Chirac, Macron et nos agriculteurs

Chirac, Macron et nos agriculteurs

Malgré les éloges d’Emmanuel Macron à Jacques Chirac, à l’occasion du décès de ce dernier, il n’existe qu’un point commun entre les deux hommes : tous les deux sont sortis de l’ENA. Pour le reste, les divergences sont profondes.

Jacques Chirac était volontaire et savait être bagarreur, voire agressif si nécessaire, mais il avait toujours le sourire. C’est ce qui l’a rendu populaire.

Il n’aurait jamais soutenu la stupide introduction de l’ours et du loup, au titre de la fameuse «biodiversité» imposée à Emmanuel Macron par Pascal Canfin – et principalement faite pour nuire à l’espèce humaine.

Autrement dit, chez nous, en France, un Président de la République nous impose des organisations qui sont les ennemies de nos secteurs productifs!

Avec les aides de l’Europe à l’agriculture, Jacques Chirac et son équipe corrézienne ont réussi un coup fumant, quand il a été le meilleur ministre de l’Agriculture qui soit, en montant un système simple, pratique, à effet direct au profit de l’agriculture française, mais aussi avec la création du complément indispensable qu’est l’industrie agroalimentaire. Ceci a permis d’amplifier les bienfaits des « 30 Glorieuses » qui ont fait de la France le pays le plus réformateur et performant d’Europe. À comparer à la nullité d’aujourd’hui!

Le génie de Chirac a été de soutenir les prix agricoles à un niveau plancher qui permettait aux agriculteurs de vivre, d’investir et de se moderniser sans douleur pour le consommateur français. Il y fallait des moyens financiers énormes. C’est l’Europe qui fut mise à contribution. Et c’est la France qui, en Europe, sut la première en tirer un immense profit.

Est-ce qu’Emmanuel Macron, si fervent européen, sait utiliser aussi bien les ressources de l’Europe en pensant à nos intérêts à nous, les pauvres Français?

Les agriculteurs, pour Jacques Chirac, étaient des hommes courageux, respectables et surtout méritants, et qu’il aimait profondément. Pour cela, il était toujours disponible pour les défendre, ce qui est bien sûr le contraire de ce que développent nos médias et nos politiques à longueur d’antenne, au point de faire que ceux qui travaillent pour nous nourrir à des prix qu’il faut reconnaître bas, sont considérés comme des empoisonneurs!
L’astuce vicieuse de nos bobos super-intelligents est de considérer que ce qui n’est pas «bio» est poison, alors qu’au final, le plus important est que les 7 milliards d’habitants de la planète puissent s’alimenter convenablement.

Et que dire de cette manie de pondre des règlements paralysants, en plus de ceux imposés par Bruxelles, et de ces classements débiles inventés pour nuire et protéger les bêtes que nos ancêtres ont eu tant de mal à éradiquer?

Partager cette publication

Comments (9)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    savez vous seulement que la France n’ est plus suffisante sur le plan alimentaire ? incroyable tout de même !

    12 décembre 2019 à 19 h 16 min
  • Hagdik Répondre

    Moins drôle : si on réactivait l’affaire Boulin ?

    6 décembre 2019 à 19 h 53 min
  • Hagdik Répondre

    Chirac : “on ne fait rien tout de suite ou on attend encore un peu”

    6 décembre 2019 à 19 h 52 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      le seul moment où il n ‘attendait pas c’ était pour se rendre au restaurant avec Line Renaud ( une flèche bien franchouillarde aussi celle là ! )

      comment vous faire ” aimer ” des Français ( synonyme : gogos ) ?

      très simple :

      être ” simple ” et profiter qu’ ils soient des gogos pour qui seules les apparences et la grande gueule comptent

      7 décembre 2019 à 9 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      un journaliste du ” Point ” raconte même le comportement particulièrement stylé et élégant de Chirac au restaurant

      il demandait toujours à ce que ce journaliste lorsqu’ il étai invité se place à son côté car il était … végétarien ; ainsi dès que le plat légumes viande arrivait sur la table il lui piquait son morceau de bidoche

      jamais rassasié il finissait les plats des autres et leur commandait même du rab pour bien entendu se l’ approprier

      c’ était mon cours de maintien et de savoir vivre en Société ou comment être ” populaire “

      8 décembre 2019 à 9 h 10 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ce qui me fait penser qu’ il aurait bien pu être la victime présidentielle du ” syndrome de la vache folle “

        8 décembre 2019 à 11 h 14 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Touchante cette sorte d’ode à “saint jacques le fainéant” dont la principale vertu était de toucher le cul des vaches tout en prenant les français pour des veaux. Une vraie bête de combat en vue d’élections…. et une grosse couleuvre jouisseuse une fois élu. Pour notre malheur !
    Ses affidés et “bébés chirac” le regretteront : voyez Baroin, Pécresse, etc… Tous des bons.

    6 décembre 2019 à 16 h 51 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il savait aussi imposer à ses premiers ministres des changements de cap dès qu’ il sentait monter la colère … ” de gauche “

      8 décembre 2019 à 21 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    une vision productiviste !

    Chirac ce rad – soc relooké n’ avait rien , on le sait, d’ un visionnaire et encore moins d’ un gestionnaire

    comment peut on être aussi ” con ” ?

    5 décembre 2019 à 14 h 12 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *