Après le coronavirus

Le coronavirus aggrave encore la situation dans notre pauvre pays en ébullition depuis deux ans. Tout le monde a compris que la marmite était en surchauffe. Les gilets jaunes ont certes été achetés par les « élites ». Mais tous ces oligarques ont fait la même impasse : ils ont oublié d’éteindre le gaz sous la marmite ! Et voilà qu’à l’occasion d’une pandémie, le premier d’entre eux (Emmanuel Macron) parle, disserte sur la guerre, explique comment s’occuper durant le confinement qu’il a imposé. Pour une fois, il promet une action vérifiable : le lundi 16 mars, il dit que les masques sont partis à travers la France, que l’armée installera un hôpital militaire (un seul !) aux environs de Mulhouse à la fin de la semaine, etc. Mais, le 19 mars, on apprend que cet hôpital ne sera opérationnel qu’à la fin du mois. Comme les masques n’arrivent toujours pas, le bruit se répand (cherchez à qui le crime profite !) qu’ils sont volés ! Etc. Pendant ce temps, le personnel soignant est exposé inutilement. À la fin de cette quinzaine de confinement, il va bien falloir continuer cet emprisonnement, puisque la période d’incubation du virus va jusqu’à 20 jours. Mais la lassitude aura répandu son poison : les Français pourront comparer avec les résultats obtenus en Corée du Sud, Taïwan – et même la Chine. C’est alors que, bien qu’anesthésiés par le politiquement correct depuis trop longtemps, ces citoyens-contribuables vont finir par mettre en marche (violente ?) un véritable changement : ils auront la preuve tangible qu’on leur raconte calembredaines, mensonges et billevesées depuis quarante ans ! Et pas seulement sur le plan sanitaire. Ce sera enfin l’occasion pour notre France de changer de paradigme dans sa gestion politique. Que diriez-vous de baser ce nouveau paradigme sur un principe simple : celui de responsabilité ? Et que diriez-vous de proposer aux « 4 Vérités » de devenir le centre d’un réseau de propositions allant vers une démocratie façon suisse ?