pas un etat au service du peuple….un état par et pour ces “petits” serviteurs impénitents… sas sas sas toujours

    26 septembre 2006 à 13 h 45 min
  • Tucroy Répondre

    Il y a simplement malentendu parce que usage de mots inappropriés. La peine de mort ne doit pas être considérée comme une peine infligée par la société à un coupable, au sens où elle prétendrait punir ce coupable. Objectif illusoire s’il en est. La mort est l’élimination d’un individu ayant porté atteinte, dans une mesure jugée inacceptable en vertu d’un code de conduite déterminé, à la sécurité de ses concitoyens. Cette mesure pouvant être reportée par magnanimité jusqu’à récidive. Il n’y a aucune barbarie en cela, pas davantage que de grandeur d’âme à l’ignorer.

    26 septembre 2006 à 7 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Chère Aude, vous avez raison. J’ai omis le Japon parmi les dernières démocraties à pratiquer la peine de mort.Ceci étant, elle n’y est pas plus dissuasive là bas qu’ailleurs et un fort mouvement abolitionniste y existe (qui concerne également l’organisation de la justice, particulièrement contestable).

    25 septembre 2006 à 21 h 41 min
  • Saint-Tex Répondre

    Arrêtez de comparer la minuscule France aux USA à l’autre bout de l’Atlantique. C’est la grenouille qui se veut aussi grosse que le boeuf. RI-DI-CU-LE. Moi j’ai vécu des années aux USA et on ne peut pas comparer les états entre eux, pas plus que la Finlance avec l’Espagne. Et ils sont 270 millions, pas 61. Alors arrêtez vos comparaisons à la con. Celà dit, il y a des bagnes de redressement pour ados qui ont un taux de récidive de 5 %. Les gamins ont tellement peur d’y revenir qu’ils restent droit pour le restant de leurs jours et se mettent à bosser normalement. On leur a appris à vivre, mais façon très dure : chez les Marines, c’est le club Med en comparaison. Ceux qui n’ont pas eu de personne assassinée dans leur famille peuvent toujours théoriser dans un fauteuil avec une tasse de thé et réprouver la peine de mort. Quand on a perdu un des siens par un crime, on pense autrement. Le reste c’est du bla bla. la prison à vie, c’est la mort lente des glandeurs aux frais de la société. Un nouveau style de bagne moderne serait à développer, et j’ai mes idées là dessus. Badinter a fait voter la suppression de la peine de mort, mais quand sa fille a disparu, il a paniqué et a ameuté la gendarmerie, les CRS, les RG et la police pour la trouver. Je le sais de source sûre. Sa fille était simplement rentrée le soir même par la porte de service de leur immense appart de Paris pour que son père ne sache pas sa sortie avec un p’tit copain. Maintenant, Jaurès peut allez demander aux Chinois ou Nord Coréens s’ils ont des problèmes de délinquance… Personne ne parle des millions de gens qu’ils ont tués et continuent de tuer sans sourciller. Bravo le social-communisme rouge-sang si cher à Jaurès. Bref, avec vos théories, vous me faites bien marrer, surtout ceux qui veulent réinsérer les abrutis incultes type “cromagnon indécrotables” des cités qui ne veulent rien foutre, vivre de trafics faciles, avoir de belles bagnoles et s’envoyer pleins de filles. Point barre. Vos théories gnan gnan les feraient hurler de rire. J’aime bien ce désir naïf, pour ne pas dire débile, “d’évangéliser” et “convertir” ces gens pour les transformer en travailleurs honnêtes ; ça calme les bonnes consciences…. Il suffirait de les brancher sur du 12 V pour leur faire avoir un cerveau de polytechniciens, c’est ça ? Certains fument vraiment la moquette, ici.

    25 septembre 2006 à 19 h 17 min
  • Jaures Répondre

    “S’ils avaient coupé une ou deux mains ici en France, je crois qu’il n’y aurait pas autant de voleurs”. De qui est cette citation? SAS ? P.Landeux ? Non. Elle émanne du site islamique “Soeurs solidaires musulmanes et fières de l’être”. Les lecteurs des 4V se reconnaitront aisément dans ces allégations dont la teneur ressemble tant aux leurs.

    25 septembre 2006 à 14 h 02 min
  • SAS Répondre

    Au beugnat de service ou auvergnat…..ce sont nos nouveaux maîtres droit de l’hommistes et la maçonnaille qui a interdit les châtiments corporels… dit leur merci… Il faut dire que nous avons eu 2000 ans de culture transmisent par des couillons…puisque eux, pour ariver à nos élites…n’hésitaient pas à utiliser et la carotte et le fouet… sas

    25 septembre 2006 à 12 h 36 min
  • Aude Répondre

    Le Japon n’est pas un pays démocratique Jaurès ??? C’est bizarre, qu’on ne parle jamais de la peine de mort au Japon, qui y est pourtant bien appliquée. Dernière affaire en date, la peine de mort pour le chef de la secte Aum…

    25 septembre 2006 à 9 h 39 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Ce qui est bien avec Jaurès qui dénonce les Y-a-qu’à-faut-qu’on, c’est qu’il prône, lui, les faut-pas-faut-pas tout en prétendant qu’il cherche une solution sans jamais en présenter la queue d’une. Je cite “Plutôt qu’envoyer les délinquants “casser des cailloux à Cayenne”, il va falloir vous creuser la tête pour proposer des solutions crédibles.” Autrement dit, lui peut critiquer (avec des arguments foireux), les autres doivent réfléchir. Faut-il que des délinquants, après nous avoir pourri la vie, nous coûtent les yeux de la tête… pour des clous ? Je suis contre les prisons pour la délinquance, contre les centres fermés pour les jeune délinquants parce que cela coûte cher, parce que cela prend du temps, parce que ces lieux sont aussi malsains pour les “clients” que pour ceux qui y travaillent & parce que je ne crois pas du tout en leur efficacité, efficacité qui, même si elle était avérée dans certains cas, ne compenserait pas les autres inconvénients. Les solutions doivent être efficaces, rapides & peu coûteuses. D’ordinaire, les jeunes, quand ils font des bêtises, n’ont pas à faire à la justice, mais à leurs parents qui, d’abord haussent le ton, qui, en dernière extrémité, mettent une beigne. C’est ainsi que la plupart des gens sont éduqués & les gens ainsi éduqués ne sombre pas dans la délinquance, sauf exception. Mais le gauchisme est passé par là & a assimilé la bonne vieille beigne à de la maltraitance. Résultat, les gamins, avec la caution des assistantes sociales, menacent leurs parents de porter plainte s’ils les touchent. Les parents (particulièrement dans les cités) n’ont plus d’autorité sur leurs enfants qui, croyant qu’ils ne risqueront jamais rien, n’ont plus aucun respect pour qui que ce soit, professeurs, commerçants, policiers, pompiers, &c. Or il va de soi que des enfants ayant grandi dans cette mentalité sont prédisposés pour devenir des délinquants. Il faut donc revoir & abolir les lois qui dépouillent les parents des moyens d’exercer leur autorité naturelle. Si l’on ne faisait que cela, les problèmes seraient réglés en 10 ou 15 ans. Resterait le problème posé par les jeunes d’aujourd’hui. Eh bien, le principe de la solution est le même, sauf que le relais est prit par la “société”, c’est-à-dire par la “justice”. La dérouillée que ses parents ne lui ont pas mis à temps, c’est au nom de la loi qu’un jeune la recevra. Ce ne sont pas des discours qu’il faut faire aux jeunes délinquants qui ne comprennent plus que la force, mais leur mettre une bonne trempe. Que risquen-ils aujourd’hui ? Rien, rien en tout cas qu’ils ne redoutent. Je gage que, s’ils sont trop cons pour comprendre que, par leur attitude, ils bousillent leur vie, ils comprendraient en revanche ce que signifie prendre une volée de bois vert, d’autant plus s’ils assistent à ce spectacle. Un caïd qui se ferait dérouiller (au point de ne plus pouvoir faire chier personne pendant plusieurs mois) sous les yeux des gens qu’il emmerde à longueur de journée & des jeunes qui le prennent en exemple ne la remènerait plus. Au lieu de donner aux jeunes le sentiment qu’être une racaille est ce qu’il y a de plus “cool”, ils verraient que cela ne mène à rien, sinon à se faire rouster “grave”. Alors les jeunes feraient à l’école ce qu’ils doivent faire, se tenir tranquille & étudier, alors ils ne seraient plus perçus comme des racailles (ce dont ils sont fiers aujourd’hui), ils ne seraient plus rejetés (avec raison) & ils n’auraient plus de raisons de se faire racailles. Le cercle vicieux serait rompu. Voilà le but à atteindre. Le moyen est simple. “Qui bene amat, bene castigat.”

    24 septembre 2006 à 18 h 02 min
  • sas Répondre

    aJAURES….tu cites la cayenne…connais tu seulement ??? tu voulais probablement dire les iles du salut ??? y as tu eté ???? as tu vu ??? sas conseille à nos apprentis zivas délinquants un petit séjour sur les cites énumérés (les 3 iles) …je te garantie les vertu educatives et dissuasives… Quand à casser du cailloux ou couper du bois …pourquoi pas …au moins ca les fatigueraient et ils s’enfileraient moins… sas

    24 septembre 2006 à 13 h 00 min
  • R. Ed. Répondre

    Ca, cest bien vrai, des voleurs, dans les pays musulmans, ça ne manque pas, mais alors pas du tout. La seule différence, c’est que là-bas, on les “reconnait” et pour cause, ils sont tous manchots.

    24 septembre 2006 à 0 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Cher J.C.Lahitte, vous ne cherchez guère à régler les problèmes mais à vous venger de je ne sais quoi, à apaiser je ne sais quelle peur. Vos propositions n’ont qu’un but: faire souffrir. Certes, cela peut vous apaiser mais n’aura aucune influence sur la délinquance. Les expériences américaines sont parlantes: 7 fois plus de prisonniers qu’en France et 6 fois plus d’homidides pour 1000 habitants. Plutôt qu’envoyer les délinquants “casser des cailloux à Cayenne”, il va falloir vous creuser la tête pour proposer des solutions crédibles.

    23 septembre 2006 à 21 h 36 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    La prison dites-vous, camarade JAURES, ne sert qu’à fabriquer des bêtes sauvages, etc.”. Pensez-vous que des centres de rééduction (même en y mettant un “éducateur” derrière chaque “primo-délinquant”, pardon “victime de la société”, comme cela se pratique déjà dans certains” châteaux”)(1) seraient d’une quelconque efficacité pour des délinquants prêts à tuer père et mère pour un gramme de cannabis ? Faudrait-il comme l’a avancé, timidement, cette chère Ségolène, les faire éduquer par des militaires, comme cela se pratique – non sans résultats – aux Etats-Unis. Ou encore les envoyer dans des camps de rééducation chers à vos amis d’antan ? Moi, je suggère trois solutions : – offrir à chacun “L’Emile” où ils apprendront les bons principes rousseauistes (auxquels, soit dit en passant, on doit tous les dérapages de l’Education (prétendue) nationale) qu’ils refuseraient d’apprendre dans la Bible, qu’ils ont refusé d’apprendre à l’école… de la République. – les envoyer tous occuper des territoires dans des pays inoccupés (il n’en manque pas sur cette terre qui n’est pas aussi surpeuplée qu’on le pense !), eux qui ont l’habitude de vivre dans des “zones de non-droit” où ils n’écoutent que leurs propres loi, celles de leurs chefs et de leur petits chefs. – ou, tout somplement, recréer des bagnes comme le suggérait récemment une dame âgée auteur (sans “e”) de charmants récits pour enfants. Pourquoi pas en Guyane où ils pourraient affronter des clandestins venus chercher de l’or, faire, eux aussi, “des enfants français”, et profiter de tous les avantages sociaux made in France. Mais, comme toujours, les “camarades” ont leurs solutions. Quand ils sont dans l’opposition ! Et quand, avec les gogos d’électeurs qui ne comprennent rien à rien, ils reviennent au pouvoir (“aux affaires”, comme ils disent !)(2), effarés de voir que leurs prédécesseurs n’ont pas réussi à corriger toutes les erreurs de la “gauche” (sans parler des leurs propres), à renflouer les caisses,ils n’ont qu’une idée, retourner dans l’opposition, non sans s’être réparti les prébendes, les sinécures, etc. La seule question : combien de temps encore la malheureuse France pourra tenir ? Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) ce qui a un coût que la France, incapable désormais d’assumer les dizaines de milliers d’immigrés auxquels vousn et tous vos camarades trouvez que l’on n’ouvrenpas assez les portes, qu’on ne fait pas assez pour eux, etc. (2) ça fait pklus chic, mais, en même temps, cela correspond mieux à certaines réalités naudéabondes que, même les Tribunaux, n’osent plus condamner car ce serait condamner à mort la “ripoublique”

    23 septembre 2006 à 16 h 43 min
  • Jaures Répondre

    A Baratin: Si votre souhait est de mettre les délinquants au travail, de leur faire acquérir des compétences leur permettant de s’intégrer une fois leur peine accomplie, alors nous sommes d’accord sur l’essentiel. Je ne partage pas votre vision pessimiste du genre humain. L’homme ne nait ni bon ni mauvais mais est tributaire de son contexte. Influer sur ce contexte est le seul moyen d’influer sur les comportements. P.Landeux: Il y a autant de voleurs dans les pays musulamns qu’ailleurs. Pensez-vous qu’au Moyen-Age où les suplices étaient similaires il y avait moins de délinquance ?

    23 septembre 2006 à 14 h 10 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Et si, pour prévenir la délinquance & la récidive, on mettait de grands coups de latte, en place publique, aux jeunes délinquants dès la première incartade, l’officier étant payés au frais des parents ou au leurs pour les plus agés ? Après cet asticotage de cotelettes, 4 heures d’exposition. Honte garantie ! Ainsi, presque plus de délits, plus de prison (sauf pour les forcenés, & dans les conditions que j’ai exposées plus haut), plus de frais pour la collectivité. Et que l’on ne vienne pas me dire que ça ne marcherait pas ! Personnellement, ça me fait doucement rigoler d’entendre tous ces gauchistes dire à longueur d’année qu’on ne peut rien faire, qu’on manque de moyens, qu’il faut éduquer la racaille, &c. Il n’y a que chez nous que la racaille agit. Chez eux, un voleur, on lui coupe la main. Miracle, il n’y a pas de voleurs. Je me demande si c’est parce qu’ils sont mieux éduqués ou si la crainte de perdre une main contribue à leur “éducation” ? Si on veut, on peut. Il suffit d’arrêter de raisonner comme des burnes.

    23 septembre 2006 à 11 h 42 min
  • Barratin I° Répondre

    « A baratin 1er: La majorité des gens pense que le peuple est formé majoritairement d’imbéciles, mais la majorité pense ne pas en faire partie, de cette majorité là. ? » La question n’est pas de savoir si je me classe parmi l’intelligentsia ou non, mais bien de constater des faits indiscutables : pourquoi, compte tenu des progrès techniques et scientifiques réalisés, le monde fonctionne-t-il toujours de mal en pis ? C’est bien la preuve que l’intelligence relativement supérieure d’une infime minorité est entièrement annihilée par la bêtise et les turpitudes crasses d’une majorité écrasante d’individus, qui détournent à leur profit ou emploient à mauvais escient tout ce qui pourrait améliorer le sort de l’humanité. Quant à ceux qui se réclament d’économistes surannés et assimilent le constat au mépris, il est inutile de se donner la peine de les classer, puisqu’ils s’en occupent très bien eux-mêmes. « Les camps de travail, ou bagnes, prônés par Baratin ont fabriqués de véritables bêtes féroces. » Quand je parle de camp de travail, je ne songe certainement pas à refaire Cayenne, le goulag ou Buchenwald. Non, encore une fois il ne s’agit pas de punir, mais de canaliser avant tout les mauvais instincts des condamnés par un travail physique difficile, mais ni plus ni moins dur que celui de bien des salariés qui, eux, n’ont jamais commis le moindre délit. Bien entendu, les récalcitrants qui refuseraient de travailler seraient placés en cellule d’isolement, avec le minimum vital. La prévention ? Bien sûr qu’elle est un élément indispensable, mais pour qu’elle puisse être efficiente, il faut qu’elle trouve sa place dans une société digne de ce nom, où chacun puisse trouver sa place et vivre décemment de son travail. Or la barbarie libérale, qui organise et entretient le chômage de masse pour faire baisser le coût salarial, dans l’unique but d’augmenter toujours les profits d’une minorité de monstres éternellement insatisfaits, ne possède aucun critère d’une société civilisée. Comme je ressens le besoin d’insister, j’ajoute que l’imbécillité n’est pas la seule tare de l’être humain dans sa grande majorité : on peut mentionner également la présomption, la cupidité, l’avarice, l’égoïsme, la jalousie, la mauvaise foi, l’indifférence, la cruauté et l’hypocrisie, sans la moindre crainte de clore la liste.

    22 septembre 2006 à 20 h 34 min
  • Jean-Claude Laahitte senior Répondre

    Bien vu, Frédéric Bastiat : les dirigeants de gauche méprisent le peuple. Tout simplement parce que, selon eux, ILS SONT LE PEUPLE, et qu’ils se méprisent eux-mêmes. Tout cela, parce qu’ils sont méprisables. Ne serait-ce que parce que leur fonds de commerce est l’exploitation du peuple et celle des gens qui travaillent à produire des richesses qu’ils prétendent répartir à proportion d’un cheval (pour eux) une alouette (pour les autres)! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior

    22 septembre 2006 à 16 h 01 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Tout d’abord, ma remarque qui se voulait ironique fustigeait au contraire ceux qui méprise le peuple. Je résumerait mon propos par cet épigramme:”Nous faisons tous partie des gens, alors cessez de dire qu’ils sont c..”. Ensuite, si nous observons l’experience américaine c’est que les E.Unis sont le seul pays démocratique où existe la peine de mort. Le lien entre pauvreté et délinquance est patent et ne pas le voir relève de la cessité idéologique. Voyez qui peuplent nos prisons: pour plus de 80% des hommes de condition modeste. Cela veut-il dire que tous les pauvres sont délinquants, évidemment non. Tous les fumeurs ne seront pas cancereux. La pauvreté est un terrain criminogène. Quant on y ajoute les familles éclatées, le logement vétuste, l’échec scolaire,… et parfois tout à la fois, on obtient les résultats attendus. Supprimer la pauvreté n’éradiquerait pas toutes formes de criminalitée mais traiterait la délinquance d’exclusion qui nous préoccupe actuellement. Ceci dit, nous devons, par équité, traiter également une délinquance que tout le monde semble oublier: les manipulateurs de suffrages, les criminels de l’amiante, etc ne semblent pas considérés avec le même zèle. Par ailleurs, la prison étant à elle seule vouée à l’échec, il faut multiplier les réponses alternatives. L’échec de Sarkozy vient de ce qu’il ne veut penser qu’à la répression alors que l’insécurité se traite sur 4 axes d’égale importance: prévention (analyse et traitement des situations criminogènes), précaution (présence dissuasive), répression (réponse judiciaire aux délits) et réinsertion (construire l’avenir du délinquant pour prévenir la récidive). Négliger un seul de ces axes conduit à l’échec.

    22 septembre 2006 à 13 h 57 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Vieux débat oui et non. L’Assemblée révolutionnaire qui fit pour la première fois cette proposition était presque exclusivement composée…d’avocats (déjà !). Il faudrait d’ailleurs l’actualiser, nous avons bien suivi les conseils d’Hugo « ouvrez des écoles vous fermerez des prisons » sans aucun succès. Nous avons depuis 1945 une PJJ (en fait de jeunes et vieux bouffons trotskystes), nous recrutons en masse depuis les années 1960 des éducateurs et des assistantes sociales autant gauchistes qu’inutiles mais toujours un développement galopant de la délinquance. Bref et c’est un simple constat l’alternative répression/prévention n’a pas lieu d’être puisque la prévention ne donne aucun résultat. En fait, ce n’est pas étonnant si l’on se penche un peu sur l’échafaudage idéologique sur lequel le concept de prévention est conçu. Postulat : c’est l’environnement social qui crée la délinquance, il n’y a pas de responsabilité de l’individu puisque c’est le milieu social dans lequel il évolue qui le modèle. Il existerait ainsi des facteurs sociaux criminogènes : la pauvreté en particulier. Il suffirait ainsi de suivre les sociologues pour y remédier. Un inconvénient : les études ont montré que la très grande majorité des individus placés dans ces conditions criminogènes ne passent pas à l’acte. Pour être concis : la théorie est une foutaise de plus et ne sert à rien d’autre que de justifier le recrutement massif de travailleurs sociaux. IL Y A DONC URGENCE A RECONSIDERER NOS THESES « SCIENTIFIQUES ». A mon sens l’argument « regardez la criminalité aux USA (le grand Satan), la peine de mort n’est pas dissuasive » est aussi du domaine de l’escroquerie intellectuelle. La peine de mort existe en droit aux USA mais s’abolit peu à peu dans les faits, seul le Texas la pratique de façon à peu près normale. D’ailleurs peine de mort ou pas il y aura toujours plus de criminalité aux USA qu’en France, pourquoi je ne sais pas mais c’est un simple constat historique. Non Jaurès, la prison ne fabrique pas des délinquants, c’est parce qu’il y a des délinquants qu’il y a des prisons. Dans le même ordre d’idée, il faut remettre les valeurs dans l’ordre. (l’inversion des valeurs est l’héritage de 1968). Il y a une victime et un coupable et le coupable n’est pas une victime. En gros la délinquance existe et il faut un combat de tous les instants et la peine de mort a sa place dans l’arsenal répressif. Quant à votre remarque, Jaurès, sur les enquêtes d’opinion, elle ne fait que confirmer l’intuition que j’ai depuis longtemps : le mépris du peuple est le plus grand péché originel de la gauche et elle ne s’en repentira jamais.

    21 septembre 2006 à 19 h 30 min
  • Jaures Répondre

    A baratin 1er: La majorité des gens pense que le peuple est formé majoritairement d’imbéciles, mais la majorité pense ne pas en faire partie, de cette majorité là. A J.C.Lahitte:Tout le monde sait que la prison est le pire des remèdes (52% de récidive), mais personne ne consent à donner les moyens à une réelle prévention et une probante réinsertion. Les camps de travail, ou bagnes, prônés par Baratin ont fabriqués de véritables bêtes féroces. Comme les QHS, dont fut issu J.Mesrine, ceux qui en sortent ou s’en évadent récidivent autant que les autres mais sont prèts à tuer pères et mères pour ne pas y retourner. Certaines prisons américaines n’ont rien à envier aux “camps de travail”, la délinquance n’y faiblit pas. Encore une fois, le problème est complexe et les “y a qu’à-faut qu’on” ne tiennent pas la route.

    21 septembre 2006 à 19 h 21 min
  • sas Répondre

    La prison française est ce qu’en a fait son administration et ses fonctionnaires….avec les technologie electronique , qui peut m’expliquer la possibilité des exactions journalière à l’insue de leur plein gré… Quand au fait de supprimer des hommes ou femmes “associaux” , il est du devoir et de l’obligation morale du pouvoir de défendre les plus faibles,les vieux et les gosses…..or cette OBLIGATION est baffouée….combien d’innocents et d’enfants fauchés dans le plus jeune âges par des merdes inutiles ou recidivistes…le choix de sas est déjà fait;le droit des victimes…le bourreau je m’en tape Regardez les usa et israeml, vos modèles habituels si eux s’encombre des droits de l’homme et toute cette foutaise pour décérébrés chroniques…quand à les faire bosser…et s’autosuffir….pfeuut Tu connais pas bien la taule un barratin 1er…. sas

    21 septembre 2006 à 13 h 33 min
  • gaius Répondre

    Un bon texte de Mr Lance

    21 septembre 2006 à 12 h 55 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    La peine de mort avait été abolie pour des raisons humanitaires. Et remplacée une “peine incompressible” dont la durée se rétrécit comme une peau de chagrin…pour des raisons humanitaires. Et, de réduction de peine en réduction de peine on finira par être obligé de mettre en prisons les honnêtes gens pour les protéger de tous les criminels et de tous les voyous qui encombrent nos rues et nos villes. Je plaisante ? demandez à tous les honnêtes gens pourquoi ils sont obligés de déménager après avoir été victimes de violences diverses ? Tout simplement parce que leurs agresseurs (contre lesquels ils ont eu le tort de porter plainte !) sont remis en liberté à peine interpellés ! Et pendant ce temps, une fois de plus, on voit le Premier Flic de France venir au chevet de deux CRS tabassés par des voyous nous promettre ma “rupture”. Oubliant que, nommé Ministre de l’Intérieur dès 2002 (il en est à son second mandat après un bref inter-règne à l’Economie et aux Finance où il n’a pas fait mieux )il a été incapable de faire bouger les choses. Dans le bon sens. Car, pour bouger, ça bouge, dans les banlieues. On peut même dire que ça flambe, ça caillasse, ça tabasse, ça trafique, etc ! Après avoir entendu Sarközy accuser la Justice de laxisme (1), comme il accuse chaque membre du Gouvernement (dont il fait partie) je propose que, l’an prochain, s’il est élu, Nicolas SARKÖZY se nomme tout à la fois Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, de la Justice, de l’Intérieur, de l’Education Nationale, etc. Comme cela, il saura à qui s’en prendre ! Et les Français aussi … Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) ce qui n’est pas entièrement faux, mais il faut rappeler que les Magistrats ne font qu’appliquer des lois votés par des parlements croupion (2) et qu’il y a tellement de délinquants – notamment chez les mineurs – qu’on ne peut décemment pas mettre tout le monde en prison… (2) que “Sarkö” n’accuse pas la gauche d’avoir voté ces lois oi alors, il faudra aussi qu’il explique pourquoi la “Droite” au pouvoir ne les a pas abrogées !

    21 septembre 2006 à 11 h 51 min
  • Barratin I° Répondre

    Le peuple est constitué à une très large majorité d’imbéciles : le suffrage universel ne peut donc aboutir qu’à une “imbécilocratie”. Le pouvoir doit en conséquence être confié à des élites, mais un contre-pouvoir doit pouvoir vérifier que seules puissent être prises les décisions allant dans le sens de l’intérêt général. La peine de mort est une barbarie inefficace : il était donc légitime et intelligent de la supprimer. La prison n’a jamais permis à un seul délinquant ou criminel de s’amender, bien au contraire. Comment pourrait-il en aller autrement puisque les matons ferment les yeux sur les sévices et sodomies que les prisonniers s’infligent entre eux, selon leur propre code ? Sans parler du comportement sadique et inhumain de l’administration pénitentiaire dans son ensemble : le but de la prison n’est absolument pas la vengeance, mais seulement la mise hors d’état de nuire des individus dangereux. Il serait par suite intelligent et opportun de supprimer une prison aussi coûteuse que nuisible, pour la remplacer par des camps de travail utiles et autofinancés. Les travaux effectués ne devraient évidemment pas être de nature à générer du chômage ou du dumping social et il suffirait pour cela de faire exécuter des tâches indispensables à la mise en valeur du territoire et pourtant entièrement délaissées : débroussaillement, reboisement, entretien des digues, curage des canaux, tri sélectif des déchets, dépollution de sites industriels, réparation d’appareils divers qui sont jetés à tort… Au bout d’une période variable, selon le jugement rendu, il serait alors possible d’apprécier sans grand risque d’erreur si un délinquant peut retourner ou non à la vie civile.

    20 septembre 2006 à 21 h 37 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Jaurès nous a encore fait des perles ! « La peine de mort, outre qu’elle n’est pas dissuasive, nous empêche de réfléchir à la teneur de la délinquance, aux moyens de la maîtriser, aux mesures nécessaires pour limiter la récidive. » Si la peine de mort empêche de réfléchir, comment se fait-il que, depuis qu’elle est abolie (25 ans), la réflexion pour empêcher la récidive (je dirais aussi pour prévenir les délits & crimes) n’ait pas fait un pas ? Au contraire… Les abolitionnistes aiment tellement l’humanité (je rappelle que la peine de mort n’a pas été abolie au nom de principes mais au nom du cœur. Cf. le discours de Badinter), qu’ils pleurent les criminels & les relâchent. Ils ont fait de la perpétuité une période de 30 ans. Ils veulent tellement protéger les coupables qu’ils interdisent aux innocents de se défendre. « Quant aux enquètes d’opinion, doit-on les considérer pour conduire un pays ? Un an avant le referendum, 60% des Français souhaitaient ratifier le traité européen. Chirac aurait-il dû le signer alors ? » Mais qui a dit que les médias étaient la voix de l’opinion publique ? Il n’y a qu’une façon de connaître l’opinion publique : le référendum. A ce propos, je rappelle que des députés sont des mandataires du peuple, pas ses représentants. Le peuple seul est souverain. Quand des lois sont faites sans être ratifiées par le peuple, ceux qui les promulguent & les imposent sont des usurpateurs & des tyrans. Pour ma part, je suis aussi contre la peine de mort. La société a le droit de tuer pour défendre son existence mais n’a plus ce droit face à un détenu impuissant. Pour autant, un criminel, c’est-à-dire un individu qui, sans aucune légitimité, a anéanti physiquement ou moralement la vie d’une ou plusieurs personnes, qui, dans le cas d’un meurtre, a privé à jamais sa victime de tous ses droits, un criminel, dis-je, doit être dépouillé de tous ses droits & ne conserver que la vie (qui n’est pas un droit en soi). En clair, la peine qui doit se substituer à la mort est la prison à vie (c’est-à-dire, pour ceux qui ne comprennent pas, jusqu’à la mort naturelle du détenu ou à son suicide). Ces mêmes principes prescrivent une détention solitaire. (C’est aussi ce que disaient les rares partisans de l’abolition de la peine de mort en 1791, qui étaient d’une autre trempe que ceux de 1981.) Il en va de même pour les peines plus courtes. Ainsi, les criminels, étant à jamais enfermés tout seul, ne peuvent récidiver ni à l’extérieur ni à l’intérieur même de la prison. Les petits délinquants que l’on met aujourd’hui en prison (ce que je désapprouve) n’ont plus de contacts avec les autres détenus & ne sortent plus pires qu’ils n’y étaient entrés. Je gage qu’un tel séjour ferait passer l’envie aux petits délinquants de récidiver. Quant aux criminels, je suis le premier à reconnaître que la peine que je propose, dans les conditions que je préconise, est pire que la mort, alors que je n’ai personnellement rien contre le fait de les exécuter purement & simplement. Mais des lois doivent être fondées sur des Principes. Le cœur ne dicte pas la même chose aux uns & aux autres. Des lois fondées sur la sensibilité des uns ou des autres ne peuvent être qu’arbitraires & contestables. Ne prônons pas le rétablissement de la peine de mort au nom de ce cœur qui a décidé son abolition ! Arrêtons de pleurer les criminels ! Si l’on peut aujourd’hui être certain de la culpabilité d’un criminel, pourquoi vouloir rétablir la peine de mort au nom de la pitié. Qu’un criminel pourrisse au fond d’une cellule, cela ne me dérange pas. Et s’il veut se foutre en l’air tout seul, s’il veut échapper à son juste châtiment, qu’on lui fournisse le matériel au lieu de confier cette besogne à un autre en essayant au passage de me soutirer une larme.

    20 septembre 2006 à 20 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Vieux débat si il en est! Lorsque l’Angleterre décida d’abolir la peine de mort, elle instaura une période probatoire de 5 ans pour vérifier que cela n’avait pas d’influence sur la délinquance. A l’issue, la peine de mort fut supprimer. On sait que la peine capitale ne dissuade personne: sur une pétition pour le maintien de la peine de mort des années 70, on trouve le nom de Patrick Henri. Dès lors pourquoi se mettre sur le même plan qu’un meurtrier ? Pour se venger ? Alors allons jusqu’au bout et réclamons que la famille se fasse justice elle-même en executant le coupable. Autre chose est la situation dans les prisons. Plus de 150 suicides y sont répertoriés, et les victimes n’en sont pas toujours les plus dangereux. La vérité est que c’est l’état de nos prison qui fabrique de nombreux crimes: les voleurs en sortent assassins. Willoquet, Mesrine, M.Kelkhal,… la liste est longue de petits délinquants qui devinrent des caïds après un séjour en prison. La peine de mort, outre qu’elle n’est pas dissuasive (les E.Unis qui l’appliquent ont 6 fois plus d’homicides par habitants que nous), nous empêche de réfléchir à la teneur de la délinquance, aux moyens de la maîtriser, aux mesures nécessaires pour limiter la récidive. Quant aux enquètes d’opinion, doit-on les considérer pour conduire un pays ? Un an avant le referendum, 60% des Français souhaitaient ratifier le traité européen. Chirac aurait-il dû le signer alors ?

    20 septembre 2006 à 15 h 48 min
  • sas Répondre

    Outre le fait que “l’abollition de la peine de mort” fut une nouvelle fois une idée travaillée en loge et imposé à la pietaille profane de france….le frère badinter ayant pris soin au passage de nous expliquer publiquement, “qu’ils” avaient intrigués lors des assises dans l’affaire patrick henri…..influençant le jury et rendant prépondérant les voies des magistrats professionnels “assurément franc maçon ???”…..rendant de facto une décision humaniste et utopique ,obligatoire et opérationnelle par principe et dogme……et s’inscrivant hors la problématique sociétale…. Faites un référendum et vous saurez ce que veulent les français…mais qui cela interresse t-il ?????pas les frères En ce qui concerne Allègre, le vrai faux bon ministre de l’aradication nationnal, c’est bien gardé de toucher au mamouth…qu’il avait bien discerné pourtant, s’étant seulement illustré au BRGM (bureau minier nationnal) dans de sordides affaires de backchiche pour des retrocession d’exploittation de mine d’or…..que cela… trois fois rien sas

    20 septembre 2006 à 13 h 12 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Certes, on peut considérer, d’un point de vue purement philosophique, que la peine de mort est barbare. Mais, outre que l’Humanité n’est pas sortie de la barbarie(1), il est évident qu’à bien des égards, comme le fait remarquer Pierre Lance, l’éxécution de condamnés est moins cruelle que la prison à vie. C’est sans doute la raison pour laquelle la plupart des condamnés, si graves et si répétitifs aient été leurs crimes, savent qu’ils n’ont guère de risque de finir leurs jours en prison. C’est ainsi que, de remise de peine en remise de peine (pour “bonne conduite” !), certains jonchent leur route d’assassinats, parfois odieux. Lorsque Me Badinter a arraché l’abolition de la peine de mort, une large parte de l’opinion publique était favorable à cette peine suprême. Si l’on croit un récent sondage publiée sur le site de “20-Minutes”, elle n’a pas beaucoup changé. Jugez-en. Selon ce sondage : 38% sont “complètement” contre la peine de mort; 25% pour et 37% estiment que “des exceptions devraient exister” (2). Mais qui tient compte de l’opinion publique en “démocratie” dès lors que celle-ci ne va pas dans le sens des irresponsables qui nous gouvernent ? J’ajouterai à ce qui précède que la “peine de mort” n’a pas été abolie en période de guerre. Dans ce cas, pourquoi ne rétablit-on pas la peine de mort contre les individus ou les organisations qui ont déclaré la guerre à la société ? Particulièrement contre les trafiquants de drogue ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) on pourrait même penser que l’humanité retourne à la barbarie! (2) en d’autres termes, que la peine de mort devrait être rétablie pour telle ou telle catégorie de criminels! Généralement, les gens citent les assassins d’enfants. Pourquoi ne pas y ajouter ceux de vieillards, mais aussi de policiers. Des policierd qui malgré leurs armes sont désarmés (par la Justice, et les “boeuf-carottes” qui sévissent à la moindre “bavure” !)face aux voyous. On vient de le voir cette nuit : deux CRS ont été grièvement blessés par des “jeunes” armés de simples battes. Les deux victimes ont sans doute préféré risquer la mort, plutôt que leur carrière en faisant usage de leurs armes. Comme vient de le dire, dans une lettre adressée à son patron (Nicolas Sarközy) le Préfet de la Seine Saint-Denis, “les policiers sont démotivés”. Mais il ne faut pas compter sur les Commissaires de Police (NB. beaucoup sont, par tradition, “maçons”), ni même sur les Syndicats pour protester contre cette “émasculation”. Pas touche aux principes républicains ! Faudra-t-il que, enhardis par leur impunité, les “criquets” chers à Azzouz Begag traversent le périphérique (comme les y incitaient au printemp, le Ministre !) pour aller s’attaquer à la Place Beauveau, y mettre le feu, et faire détaler un autre ministre en l’obligeant, comme cela avait été fait lors des émeutes de novembre, à faire appel aux imans pour rétablir le calme ?

    20 septembre 2006 à 11 h 25 min

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