Réchauffement climatique et effondrement économique

Réchauffement climatique et effondrement économique

Le bug de l’an 2000 a fait un flop retentissant ; celui de 2050 a de fortes chances de se produire.

De quoi s’agit-il ?

Une décision qui est presque unanime : celle de zéro émission carbone en 2050, entérinée par l’Europe avec un point intermédiaire à moins 55 % d’ici à 2030.

Combien de « certitudes » sont à l’origine de catastrophes à travers le monde ? Pour n’en citer qu’une, mentionnons le communisme.

De la même façon, le réchauffement climatique d’origine anthropique ne souffre d’aucune contestation et, comme pour le communisme, aucun débat, ni tentative de contradiction des climato-réalistes (dont je fais partie), n’est accepté par cette doxa flanquée de certitudes pourtant contestables.

Alors étudions calmement les deux scénarios

Scénario 1 : Le GIEC a raison.

L’augmentation humaine du CO2 est à l’origine du réchauffement de la température par effet de serre.

Remèdes proposés :

– La fin à court terme de l’utilisation du charbon, sachant que l’Allemagne, suite à sa sortie de nucléaire, exploite de plus en plus ses mines de charbon et que la Chine en remet une cinquantaine en activité. Qui va les contraindre à tout stopper ?

– La fin des moteurs thermiques par décision de l’Europe d’interdire leur fabrication à partir de 2035. Quid des stations-service, qui devront augmenter leur surface d’un facteur 30 (un plein durera alors, dans le meilleur des cas, 30 mn contre 2 mn pour un plein d’essence) ?

– La neutralité carbone à partir de 2050, c’est-à-dire la fin du pétrole pour tout le transport par terre, mer et air ! Et là, un « hic » occulté à ce jour : le véhicule électrique, s’il n’émet plus de CO2 en roulant (à condition que l’électricité soit devenue totalement décarbonée), en émet beaucoup plus lors de sa fabrication et n’atteindra sa neutralité carbone qu’après avoir roulé en moyenne 40 000 km (jusqu’à 180 000 pour une voiture fabriquée en Chine et utilisée en Pologne selon greenly.earth) !

Coûts financiers :

Pour la France, notre ministre des Finances l’estime à 1 000 € par habitant et par an, c’est donc un coût de 2 000 Mds€ jusqu’à l’an 2050 !

Pour l’ensemble de la planète, Bloomberg New Energy Finance l’estime entre 92 000 et 173 000 $ !

Scénario 2 : le GIEC a tort.

Le Global Science News montre que les activités solaires sont la source principale des changements climatiques au cours de la vie de notre Terre.

Nous allons alors dépenser des sommes colossales pour rien. Ne faudrait-il pas utiliser cet argent pour nous protéger des conséquences d’un réchauffement que nous ne maîtrisons pas – sauf à nous prendre pour Dieu ?

Le gagnant, encore une fois, pourrait être la Chine qui a pris la précaution de ne s’engager pour zéro émission qu’en 2060, c’est-à-dire dix ans après nous, se laissant ainsi la possibilité de revenir sur son engagement en cas de confirmation de l’erreur monumentale d’une « diaspora occidentale » emmenée par le GIEC.

Son rêve de suprématie serait alors atteint par KO technique de leurs adversaires pour la fête du centenaire du PCC, en 2047 !

En conclusion :

Comme l’a affirmé, un prérapport du GIEC vite évincé : « De toute façon, il est trop tard. » La France doit-elle se suicider alors qu’elle est le pays développé le moins émetteur de CO2 ?

Quelle logique, au nom de la baisse « d’urgence absolue » d’émission de CO2, de se séparer du nucléaire la seule énergie non renouvelable n’émettant pratiquement pas de CO2 ?

De quel « droit international » interdirions-nous l’accès de la moitié de la population mondiale à un niveau de vie comparable au nôtre ?

À supposer que la France, après une chute considérable de son niveau de vie, passe de 1 % de ses émissions de CO2 à 0 %, la seule augmentation actuelle sur une année en Chine rendrait caducs tous nos efforts !

Toute l’équipe de « Don Quichotte », emmenée par Greta Thunberg, veut, à l’opposé du héros de Cervantes, défendre des « moulins à vent » modernes d’un rendement ridicule et qui devront être accompagnés d’un équivalent au gaz (ou pire, au charbon comme en Allemagne), avec en plus un effet désastreux sur le paysage.

Une étude du « Lancet » aboutit à un résultat qui doit nous faire réfléchir :

une psychose de notre jeunesse qui, à 75 %, estime son avenir effrayant !

Allez savoir pourquoi ?

Malgré toutes ces incertitudes, le monde a choisi le scénario 1 et le bug de l’an 2050 aura bien lieu. Il est temps de revenir sur terre !

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Comments (6)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” Rien ne se crée rien ne disparait TOUT SE TRANSFORME ” a dit le créateur de la logique ” chimique ” le Français Lavoisier … l’ important c’ est bien que ” ça ” ne se transforme pas en substances ennemies de la Vie ! mais là ce n’ est pas gagné !

    9 octobre 2021 à 9 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    lecteurs , le plus souvent ” seniors “, des ” 4Vérités ” qui ,après tout, êtes, vous aussi, des Êtres Vivants, ne mourrez pas idiots, instruisez vous dans les sciences du Vivant et vous pourrez alors contester les affirmations spécieuses de ” journalistes ” qui n’ ont aucunes compétences en ces sciences mais qui délivrent seulement des convictions spécieuses

    8 octobre 2021 à 16 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    jojo
    les parallèles idiotes sont elles des … amalgames idiots ?
    en tout cas sur ce blog, comme sur bien d’ autres, les raisonnements sont le plus souvent ” spécieux ” !
    l’ appauvrissement de la Pensée Logique s’ impose de plus en plus avec force et vigueur
    ce qui détruit sûrement l’ Intelligence

    7 octobre 2021 à 17 h 39 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il faut aussi savoir que sans CO² ,donc sans carbone, il n’ y a pas de Vie , pas plus qu’ il n’ y a pas de Vie sans H²O
    le problème c’ est que l’ homme rejette plus de CO² qu’ il ne peut en ” stocker ” ( ou en ” neutraliser ” )
    le carbonifère était par exemple une période sans ” activité ” O² d’ où le … charbon et on sait que c’ était une période pendant laquelle la Vie sur Terre était a minima ( vie bactérienne sans O² et réduite à un milieu minéral )
    un petit livre peut vous être utile pour comprendre le phénomène de l’ apparition de la Vie et de ses fragilités
    ” LE SOL, LA TERRE ET LES CHAMPS ” ( de l’ agronomie à l’ agrologie ) de Claude Bourguignon, ingénieur I.N.A.P.G. , docteur ès sciences – biologie et biochimie – chargé de recherche à l’ I.N.R.A., paru en 1989

    7 octobre 2021 à 16 h 37 min
  • Jojo Répondre

    Le Giec n’est pas un organisme d’analyse du climat qui donne son avis dans son coin, c’est un organisme compilant ce que disent l’ensemble des organismes scientifique d’analyse du climat à travers le monde, faire une symétrie avec un “Global Science News” est grotesque.
    Giec ou pas les faits sont là, le CO dans l’atmosphère du fait de l’activité humaine augmente fortement depuis l’ère industrielle, l’effet de serre que cela provoque induit des changements climatiques importants dommageables à notre mode de vie et notre environnement.

    Après le Giec émet des propositions, et c’est plus là le problème. La partie propositions et décisions sont le fait du politique.
    Le nucléaire est écarté pour des raisons idéologiques alors que c’est la seule option viable de production d’énergie non carbonée actuellement. (Même l’auteur de cet article l’a compris). La mise en place de technologies de retrait du carbone de l’atmosphère n’est pas non plus mise en avant par le Giec alors que c’est peut-être une solution clef.

    >Combien de « certitudes » sont à l’origine de catastrophes à travers le monde ? Pour n’en citer qu’une, mentionnons le communisme.

    Nous avons pourtant bien la certitude que le communisme est une catastrophe et que nous n’en voulons pas pour nos pays.
    Merci d’arrêter les parallèles idiots.

    7 octobre 2021 à 13 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il n’ est pas ” nécessaire ” d’ AJOUTER des gaz ” anthropiques ” à effet de serre à un réchauffement de nature ” cosmique ”
    Mais il n’ y a pas que ” les gaz ” il y a aussi la surpopulation , la déforestation , la disparition des surfaces humides, l’ urbanisation ( les sites Amazon ont des surfaces et des volumes QUATRE fois supérieurs à leur besoin de fonctionnement ) , le gaspillage de l’ eau ( pas d’ Eau , pas de Vie ), la dégradation des sols par des modes culturaux qui ne les respectent pas etc … etc … difficile à comprendre pour qui n’ est pas un scientifique du Vivant

    5 octobre 2021 à 17 h 07 min

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