Avenir de la droite

Perspectives pour LR : tel est le propos de Guillaume de Thieulloy dans le n° 1309.

Il y a des tendances dans le parti et la persistante dissonance entre la base et l’appareil parisien pose problème.

L’éclatement est probable dès lors que les masques vont tomber clairement. Une fraction de LR est effectivement acquise au sortant.

Ceci va poser un évident problème au candidat LR, privé de la sorte d’un potentiel de voix. Sa chance est que MLP est en baisse.

Mais si, malgré tout, il arrive au 2e tour, où sont les réserves ? Les voix RN ? LR n’a rien fait pour les attirer. Au contraire.

Pas difficile de conclure. D’autant que le sortant, comme en 2017, bénéficiera largement des voix de gauche.

S’agissant du candidat LR, Barnier est sans doute celui qui, parmi les prétendants, a le plus de surface, mais les médias n’ont les yeux de Chimène que pour Valérie.

Il faut une femme à la tête de l’État ! Tout ira beaucoup mieux. Les sceptiques sont priés de mettre la sourdine à peine d’incrimination de misogynie grave.

En attendant, la France est un pays en danger, économiquement et dans sa cohésion.

Les tares qui plombent notre pays sont connues, même si on n’en parle surtout pas au 20 heures : fiscalisme ruineux et décourageant, bureaucratie foisonnante, marginalisation des citoyens-contribuables faute de référendum d’initiative citoyenne (RIC) , salonardise tous azimuts, etc.

On est dans le Louis XV finissant. Le pays a besoin d’un candidat de rupture. En rupture avec ce barnum. M. « Z » est-il ce messie ?

Peut-être. En tout cas, dans les médias, le tir de barrage a déjà commencé.

L’intéressé est très clairement présenté comme un déconnecté de l’époque. Une sorte de super-ringard ! Pour tout dire, une forme de Néandertalien

Cela va être l’angle d’attaque du système dans son opération de discrédit hyper-cérébral, voire jupitérien, d’un adversaire qui pourrait s’avérer dangereux pour le sortant, tant ledit système sait que ce dernier est dévalué dans l’opinion.

Mais les Français, auront-ils le cran de franchir le Rubicon ?

Nos compatriotes, faute de RIC, ne possèdent pas cette éducation, cette culture de démocratie exigeante en vigueur en Suisse, où le contrôle citoyen de la représentation est une règle intangible qui confère aux Suisses, envers et contre tout, l’assurance que le décideur en dernier ressort, ce sont eux !