Arrêtez d’emm… les Français !

La chasse au Français travailleur, honnête et épargnant, qui a fait pendant des siècles la richesse de notre pays, n’en finit pas.

Voici quelques semaines, « Le Point » a raconté l’histoire d’un chef d’entreprise lorrain qui s’est fait « flasher » sur l’autoroute, alors qu’il se rendait à un rendez-vous professionnel.

Il est déjà pénible que les radars servent principalement à pénaliser les gens qui travaillent et non les chauffards.

Mais admettons.

Notre chef d’entreprise paie le PV de 45 € dès qu’il le reçoit.

Il s’aperçoit ensuite qu’un chef d’entreprise est désormais tenu de dénoncer le chauffeur de l’une de ses voitures de société. Bienvenue en France « pays des droits de l’homme et de la délation obligatoire » !

En l’occurrence, il aurait donc dû déclarer qu’il était bien le chauffeur de sa propre voiture.

S’apercevant de son « erreur », il contacte le centre de Rennes qui gère les radars de France et de Navarre (comme si un chef d’entreprise n’avait que cela à faire !).

Mais, à sa stupéfaction, le centre lui rétorque qu’il va recevoir une nouvelle amende pour « non-dénonciation ». 450 € cette fois !

Les automobilistes et les chefs d’entreprise sont déjà les vaches à lait d’une gouvernance clientéliste.
Mais, là, cela dépasse l’entendement.

Si c’est avec ces lois idiotes que M. Macron croit possible d’inverser la courbe du chômage, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude !

Il n’y a qu’une seule solution pour inverser la courbe du chômage – et, subsidiairement, remplir les caisses de l’État : cesser de prendre les entrepreneurs pour des délinquants en puissance, cesser de leur imposer des normes plus ineptes les unes que les autres, et les laisser faire leur travail.

Alors, ils embaucheront.

Et si l’on passe du Code général des impôts kafkaïen et confiscatoire que nous connaissons à un système fiscal simple (qui pourrait reposer sur la CSG et la TVA, que tout le monde comprend), il est même vraisemblable que ces chefs d’entreprise paieront davantage d’impôts qu’aujourd’hui. Sans avoir, pour autant, l’impression d’être les vaches à lait d’un État-providence qui nous ruine et détruit méthodiquement notre pays.

Un pays peut fort bien mourir de son gouvernement. Il suffit de regarder l’Afrique, qui est à la fois le continent le plus richement doté de la planète et le plus pauvre.

La France n’en est pas encore là. Mais tous les gouvernements qui se succèdent à sa tête depuis 1974 semblent s’acharner à atteindre cet « idéal » pour mieux assouvir leur soif de démagogie et de clientélisme !