Campagne de 2022

Campagne de 2022

La prochaine campagne électorale a déjà débuté.

Elle se focalise sur l’insécurité et la morale.

Dans de nombreuses villes, il existe des quartiers appelés «zones sensibles», «zones de non-droit» ou «territoires perdus de la République».

Si on n’appartient pas à la diversité visible musulmane, il est difficile d’y habiter, voire risqué d’y pénétrer.

Le vivre-ensemble est une idéologie.

Il n’est toujours pas une réalité, sauf dans les milieux bourgeois éduqués et privilégiés.

Les pièges tendus aux policiers, les dégradations de mobilier urbain, les émeutes, les pillages sous n’importe quel prétexte, les attaques de commissariats, les destructions par le feu de voitures, y compris celles de la police, sont devenus monnaie courante.

Les cambriolages et agressions se multiplient malgré la présence de caméras de surveillance. Il faut y ajouter les commerces illicites de la drogue qui touchent les abords des collèges, des lycées et des universités. Ils sont la cause de nombreux accidents de la route, de crimes et de problèmes graves de santé.

Cette analyse est très majoritairement partagée.

En même temps, de nombreuses personnalités de la «droite» classique ont été accusées par la justice d’avoir touché des pots-de-vin, de s’être enrichies avec l’argent public, ou d’être coupables de viols.

Il est aisé de citer la condamnation de M. Chirac à 2 ans de prison avec sursis, les inculpations de M. Sarkozy, de M. Balladur, de leurs directeurs ou chefs de cabinet, de M. Fillon, de M. Balkany, de M. Schuller, de M. Tron, etc.

Dans ces conditions, Mme Le Pen, héritière du Front National, sera présente au second tour et M. Macron réélu.

Les soumissions à l’écologisme (abandon du nucléaire), à la biodiversité (introduction de prédateurs), et au féminisme (abandon des critères de compétence) peuvent avoir pour corollaires un appauvrissement général, une augmentation des impôts, et, in fine, briser l’euphorie de la sortie de pandémie favorable à l’actuel chef de l’État.

Elles conduiraient au «dégagisme» – ce qui est loin d’être improbable.

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