Agriculture française et concurrence faussée

Agriculture française et concurrence faussée

Comme dans toute production, le coût du produit fini de l’agriculture et de l’élevage dépend notamment :

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Comments (8)

  • HOMERE Répondre

    Oui,il manque une dimension industrielle à l’agriculture française,celle qui permet d’employer de la main d’oeuvre bon marché…dans notre pays on utilise largement cette main d’oeuvre dans les productions fruitières et animalières mais c’est à peu près tout.
    Deux problèmes se posent :
    1 – la taille des exploitations trop petites qui obligent à des investissements non amortissables et des crédits trop onéreux
    2 – la répartition et la planifications des ressources selon les quantités produites dont la volatilité devrait être gérée par des fonds destinés à lisser les ressources des agriculteurs
    Parole de gascon…

    25 août 2015 à 11 h 35 min
  • BRENUS Répondre

    On n’en fini pas de discourir sur ce sujet et l’on peut en parler jusqu’a la disparition complète de l’agriculture française (avec ses qualités et ses défauts). Les gens (sauf les bobos friqués qui se la jouent car il le peuvent) continueront à rechercher les plus bas prix, sachant confusément que cela les amène a manger de la merde, mais à bon prix. De sorte que, dans ces conditions, c’est déjà plié, sauf pour quelques exploitations bidon genre réserve indienne (US) . Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens et poursuivre vers l’extinction de ce qui reste encore d’a peu près sain, ou poser clairement et fortement le problème au “peuple” : ” voulez vous continuer a dépenser chaque année de moins en moins de vos revenus pour bouffer – et acheter des smartphones a 600 euros pour chaque membre de la famille- en sachant que vous sacrifiez la santé des votres, ou acceptez vous de mettre le prix dans la nourriture basique mais saine? L’argument à la mords moi le noeud du “je n’ai pas les moyens” est a exclure lorsque l’on pompe deux paquets de clopes par jour ou que l’on alimente en continu les merdes de dealers de shits de sa lieuban merdique. Si vous optez pour tenter de préserver la santé, envoyez braire toutes les pleureuses et autres putes se servant du prétexte de l’europe pour bloquer la merde à l’extérieur. Si un ravi prétend que cela serait grave pour nos relations avec la commission ou autre farce dite européenne, n’ometez pas de rappeler que nous sommes contributeurs nets et que leurs menaces de sanctions économiques, ils peuvent s’asseoir dessus. Nous ferions un compte d’attente – comme en compta- en provisionnant avant de payer notre “dime” la contrepartie de leurs amendes-sanctions. Soyez surs qu’avec un peu de burne, un pays comme la France ne risque pas d’aller trop loin car trop d’autres ont beaucoup plus a perdre.

    23 août 2015 à 18 h 24 min
  • DE SOYER Répondre

    La taille des fermes est effectivement importante pour leur rentabilité: c’est toute une politique dans ce sens qui va devoir être mise en place; Quant au coût de la main-d’oeuvre, il y a certainement quelque chose à faire du côté de Bruxelles.

    20 août 2015 à 13 h 29 min
    • Jaures Répondre

      La grande taille des fermes nuit à la qualité de la viande, plus fade, plus graisseuse (sans parler de la condition de vie animale).
      Les circuits courts sont rentables et, du fait de la vente directe, évitent que ce soit l’industriel qui empoche les gains de production.
      Tant que certains agriculteurs, trompés par la FNSEA, penseront pouvoir faire fortune avec de l’élevage intensif, ils ne feront qu’enrichir les industriels et les céréaliers qui leur facturent l’aliment au prix fort.

      20 août 2015 à 14 h 34 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        N ‘ ayez aucune crainte pour les céréaliers , ils ont déjà investi en … Ukraine et dans les Pays Baltes ! dans les ” profiteurs ” du système vous oubliez deux acteurs majeurs :

        – l’ Etat et SES T.V.A. qu’il prélève à chaque étape ! ! !

        – les bienfaiteurs de l’ humanité citadine, de laquelle vous faites partie, les Leclerc et autres

        20 août 2015 à 14 h 42 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      tout faux ! pour une fois méditez ce que dit @ Jaurès !

      20 août 2015 à 14 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Il est fait ici une confusion qu’il importe de corriger.
    Tout d’abord, les producteurs allemands ne sont pas dans une situation bien meilleure qu’en France: la moitié des exploitations allemandes ont disparu ces 15 dernières années.
    L’augmentation de la taille des fermes n’a fait que reculer l’inéluctable puisque quand les producteurs produisent à moindre coût, les industriels exigent une baisse du prix en s’appropriant ainsi la marge.
    De fait, les revenus des éleveurs et producteurs de lait allemand sont légèrement meilleurs que celui des Français essentiellement grâce à l’énergie que produisent les exploitations et revendue à un tarif subventionné.
    Ce sont donc les industriels qui profitent des baisses de cours et de la main d’oeuvre à bas coût (utilisée dans les abattoirs, pas sur les exploitations).
    Il faut que les producteurs comprennent que leur salut n’est pas dans une extension perpétuelles des élevages avec des porcs entassés et des vaches sur des carrousels de traite mais dans l’organisation de circuits courts. Tous les paysans qui se sont lancés sur ce marché alliant qualité et vente directe croulent sous la demande et exercent leur métier dans les meilleures conditions.
    La ligne démagogique de la FNSEA et de la droite demandant une baisse des charges (alors qu’on sait que les paysans se versent peu de salaires) est une impasse car chaque euro de gagné dans les coûts de production sera exigé en remise par les industriels comme Bigard dont les profits ont augmenté de 15% en 2014.
    La famille Bigard est à la tête d’une fortune de 350 millions d’euros.

    20 août 2015 à 10 h 27 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il faut savoir que la Préfecture de Rennes vient de refuser la création d’ un centre commercial de produits locaux, mais a autorisé la création ( et l’ extension ) de deux hypermarchés … ” traditionnels ” *** !

      *** ” traditionnel ” puisque maintenant ce qui est ” démentement ” américain est devenu la norme ” traditionnelle “

      20 août 2015 à 14 h 49 min

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