Castaner et les terroristes

Castaner et les terroristes

Christophe Castaner, le drolatique ministre de l’Intérieur, vient de faire, une nouvelle fois, parler de lui.

Cette fois, il ne s’agit pas de ses talents de joueur de poker, ni de son héroïque résistance aux « factieux » menaçant la République.

Il s’agit de sauver de bons petits Français menacés par une impitoyable répression en Syrie ou au Kurdistan.

Je veux naturellement parler des djihadistes emprisonnés là-bas après la défaite de l’État islamique et que la France, par la voix des guignols qui prétendent la représenter, demande à juger sur son sol.

M. Castaner, en excellent philosophe politique ou constitutionnaliste qu’il est, tonne cet argument imparable : « Ce sont des Français avant d’être des djihadistes. »

Attention, Monsieur le Ministre, « padamalgam » !

On ne peut pas dire que quelqu’un qui est allé égorger des chrétiens d’Orient ou brûler vifs des militaires occidentaux soit un djihadiste.

Plutôt que « djihadistes », il faudrait dire « victimes de l’impérialisme culturel ». Plutôt que « djihadistes », il faudrait dire « adepte cohérent d’une religion de tolérance, de paix et d’amour ».

Attention, Monsieur le Ministre, on en a envoyé au tribunal pour moins que ça.

Plus sérieusement, qu’ont donc de français ces assassins ? Ils ont servi dans une armée étrangère contre notre propre armée. Comment donc pourraient-ils réclamer la protection de l’État français ?

Imagine-t-on M. Castaner, en d’autres temps, demander la protection de la France pour des hommes ayant servi sous l’uniforme allemand (et qui, pourtant, n’avaient, en général, pas servi contre les armées françaises) en disant : « Ils sont Français avant d’être nazis » ?

Ce n’est pas seulement leur adhésion à une idéologie criminelle qui est en cause pour ces terroristes islamistes, mais le fait qu’ils aient réellement commis des exactions (ou, au moins, encouragé ces exactions) au nom de cette idéologie.

Ce soudain intérêt pour le djihad n’est pas relatif à une envie de justice du gouvernement. En effet, une vingtaine de djihadistes emprisonnés en France, après avoir combattu en Syrie ou en Irak, va être libérée en 2019.

On constate une nouvelle fois le laxisme judiciaire. On constate une nouvelle fois que le gouvernement n’a aucune intention de protéger les Français.

Il est vrai que les djihadistes présentent deux avantages majeurs sur les gilets jaunes. D’une part, ils permettent de s’entendre à merveille avec les richissimes financiers de l’islam radical. Et d’autre part, leurs attentats permettent de justifier toutes les limitations des libertés publiques qui nous enchaînent !

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Comments (10)

  • Janvier Répondre

    D’où sort-on que ces terroristes ont porté les armes contre nos soldats ?
    Nos soldats n’étaient pas officiellement sur le sol syrien.
    Parly nous a présenté des forces spéciales en Syrie en 2018 « ça ne doit pas se savoir, ils ne sont pas là officiellement « , dit la sinistricule lors d’en documentaire largement diffusé sur mainstream.
    Il est vrai que lorsque tu veux cacher une ignominie au bon peuple, tu l’annonces dans le poste.
    Ces « français « , exfiltrés par nous vers la Turquie, qui les renvoyait sur le sol syrien et qui bénéficiaient de l’entrainement de Nos instructeurs.
    Au fait, et les 300 militaires français dans les geôles syriennes ?
    On en est où ?
    La France n’ayant pas déclaré la guerre à la Syrie, ils ne bénéficient pas de la Convention de Genève.
    Vous voyez la suite …
    Et je ne pleurerai pas sur eux.
    Tout soldat a le droit de désobéir à des ordres infâmes.
    Le régime nous nargue.
    Il ne se cache plus de préparer notre anéantissement.

    11 février 2019 à 9 h 16 min
  • Dlmv Répondre

    Désolé la plus part de sont plus Français puisqu’ils avaient brûlés leurs passeports Français devant les camera du monde entier.
    laissons les être jugés là ou ils ont pêchés

    8 février 2019 à 14 h 03 min
  • IOSA Répondre

    1- Il me semble que dans un mariage musulman, la mariée acquiert la nationalité de l’époux.

    2- Que les enfants nés durant le mariage sont de la nationalité du père et de sa croyance par naissance.

    Qu’ainsi les enfants nés en Syrie ou en Irak d’un père non français ne sont pas français, la nationalité d’origine de la mère n’ayant aucune importance puisque elle épouse et prend la nationalité de son époux.

    Reste le point épineux du père jihadiste français d’origine qui part avec femme et enfants faire le jihad en Syrie ou ailleurs:

    Les crimes ayant été commis la bas, seul le pays concerné est habilité à condamner l’auteur des crimes, ex: Thaïlande un français risque la peine de mort pour trafic de stupéfiants et ce n’est pas le premier, ben on ne peut rien faire, c’est la loi du pays….fallait pas y aller faire le con.

    L’Etat Syrien est légitime pour condamner les jihadistes français et étrangers, tant que les crimes sont commis sur leur sol, point barre, fallait pas y aller, fallait pas faire le con, maintenant il faut assumer et puis souvenez vous du petit détachement de soldats français qui a été égorgés il y a quelque années, cela a été filmé par les assassins pour montrer ce qu’il allaient faire de tous nos soldats.

    7 février 2019 à 23 h 28 min
  • IOSA Répondre

    Pourquoi la Macronie choisit elle ce moment pour rapatrier des criminels islamistes ?

    Pour contrer toute demande du RIC à la faveur du peuple, lequel est accusé de vouloir rétablir la peine de mort, encore une manipulation macronienne, il manque plus qu’une femme ou plusieurs meurent pendant une PMA illégalement pratiquée dans des conditions atroces et voilà le tour sera joué.

    6 février 2019 à 13 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Sous le joug de LREM la France devient lentement une île de l’archipel du Goulag.
    On se rappelle grâce à Soljénitsyne et à son livre éponyme que ce Goulag était peuplé de “zeks”.
    Par définition soviétique de l’époque le “zek” était un repris de justice.

    Mais, il y toujours un “mais” à défaut d’un joli mois de mai, ces “zeks” étaient classés en deux catégories.
    D’un côté les socialement récupérables, soient les criminels et assassins de toutes sortes, de l’autre côté les “ennemis de classe” chiens courants du capitalisme et donc socialement irrécupérables.
    Le système carcéral du goulag favorisait d’ailleurs cyniquement les criminels au détriment des “ennemis de classe”..

    Quand on voit le traitement dur réservé aux GJ et celui laxiste réservé aux djihadistes on ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre les systèmes stalinien et macronien.

    Constat: Macron et Staline même tactique et même combat.
    Les heures les plus sombres ont viré du brun “caca” au rouge sanguin.

    6 février 2019 à 10 h 27 min
  • lavandin Répondre

    les français de la Gestapo et les miliciens étaient aussi des français d’abord ……..

    6 février 2019 à 9 h 05 min
  • IOSA Répondre

    Un bateau…tous dedans et une torpille.

    5 février 2019 à 22 h 47 min
    • MACABET Répondre

      Dommage por le bâteau

      5 février 2019 à 23 h 37 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Ne vous en faites pas, le bateau choisi sera l’Aquarius.

        6 février 2019 à 10 h 30 min
        • Jehelle Répondre

          Dans ces conditions, pas de souci…

          11 février 2019 à 22 h 14 min

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