Les enjeux des élections de mi-mandat aux États-Unis

Les enjeux des élections de mi-mandat aux États-Unis

Les élections de mi-mandat américaines auront lieu le mardi 8 novembre, moins d’une semaine après la parution de cet article.

Les élections de mi-mandat aux États-Unis ont souvent une grande importance en ce qu’elles viennent infirmer ou confirmer le choix que les électeurs ont fait deux années auparavant.

Cette année, ces élections ont une importance absolument décisive, et elles se déroulent dans un contexte très particulier.

Il y a deux ans, en novem­bre 2020, les électeurs américains ont fait un choix, mais ce choix leur a été volé par une fraude massive que les grands médias du monde entier continuent à nier, alors que les preuves sont innombrables (je consacre un chapitre entier de mon livre « Après la démocratie ? » à les exposer, et je renvoie dans le livre à toutes les sources requises). Un homme a été placé au poste de président.

Toutes les tentatives pour remettre le droit et la Constitution des États-Unis se sont révélées vaines, et l’indignation de millions d’Américains s’est achevée par un piège qui a été tendu aux soutiens de Trump, et par une répression féroce.

Ceux qui gouvernent le pays depuis lui infligent des dommages très graves dans tous les domaines (économie, finance, sécurité, justice, immigration, institutions) et font tout leur possible pour rendre les dommages irréversibles.

Les élections de mi-mandat de 2022, si elles permettent aux républicains de l’emporter dans les deux chambres du Congrès (chambre des représentants et Sénat), donneront à ces derniers la possibilité de freiner l’action de destruction en cours, ce qui serait indispensable.

Elles conduiront, en ce cas, au lancement de la campagne présidentielle de 2024 qui, elle, donnera la possibilité, si elle conduit à la victoire de Donald Trump (qui sera le candidat républicain), comme c’est très probable, de réparer les dégâts et d’enclencher une action de redressement.

La victoire des républicains dans les deux chambres ressemble aujourd’hui à une certitude.

Sauf incident majeur de dernière minute, la seule possibilité pour les démocrates d’éviter une défaite profonde et cinglante sera le recours à la fraude.

Il ne fait aucun doute que des fraudes auront lieu mais, dès lors qu’il sera plus difficile de frauder qu’en 2020 (il y aura davantage de surveillance de la part des républicains, et frauder dans six grandes villes, comme en 2020, ne pourra pas être suffisant pour des élections législatives), la fraude ne devrait pas être suffisante pour arrêter ce qui devrait ressembler à un raz-de-marée électoral.

Discernant les enjeux, les démocrates sont à même, cela dit, de faire tout ce qui est imaginable pour éviter la défaite.

Il serait étonnant qu’ils n’accusent pas les républicains d’avoir empêché le vote de certaines personnes pour gagner et obtenir une victoire illégitime.

Il serait possible aussi que des émeutes aient lieu.

Depuis des semaines, alors que les élections n’ont pas encore eu lieu, les démocrates disent que les élections seront litigieuses et qu’une victoire républicaine serait un danger pour la démocratie américaine.

Il est difficile de penser qu’ils tiennent des propos de ce genre sans aucune arrière-pensée.

Ce que nombre de commentateurs politiques en France semblent oublier est que le parti démocrate aujourd’hui n’est plus du tout ce qu’il était sous Bill Clinton. C’est un parti entièrement remodelé par Barack Obama. C’est aujourd’hui un parti d’extrême gauche, ce qui explique l’ensemble des décisions délibérément désastreuses pri­ses par l’administration Biden depuis son arrivée au pouvoir.

L’extrême gauche n’a aucun respect pour la démocratie et le suffrage universel et, pour elle, la fin justifie les moyens.

Les démocrates sont prêts à tout pour garder le pouvoir, et prêts à tout pour empêcher que d’autres qu’eux y accèdent.

Si les républicains gagnent, et je pense qu’ils vont gagner, ils doivent s’attendre à de très fortes turbulences, et les turbulences, quelles qu’elles soient, vont très vraisemblablement s’accentuer au cours des mois qui suivront.

Le retour de Donald Trump en 2024 serait, pour les démocrates, un cauchemar absolu, et ils ne reculeront devant strictement rien pour empêcher que ce retour ait lieu.

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Comments (9)

  • Sansillusions Répondre

    Pour alimenter le chapitre “Trump”, nous avons eu droit ce soir 6.11 sur la chaine C16 ( CNEWS)a un interview de notre très cher Millière (frais comme une rose) avec Rioufol. Lorsqu’est arrivée l’inévitable épisode de l’affaire d’Ukraine, Millière a affirmé avec beaucoup d’assurance que, selon lui, Poutine n’aurait jamais osé intervenir si Trump avait été aux commandes car son attaché (ou second) s’était offert le luxe de téléphoner dans son temps à Poutine pour lui dire, en guise d’avertissement, que le Kremlin avait de très belles tours qu’il serait dommage de voir détruites. Vous voyez le personnage qui ajoute que, même si les “Républicains” passaient, l’aide à l’Ukraine se maintiendrait car “le peuple américain est très sensible aux valeurs – ou une connerie de ce genre -Il n’a pas ajouté de quelles valeurs il s’agit : par exemple LGBTQ, promotion des néonazis ou volonté de mettre la Russie en pièce pour se la goinfrer. En attendant, le temps joue pour les Russes et on commence à le sentir par de légers revirements des pires menteurs TV.

    7 novembre 2022 à 0 h 09 min
  • Laure Tograf Répondre

    Trump for ever

    5 novembre 2022 à 0 h 04 min
  • petitjean Répondre

    ces fraudes massives, non sanctionnées, prouvent une fois de plus que les USA ne sont plus une démocratie
    Comment est-il possible que ces possibilités de fraudes lors de scrutins n’aient pas été contrecarrées par une législation très rigoureuse ?

    Comment se fait-il que les scrutins ne soient pas mieux organisés et contrôlés ? Est-ce à dire donc que chaque camp y trouve son compte !
    Et l’électeur dans tout ça ?

    Et dire que les USA se prennent pour le phare du monde et veulent exporter leur “modèle”, toujours au nom de la démocratie !…………..

    3 novembre 2022 à 18 h 11 min
  • Jojo 2ème Répondre

    On se demande toujours pourquoi ces soi-disant preuves irréfutables n’ont pas été soumises à des juges lorsque les Trumpistes en on eut l’opportunité. Devant des juges conservateurs, parfois même nommé par l’administration Trump..

    Non à chaque fois qu’il y a eut procédure de contestation des votes, ils ont tenté de jouer le vice de forme. Toujours la même histoire : devant un micro, on clame la fraude et les preuves, devant un juge les preuves ont mystérieusement disparu.

    Si les Républicains non Trumpiste reprennent le pouvoir dans leur parti, j’espère qu’ils seront écarter ceux qui ont suivi aveuglement Trump.

    Guy Millière vous choisissez de soutenir Trump et de fait Marjorie Taylor Greene déjà présentée comme Vice Président, ou du moins dans le futur gouvernement. Et bien on vous les laisse, avec Kanet West et autre Tucker Carlson.
    Inutile de défendre l’Ukraine libre quand c’est pour défendre l’Amérique pro poutine, qui crache sur l’Ukraine, qui refuse des élections libres, qui ferme les yeux sur l’antisemitisme quand ça l’arrange.

    3 novembre 2022 à 14 h 28 min
    • Laure Tograf Répondre

      “des preuves soumises à des juges…” . Quels juges notre Honneur ? les juges démocrates , sans doute. Ne serait ce que pour conforter les magouilles, avec tris des bulletins en salles fermées sans observateurs au moins indépendants, peut être ? Le sempiternel “je fais confiance à la justice, nani nanère”, c’est bon pour les couillons ou les faux derches…..un peu comme chez nous, en fait

      5 novembre 2022 à 23 h 43 min
      • Jojo Répondre

        Les juges conservateurs, les magistrats nommés par Trump,
        toujours est-il que si vous prenez la peine de vérifier ce qui s’est passé dans les cas soumis à des juges par Guiliani & co vous verrez bien qu’il n’a jamais été question de fraudes, ni de preuves de fraudes.
        Je le répète à chaque fois, il a été question de fraude devant les micros, mais les équipes Trump arrivés devant les juges ou des instances officielles ont toujours changé de stratégie …

        Idem pour la certification.. d’ailleurs ce sont des Républicains et conservateurs qui ont sauvé la Démocratie Américaine. Comme Mike Pence et la Cour suprême ou encore cet élu Républicain pourtant au départ pro Trump qui a refusé de plier quand ce dernier lui à demander de “trouver” 13.000 votes !
        Hélas ces conservateurs honnête set droits sont en train d’être remplacés par les escrocs trumpistes à la Taylor Greene pour ce qui est des élus,
        et Guy Millière a décidé de les rejoindre aveuglément. D’ailleurs il va etre amusant de voir comment il va réagir quand ils vont couper toute aide à l’Ukraine s’ils ont la majorité au congrès… quelle pirouette va-t-il inventer pour justifier de continuer à abonder au culte ?

        Que vous préfériez un régime autoritaire à la Poutine ou autre Orban, au nom de la sauvegarde de l’âme du pays, grand bien vous fasse. Mais la comédie des élections soi-disant volées ne trompe que les abrutis (certes nombreux).

        7 novembre 2022 à 23 h 05 min
      • Laure Tograf Répondre

        “les escrocs trumpistes….” C’est curieux, chez vous, cette facilité à inverser les rôles. Comme les injonctions d’ailleurs. Trump n’est certainement pas un perdreau de l’année, pas plus qu’un idiot (ne vous en déplaise) mais par rapport à de nombreux rats puants de l’autre bord, c’est autre chose en mieux. Et lui, au moins est un patriote et cela je le respecte, même si j’aurais probablement du mal à m’accorder avec ses exigences “américa first” dans le cas improbable où j’aurais à défendre mon pays face à lui. Pas comme nos lavasses officielles françaises prêtes à brader à l’encan le peu qu’il nous reste et a actionner la submersion de la France par les déchets du tiers monde.

        9 novembre 2022 à 15 h 47 min
        • Jojo Répondre

          Merci d’illustrer ce que je viens de dire.
          “Lui au moins est un patriote” etc…

          C’est bien ce qu’il se passe dans la droite américaine – celle qui vote encore : pour eux le pays est en danger existentiel, tous les moyens sont bons, y compris un Trump, y compris renverser la démocratie.

          J’ai discuté avec suffisamment d’américains pour savoir aussi que beaucoup sont prêts à une partition du pays. À droite comme à gauche. Et je trouve cela désolant.

          10 novembre 2022 à 14 h 05 min
          • Laure Tograf

            @ JOJO
            Ce jour vous avez tout lieu de vous réjouir : grâce à la promotion de l’avortement, vos amis democrato-woke ont gardé leur main mise sur les US et vont pouvoir continuer leurs magouilles ainsi que foutre leur pays par terre en accélérant le fonctionnement de la planche à billets.
            Mais, au moins, ceux là ne sont patriotes que de leurs corruption (voir les Bidonistes).

            13 novembre 2022 à 23 h 36 min

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