Assurance-maladie : les mauvais comptes !

Assurance-maladie : les mauvais comptes !

L’assurance-maladie, qui rembourse aux Français 70 % de leurs dépenses de santé, sera cette année en déficit de 15 milliards d’euros.
Philippe Douste-Blazy a présenté un plan de réforme qui est en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Il comporte 5 milliards d’euros de recettes nouvelles, réparties entre les usagers, les salariés, les retraités et les entreprises et, dit-il, quelque 10 milliards d’euros d’économies, faisant appel à ce que le Secrétaire d’État à l’assurance-maladie Xavier Bertrand a appelé « la dimension psychologique du plan ». Il s’agit, ni plus ni moins, de changer les comportements notamment en matière de consommation de médicaments. Une boîte de médicaments sur cinq achetée n’est jamais ouverte et, pour les trois quarts, les boîtes ne sont jamais terminées…
Au cœur de ce dispositif d’économies, il y a (article 2 du projet de loi) le Dossier Médical Personnel ou DMP qui, à lui seul, doit générer, selon le ministre de la Santé, un milliard d’économies, dès 2007.
Mais personne n’y croit ! Ni l’opposition socialiste, ni l’UDF, ni les services de Bercy, ni les syndicats de médecins, ni les sociétés de services en informatique qui répondront demain aux appels d’offre pour la mise en place du DMP.
Après plus de dix ans d’efforts opiniâtres, la carte Vitale n’est encore utilisée que par 80 % des praticiens français. Or, la mise en place, via Internet du DMP sera autrement plus compliquée ! Chaque patient doit pouvoir y accéder et même corriger certaines données. Chaque médecin-traitant aura aussi son code d’accès. Mais l’Ordre des médecins veille aussi au respect du secret médical, et s’efforce de tenir à l’écart les caisses et les compagnies. Le projet, au plan technologique, en est au tout début de son lancement et les quelques expériences développées à l’étranger donnent à penser qu’il faudra plutôt cinq années que deux ou trois pour qu’il soit opérationnel.
Quant à son coût estimé à 300 millions d’euros, il pourrait être dix fois, voire quinze fois plus élevé.
Avant d’être un facteur d’économies, le DMP sera un facteur de coût, puis, un peu plus tard, un élément peut-être utile de meilleure information… Ce n’est pas lui qui va sauver la Sécu.
Selon les règles prudencielles habituelles, un profit ne doit être inscrit dans les comptes que lorsqu’il est réalisé. Tandis qu’un risque doit être provisionné dès qu’il est identifié. Il serait temps que nos ministres apprennent quelques règles élémentaires de bonne gestion.

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Comments (17)

  • Arthur Roak Répondre

    Jesus a voulu detruire le temple ?! C’est nouveau ca ! Vous ne connaissez visiblement pas la Bible … Vous confondez prophétie et volonté … Vous etes sans doutes catholique. Ne pretendez pas etre chretiens. Que vous le vouliez ou non le christianisme est étroitement liée au judaisme. Les dix commandements ca vous dit quelque chose ?

    17 juillet 2004 à 19 h 00 min
  • Christophoros Répondre

    A Arthur Roak. Drôle de rabbin que celui qui est crucifié sur l’ordre ou avec l’accord ( on peut discuter ) du Sanhédrin. Drôle de Rabbi que celui qui veut détruire le Temple…

    17 juillet 2004 à 13 h 19 min
  • Arthur Roak Répondre

    “b- le système politique, économique et social américain reste contraire à mes valeurs ( chrétiennes exclusivement) et non “judéo-chrétiennes” comme l’écrit Le Monde, la Pravda des bobos. Très cordialement et que Jésus vous garde.” Jésus ? Le rabbi Jesus de Nazareth … Vous etes ridicule avec vos valeurs “exclusivement chrétiennes” …

    17 juillet 2004 à 13 h 11 min
  • Christophoros. Répondre

    Quelle verve T.Larger. Que de certitudes ! Pourquoi recourir à l’invective ? Quelques réflexions ; 1. En quoi le fait que je dorme tranquille ou non changera-t-il quelque chose à l’ordre du monde. Heureusement en rien. 2. Pour vous calmer, je vous suggère de vous passer du Charles Trenet en boucle, par exemple ” n’y pensez pas, n’y pensez pas trop”. 3. Il y a une différence entre critiquer les profits excessifs du capitalisme et le fait de se rémunérer raisonnablement. 4. Suis-je un bénéficiaire du système ? Parfois oui. Parfois non. Vu mon taux d’imposition pendant ma longue période de célibat, j’ai aussi fait partie des “grugés du système”. Je n’en suis pas mort… 5. Quant à mon attitude vis à vis des US, comme de nombreux français j’ai peut-être un “moi divisé” a- je ne peux m’empêcher de trouver de nombreux américains sympathiques ( dynamisme, etc… ) b- le système politique, économique et social américain reste contraire à mes valeurs ( chrétiennes exclusivement) et non “judéo-chrétiennes” comme l’écrit Le Monde, la Pravda des bobos. Très cordialement et que Jésus vous garde.

    17 juillet 2004 à 9 h 20 min
  • T.Larger Répondre

    Mr Christophoros, votre bonne conscience vous permet de dormir tranquille, tant mieux pour vous. Personnellement, je ne dors jamais la conscience tranquille, car je ne suis jamais sur d’avoir bien fait tout ce que j’avais à faire, et parce qu’une bonne partie de l’année, je suis susceptible de sortir la nuit pour raisons professionnelles. Ce que j’ai du mal à supporter c’est votre irresponsabilité, notre systéme distribue largement à tous les démunis, c’est de l’argent, du RMI, etc, mais regardez les nos mendiants, et demandez leur, ils touchent tous de l’argent ou des aides de l’état, et ça ne les empêche pas d’etre misérables. Seul le travail rendra la dignité à ces gens, c’est trop facile de donner 100 balles et de se donner bonne conscience. Je fais partie qu’une repartition équitable des richesses doit etre parllèle à une repartition équitable des efforts. Et en matière de solidarité, là aussi, je suis persuadé que l’initiative individuelle est plus efficace que l’état. D’ailleurs qui vous dit que la solidarité n’existe pas ailleurs qu’en france, là où n’existe pas la sécurité sociale que le monde entier nous envie( mais ne parait pas pressé de copier). Un exemple, aux usa que vous parraissez apprécier, dans un petit village perdu, le petit resto local brûle, et comble de malheur, le propriétaire n’était pas assuré. La population a organisé des soirées resto qui ont permi de récupérer assez d’argent pour que le restaurateur puisse redémarrer.Ces fumiers de capitalistes savent etre généreux avec leurs sous. Il y a eu une solidarité avant et il y aura une solidarité aprés que cette P… de sécu ait disparu. Si j’ai bien compris vous faites partie des bénéficiaires de la solidarité(allocations-cotisations=solde positif) et je comprends que vous la défendiez, mais je trouve votre chantage à la paix sociale pas très reluisant, ça ressemblerait vite à du racket: de l’argent contre la paix( c’est la tentation des oisifs de taxer les actifs, l’oisiveté est mère de tous les vices, rappelez vouis ce vieux dicton démodé)…la seule chose qui me donne bonne conscience, c’est que j’espère qu’au bout du compte mon solde sera positif vis à vis de la société et de mes enfants, beaucoup de gens qui gagnent de largent sans se fouler ne pourront en dire autant. Enfin, je dois vous avouer que je fais partie de ces salauds de requins bourgeois capitalistes à leur compte qui cherchent à tirer leur revenu du bénéfice de leur travail et de leurs ventes, mais je me console en me disant que c’est à l’huile de coude et à la sueur de front, alors que les charges prélevées par ceux qui gagnent leur vie avec leurs pieds, et les mains dans les poches me freinent dans mes perspectives dinvestissement et d’agrandissement. J’aimerais tant choisir vers qui est distribuée ma contribution de solidarité plutot que de la voir partir vers des profiteurs professionnels.. dormez tranquille Mr Christophoros, et que dieu vous garde

    16 juillet 2004 à 22 h 18 min
  • Christophros. Répondre

    A Observateur. Merci pour votre réponse assez argumentée. Au moins un point sur lequel nous sommes d’accord le système est en faillite, le problème est comment en sortir. Mais les paramètres sont tellement nombreux que je doute qu’il soit réellement possible de trouver une solution satisfaisante. Quelques remarques au fil de la plume: 1. l’abaissement du SMIC. Il me semble difficile de nier qu’il s’agisse d’une “trappe à chômage” cependant cet abaissement est difficile, il frappe en priorité les entrants sur le marché du travail par rapport aux salariés ayant de l’ancienneté, est ce juste ? Ne va-ton pas créer une classe de “working poors” comme aux States. Alors on se sera seulement “fait plaisir” en réduisant le taux de chômage. 2. Malheureusement, le gouvernement n’a plus la main en matière d’immigration. Il est même possible que le problème ne vienne pas pour la majeure part de l’immigration d’origine africaine. J’ai sous les yeux le dernier rapport du Sénat relatif à la Bulgarie et à la Roumanie. Les roumains ne supportent plus leurs roms. Où vont-ils aller à votre avis ? Je vous passe les détails sur les reproches faits aux roms par les roumains, à côté de cela la prévention des français de souche par rapport aux arabes c’est de la petite bière… A supposer même que l’Europe ait la volonté politique d’expulser les clandestins il va falloir ce cramponner aux branches, âmes sensibles s’abstenir ( est-on prêt à voir se constituer des centres de regroupement de grande taille avec femmes et enfants ? Difficile…Difficile… 3. Votre programme est séduisant dans le meilleur des mondes, mais le problème est que nous n’y sommes pas justement. Je crains que finalement, comme souvent dans l’histoire un choc brutal soit nécessaire. D’où viendra-t-il ? Quelle sera sa nature ? Combien de temps durera-t-il ? Quelle sera la nature politique, économique et sociologique de la France et de l’Occident ensuite? Les choses peuvent être assez ouvertes. Si on essaie de se replacer par exemple en 1980 qui aurait dit que le mur de Berlin tomberait en 1989 ? Pendant des decennies on prévoyait la ruée des chars russes sur Paris ou l’hiver nucléaire. Qu’en a-t-il été finalement ? Et, plus modestement au niveau “franchouillard” qui aurait cru que le châtelain de Bitty se serait fait réélire à 82% ? Bref, comme le dit, je crois, un proverbe japonais quand deux hommes parlent de l’avenir, les diables rient ! Très cordialement.

    16 juillet 2004 à 21 h 06 min
  • Observateur Répondre

    Christophoros, Il n’est pas seulement souhaitable de sortir de ce système non viable et démagogique mais impératif : d’une part, la dette de l’Etat augmente fortement, dette que devront payer à vie nos enfants (dette égale à 250 % du PIB selon la commission européenne en tenant compte des retraites des fonctionnaires), d’autre part ce système est totalement immoral puisqu’il vole les français dans au moins 90% des cas, enfin la faillite de l’état se rapproche à grands pas, d’autant plus que de plus en plus de français, qui n’en peuvent plus, décident de fuir la France. Il s’agit pas de supprimer une certaine forme de solidarité envers les faibles revenus, ni de supprimer quelques allocations familiales, mais de ne pas basculer comme c’est le cas actuellement dans l’assistanat généralisé, l’immigration de peuplement pour profiter de revenus sans travailler, l’achat de la paix civile, les privilèges… Comment sortir de ce système, en douceur, sans troubles sociaux ? – en ne remplaçant pas les fonctionnaires qui partent à la retraite d’ici 2012, ce qui permettra de diminuer leur nombre de moitié et de dégager des excédents pour rembourser la dette de l’état, et diminuer fortement les impôts en commençant par les plus démagogiques. – en remplaçant la Sécu par des assurances privées (sans troubles sociaux car tous les français seront gagnants puisque leur salaire augmentera fortement, même les assistés car ils pourront retrouver du travail suite à la baisse importante du chômage qui en sera la conséquence). – en mettant fin au SMIC pour les nouveaux embauchés afin de leur permettre de retrouver du travail s’ils ne sont pas qualifiés (sans trouble sociaux puisque les salariés actuels conserveront leur salaire). – en remplaçant la retraite par répartition actuelle non viable par une retraite libre par capitalisation. Les ayant droits actuels étant aidés par l’état jusqu’à qu’il n’y en ait plus, grâce aux excédents que l’état aura dégagé suite à sa politique de réduction des coûts et de fonctionnaires. – en mettant fin à la politique d’immigration incontrôlée actuelle (notamment par la suppression de la loi sur le regroupement familial et en expulsant les clandestins…). … Bref le contraire de la politique socialo-communiste Chiraquienne de la fausse droite actuelle.

    16 juillet 2004 à 10 h 44 min
  • Christophoros. Répondre

    A Eric Dugas. 1. En ce qui me concerne, les chiffres m’ennuient profondément, je ne fais donc pas les comptes ( j’ai le sentiment que je “perds” d’un côté ce que je “gagne” de l’autre ) mais surtout ( je dois le dire ) je me donne le plaisir inestimable ( peut être surfait who knows ? ) de penser pendant une seconde que j’ai une “belle âme” ( style “comme vous mesurez, il vous sera mesuré”) 2. Plus pragmatiquement, globalement, pour ceux qui ont “prêts de leurs sous” ( pas beau ! ) comment faire les comptes ? Je m’explique : comment évaluer la paix sociale relative résultant de la distribution des différentes aides pour ne parler que du RMI maintenant RMA ( je passe sur les autres systèmes inventés par les ENArques amateurs d’acronymes ) Supposons que ce système n’existe pas ou n’existe plus comment réagiraient les populations concernées ? Il existe des risques genre émeutes ou autres très difficiles à évaluer. Il est dangereux de pousser les gens au désespoir. On peut critiquer ( moralement, économiquement, mathématiquement, logiquement et j’en oublie ) les “filets sociaux” mis en place sous la Vème République mais ceux-là même qui les critiquent “en chambre” comment feraient-ils face à certaines réalités ? Par ailleurs, quelles seront les incidences du progrès technologique, les calculs à 10 ou 20 ans ne se feront pas “toutes choses égales par ailleurs”. J’admire la certitude des libéraux qui s’expriment sur ce site… ( ceci n’est absolument pas une critique “vipérine” pour reprendre les termes d’un de mes interlocuteurs ).

    16 juillet 2004 à 0 h 22 min
  • eric dugas Répondre

    a christophoros : tous les avantages que vous citez sont certes interessants, mais l’argent provient des autres personnes en france. Il n’y a rien de gratuit, y compris l’education nationale : vous n’avez peut etre pas l’impression de la payer car on ne vous demande rien a l’inscription, mais les impots, la tva, et toutes les autres taxes servent a la financer. l’interet du systeme est d’etre dans la categorie ou vous recevez le plus en donnant le moins : un tel systeme finit par s’ecrouler un jour ou l’autre, et s’il marchait si bien, on ne serait pas en train de parler des problemes de plus en plus nombreux en france, au contraire il devrait en avoir de moins en moins. quand s’ecroulera t-il ??? mystere… tant que les deficits peuvent s’accumuler sans que personne ne disent qu’il y a reellement un probleme. Mais le jour ou quelqu’un dira que ce n’est plus possible, l’addition risque d’etre salee.

    15 juillet 2004 à 18 h 50 min
  • BASTIAT Répondre

    Il est grand temps que les gens se prennent à nouveau en charge. C’est par la poursuite individuelle du bonheur que l’on reconstruira une société heureuse. Ce n’est certes pas une condition suffisante, mais indispensable. Ce ne sera pas pour autant le retour à la jungle, à la loi du plus fort, avec les gosses au travail à 8 ans, pas le Londres de Dickens. Qu’on arrête de nous prendre pour des enfants et de nous faire croire au Grand Méchant Loup. Mais il faut ressusciter les cercles concentriques qui, en motivant chaque individu, tissent le lien social, cercles naturels qui ont été détruits par la bureaucratie née des illusions de la Libération et à laquelle à peu près chaque gouvernement depuis 1945 a ajouté une couche. Il convient d’appliquer “le principe de substitution” cher aux eurocrates : d’abord, l’individu (à chacun selon son travail), puis, la famille (hé oui! Cette vieille lune… Evidemment, on est loin des gesticulations médiatiques des Mamère, Delanoë et consorts), puis, l’entreprise et la branche et, enfin, la région et l’Etat, l’Europe intervenant en dernier secours, en cas de catastrophe dépassant les moyens des entités plus réduites. Les individus se constituent leur retraite. En cas de coup dur, les entités plus larges interviennent à tour de rôle en fonction des nécessités. Comme il ne revient pas aux gendarmes de conduire chaque automobiliste à bon port, il n’y a aucune raison pour que l’Etat et sa bureaucratie interviennent dans la gestion de sa retraite par chaque individu tant qu’il est en mesure de le faire par lui-même. De même pour la santé. Il n’y a aucune raison pour que la société me paie mon Vaporub, mon Efferalgan ou mon Prozac, sauf si je n’ai vraiment pas les moyens de me les payer. En revanche, si j’ai un cancer, une entité plus large (mon assurance) doit naturellement intervenir. De même en matière de logement. Il n’y a aucune raison pour que le secteur locatif collectiviste soit aussi obèse. Les OPHLM sont les sovkoses de notre bureaucratie : HLM,ILN, PLA, APL, AL, etc. Il n’y aucune raison pour que la collectivité intervienne à ce point : les aides doivent être recentrés sur ceux qui en ont vraiment besoin et, surtout, ne doivent être que passagères. Ce retour au bons sens va tellement de soi qu’il pourra en paraître naîf à certains (peut-être pas sur le fond, mais sur les chances d’y parvenir). Bien sûr, les maniaques des usines à gaz (Sécurité sociale, URSSAF, ANPE, RMI, APA, CAF, quotient familal, etc.) crieront au loup, comme les marchands de chandelle voyant le jour se lever (BASTIAT)

    14 juillet 2004 à 22 h 46 min
  • Christophoros Répondre

    A Observateur. Honnêtement, en tant que père de famille nombreuse ( je précise blanc, catho sur le point de devenir ortho, crado et tout et tout quand je fais le compte de tout ce que j’ai reçu et ce que je reçois de la République, je dis merci notamment Quotient familial, allocations familiales sans conditions de ressources, logement HLM il fut une époque, bonifications par mon entreprise, réduction dans les transports, éducation nationale gratuite, et j’en oublie. Il est vrai que les enfants, il faut s’en occuper et que je travaille au moins 5Oheures par semaine, mais franchement, il y a pire comme position. Et en plus j’ai la chance de vivre dans un quartier où les gens sont polis et gentils ( mais oui ! ). Evidemment je n’ai pas envie de devenir riche, si c’était le cas j’aurai dû aller aux US c’est sûr, mais dans le Notre Père on ne demande que le pain quotidien. Très cordialement.

    13 juillet 2004 à 21 h 05 min
  • Observateur Répondre

    Christophoros, Faites le calcul pour vous même : Ajouter 80 % (charges patronales et salariales) à votre salaire net et vous verrez votre nouveau salaire ! De plus vous toucherez une pension de retraite confortable à la retraite, au lieu d’un montant dérisoire pour les retraités actuels du privé, et encore le montant sera de plus en plus faible dans l’avenir (à l’exception, pour l’instant mais pour combien de temps encore, des privilégiés de la fonction publique). Notez, en plus, qu’en cas de faillite du système de retraite, vous ne toucherez plus rien. De plus, lorsque ce système que le monde entier ne nous envie pas aura disparu, il n’y aura plus de privilégiés, de corruption, de syndicats corrompus financés avec l’argent de la Sécu, d’emplois fictifs pour les syndicats, d’incitation à immigrer en France pour profiter de ses avantages sociaux sans travailler, de familles polygames avec 15 enfants, financées sans travailler par les allocations familiales et le RMI, d’immigrés clandestins qui viennent se soigner en France gratuitement, de Couverture Maladie Universelle sans cotiser, de chômeurs incitées à ne plus travailler, d’explosions d’entreprises en faillite, d’expatriés qui quittent la France, de démagogie de politicards payée avec l’argent de la Sécu…. etc Pour voir comment la transition pourra se faire, vous pouvez consulter le site http://www.claudereichman.com et, en particulier,le lien “http://www.claudereichman.com/Sra3.htm”

    13 juillet 2004 à 0 h 07 min
  • Christophoros. Répondre

    A Dilbert 1.Merci de me qualifier de collectiviste, électeur de JMPL cela prouve que je suis un homme libre… 2. Comparaison n’est pas raison, il est plus difficile de se rendre compte des termes de l’échange lorsqu’on souscrit une assurance que d’évaluer la valeur ou l’utilité d’un objet que l’on achète. A Observateur. L’efficacité du système purement libéral sans aucune intervention étatique ( voir le New Deal aux US en contre-exemple et le complexe militaro-industriel aux US également) reste à prouver. Quant à l’appel à la morale l’expérience ( amère ) prouve que souvent ceux qui s’en prévalent ne valent pas mieux finalement que les autres. Compléter le système d’assurances privées par une intervention étatique est séduisant à première vue mais à première vue seulement. – d’un point de vue moral justement, pourquoi laisser supporter au contribuable les seuls “mauvais risques”. Est-ce bien moral ? – à supposer que l’on retienne cette option, quels risques sont assurables ? Où tracer la frontière ? J’attends des suggestions plus subtiles. Mon petit doigt me dit que je peux attendre longtemps…. Cordialement.

    12 juillet 2004 à 21 h 32 min
  • Dilbert Répondre

    Les lieux communs collectivistes sont de retour… C’est donc scandaleux d'”enrichir les compagnies d’assurance” qui rendent des services ? (mais comment rendraient-elles des services si elles n’avaient pas de moyens pour ça ?). Etonnante opinion… J’espère que quand vous achetez un bien ou un service vous engueulez bien fort le vendeur en lui disant que c’est scandaleux qu’il s’enrichisse sur votre dos. Vous préconisez quoi ? La gratuité ? Expliquez-nous alors comment vous faites.

    11 juillet 2004 à 22 h 12 min
  • Observateur Répondre

    A Christophoros, Le libéralisme est le seul système efficace et, de plus, le seul moral, celui où la liberté et la concurrence entre les entreprises privées permet de faire baisser les prix et finalement d’augmenter le niveau de vie des gens. Par conséquent, les sociétés d’assurance ne peuvent pas s’enrichir au dépend des assurés, encore moins devenir de “nouveaux exploiteurs”. Le compromis existe bien : supprimer la sécurité sociale, que le monde entier de nous envie pas, et la remplacer par des assurances privées et des fonds de pension libres. De plus, compléter cela par des aides de l’état (financées par les impôts uniquement et non par les charges sociales) pour les faibles revenus (comme aux USA). Ce nouveau système serait très nettement supérieur à l’ancien, pour la raison qu’il y aurait beaucoup moins de gaspillages, beaucoup moins de corruption, presque plus d’effet plus d’effets pervers inhérents au socialisme, et qu’il permettrait d’élever fortement le niveau de vie des français. Le problème c’est que la Sécu est le moyen le plus efficace que nos politiciens de gauche au pouvoir ont trouvé pour maintenir leur dictature. C’est la raison pour laquelle ils s’opposent de toutes de leurs forces à sa réforme ou à son abrogation!

    11 juillet 2004 à 22 h 08 min
  • Christophoros Répondre

    Pour enrichir les compagnies d’assurance et consorts. Voir la richesse du groupe AXA par exemple. On changera tout simplement de “profiteurs”. Dans le système actuel se sont les fonctionnaires ou assimilés et les professions médicales qui s’enrichissent, dans le système préconisé par les libéraux, les gérants de fonds de pension et autres “smart” people pourront enfin s’acheter leur villa à Saint Barthélémy… En fin de compte, un système ne vaut vraiment pas mieux que l’autre. On attend les grands esprits qui nous proposent vraiment quelque chose de nouveau. Mais pour cela il faut réfléchir et comme l’a écrit Henri Ford réfléchir est très douloureux et la majorité des hommes passe sa vie à inventer des artifices destinés justement à ne pas réfléchir, l’un d’entre eux consiste à “emprunter” la pensée d’autrui… PS: les scandales financiers récurrents aux US sont la preuve que le libéralisme, pas plus que le socialisme, ne “marche” vraiment, le système idéal reste à inventer… Quelqu’un a une véritable idée ?

    11 juillet 2004 à 9 h 10 min
  • Observateur Répondre

    Qu’on en finisse avec ce système ubuesque ! Il n’y a pas à sauver un machin qui vole 80% du salaire net d’un salarié et qui ne rembourse plus qu’à 70% les dépenses maladie, demain à 60%, après demain 50% … De plus, le régime spoliateur des retraites obligatoires d’état sera bientôt en faillite et les pauvres français qui auront cotisé toutes leur vie se retrouveront volés de toutes leurs cotisations. Tout ça pour entretenir les centaines de milliers de fonctionnaires qui font fonctionner l’usine à gaz, les syndicats corrompus qui vivent sur la bête, les profiteurs de toutes sortes qui ne cotisent même pas, les intermittents du spectacles qui ont droit de ne travailler que 3 mois /an, les fonctionnaires qui profitent de régimes spéciaux, les clandestins qui ne cotisent pas, les immigrés qui sont assistés, les chômeurs … LE SOCIALISME N’ENGENDRE QUE LA PAUVRETE ET LA CORRUPTION ! VIVE LES FONDS DE PENSION DE RETRAITE LIBRES ET LES ASSURANCES PRIVEES !!!

    11 juillet 2004 à 1 h 01 min

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