“Après avoir vendu l’Algérie française, ce sont les mêmes qui s’apprêtent maintenant à livrer la France”

“Après avoir vendu l’Algérie française, ce sont les mêmes qui s’apprêtent maintenant à livrer la France”

menard

 

Discours prononcé par Robert MENARD, Maire de BEZIERS, à l’occasion de la commémoration du génocide du 5 Juillet 1962 d’ORAN.
Mesdames, Messieurs, chers amis,

Nous voici, une nouvelle fois, en ce 5 juillet, dans ce cimetière, devant cette stèle, une nouvelle fois au rendez-vous de la fidélité.

Le 5 juillet n’est pas une date comme une autre de la guerre d’Algérie. C’est le jour du plus grand massacre de cette guerre. Un massacre qui ne doit rien aux combats mais tout à la cruauté d’une populace haineuse et à l’impuissance voulue, volontaire, décidée d’une armée aux ordres d’un gouvernement félon.

Eh oui, lorsque l’on prend le pouvoir grâce à l’Algérie française, lorsque l’on fait le serment de la conserver, lorsque des milliers d’hommes croient ce serment fait au nom de la France et en perdent la vie, oui, on est un gouvernement félon.

Cette stèle n’est pas une stèle comme les autres. C’est celle des victimes de ce massacre. Mais également la stèle de ceux qui ont combattu jusqu’à la mort pour l’Algérie française.

Ce rendez-vous n’est pas, cette année, un rendez- vous comme les autres. La décapitation sur notre sol

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d’un civil Français par un islamiste nous rappelle, nous renvoie à celles des harkis en 1962. Comme si les mensonges, les abandons de jadis ne servaient jamais, jamais de leçon !

Voilà pourquoi, nous savons ce qui nous réunit ici, ce matin. Nul besoin de grands discours pour ceux qui ont leur mémoire dans leur peau, pour ceux à qui l’on a arraché la part essentielle d’une vie : l’enfance, la jeunesse, ses paysages, ses odeurs, ses cimetières. Nul besoin d’explications pour tous ceux qui, ayant vécu le cauchemar de 1962, ont toujours redouté qu’il nous rattrape un jour, ici, sur cette rive de la méditerranée.

Ils peuvent nous couvrir de leurs injures, les sots, les traîtres qui prétendent que nous sommes ici pour une revanche, pour réécrire l’histoire. Il fallait les voir le 17 mars dernier hurler à l’ombre d’un drapeau du FLN parce que nous inaugurions une rue du commandant Hélie de Saint Marc.

Ils n’ont même plus l’excuse de combattre les injustices de l’Algérie de 1954. Ils n’ont même plus l’excuse de l’ignorance. Ce qu’est devenu ce pays après notre départ ne leur a décidément rien appris. Ils ont la traîtrise dans le sang. Après avoir vendu l’Algérie française, ce sont les mêmes qui s’apprêtent maintenant à livrer la France.

Albert Camus disait qu’entre la justice et sa mère, il choisissait sa mère. Eux sont de ceux qui abandonnent leur mère ! Mais Dieu merci, ils ne sont désormais qu’une poignée que les temps qui viennent finiront par balayer.

Face à eux, en tous lieux et en toutes époques, il faut s’extraire de cette boue pour aller à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est que tous ici, plus de soixante ans après, nous réclamons toujours justice.

Oh non, nous ne voulons pas d’argent. Nous ne voulons pas davantage d’une nouvelle journée de commémoration, une de ces journées au cours desquels des représentants de l’État ânonnent des textes d’une platitude atterrante.

Nous ne voulons pas, non plus, que le président de l’Algérie nous présente des excuses. Il n’en fait même pas à son propre peuple, alors ne rêvons pas…

Ce que nous voulons, c’est la vérité, la simple reconnaissance des faits. Nous la voulons au nom de notre nation et par notre nation. Nous la voulons dans les livres. Nous la voulons dans les programmes de télévision. Nous la voulons à l’école. Nous la voulons au grand jour.

Nous ne voulons pas l’asséner. Nous ne voulons pas l’imposer. Nous, nous acceptons la confrontation, la discussion, le débat, parce que nous savons que les faits, nous savons que les chiffres, nous savons que nos vies et que nos morts parlent pour nous.

Nous voulons cette place qu’on nous refuse, que les historiens officiels, à la manière d’un Benjamin Stora, nous refusent. Eux dont on peut se demander s’ils sont des historiens français ou des thuriféraires attitrés du FLN…

Alors pourquoi nous refuse-t-on cette vérité ? Ce que nous avons à dire est-il donc si étranger à notre
pays ? Ou, plutôt, étranger à ce nouveau pays que l’on invente chaque jour à Paris, à Bruxelles, et qui n’est pas la France, et qui, au contraire, travaille à la détruire, s’acharne à nier son histoire et même son existence.

Notre rassemblement veut la justice. Et pour la justice, nous sommes prêts à nous battre. Nous ne sommes pas ici pour nous complaire dans la douleur, nous sommes ici des combattants au service de notre peuple et de notre nation.

Encore un mot. En ce jour, nous ne rendons pas seulement hommage à des morts. Morts dans des conditions atroces mais dont les familles ont pu faire le deuil. Et Dieu sait qu’il en coûte…

Nous ravivons aussi – j’allais dire surtout – la mémoire de disparus, d’hommes et de femmes dont les gouvernements français ont nié jusqu’à l’existence en ne cherchant jamais, jamais la vérité à leur sujet, à leur égard. Nous honorons des Français que l’Etat français, que l’armée française a abandonné à leurs bourreaux alors même qu’ils pouvaient, qu’ils devaient les protéger. Nous rappelons le souvenir d’une lâcheté organisée, d’un abandon absolu, d’une fuite abjecte.

Pour finir d’enterrer les morts, il faut les faire entrer dans l’histoire. Nous sommes ici les fils et les filles d’une histoire qui n’est pas terminée. Nous sommes les héritiers d’une tâche à accomplir. La France a abandonné les disparus d’Oran. Nous ne les oublierons jamais. Comme nous n’abandonnerons jamais la France parce que nous savons que notre pays n’appartient qu’à ceux qui l’aiment assez profondément pour tout lui donner.

Et nous sommes de ceux-là. Nous sommes de ceux qui donneront tout. Et, donnant tout, alors, peut être, recevrons-nous notre nourriture d’homme, la seule nourriture qui vaille : la fierté, l’honneur, la joie du devoir accompli.

Vive l’Algérie française qui garantissait la France française !

Vive la France !

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Comments (36)

  • RYTER-LEONELLI Répondre

    L’interprétation de Monsieur Beauvieux porterait à sourire si elle ne concernait pas une tragédie.
    On peut lui conseiller courtoisement de s’informer plus sérieusement!
    DE Gaulle signant les accords d’ Evian……Trop beau!
    Après avoir dit que : “Lui vivant jamais le drapeau du FLN” ne flotterait sur Alger.” Il a flotté sur Paris!
    La “Charria” Qu’il redoutait pour l’Algérie française, s’installe sûrement en France Algérienne…imposée par une majorité venant de différents horizons de ……l’Afrique!

    9 juillet 2015 à 19 h 08 min
  • Dauphin Répondre

    Merci M. Ménard. En tant qu’oranaise je peux certifier que le 5 juillet 62 a été une véritable boucherie avec l’accord tacite du gouvernement français. Encore merci. Et honte à mon pays et à la majorité des métropolitains qui nous ont “accueillis” comme des indésirables.

    8 juillet 2015 à 20 h 33 min
  • beauvieux Répondre

    si vous aviez lu les écrits de De Gaulle avant 1940 vous seriez qu’il préconisait la décolonisation et notamment l’algérie et les soces ont envoyés les jeunes qui n’avaient pas le droit de vote mais l’état leur donnait un permis de tuer et pendant ce temps les joxe et autres gauchiste faisaient les porteurs de valise du FLN et heureusement que De Gaulle à signer les accords d’évian meme si cela fut déplorable car aujourd’hui nous aurions mis au chiotte le code napoléon et l’on serait régi par la Charria et je ne vois pas l’algérie française dont la minorité qui l’occupait venait de différents horizon et voulait imposer à la majorité de ces habitants leur mode de vie

    8 juillet 2015 à 18 h 53 min
    • Bistouille Poirot Répondre

      @beauvieux
      Le rapport des forces en métropole est le même depuis trop d’années et nous le subissons. Et cela ne vous a pas échappé, pas davantage que la représentation nationale qui est la nôtre. Et si c’est du discours de Brazzaville dont vous parlez, j’étais largement adulte pour m’abstenir de me rendre au premier RV au Plateau des Glières à Alger et encore moins à Mostaganem (dont je suis originaire) où la caisse à boulons ornée de 2 étoiles prononça pour la seule fois les mots d’Algérie Française. Un parjure et un assassin avec un général Katz son complice resté dans sa caserne pendant que 3.000 Oranais finissaient aux crochets de l’abattoir d’Oran ou dans la saumure du “Petit Lac Salé”. La guerre d’Algérie était militairement gagnée mais vous êtes arrivé en brandissant votre démocratie celle que vous auriez aimé imposer à Kadafi, Sadam Hussein et que vous espérez encore voir triompher chez Bachar. Pourtant, et bien avant nous, Chateaubriand disait déjà:
      – “J’allais vers un Orient compliqué avec des idées simples”. Méditez…
      Ces gens qui ne connaissent que l’esclavage comme mode de vie, ne reconnaitront que le bâton comme instrument du pouvoir. Et où que vous alliez en pays musulman, seul le sourire kabyle saura vous faire taire, que vous soyez moine de Tibéirine ou guide à Barcelonnette…Les vaches ont dû quitter le pays en choisissant la valise mais les mouches les ont suivi et l’essaim a pris une telle taille qu’il finira par gâter la traite laitière. Avec ou sans accord d’Evian les godillots perdront leurs lacets et leurs têtes finiront par rouler au caniveau. Continuez dans cette voie mais sans moi. La guerre contre ces gens? pas du tout,… un entretien de ceux qu’ils reconnaissent comme leur maîtres mais qui ne sont que leurs bourreaux. Bistouille Poirot

      9 juillet 2015 à 22 h 19 min
    • MIGLIACCIO Répondre

      Je pense , vu ce que certains français écrivent, que, en 1940,
      l’armée d’Afrique n’aurait jamais dû participer à la libération de la France? Aujourd’hui le code Napoléonien serais sous la botte allemande et l’Europe aussi, mais vu l’invasion que nous subissons la charia n’est pas loin de s’établir.

      10 juillet 2015 à 18 h 05 min
      • Henri de Montfort Répondre

        La botte allemande ,ou la terreur des “barbus-une-chance-pour-la-France”
        ( et quelle” France” , je dirais plutôt la Francarabie!) c’est selon le terme
        populaire ” kif kif bourricot !

        28 juillet 2018 à 12 h 19 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Le 25 juin 1962, à une semaine de l’indépendance, les officiers de l’armée française originaires d’Algérie furent mutés en métropole pou leur éviter d’être capturés par le FLN.
    Mais il ne faisait aucun doute que le commandement voulait éviter que ces hommes passent à l’OAS. Relevé de mes activités militaires à Bou Kandoura (Kabylie) et affecté au maintien de l’ordre à Alger, j’obtiens de mon chef de bataillon que les 39 harkis qui sous mes ordres s’interposaient jour après jour entre les deux communautés depuis les “Accords d’Evian”, soient protégés et transférés en Métropole. 3 de mes Harkis étaient nés en 1920, Deux avaient fait la 2ème guerre mondiale (20 ans en 1940), un avait fait la guerre d’Indochine. En 1962, en âge de porter les armes (42 ans) ils devenaient les supplétifs de l’armée. L’un d’entre eux m’a évité de perdre la vie. Je les ai recherchés après l’Indépendance. Je ne les ai jamais retrouvé Mr Ménard. Cette guerre a tué plus d’hommes entre les Accords d’Evian et la fin de la guerre que pendant tout le reste du conflit. Les FSNA (français de souche Nord africaine) payèrent au FLN un tribut autrement plus élevé que les FSE (français de souche européenne). Honte à nos gouvernements de l’époque et à la traîtrise de de Gaulle.
    Votre phrase la plus importante Mr le maire de Béziers est:
    “Vive l’Algérie française qui garantissait la France française” . L’Algérie Française ne serait jamais devenue la Libye d’aujourd’hui et avec la Tunisie et le Maroc nous aurions assuré à ces pays des printemps suivis d”étés qui pour les autres sont déjà pourris… Bistouille Poirot

    8 juillet 2015 à 18 h 34 min
  • Guy Marquais Répondre

    Il y a encore des témoins qui ont vécu cette époque d’abandon, de renoncement, et de déshonneur. Mais un jour ils ne seront plus là pour témoigner, même timidement, contre le déferlement des manipulations d’opinion à des fins politiques….c’est alors que les histoires deviendront l’Histoire!
    Mais tant que des Ménard porteront le drapeau de la Vérité, le mensonge aura du mal à s’instituer…..définitivement.

    8 juillet 2015 à 17 h 23 min
  • Sancenay Répondre

    Le petit parricide de Béziers nourrirait-il soudain quelque remords pour s’en prendre de manière aussi lyrique au dieu même de son gourou parricide Monsieur Philiputsch, le grand Charles , ce fameux grand “visionnaire” de tout , sauf de la présente débâcle qu’il a amplement préparée par son abandon si déloyal et désastreux de l’Algérie au profit de la conquête impériale yankee.
    Pour prétendre seulement tenter d’ éviter de “livrer la France”, petit homme, il aurait mieux valu commencer par ne pas livrer le Président d’honneur du Front, cela aurait été plus crédible car lui n’a pas fait que se contenter de surfer allègrement sur le sujet algérien , n’est-ce pas ?

    8 juillet 2015 à 15 h 39 min
  • SCOCCIMARRO Répondre

    Ces évènements terroristes ( et non pas cette guerre) , je les ai vécus dans mon adolescence tellement fortement , que j4en suis encore souvent réveillé en sursaut tant j’y ai vu d’horreurs !!!
    Et ce 5 juillet 1962, fait partie des SALOPERIES CRIMINELLES que je n’ai pas vus, car parti en urgence le 12 juin après tentative d’enlèvement !!!
    Donc MERCI ROBERT MENARD : VOUS AVEZ LE MERITE DE VOTRE NATIONALITE ET DE VOS RACINES !!!
    QUE LE CIEL FASSE QUE DES GENS AIMANT LA FRANCE COMME NOUS , PRENNENT SA DESTINEE EN MAINS ” PROPRES ” !!! ET TOUTE TENTATIVE DE FAIRE CROIRE A UN DOUBLON, EST FABRIQUEE , CAR J’ALLUME MON ORDI A L’INSTANT ET JE DECOUVRE !!!

    8 juillet 2015 à 13 h 23 min
  • SCOCCIMARRO Répondre

    Ces évènements terroristes ( et non pas cette guerre) , je les ai vécus dans mon adolescence tellement fortement , que j4en suis encore souvent réveillé en sursaut tant j’y ai vu d’horreurs !!!
    Et ce 5 juillet 1962, fait partie des SALOPERIES CRIMINELLES que je n4ai pas vus, car parti en urgence le 12 juin aprés tentative d’enlèvement !!!
    Donc MERCI ROBERT MENARD : VOUS AVEZ LE MERITE DE VOTRE NATIONALITE ET DE VOS RACINES !!!
    QUE LE CIEL FASSE QUE DES GENS AIMANT LA FRANCE COMME NOUS , PRENNENT SA DESTINEE EN MAINS ” PROPRES ” !!!

    8 juillet 2015 à 13 h 20 min
  • Marquette Répondre

    Bravo. Comme ça fait du bien ce discours de vérité dans une atmosphère de mensonges tous azimut Greg

    8 juillet 2015 à 11 h 05 min
  • Stutz Répondre

    à Philippe Mangé
    Certes Le Général a ”Beuglé” comme vous aimez le dire, c’est vrai que Colombey-les- deux- églises ne sera jamais les deux mosquées c’est vrai mais…posez-vous la question qu’un gouvernement qui laisse parlez le président Boutéfica dans notre lieu sacré où droit de parole (celui de la France) seul peut retentir, comment voulez-vous que l’on accepte tout le reste, nous sommes Français, que nous venions des colonies afrique noires ( eh oui la France y était , moi perso mon père est black américain pour défendre celui qui est mon pays de naissance et de coeur alors les envolées lyriques tout le monde n’aime pas le vinaigre mais réfléchissez un peu : qui propage le ”vinaigre si ce n’est les fréquentations ,

    8 juillet 2015 à 10 h 04 min
    • Rodrigo Eric Répondre

      Je n’ai rien compris, pourriez-vous m’éclairer ?

      8 juillet 2015 à 10 h 56 min
    • Henri de Montfort Répondre

      Non , Colombey-les-deux-églises se nommera bien “Colombey-les-deux-mosquées ”
      avant la fin du diècle prochain!
      La croix de Lorraine sera remplacée par une croissant , et les barbus viendront
      y manger leur couscous en y évoquant la mémoire du général -président félon,
      traître à sa patrie! C’est lui qui a permis le remplacement de notre populations
      de moutons suicidaires et anesthésiés par la capitulation d’EVIAN !
      Pas mal du tout qui fait mieux?

      28 juillet 2018 à 12 h 35 min
  • Guilhem de Tarlé Répondre

    Bravo et merci à Robert Ménard, de dire haut et fort, avec son écharpe de maire de Béziers, élu du peuple français, ce qui furent le mensonge et le crime fondateurs de la Vème République. il n’est pas question ici de demander à la classe politique de faire repentance… Mais de la nécessité de prendre conscience de ce passé diabolique (mensonger et homicide), suivi de la légalisation de l’avortement – là encore le meurtre fondé sur le mensonge – pour quiconque veut travailler à la restauration de la France.
    Non, on ne redressera pas notre pays en refusant de dénoncer les mensonges véhiculés par la pensée dominante, mensonges qui nous ont fait tant de mal.
    Après avoir lu ce discours, je ne suis décidément pas “Charlie”, je suis Robert.

    8 juillet 2015 à 9 h 44 min
  • Rodrigo Eric Répondre

    L’Algérie Française, une braise qui ne s’éteindra jamais.
    Monsieur Ménard, merci pour ce coup se Sirocco.

    8 juillet 2015 à 9 h 34 min
  • Magne Répondre

    Tout est dit dans un livre étonnant que l’on m’a passé : ” Les souffrances secrètes des Français d’Algérie ” par Raphaël DELPARD , Editions Michel LAFON .

    8 juillet 2015 à 9 h 14 min
  • jp'o Répondre

    Quelle clairvoyance ! Merci de parler pour les sans voix de ce pays, mais pas sans connaissances historiques.

    8 juillet 2015 à 9 h 08 min
  • Le sauze Jean Répondre

    Bravo monsieur menard vous êtes l’un des seuls à dire la vérité sur ce qui s’est passé en Algérie; entre 3000 à 535 européens massacrés à oran; entre 100.000 à 150.000 harkis massacrés par le fleuve et l’aln; de juillet 1962 à juillet 1964; 535 militaires français sont morts pour la France; pas de carte de combattant. Merci la France.

    8 juillet 2015 à 8 h 45 min
  • Trannod Répondre

    Bravo Monsieur Ménard…nous sommes avec vous

    8 juillet 2015 à 8 h 45 min
  • Philiberte Répondre

    ah bon? la France n’est pas déjà livrée?

    8 juillet 2015 à 8 h 44 min
    • Henri de Montfort Répondre

      Oui! M. Philiberte Tout à fait vrai!
      Elle s’est même “donnée” de bon cœur , les f…..
      grandes ouvertes et la langue pendante !

      28 juillet 2018 à 12 h 39 min
  • Stani Répondre

    Bravo et merci M. Ménard ! Comment peut-on encore se dire gaulliste, héritier de l’auteur de cette trahison, et le clamer haut et fort. C’est avec De Gaulle que commence cette descente aux enfers qui n’est toujours pas finie.

    8 juillet 2015 à 8 h 42 min
  • Betsynette Répondre

    Je trouve Mr Ménard votre discours très net et beau, malheureusement notre beau pays de France connaitra lui aussi les affres de l’abandon grâce à l’indignité de certains gouvernants, merci .

    8 juillet 2015 à 8 h 38 min
  • raymond Répondre

    Bravo monsieur Menard,de temps a autres un souffle de verite ,de sincerite change l’odeur de pourriture que nous font renifler chaque jour nos politiciens vereux et leurs fidèles medias tout aussi pourris,j’espere voir le jour ou nous aurons nous le peuple Français ,auront debarrasse le pays de toute cette crasse,continuez ainsi que d’autres elus a rendre nos villes plus sures,plus propres ,sans système corrompu.Merci

    8 juillet 2015 à 8 h 28 min
    • verdad Répondre

      Salut Monsieur Ménard,
      En compagnie de mes deux frères ainés Prisonniers évadés,
      nous étions tous les trois partis dans l’Armée d’Afrique 66ème RAA; engagés depuis la Métropole.
      dans le même Régiment, le même groupe cas unique dans
      l’Armée Française, jusqu’à ce que je l’apprenne soixante
      Dix ans plus tard, nous avons été dispersés le jour du débarquement, par quelqu’un qui ? je l’ignore a eu la malcontrueuse idée de nous muter, de nous séparer car, c’était le règlement.
      Ce Règlement avait été gentiment ignoré par tous, durant
      Quatre ans sauf;
      jusqu’à la Baie de Saint Tropez ! en Août 1944 !

      Salut l’ami !
      Mes deux frères ainés, n’ont pas connu le bonheur de voir grandir leurs enfants.

      8 juillet 2015 à 19 h 49 min
  • Boutté Répondre

    Les quelques Officiers qui ont fait embarquer des Harquis pour la Métropole au défi des ordres reçus l’ont fait aux dépens de leur carrière . Les autres cultivent leur honte .

    8 juillet 2015 à 7 h 22 min
  • DA85 Répondre

    Article magnifique, merci Monsieur Menard. Tout est dit superbement. La honte du 5 juillet 62 restera attachée a la mémoire du général Katz qui obéissant aux ordre de De Gaulle laissera massacrer de la façon la plus abjecte un millier d’européens hommes femmes enfants par une foule fanatisée et manipulée. Avec sa cinquième étoile et sa grand croix de la LH. Ses 30 deniers de Juda. Il gagnera le surnom de boucher d’Oran.

    7 juillet 2015 à 18 h 45 min
    • chapelle Répondre

      Mille MERCIS de le rappeler encore et encore. Je ne voudrais pas avoir une vieillesse de remords er d’insomnie comme celle qu’il mérite!

      8 juillet 2015 à 10 h 18 min
  • Suzanne Répondre

    Superbe discours, Monsieur MENARD ! J’admire beaucoup votre courage et votre franchise. Présentez-vous aux présidentielles et je vote pour vous !!

    7 juillet 2015 à 16 h 29 min
  • vozuti Répondre

    Après avoir subi pendant des décennies les discours vides,insipides et mensongers de nos élus franc_maçons, on apprécie d’autant plus le son de la vérité.
    Quelque soit le sujet,ce que l’on apprécie chez M. Ménard c’est qu’il dit la vérité alors que les élus des partis au pouvoir (jusqu’à présent) ne savent que dégueuler des mensonges.

    7 juillet 2015 à 13 h 47 min
  • TRICOT Répondre

    Magnifique discours de Robert Ménard! il nous redonne l’espoir, l’espoir pas pour nous vivants, rescapés de cette infamie, non l’espoir que cela entre dans l’histoire (surtout pas celle de M. Stora) par la grande porte afin que l’oubli ne fasse pas son terrible chemin.. Je sais bien qu’entre les Grecs, daesch, et les repentances, nous n’existons plus, mais il suffit qu’un homme se lève pour que nous le suivions.
    Honneur à Robert Ménard.

    7 juillet 2015 à 12 h 51 min
  • Philippe Mangé Répondre

    Apres avoir beuglé “vive le France de Dunkerque à Tamanrasset”, De Gaulle, parlant des musulmans importés et des Français de souche ou assimilés, aurait dit qu’on ne peut intégrer durablement le vinaigre à l’huile.
    Effectivement, on peut tenter d’intégrer le vinaigre à l’huile en agitant vigoureusement le récipient, mais ils se sépareront immanquablement à cause de leur différence de densité et des tensions inter-faciales qu’ils présentent. Allah les a créés ainsi. Si on veut forcer l’intégration des musulmans à la République, la ségrégation aura forcément lieu, parce qu’il s’agit de deux civilisations incompatibles. L’huile (la civilisation occidentale) sera toujours au-dessus du vinaigre (la civilisation islamique) grâce à une supériorité évidente. Quand on veut me faire avaler de force des salades à la sauce vinaigrette constituée uniquement de vinaigre, ça me fait tousser et je recrache les salades.

    7 juillet 2015 à 10 h 37 min
    • Henri de Montfort Répondre

      Très vrai M. Mangé… mais maintenant cela tourne vraiment au vinaigre!

      28 juillet 2018 à 12 h 43 min
  • zézé Répondre

    Merci M. Ménard !Voilà qui est bien dit !

    7 juillet 2015 à 10 h 20 min

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