Confrontés à la violence, les enseignants virent à droite

Confrontés à la violence, les enseignants virent à droite

Chez les enseignants se dessine un bouleversement idéologique : selon un sondage Ifop du mois dernier réalisé pour le Monde de l’Éducation, 19 % des enseignants – 29 % de ceux du privé – voteraient pour Nicolas Sarkozy au premier tour, et 38 % au second tour. Il aurait été impensable, il y a quelques années, que tant d’enseignants envisagent un seul instant de porter à la magistrature suprême un ministre de l’Intérieur de droite. Surtout un ministre de la trempe de Sarkozy, accusé par la gauche de provoquer les banlieues avec ses formules carrées, telles que « nettoyer au Karsher » : un « fasciste »…

Avec les policiers et gendarmes, les enseignants sont en première ligne face aux « jeunes », pour lesquels ils incarnent l’ordre – contrairement aux « travailleurs sociaux ». Situation paradoxale, pour une profession imprégnée de l’esprit soixante-huitard, allergique à l’ordre et à l’autorité. Les enseignants encaissent la montée de la violence dans les établissements scolaires des zones « sensibles », s’y faisant couramment insulter, et quelque fois rosser. Le spectacle de la terreur – raclées et rackets – infligée à certains élèves par d’autres dans les cours de récréation et les couloirs, devant lequel les enseignants sont généralement impuissants, leur occasionne un stress supplémentaire. Ils sont particulièrement sujets à la dépression nerveuse. Comme les membres des forces de l’ordre.

Les enseignants auront mis longtemps à amorcer le virage. Ils auront opposé – et continuent d’opposer, dans leur majorité – un refus catégorique aux notions d’autorité et de discipline comme moyen de rétablir l’ordre dans les établissements scolaires. Réputées de droite, elles contredisent l’idée que ce ne sont pas les fauteurs de troubles qui sont coupables, mais la société uniquement.

Au nombre de 1 115 000, les enseignants représentent 53 % des effectifs de la fonction publique d’État : un enjeu électoral primordial. Aussi, Sarkozy a-t-il demandé à Xavier Darcos – ex-directeur de cabinet de François Bayrou à l’Éducation nationale – un rapport, qui vient de lui être remis, sur la façon de revaloriser la condition enseignante. Bayrou bénéficie, lui aussi, du désamour naissant des enseignants pour la gauche. Selon l’Ifop, 27 % de ceux-ci soutiennent sa candidature, alors que seulement 8 % d’entre eux votèrent pour lui en 2002. On glosera pour savoir si ce sont des votes de gauche ou de droite. En tout cas, ce ne sera pas des votes PS…

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Comments (15)

  • Marc Répondre

    Selon sa bonne habitude, Jaurès nie les évidences. Il y a 40 ans on entrait au collège après avoir passé un concours, aujourd’hui ce concours, a été supprimé, le résultat, le niveau scolaire a baissé ! Où est le bénéfice pour les élèves, quand le niveau moyen se situe à celui d’une 4ème des années 50, c’est à dire d’un élève de 9 ans de cette époque ! Où est le bénéfice pour les élèves, quand leur niveau moyen à 16 ans est inférieur à celui d’un élève moyen de 14 ans il y a 50 ans ! A quoi sert de faire 85% de bacheliers, quand leur niveau moyen est à peine supérieur à un brevet élémentaire des années 50 ? Comment sétonner d’un tel résultat, quand on voit le niveau intellectuel moyen des enseignants, quand on entend un "proffesseur des écoles", à un jeu télévisé, à la question : dans quel fleuve se jette l’Eure, répondre après mûre réflection, dans la Loire, et ils sont nombreux les représentants de l’éducation nationnale à venir jouer à ces jeux, et montrer ainsi à tous leur manque de savoir, à des questions de niveau élémentaire, auquelles  n’importe quel élève passant son certificat détudes primaires dans les années 50, aurait répondu sans hésiter ! Ma mère, paix à son âme, calculait de tête, plus vite que son boucher le prix de son achat, elle avait passé son certificat d’études en 1926, à l’âge de 12 ans, ce qui était courant à cette époque ! Comment s’étonner dès lors, que la 1ère Université Française, ne se situe qu’au 48 ème rang mondial, derrière plusieurs Universités Indiennes ! Oui vraiment mon cher Jaurès, elle est belle votre éducation nationnale gaucharde !  

    19 mars 2007 à 15 h 50 min
  • EIFF Répondre

    A Jean-Claude THIALET.

    Vous pouvez trouver la vidéo sur le site internet d’Alain Soral, cela vaut vraiment le détour, le facteur de Neuilly reçoit ses 4 vérités en pleine face, Alain Soral vainqueur par K.O.

    Vous pouvez mettre à jour votre lecteur multimédia à l’adresse suivante si vous avez besoin, vous y trouverez la série Windows média player la mieux adaptée à votre PC.

    http://www.01net.com/telecharger/Total.php?searchstring=Windows+Media+Player&system=windows

    Cordialement. Bon dimanche. EIFF.

    P.S. : encore bravo pour votre patience et vos explications sur vos différents posts.

    17 mars 2007 à 23 h 29 min
  • jean-Claude THIALET Répondre

    16/03/07    – "Les-4-Vérités" –

    EIFF. Impossible d’accéder à la vidéo que vous avez eu la gentillesse de nous signalez. Je ferai une nouvelle tentative…  Par contre, je crois comprendre que, toutes proportions gardées, le facteur BESANCENOT n’a pas plus de cran que celui dont il brigue la place à l’Elysée. S’il esquive, lui, une confrontation directe avec  Alain SORAL, celui qu’il est prématuré d’appeler son "illustre devancier" avait refusé, lui, d’affronter devant les caméras de Télévision son challenger Jean-Marie LE PEN entre les deux tours de la Présidentielle "2002". Il est plus facile de mentir seul, en jurant qu’on est animé par l’amour de la FRANCE, ou même qu’on va changer (en bien, faut-il le préciser) le pays, face à des millions de téléspectateurs prêts à avaler les bobards les plus gros, les promesses les plus folles, que d’être opposé à un homme qui a depuis longtemps "démonté" la mécanique de vos mensonges, ou de vos promesses,  et ne laissera rien passer …

         Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    16 mars 2007 à 21 h 29 min
  • non-aligne Répondre

    Comme tous les articles de ce site apparement tres politise et tres polarise, celui-ci veux nous faire avaler la pillule mediatique.

    A quoi bon en rajoutter si les medias nous innondent deja de faux sondages propagandistes.

    Il est clair que dans notre crise politique (et europeenne), le pouvoir joue sa derniere carte et tente donc le tout pour le tout, meme le grand bluff.

    Meme si certains sont convaincus que les Francais sont des veaux, idiots mais utiles, la strategie de lavage de cerveau de masse ne risque que d’accelerer la revolution.

    Je tiens a denoncer le totalitarisme qui se devoile en France ainsi que ses protagonistes soit achetes ou soit religieusement fanatiques.

    L’heure de verite sera aussi celle du jugement des traitres alors bas les masques pendant qu’il en est encore temps.

    lobby-citoyen

    16 mars 2007 à 14 h 37 min
  • EIFF Répondre

    Vidéo droit de réponse d’Alain Soral au facteur de Neuilly.

    Document exceptionnel qui décrypte le mensonge des ligues gauchistes et de leurs agents mondialistes au coeur du système de la ripoublique fromagère toute dévouée à la société du spectacle et aux intérêts des groupes de manipulation anti-nationaux.

    Rappelons les faits, invité dimanche 11 mars 2007 sur France 5 dans l’émission Ripostes de Serge Moati, Olivier Besancenot, porte-parole du mouvement trotskyste de la LCR, refusa de débattre avec l’essayiste sociologue Alain Soral.

    http://www.dailymotion.com/video/x1g4za_affaire-besancenot-soral-riposte

    Incroyable, en 2007, un candidat à l’élection présidentielle, Olivier Besancenot de la LCR, se réclame du trotskysme, du Trotsky fondateur de l’Armée rouge ! ! ! ! !

    15 mars 2007 à 15 h 43 min
  • sas Répondre

    en 68……..ils exigeaient les flics dehors…….aujourd’hui ils les voudraient à domicile…..

    arf,arf,arf

    sas

    15 mars 2007 à 12 h 05 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    15/03/07    "Les 4-Vérités" "

    à Frédéric (Claude ?) BASTIAT dont j’apprécie le pseudo qui, à lui seul, vaut tout un programme !Rassurez-vous, je n’ai aucune illusion sur Claude ALLEGRE. Je me sers simplement de certains de ses propos réalistes à l’égard de ceux auprès desquels il sert de référence.

    Au pssage, sachez que ce "scientifique" (vous constaterez que je mets le mot entre guillemets) a tenu avant-hier sur RTL des propos pour défendre les OGM en prétendant qu’ils avaient supprimé l’utilisation de pesticides. Outre que les semences génétiquemetn modifiées sont "traitées" pour résister aux herbicides (ce qui n’a rien de rassurant pour la consommation humaine), elles nécessitent l’utilisation d’un herbicide (fourni en exclusivité par MONSANTO, comme les semences !) auxquels, progressivement, les mauvaises herbes sont devenues non pas résistantes, mais "tolérantes" comme vient de le révèler une enquête réalisée en Argentine. Ce qui nécessite, année après année, une augmentation des doses d’herbicides. Et est en train de provoquer une véritable catastropje écologique, et bientôt économique, précisément en ARGENTINE où 14 millions d’hectares (la moitié des terres cultivables !) sont ensemencées avec du soja transgénique. J’ai écrit en ce sens à l’ancien ministre de l’EDUCATION NATIONALE. Et le hasard (qui n’existe pas) fait que, hier, "LE MONDE" a fait état d’une enquête (tirée d’une étude soigneusement cachée par MONSANTO) qui montre que les semences de maïs génétiquement modifié sont dangereuses pour les rats, laissant donc présager qu’elles le sont aussi pour les humains. Je tiens à votre disposition cette lettre et deux documents annexes, si vous le souhaitez.

    Mais revenons au sujet… Dans un "post" non publié (je doute maintenant qu’il le soit, mais je le tiens aussi à votre disposition) où je répondais à Gérard PIERRE, je traitais de certains points que vous soulevez. Je n’y reviendrai pas, craignant d’attirer ce que je me refuse à appeller la "censure" dans un forum qui accepte une grande liberté de propos. Aussi, vous me pardonnez de répondre lapîdairement  –  alors que je crois savoir "nuancer" –   que l’on juge un arbre à ses fruits. Le constat d’échec de l’EDUCATION NATIONALE (et par conséquent des enseignants) ne pourra jamais être aussi sévère que celui dressé par les enseignants dans des tas de livres…

    Comment expliquer la passivité des enseignants de bonne volonté que vous évoquez ? Se sentent-ils’i en minorité, ce qui justifierait mes critiques? sont-ce des lâches (alors qu’il y va de l’avenir des enfants qui sont confiés à leurs soins, et, par voie de conséquence de celui de la France !) qui se laissent manipuler par les syndicats et craignent les foudres de leur hiérarchie ?  trouvent-ils confortable de ne pas faire de vagues jusqu’à la retraite souhaitée le plus tôt possible,  en se disant qu’après tout, bénéficiant de plus de six mois de vacances (avec les vacances scolaires, les week-ends et les jours fériés, on y est !), ils ne sont pas mal si mal lotis. Ce qui ne les empêche pas de se plaindre… ppur se faire plaindre !

    Certes, il y a de la caricature dans mes propos, mais je maintiens que l’ensemble du corps enseignant est responsable de sa mauvaise image de marque, comme les politiciens, les médecins ou les prêtres de la leur !  Dieu reconnaîtra les "justes" ! Et je ne suis pas Dieu … ni même un dieu ! Et, comme je l’évoquais dans ma "réponse" à Gérard PIERRE, au lieu de faire grève (à l’instigation de syndicats corporatistes) pour défendre leurs intérêts matériels ou financiers, les enseignants devraient se mettre en grève pour se libérer des archaïsmes qui font que l’enseignement se dégrade de plus en plus. Grâce à leur complicité passive ou active. Un exemple : faut-il vous rappeler qu’il y a des "professeurs des écoles" qui se refusent à abandonner, malgré les recommandations de leur ministrre, la méthode globale génératrice de dyslexie, d’illettrisme et par voie de conséquence, de cancres, de chômeurs, et de délinquants potentiels (ce que j’évoquais dans mon "post" non publié") ? Il est vrai que, le présidentiable et soi-disant "réformateur" François BAYROU qui fut un des pires Ministre de l’Education Nationale (avant Claude Allègre, ne vous en déplaise, mais derrière Lionel JOSPIN)(1) leur a donné par avance raison en disant que l’on devrait conserver la Méthode Globale parce que des tas de professeurs des écoles avaient été formés à son enseignement ! Vive la réforme avec BAYROU ! Avec lui, la FRANCE n’est pas sortie de l’auberge…

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    ((1) j’emprunte ce classement à un journaliste chevronné du "MONDE DE L’EDUCATION" entendu récemment sur FRANCE3

                                                                    Cordialement, Jean-Claude THIALET

    15 mars 2007 à 10 h 12 min
  • SAS Répondre

    SAS SE REGALE LORSQU IL VOIT OU ICI ET LA QUE DES ENSEIGNANTS SE FONT BRAQUER OU TAPER SUR LA GUEULE, VOIR molester……car qui seme le vent récolte la tempête….vous avez rentré la politique et le syndicalisme dans les "temples de l’enseignement" ses sanctuaires naturels…..vous avez poltisés les contenus pédagogiques et refait maint fois l’ histoire de notre pays sur auriculaires injonctions et les fondamentaux……vous vous etes assis dessus…..

    Vous devriez savoir: que l’expèrience……est une lampe borgne qui n’eclaire que celui qui la porte…..

    vous avez chantez messieur de l’erradication nationnale…..et bien dansez maintenant….

    harf,harf,harf

    sas

    14 mars 2007 à 20 h 57 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Monsieur Thialet. Vous avez raison sur un grand nombre de points, on ne soulignera jamais assez la catastrophe de ce que l’on appelle « soixante-huit » qui est en fait la manifestation d’un phénomène occidental plus large que l’on appelle en sociologie la contre-culture ou « révolution des drois » ou « révolution civique » aux Etats-Unis. Permettez-moi simplement en tant qu’enseignant de lycée d’être en désaccord avec vous sur trois points. Le premier est l’utilité du vote Front national, je ne poursuivrais pas sur ce point car ce n’est pas le sujet. Le second porte sur l’ensemble de votre intervention. Vous semblez rejoindre le premier interlocuteur « les enseignants récoltent ce qu’ils ont semés ». Or le problème ne se pose pas en ces termes. Les enseignants actuels subissent les choix de la génération « gauchiste » et il ne peut guère en être autrement. L’ensemble de l’encadrement (Proviseurs, inspecteurs, administrateurs) est issu de ce sérail et il est très difficile, même si on a des convictions fortement ancrées à droite comme moi, d’aller à l’encontre de tout un système. Votre vision monolithique d’un enseignement marxiste et corporatiste ne reflète pas (plus ?) la réalité. Certes il est concevable qu’une vision extérieure le conçoive ainsi mais il ne faut pas être victime de l’image biaisée que renvoie un univers médiatique fortement marqué à gauche. A peine plus d’un enseignant du secondaire sur trois est syndiqué et parmi ce tiers bien peu sont des militants convaincus et actifs. Pour les plus jeunes d’entre-nous le fait de se syndiquer est d’ailleurs une obligation, les services rendus par les officines syndicales constituant autant de palliatifs aux défaillances de l’administration. Vous me direz (a juste titre) que c’est un marché de dupes mais la vie implique parfois bien des compromissions. C’est d’autant plus vrai si l’on attend depuis plus de 5 ans le droit de quitter l’enfer des ZEP. Car, Monsieur Thialet, il y a une véritable souffrance qu’il faut prendre en compte. Des jeunes filles d’à peine 24 ans, parachutées dans des jungles urbaines qu’il est de bon ton de qualifier de défavorisées (par qui ? pourquoi ?) et qui pleurent tous les soirs droguées de psychotropes. Sur cela il y a une omerta et je crois que la droite devrait contribuer à la briser plutôt que de jouer des combats d’arrière-garde. Car, et je termine sur ce point là-dessus, la gauche enseignante est une invention récente, elle ne bascule pas à droite mais y retourne. Beaucoup en ont assez d’être les « cocus » du socialisme. Mon troisième point visera à dissiper un malentendu : « Claude Allègre ». Cela fait longtemps que je vous lis, Monsieur Thialet, je ne partage pas toutes vos idées mais je vous crois sincère. Aussi, quelque part, je suis assez déçu de l’illusion que Claude Allègre a créé a droite autour de son nom alors que ce « Monsieur » a été le plus grand fossoyeur de l’instruction depuis le sinistre Jospin en 1989. Claude Allègre contre les syndicats ? Faux, il a négocié avec les syndicats du premier degré, la plus forte intégration d’instituteurs dans le corps des Professeurs des écoles transformant des bacheliers en licenciés sans aucun contrôle, dans le plus grand mépris de la valeur des diplômes. Claude Allègre contre la baisse du niveau ? Fable. C’est l’instigateur de l’ECJS (plus grande manipulation intellectuelle depuis Mao), des TPE (des points en plus pour pas bien d’efforts), de l’aide individualisée (une escroquerie qui consiste à prendre des heures à tous les élèves pour les redistribuer à quelques uns) et des….35 heures lycéennes. Voilà Monsieur Thialet, je vous prie de bien vouloir réfléchir à ces quelques remarques. Meilleurs sentiments Frédéric Bastiat

    14 mars 2007 à 17 h 31 min
  • Jaures Répondre

    Plusieurs remarques. Tout d’abord, l’existence d’une part non négligeable d’enseignants de droite n’est pas nouvelle. L’enseignant gaucho-négligé relève d’une image d’Epinal que seul J.C Thialet traine encore à l’esprit. Par contre, l’erreur est de dire que ce seraient les problèmes de violence rencontrés dans les cités qui entraineraient certains enseignants à voter à droite. En effet, ce sont les équipes pédagogiques qui oeuvrent sur ces quartiers qui sont les plus militantes et les plus syndiquées. Les réactionnaires enseignent dans les beaux quartiers ou les écoles rurales.

    Sur les dépressions liées au stress, elles sont dans l’air du temps et concernent toutes les professions: un suicide par jour est recensé dans le privé sur le lieu de travail et les dépressions causées par le stress professionnel sont en constante croissance.

    Sur les fameux 15% de non lecteurs en 6ème, rappelons qu’il y a 40 ans, seuls 10% des élèves accédaient au collège. Que 85% des jeunes suivent une scolarité jusqu’à 16 ans est donc en soi un progrès. Ce qui est en cause c’est l’égalité des chances: comment un gamin issu d’une famille recomposée avec des parents parlant peu ou mal le français (et ce n’est pas seulement une question d’immigration) peut-il suivre une scolarité sereine alors qu’on demande aux enfants des compétences sans cesse étendues (lire, écrire, compter mais également informatique, langue étrangère, etc…). Or, au lieu de compenser ce handicap social, on envoit dans les ZEP des profs débutants avec des moyens pédagogiques et humains sans commune mesure avec les besoins. La solution est-elle l’apprentissage à 14 ans pour former "à un métier utile" ? Tout d’abord, gageons que ceux qui proposent cela ne pensent certainement pas à leurs propres enfants. Ensuite, alors que les métiers demandent de plus en plus de technicité, d’initiative et d’adaptation, n’est-il pas encore plus nécessaire d’avoir des jeunes instruits et ouverts ? Ne renonçons jamais à l’éducation et mettons-y les moyens nécessaires. Nous avons tout à y gagner.

    14 mars 2007 à 15 h 50 min
  • Albert68 Répondre

    Il y en a quelques uns, dont votre serviteur, qui, espèce de 5ème colonne en terrain ennemi, vont voter pour la France : JMLP

    http://pereduchesne.canalblog.com/

    14 mars 2007 à 14 h 45 min
  • l'abominable JR Répondre

    Proviseurs de lycée et principaux de collège sont totalement formatés et négligent d’inscrire dans le logiciel prévu à cet effet tous les cas de violence répertoriés dans leurs établissements. "Ca peut nuire à leur carrière".

    Il manque à cette profession le grand nettoyage des gauchistes qui minent le ministère et les IUFM et que la droite n’a pas su ou voulu faire ( Bayrou ? vous avez dit Bayrou ? en voilà un qui s’est bien déculotté devant les gauchos pour avoir la paix ! S’il est élu …. Pauvre France !)

    14 mars 2007 à 12 h 37 min
  • Gérard Pierre Répondre

       J’ai commencé dés 1979 à participer à des conseils d’administration de collèges et de lycées en tant que représentant d’une fédération de parents d’élèves ( pas celle qui fut précisément créée par des enseignants pour servir de complément de vote aux organisations syndicales dans ces dits conseils ). Depuis, je continue toujours à y siéger en tant que " personnalité qualifiée ". J’ai fini par sentir un certain nombre de choses chez ces professionnels d’autant plus décriés par ceux qui les conspuent qu’ils leur sont souvent totalement étrangers.

       Dire qu’il y a chez eux un malaise est une évidence. Quelques signes en témoignent.

       Selon l’affirmation de certains d’entre eux ( non vérifiée par moi ), un tiers des enseignants du secteur public enverrait ses enfants suivre leur scolarité dans le secteur privé. Si c’est vrai, cela doit interpeller les parents sur la vision qu’ils doivent nourir de la qualité de l’enseignement dans le secteur public. (*)

       J’observe, depuis un certain temps, une impatience non dissimulée chez les plus de quarante ans à s’engager dans la voie de la retraite. Ils disent également dissuader leurs propres enfants de reprendre leur flambeau.

       Deux phénomènes au moins semblent se cumuler. D’une part, des anciens remettent en question les fondamentaux sur lesquels ils se sont engagés dans ce métier qu’ils continuent à aimer, même s’il les a souvent déçus. D’autre part, la relève étant de moins en moins issue du sérrail, une nouvelle mentalité se substitue progressivement à celle des anciens. Ce sont d’ailleurs précisément ces jeunes qui débutent souvent leurs carrières dans les zones difficiles. Les conclusions qu’ils tirent déja de leurs expériences relèvent plus du pragmatisme que de l’idéologie.

       Qualifier cette mutation progressive des esprits de bouleversement idéologique est sans doute encore un peu prématuré, mais Jean Rouxel aura sans doute raison à terme.

                                                    ********************************************************

    (*) On peut toujours culpabiliser les enseignants sur les raisons de la non qualité de l’enseignement public. C’est trés tendance et cela permet de s’abandonner à peu de frais au plaisir de la consensualité sur un tel sujet. Mais quand on a fini de se faire plaisir, on doit bien admettre pour leur défense que:

    > A la différence du secteur privé, ils n’ont pas la possibilité de refuser l’inscription d’un élève à problèmes, tout comme ils sont tenus de le " garder " jusqu’à l’age de seize ans.

    > A la différence du secteur privé, ils sont tenus d’assumer tous leurs candidats aux examens, y compris ceux qui n’ont aucune chance de réussir. Les candidats du secteur privé dont le résultat serait douteux sont parfois invités à se présenter en candidats libres, ce qui " améliore " le score des établissements privés ( le fameux mensonge statistique de Disraëli )

    > L’enseignement privé décide rarement de s’implanter en secteur à problèmes.

    > Ce sont les ministères, pour ne pas dire les ministres, qui depuis plusieurs décennies donnent des consignes de relèvement des moyennes d’examen pour masquer la détérioration de l’enseignement prodigué par l’école de la république. Plutôt que de traiter un mal dont les enseignants ne cessent de leur remonter la collecte des symptomes, ce sont les politiques des deux bords qui leur ont demandé de bricoler le thermomètre pour afficher artificiellement la température d’une santé insolente.

     

    14 mars 2007 à 11 h 53 min
  • Jean-claude THIALET Répondre

    14/03/07    – "Les-4-Vérités" –

    Pas étonnant qu’une majorité d’enseignants (alors que, majoritairement, ils votent traditionnellement à gauche) se prononcent en faveur du professeur François BAYROU, plutôt que de Marie-Ségolène ROYAL, ou de Marie-George BUFFET. 

    On le sait, après avoir essuyé une grève du corps enseignant lors de son arrivée à la tête du Ministère de l’EDUCATION (prétendue) NATIONALE,en 1993, le troisième (en attendant mieux ?) homme des sondages avait capitulé en rase campagne. Et choisi le "consensus" (qu’il propose aujourd’hui à tout-vat comme la panacée) en acceptant de co-diriger avec les Syndicats pendant toute la durée  – 4 ans – de son mandat. Comme l’a indiqué récemment Claude ALLEGRE  – en tant qu’enseignant et ancien ministre du "MAMMOUTH", il sait de quoi il parle ! – les enseignants qui parlent toujours de "nécessaires réformes" n’ont surtout pas envie que ces réformes touchent à leurs avantages acquis, à leur emploi du temps; ou à leur train-train. Progressivement, avec l’appui de syndicats archaïques auxquels aussi bien eux-mêmes que les Ministres successifs ont laissé le véritable pouvoir, les enseignants ont dénaturé complètement l’instruction (je n’ose parlé de l’éducation)(1) qu’ils sont chargés de dispenser à leurs élèves.

    C’est ainsi que, chaque année, 15% d’élèves entrent en sixième sans savoir maîtriser la lecture. Ce qui explique, comme l’a relevé Claude ALLEGRE (le 13/03, chez Jean-Michel APATHIE, sur RTL), 40% des élèves sont incapables de comprendre l’énoncé d’un problème de maths(2). Ainsi, étant incapable de suivre une scolarité normale, une majorité grandissante de collégiens chahutent, et, face à l’impunité, en arrivent aux extrémités que l’on constate. Les enseignants qui sont responsables, à l’origine, par leur laxisme soixante-huitard qui se retrouve jusque dans leur tenue (pas seulement vestimentaire !) qui ne les distingue guère de leurs élèves (on est loin des "hussards noirs de la République"), en sont devenus les première victimes. Faut-il les plaindre ? Quand je vois que, majoritairement, ils renouvellent leur confiance aux Syndicats qui sont responsables de la situation, je serais tenté de répondre non. Même si je n’ignore pas que, de plus en plus, des enseignants souhaitent que cela change… Au point de voter, même s’ils ne le crient pas sur les toits, pour le FRONT NATIONAL !

    Mais, pour en revenir au sujet, à savoir la confiance accordée par un fort pourcentage d’enseignants à François BAYOU, on comprend l’attitude de ceux-ci après l’avoir entendu  ("Le Grand Jury", RTL, dilmanche 11 mars) dire "ON NE PEUT PAS REFORMER L’ECOLE CONTRE CEUX QUI LA FORMENT". Quand on sait l’allergie congénitale des enseignants à l’idée même de réforme, ils savant très bien que si le soi-disant réformiste BAYROU veut leur imposer le moindre changement, il leur suffira d’une grève.

    Tout comme il est prévisible que si, devenu Président de la République (ce qu’à Dieu ne plaise), le patron de l’UDF, voulait appliquer dans d’autres domaines les indispensables réformes, il suffirait de quelques manifestations dans les rues   – dont les syndicats et les "Assoces" sont devenus coutumiers en France –   pour que, si j’ose dire, tout rentre dans l’ordre. C’est à dire dans la somnolence "républicaine" qui règne à bord du "FRANCE-TITANIC". Alors, Mesdames et Messieurs les "autruches", si vous voulez couler en continuant à penser jusqu’au dernier moment qu’après tout cela ne va pas si mal que cela pour … vous (comme le pensaient les passagers de  1ère et de Seconde Classe qui dansaient le ragtime à bord du "TITANIC " en buvant du champagne), VOTEZ Francois BAYROU.

    Et pour celles et ceux qui hésitent dans leur choix des 22 avril et 6 mai, rappelez-vous ce mot de Roger MINNE : "Sous la Vième Répubique, voter piur la droite ou pour la gauche revient à changer de cabine à bord du TITANIC". Lui-même ancien ministre, ce journaliste-écrivain doit savoir de quoi il parle. Même s’iol n’est pas à classer parmi les "extrémiste" qu’a dénoncé dimanche soir le futur ex-Président !

                 Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Pour ceux qui ne l’auraient pas relevé, Marie-Ségolène ROYAL vient de marteler, devant une assistance triée sur le volet, qu’il fallait que l’EDUCATION NATIONALE ouvre les élèves à la Culture et à la Science (sic). Encore faudrait-il qu’ils sachent au préalable lire, écrire et … compter ! De qui se moque la déchue Joconde des Sondages ? Elle dont Claude ALLEGRE qui fut son "patron" à l’EDUCATION NATIONALE, n’avait  "pas été content"(sic) !

    (1) après tout, l’INSTRUCTION PUBLIQUE, celle de Jules-Ferry, n’est-elle pas devenue "L’EDUCATION" NATIONALE ? Comme pour montrer la volonté affiirmée de la Gauche et de la Maçonnerie que ce n’était plus aux parents ni à la famille (une "famille" que l’on n’a cessé de démolir), mais aux enseignants, d’EDUQUER ! On en voit les résultats catastrophiques….

    (2) tout comme d’ailleurs, plus tard, alors qu’ils savent parfaitement tenir un volant (et pour cause !) ces mêmes "cancres" sont incapables de passer le code, faute de comprendre les questions qui leur sontr posées. Que l’on ne s’tonne pas, ensuite, de l’rexplosion des banlieues. Avec des jeunes forcément déracinés que l’Ecole Républicaine aura été incapable d’instruire et de former à des métiers utiles, à des métiers d’avenir, à des métiers compétitifs. La responsabilité de l’EDUCATION NATIONALE et des enseignants est écrasante. Mais eux s’en moquent majoritairement. Et qu’ils ne disent pas le contraire ! Je les croirai lorsqu’ils auront commencé à mettre à la porte les syndicats qui sont les premiers responsable de cet échec, de ces échecs. Tout comme les Français qui continuent à voter pour les "partis gouvernementaux" sont responsables de l’état désastreux du pays. Et quand je les entend discuter gravement pour comparer les avantages et les inconvénient d’une Marie-Ségolène, d’un Nicolas ou d’un François, je ne peux m’empêcher de penser à ceux qui, alors que Constantinople allait succomber, se disputaient pour savoir si les Anges ont un sexe ! 

    14 mars 2007 à 10 h 13 min
  • Etienne Répondre

    Ceux qui votent Sarko ou Bayrou en espérant plus de sécurité se font de douces illusions : il n’y a que Le Pen qui soit crédible dans ce domaine.

    Les enseignants d’aujourd’hui ne font que récolter les fruits du militantisme désastreux de leurs aînés soixante-huitards, qui se sont battus avec acharnement pour l’immigration massive et l’éradication de l’autorité.
    J’avous avoir du mal à m’appitoyer sur le sort de cette corporation…

    14 mars 2007 à 6 h 37 min

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