SOS Racisme et les « discriminations »

SOS Racisme et les « discriminations »

L’association SOS Racisme a réalisé ce que l’on appelle dans le volapük contemporain un « testing » auprès des agences immobilières (le dernier datait, paraît-il, de trois ans).

Dans la pratique, cela signifie que des militants de cette association d’extrême gauche se sont fait passer pour ce qu’ils n’étaient pas (des propriétaires de biens immobiliers sollicitant les services d’une agence), ont probablement poussé leurs interlocuteurs à des saillies de plus ou moins bon goût sur les « minorités », et ont « balancé » ceux qui étaient tombés dans le panneau.

Cette technique, déjà peu glorieuse (même si elle est parfois nécessaire) pour la police, est prohibée par le code de déontologie des journalistes.

Cela n’empêche pas tous les médias de propagande de relayer abondamment cette « enquête » qui « prouve » que la moitié des agents immobiliers seraient « racistes ».

Au passage, rappelons que SOS Racisme n’est pas seulement très en cour : elle est aussi largement financée sur fonds publics. Contribuables Associés avait ainsi établi, voici quelques années, que les adhésions couvraient moins de 2 % des recettes de l’association !

L’AGRIF, qui lutte contre le racisme anti-français et les attaques anti-chrétiennes, nettement moins « intéressants » pour les médias bien-pensants, compte bien plus d’adhérents pour bien moins de recettes.

Mais revenons au lynchage médiatique des agents immobiliers

De toute évidence, certains des propos enregistrés par SOS Racisme sont assez peu finauds, voire franchement scandaleux.

Mais nous ne saurons jamais s’ils n’ont pas été sollicités, comme les prétendus « enquêteurs » de l’extrême gauche, dûment formés par la Tchéka léniniste, en ont l’habitude. Il est bien possible aussi qu’ils aient été coupés pour paraître plus choquants. Pourtant, je n’ai entendu aucun journaliste s’insurger devant ces méthodes de voyou permettant de condamner la « montée du racisme ».

Mais le plus grave, bien entendu, n’est pas là. Il réside dans la loi elle-même que prétendent faire appliquer, sans le moindre mandat, les inquisiteurs de SOS Racisme et les procureurs des médias de propagande.

On nous explique à longueur de temps que la discrimination est un délit. Mais c’est absurde. En français, la discrimination désigne soit l’action de mettre à part, soit la faculté de distinguer ou de discerner. Il est évident que c’est le propre de l’homme – qui possède précisément cette capacité de discerner qui le … distingue des animaux !

Naturellement, chacun devine que cette capacité peut être utilisée à mauvais escient. Et l’État peut bien sûr condamner sévèrement les agressions à raison de la couleur de peau.

Mais que toute discrimination soit en elle-même, sans aucun élément de contexte, un délit, voilà une absurdité qu’il revenait à notre post-modernité décadente d’inventer.

Toutes les époques qui nous ont précédés ont pensé, au contraire, qu’un acte était d’autant plus humain (pour le meilleur et pour le pire) qu’il reposait davantage sur le discernement – et donc sur la discrimination.

Cette législation délirante repose sur la loi Pleven – qui, depuis 1972, ne cesse d’augmenter son influence sur la vie quotidienne des Français, comme par prolifération de métastases, au point qu’en rigueur de termes, il est impossible de vivre en conformité avec la loi. Le simple fait de désigner un homme par sa couleur de peau est potentiellement délictuel, tout comme le simple fait de vouloir épouser une femme.

Quand la loi est si bien écrite que personne ne peut l’appliquer, c’est que nous avons quitté les rivages du monde civilisé !

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