Marcel de Corte : « Le socialisme est aujourd’hui une maladie de l’esprit »

Marcel de Corte : « Le socialisme est aujourd’hui une maladie de l’esprit »

hollande chazal

Le philosophe Marcel de Corte avait déjà soupçonné, en 1957, ce changement de stratégie du socialisme, dans un texte publié dansle Libre Belgique :

« Le socialisme est aujourd’hui une maladie de l’esprit dont le virus est maintenu à un haut degré d’efficacité dans des officines adéquates : partis, syndicats, presse, radio, etc… et injecté dans la mentalité des citoyens où il trouve un terrain propice au mythe sous la forme d’une conscience qui se ferme au réel et se replie sur elle-même. La preuve en est donnée, irréfutablement, par l’analyse sociologique du socialisme lui-même, tel qu’il se réfracte dans les esprits qu’il atteint et mystifie. (…)

Il est remarquable en effet que le socialisme lève désormais ses recrues dans la bourgeoisie, chez les intellectuels, dans des groupes instables du bourgeois dévitalisés, dans une foule de gens qui répugneraient d’appartenir à ce qu’ils appellent dédaigneusement “la classe ouvrière”, et qui souffrant d’un manque d’énergie, demandent à l’Etat, exigent même de l’Etat qu’il leur fasse une place dans la société.

C’est là que joue la mystification socialiste. C’est là que se découvrent les esprits perméables au virus de la propagande publicitaire. Quel rêve que les alouettes tombent rôties dans la bouche ! Un bonheur tout cuit, c’est le paradis sur la terre sans la bonne souffrance de l’effort personnel ! »

Marcel De Corte, La libre Belgique, 1957.

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Comments (15)

  • de thieulloy Répondre

    Cher Guillaume

    Ceci n’est pas un commentaire destiné à être publié mais un avis sur les commentaires. Je pense que pour éviter la vulgarité de certains, le dérapage d’autres ou un certain anticléricalisme rampant il faudrait plus de rigueur dans la sélection des participants et peut être pourquoi pas éviter l’anonymat des pseudos pour responsabiliser leurs auteurs bien que certains en nom propre cumulent ces trois défauts.
    Notre “4vérités” doit être irréprochable et elle l’est plus que tout dans sa forme papier.

    Baudouin de Thieulloy

    31 décembre 2014 à 11 h 00 min
  • It is I only Répondre

    On dit, si a vingt ans, tu n’es pas socialiste, tu n’as pas de cœur. Si a quarante ans, tu es socialiste, tu n’as pas de cervelle !

    5 novembre 2014 à 4 h 02 min
  • john Répondre

    Avant d’insulter le socialisme lisez le capital de Marxou les oeuvres de Jaures. D’élus arrêté de croire que Hollande est socialistes il est tout simplement de droite il a choisi de défendre le capital et le medef plutôt que les travailleurs et les plus demunie.

    3 novembre 2014 à 11 h 09 min
    • orldiabolo Répondre

      John a dit (j’enlève les fautes) : “arrêtez de croire que Hollande est socialiste, il est tout simplement de droite”. Eh ben avec ce qu’il nous pique (56 %) heureusement qu’il est de droite ! Parce que s’il était de gauche… qu’est-ce que ce serait ! ;-)

      3 novembre 2014 à 18 h 59 min
      • Humourunpeufaible Répondre

        C’est censé être drôle ce commentaire orldiabolo ?
        Euh.. Dr Charles Hanlet ?
        En plus à mon avis vous êtes du genre à ne pas tout déclarer…
        Allez vivre en Belgique si vous en avez le courage. Ah bah non il n’a pas de c …

        12 juin 2020 à 23 h 58 min
  • Daniel D Répondre

    Le jour où vous comprendrez à quel point le socialisme et le racisme se confondent sans pouvoir se distinguer l’un de l’autre, nous pourrons sortir à la fois du socialisme et du racisme. Mais en même temps du socialisme de la fausse droite.

    Homère:
    Excellente réflexion que je me permets de compléter: Donnez nous des droits au pain, des droits aux jeux, des droits à la fornication, des droits au vol, aux viol, et des droits à la pédophilie …
    Mais ne donnez pas ces mêmes droits à ceux que nous méprisons. Là est le racisme.
    Vous me direz: “ça tombe bien , ils n’en veulent pas”.

    2 novembre 2014 à 15 h 40 min
  • Briers Ghislain Répondre

    J ai aussi mes doutes sur les le bien fondé des doctrines socialistes . Mais qualifier une idéologie comme ” maladie d ‘ esprit ” ? Le totalitarisme gauchiste se permet de telles abberrations , ces opposants devraient eviter ce gouffre et ouvrir le débat .

    briers Ghislain

    2 novembre 2014 à 14 h 42 min
  • Josette Gazu Répondre

    Personnellement je pense qu’on ne peut plus parlerde socialisme au XXI)siècle qui n’est plus delui des idéologies mais des systèmes.Celui de la gouvernance politique ne sert qu’à la conservation du pouvoir de moins en moins démocratique, la nomination d’Olivier Macron en étant la plus récent illustration: l’ère des conseillers renforcée par Sarkozy a supplanté celle des ministres élus. Les élections elles-mêmes sont devenues une parodie de choix fondé sur une opinion, le métier d’homme ou de femme politique reposant sur 70% de communication… En attendant l’avènement de la sélection par la compétence au service de l’Etat, quand celui-ci ne sera plus l’otage des grands partis qui ont du plomb dans l’aile.

    2 novembre 2014 à 10 h 24 min
  • Boutté Répondre

    C’est ainsi dès le départ : échanger la lutte des nations pour leur survie ou leur influence au sein du monde contre la lutte des classes est une aberration fondamentale qui ne peut que détruire le pays où s’applique cette idée .

    2 novembre 2014 à 9 h 53 min
  • orldiabolo Répondre

    Les gens de Terra Nova ont également fait le constat. Il y a longtemps qu’il ont lâché “le prolo”… Mais le socialisme sera aussi éternel que l’envie et la jalousie qui sont matrice.

    2 novembre 2014 à 9 h 43 min
  • JEAN PN Répondre

    Le socialisme n’est pas seulement une maladie de l’esprit. Il est, en plus, non seulement une maladie du corps parce que beaucoup ne peuvent plus se soigner et manger à leur faim, mais une maladie de mort car il amène l’islam qui décapite. Méditez mes frères mais … pas trop longtemps car le temps nous est venu de passer à l’action si nous ne voulons pas perdre la vie !

    2 novembre 2014 à 9 h 05 min
  • Pierre Henri Répondre

    “Liberalism Is a Mental Disorder” — Michael Savage

    (Liberalism au sens américain : l’Etat providence qui contrôle tout, donc socialiste)

    2 novembre 2014 à 8 h 34 min
  • Marquais Répondre

    Ce monsieur Corte….un de plus qui a tout compris,
    il y en a quelques uns comme ça, des livres sont publiés, des conférences sont organisées, des réunions, des colloques, des meetings…. et malgré tout le rouleau compresseur de la déchéance avance inexorablement !
    Les civilisations sont périssables … c’est ainsi.
    En attendant préparez vos Djellabas, mieux vaut avoir un temps d’avance que l’inverse!

    2 novembre 2014 à 7 h 52 min
  • HOMERE Répondre

    Ce qui,globalement,signifie que le socialisme n’a plus d’avenir justement parce qu’il ne propose rien d’autre que ceux qui proposent la même chose au détriment de ceux qui ne propose rien….donnez nous du pain,des jeux,de la fornication et …..de bons salaires afin de ne rien faire de plus que ceux qui n’en foutent pas lourd…et c’est encore trop !!

    1 novembre 2014 à 15 h 04 min
    • Mittelheisser Répondre

      Bien dit HOMERE .Les Gauloiseries d’un équipage de Malades orgueilleux dont la thaumaturgie est ratée de la cave au grenier laissent sur le carreau une horde de “simplets “à l’aveuglement facile .Pour bien d’autres Sorte de syphilis (cultivée)de nature bourgeoise !

      5 novembre 2014 à 17 h 35 min

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