Chatel… comme la lune !

Chatel… comme la lune !

Si certains naïfs se demandaient encore ce que valent les promesses de Nicolas Sarkozy en matière de mœurs, deux informations récentes devraient leur ouvrir les yeux.

Premièrement, une interview donnée par le candidat-président au magazine Têtu, qui s’adresse au public homosexuel. Nicolas Sarkozy y déclare : « la société est tellement déstabilisée par les changements qui affectent son image, par la représentation qu’elle se fait d’elle-même que je ne pense pas qu’il soit venu le temps de dire : une famille ça peut être un père – une mère, deux pères ou deux mères. Je pense qu’il faut laisser la situation en l’état, dans une zone un peu indécise… »

Le temps n’est pas venu ; mais le président sortant n’est pas hostile par principe à l’idée de l’adoption par les couples homosexuels, conclusion logique du mariage. C’est affaire d’évolution des esprits : le sens de l’histoire cher aux marxistes y conduira tôt ou tard et, dès lors, sur ce point, entre sa position et celle de François Hollande, la différence ne porte que sur une question de temps : si le socialiste est élu, nous pouvons nous attendre à avoir le « mariage » homosexuel et l’adoption avant les vacances d’été ; avec le candidat de l’UMP, peut-être avant la fin du prochain quinquennat. Dans le seconds cas, les opposants à ces mesures seront juste un peu mieux armés pour y résister.

La deuxième information concerne un film d’animation destiné à promouvoir l’homosexualité en milieu scolaire : Le Baiser de la lune, dont la diffusion dans les classes de l’enseignement primaire a déjà commencée. Ce projet avait suscité une levée de bouclier chez les gens de bon sens, et le site des 4 Vérités avait été le premier à tirer la sonnette d’alarme et à mettre en ligne une pétition qui, à l’époque, semblait avoir fait reculer le ministre de l’Education.

Mais le lobby n’a pas renoncé et devant lui, le ministre, Luc Chatel, a baissé son pantalon, le plus discrètement possible, il est vrai : comme le réalisateur du film, Sébastien Watel, l’a précisé à Têtu, « le film n’a jamais été interdit malgré les déclarations de Luc Chatel, les enseignants ont toujours été libres de l’utiliser ou non. En revanche, on n’a clairement pas eu le soutien de l’Education nationale. »

Apparemment pas de subvention, donc ; mais pas non plus d’opposition réelle à la diffusion dans les écoles primaires de la propagande homosexuelle. A partir de là, il suffisait que les « réseaux d’éducation populaire » (sic), à savoir la Ligue de l’enseignement, la fédération Léo Lagrange et les syndicats de l’éducation, se fassent les relais de cette « œuvre ». C’est chose faite et le film est entré à l’école, en Ille-et-Vilaine pour commencer, avec la complicité tacite du gouvernement et de Nicolas Sarkozy, qui avaient déjà approuvé l’introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires.

Le candidat de droite n’attend même plus que les élections soient passées pour trahir ses électeurs (présumés) !

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Comments (8)

  • L' Inedit Répondre

    Il existe une condition capitale pour qu’ un pays conserve son entiere souverainete; Pour cela, il faut que ses dirigeants presentent un passé sans compromission, donc a l’ abri de toutes pressions exterieures. Est-ca la l’ explication de l’ emprise du Nazislam sur la France. Le probleme, c’ est qu’ un honnete candidat sera toujours boycote par des concurrents vereux comme en est victime MLP.

    Entre temps, certains postulants a la magistrature supreme, menteurs et concients de l’ etre, doivent se tordre de rire d’ avoir encore tant de credules supporters.

    11 avril 2012 à 6 h 44 min
  • cladel Répondre

    Malgré des sondages qui donnent Nicolas Sarközy et François Hollande nettement en tête au premier tour, une étude Ipsos montre qu’ils peinent à rallier une majorité de Français autour de leur programme. Un problème de crédibilité, donc de contenu. Pas crédibles. Comment, dans ces conditions, les sondages pourraient-ils l’être davantage ?

    10 avril 2012 à 21 h 35 min
  • lumina Répondre

    Qui ira applaudir la trahison place de la Concorde, qui ira l’encourager ? Des complices ? Des figurants ? Que mérite d’autre que l’expulsion celui qui a trahi ses électeurs en 2007 ? …celui qui parle d’organiser des référendums et qui a piétiné le résultat de celui qui avait été organisé sur l’Europe en le tournant et le bafouant par la voie parlementaire ? Français, ne suivez pas les dévoyés à ce rendez-vous de la honte et de la trahison !

    10 avril 2012 à 21 h 11 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Nicolas Sarkozy ne vise maintenant plus qu’une cible : être le premier au premier tour

    ce qui lui permettrait de se mentir , enfin , à lui même :

    " je suis ( ou j’étais ) le candidat "préféré"  des Français "

    suite de la psychologie cachée des candidats à la prochaine occasion

    10 avril 2012 à 19 h 40 min
  • clavert Répondre

    La SarköFig semble en panne d’inspiration. Les grandes hypocrisies ayant déjà été publiées, ne reste plus que les petites hypocrisies, et le silence sur les sondages qui établissent que c’est bien mal parti pour celui qui pourrait bientôt devoir quitter la scène, même si c’est à reculons.

    10 avril 2012 à 11 h 27 min
  • cladet Répondre

    Sarközy, impuissant à enfoncer Hollande. Ses énormes moyens s’affolent. Celui qui n’a pas attendu la crise pour trahir tous ses électeurs vient d’ouvrir sa dernière caisse de gadgets attrape-nigauds. Il invite les naïfs à la Concorde pour leur réciter les programmes de François Bayrou et du FN. Dimanche spécial-dupes. Concordia. Bayrou et Hollande restent les grands favoris en popularité.

    10 avril 2012 à 10 h 38 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les "zélites" grecques ( antiques ) étaient homosexuelles
    les "zélites" anglaises étaient homosexuelles
    les "zélites " contemporaines sont homosexuelles
    et Sarkozy est le zélote des "zélites" vous l’ignoriez ?

    10 avril 2012 à 10 h 07 min
  • Sagesse et raison Répondre

    Bon article.

    Mais on l’a dit et répété : Sarkozy n’est pas de droite. Il n’a aucune valeur, aucune conviction.

    L’UMPS n’est pas de droite.

    Sarkozy a compris ce que Chirac avait compris avant lui : pour obtenir tous les avantages et l’enrichissement personnel de la République, il suffit de faire des promesses à tout le monde. Même pas besoin de les respecter. Les veaux (heu, pardon, les Français) continueront à voter pour eux, de toute façon, hélas.

    L’UMPS n’est pas de droite, mais le système et les médias gauchistes font semblant que si, pour mieux garder leurs prébendes.

    Alors, que tous les Français qui ont des valeurs et des convictions et sont contre le mariage "gay" se réveillent et votent dorénavant pour Marine Le Pen, ou Nicolas Dupont-Aignan, ou Carl Lang, ou alors, qu’ils arrêtent de se plaindre et regardent leur pays être détruit à petit feu…

    10 avril 2012 à 9 h 17 min

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