Bataclan : un procès inutile, voire contre-productif

Bataclan : un procès inutile, voire contre-productif

Le procès de l’abominable attaque terroriste perpétrée au Bataclan et dans d’autres lieux à Paris, le 13 novembre 2015, s’est ouvert, on le sait. Il va durer neuf mois.

Je dois le dire : je suis d’un scepticisme extrême face à ce type de procès, que je pense inutile, voire contre-productif.

Le principal accusé n’est là que parce qu’il n’a pas osé actionner sa ceinture d’explosif.

Il devrait être mort. Il mérite la mort. Il ne l’aura pas, puisque la peine de mort en France est abolie.

Il continuera à tenir des propos imprégnés de fanatisme et d’abjection.

Le tribunal sera un moyen de lui donner la parole. Il n’aura ni remords ni regrets.

Ce genre de personnage n’a jamais ni remords ni regrets.

La façon dont les choses se passent montre une incompréhension de ce qu’est le fanatisme islamique et cette incompréhension est, hélas, omniprésente dans la société française, comme dans la totalité des sociétés occidentales aujourd’hui.

Elle explique pourquoi le monde occidental semble en train de perdre la guerre que les adeptes du djihad lui ont déclarée.

Il n’est, en supplément, pas du tout certain que toute la lumière sera faite sur ce qui s’est passé, et que des leçons seront tirées de ce qui a été un effroyable échec du gouvernement français.

Les services de renseignement français avaient transmis au Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, les noms des djihadistes qui préparaient l’attaque.

Manuel Valls n’a pas voulu des renseignements qu’on lui donnait parce qu’ils venaient du régime Assad en Syrie.

Quoi qu’on pense du régime de Bachar el-Assad, un renseignement est un renseignement, et l’attaque aurait sans doute pu être évitée.

Le soir de l’attaque, il s’est produit des aberrations criminelles qui ont impliqué l’armée et la police.

Des soldats qui étaient à proximité ont reçu l’ordre de ne pas intervenir, ce qui est bien au-delà de l’inadmissible.

Des unités de police ont reçu des ordres identiques.

Les policiers arrivés sur place étaient sous-équipés, et il a fallu du temps pour que des policiers équipés d’armes de guerre arrivent, ce qui a donné aux déchets humains, qui ne méritent pas même le nom d’assassins, de tuer et torturer pendant deux heures.

Quand ces déchets humains ont été éliminés, une occultation de l’horreur du massacre s’est mise en marche – au nom du « respect de la dignité des victimes », a-t-il été dit, mais, en réalité, parce qu’il y a eu une volonté politique d’occulter la sauvagerie de l‘attaque, aux fins de ne pas susciter de réactions « islamophobes ».

Des petits cœurs en papier rose, des bougies, des bouquets, ont été déposés sur les lieux du massacre, ce qui a fait sans aucun doute très peur aux terroristes qui songeaient à commettre d’autres massacres.

Toute parole appelant à combattre la barbarie et à se lever pour que le massacre ne soit pas impuni a été éliminée, et ceux qui auraient pu tenir des paroles de ce genre ont été tenus à l’écart des micros et traités de suppôts de l’extrême droite.

Seuls ceux qui pleuraient des larmes de désespoir impuissant ont pu voir des micros se tendre vers eux.

Un homme dont l’épouse a été tuée au Bataclan a écrit une lettre ouverte disant qu’il n’avait ni haine ni colère.

Cette lettre a tellement plu aux adeptes de la bien-pensance soumise qu’elle est devenue un livre appelé « Vous n’aurez pas ma haine ».

L’homme a été invité sur tous les plateaux de télévision. Il viendra au tribunal.

Je pense que quiconque ressemblerait à ce que les adeptes de la bien-pensance soumise appellent les suppôts de l’extrême droite n’aura guère le droit de parler.

Je doute, oui, que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé. Et je suis certain qu’aucune leçon ne sera tirée.

Des militaires ont été déployés dans les rues pendant des mois pour donner l’impression que le gouvernement français faisait quelque chose.

L’état d’urgence a été proclamé, puis levé. Les policiers sont toujours sous-équipés.

L’infiltration islamique se poursuit en France et dans d’autres pays d’Europe, mais on parle partout de « séparatisme » – expression vide.

Et on se refuse à voir que les chiffres montrent clairement que la France sera un pays soumis à l’islam dans deux décennies, trois au maximum, sauf si un sursaut (que je ne vois pas venir) prend forme.

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