Chef
Un chef n’est pas celui qui dit : « C’est moi le chef ! ». Le chef véritable n’a point besoin de le dire.
André Le Lan
Un chef n’est pas celui qui dit : « C’est moi le chef ! ». Le chef véritable n’a point besoin de le dire.
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André Le Lan
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Comments (8)
correction : ” ajoutons que celui qui ORDONNE etc …
Un jeune chef de bureau, nouvellement promu, mais ayant autant de charisme qu’un carton à chapeau, s’énervait régulièrement en constatant son manque d’autorité sur ses ‘’subalternes‘’. Les réunions, qu’il était censé conduire, viraient régulièrement à l’empoignade verbale avec contradicteurs. Ceci l’amenait à leur rappeler régulièrement, mais sans succès, qu’il était le chef.
Un jour, il débarqua en salle de réunion avec un écriteau qu’il posa devant lui avant de passer à l’ordre du jour. Même les myopes pouvaient y lire, sans le secours de leurs lunettes : « C’EST MOI LE CHEF ».
Au retour en salle, après s’être sustenté dans un self-service proche, il constata la disparition de son écriteau ! ! ! …… ce qui eut pour effet de déclencher une colère immédiate :
– Où est l’écriteau ?
– C’est vot’femme m’sieur ! …… Elle a voulu récupérer sa pancarte pendant que vous déjeuniez !
Pour avoir passé quelques temps à former des chefs dans une grande entreprise, je me souviens d’un triple distinguo attribué à des généraux issus de pays différents.
Je ne sais pas si l’origine est avérée, mais l’expression a toujours surpris mes stagiaires.
Il y a celui qui dit “allez-y !”
Il y a celui qui dit “allons-y !”
Et il y a celui qui dit “Suivez-moi !”
Ceux qui disent “Suivez moi !” ce sont les officiers de Tsahal.
En 1939, un ministre du front populaire, se rendant à la gare de l’Est pour encourager les mobilisés en partance pour la ligne Maginot, eut cette parole magnifique qui fit la Une des journaux du lendemain : ” ARMONS NOUS ET PARTEZ … sur les marches de l’Est, défendre le sol sacré de la patrie, … etc, etc ”
On connaît le résultat !
la chair à canons peut aussi être une … farce !
que cette anecdote soit le fait d’ un politicien du Front Populaire la rend un peu plus écoeurante
P.S. il n’ y a pas que les officiers de Tsahal !
Certains sont nés pour commander, …… d’autres, …… plus nombreux, …… pour ordonner !
Lorsqu’on est né pour commander, on engage toute sa personne dans l’action. Cet engagement modifie irrévocablement la personnalité de celui qui le porte.
Ceux qui ordonnent ne font que s’impliquer. Leur apport se limite à l’action qu’ils sont chargés de conduire, après quoi ils passent à autre chose et redeviennent ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être.
J’ai eu le privilège de servir sous le commandement de quelques-uns de ces chefs, nés pour commander.
L’un d’un avait une formule très personnelle lorsqu’il s’adressait à nous : « Messieurs, voici ce que je vous propose ! » …… et l’adhésion à sa ‘’proposition‘’ faisait automatiquement l’unanimité dans les rangs tant son expertise était reconnue et son exemplarité légendaire.
Ce sont des entraîneurs d’hommes !
Les autres, pas forcément toujours antipathiques, donnaient simplement des ordres.
L’exemple bien connu de l’œuf au bacon permet de bien différencier l’engagement de l’implication.
Dans l’œuf au bacon, la poule est impliquée : elle a fourni l’œuf, puis elle s’en est retournée vaquer à ses occupations habituelles, sans plus se soucier du devenir de son œuf !
Tandis que le cochon, lui, est irrémédiablement engagé !
Le Général d’Armée Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon est un homme d’engagement ! …… C’est un CHEF !
‘’L’autre‘’, … donne des ordres ! … Il ne fait que s’impliquer !
voilà qui est fort bien distingué
ajoutons que celui qui ” commande ” le plus souvent … aboie et qu’ en cas d’ échec il se … retranche ( sic ) derrière l’ incompétence de ceux qui ont exécuté ses ordres et comme disait Napoléon ” ce sont les soldats qui gagnent les batailles mais ce sont les généraux qui se glorifient de la victoire ”
De Gaulle ordonnait … depuis Londres , Pétain commandait depuis Verdun
CORRECTION :
” celui qui ORDONNE le plus souvent aboie etc … “