Constitution européenne : la forfaiture du Parlement

Constitution européenne : la forfaiture du Parlement

Les spécialistes du droit constitutionnel débattent encore du point de savoir si, en 1962, le Général de Gaulle était fondé, ou non, à modifier la Constitution en y introduisant le principe de l’élection du Président au suffrage universel.
Car le recours au référendum pour l’adoption de cette réforme avait pour cause principale l’opposition farouche du Sénat, sans lequel le chef de l’État ne pouvait avoir sa majorité des 3/5ème au Congrès. C’est dans ce contexte que le Président du Sénat de l’époque, Gaston Monnerville, employa le terme sévère de « forfaiture ».

L’affaire de la ratification du Traité de Lisbonne peut sembler différente. Il ne s’agit pas principalement d’une réforme du texte de la Constitution. Et, de longue date, la ratification des Traités est dans l’attribution du Parlement. Le raisonnement emporterait facilement la décision s’il n’y avait pas eu un certain 29 mai 2005 un référendum par lequel à 53 % les électeurs rejetèrent le texte proposé dit alors « Constitution européenne ».

Or le texte du Traité de Lisbonne est tout entier repris du précédent, même si c’est dans un ordre différent et s’il comporte quelques parties en moins, en particulier sur les symboles européens : l’hymne, le drapeau… Et, surtout, il est clair pour tout le monde que l’immense avantage de la procédure parlementaire, grâce à la bonne volonté du PS, est de contourner un nouveau rejet populaire.

En somme, nos représentants sont requis pour renvoyer le peuple souverain ! Là est la nouvelle forfaiture, autrement plus caractérisée que celle de 1962…

Il n’est pas sûr pour autant que cela suffira à l’adoption définitive du texte mis au point à Lisbonne le 13 décembre, car la ratification doit être adoptée dans les 27 pays de l’Union. Ce qui, pour deux ou trois d’entre eux, est encore très incertain.

On fera remarquer que Nicolas Sarkozy avait prévenu ses électeurs qu’il procéderait de cette façon. Mais cette question n’était pas au cœur de la campagne présidentielle. De par la volonté du candidat, le clivage était plutôt entre la droite et la gauche, le candidat de l’UMP ayant su remarquablement capter et même mobiliser l’électorat naturel de la droite, jusqu’aux sympathisants du Front national.

Aujourd’hui, neuf mois après, au plan politique, l’ouverture a été aussi loin que possible, à gauche. Au plan économique, deux anciens conseillers de François Mitterrand, Alain Minc et Jacques Attali, sont au pavois. La droite de conviction est ostracisée tout autant qu’hier. Là réside le vrai déni de démocratie.

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Comments (29)

  • Anonyme Répondre

    @ Jean-Claude THIALET

    Bien que sans en faire un modèle de la lutte contre la pensée unique,  je partage votre appréciation sur la modération du présent forum, sur lequel sont publiés pratiquement tous mes posts, en dépit de mes fréquentes réprobations quant à l’esprit partisan qui y règne. Eencore une manifestation de votre insuffisance d’objectivité : Ne confondez pas, SVP, la modération d’un forum sur Internet, qui a non seulement la place mais intérêt à la faire au plus grand nombre pour de simples raisons de notoriété et de vigueur, avec les conditions d’insertion dans un journal dont les colonnes ne sont pas extensibles. Tous les journaux, quelle qu’en soit la tendance, rejettent l’immense majorité de ce que leur proposent leurs lecteurs, et ils ont chacun des priorités qui vont de soi. Vous auriez de toute évidence davantage de chances avec d’autres quotidiens que le Figaro, bien que sans garantie d’insertion.
    C’est rendre un bien mauvais service au débat que de l’encombrer de considérations aussi hâtives que hasardeuses.

    12 février 2008 à 8 h 36 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    11/02/08    – "Les 4-Vérités"

    SUPERDUPONT. Je ne suis pas certain que vous ayiez raison de lâcher la rampe. Sans mettre en doute votre parole, je considère que le "modérateur" passe des tas de messages (je ne parle pas seulement des miens !) qui, sur d’autres "forums" auraient été "censurés"(1). Ainsi, le modérateur du "FIGARO" (pour ne citer que ce titre !) "met de côté" environ 3 sur 4 de mes "posts". Je ne me décourage pas et, cent fois je remets de moi-même mon texte à l’ouvrage. Il est vrai qu’étant retraité je dispose d’un temps qui ne vous appartient peut-être pas, et que je considère que cela m’oblige à faire fonctionner mon cerveau. Alors, pourquoi vous décourager ?

    Quoiqu’il en soit, et je ne devrais pas être le seul à le constater, le "forum" des "4-Vérités’" offre un espace de liberté inégalé dans un pays où la chape de plomb de la pensée unique s’est abattue depuis qu’un certain "général par interim"(2) a "libéré" (qu’ils disent, l’un et les autres) la France avec l’aide de communistes moscoutaires. Et je signe en toute cordialité :

                  Jean-Claude THIALET, monarchiste de regret

    (1) il ne faut pas oublier que nous vivons dans une prétendue "démocratie" où, notamment la LOI FABIUS/GAYSSOT aggravée LELLOUCHE (3)  obligé les éditeurs à un minimum d’autocensure, sous peine de se voir ruiner par des procès à répétition qui finiraient par les ruiner !

    (2) cela me fait penser qu’un de vos (partiellement) homonymes (dont au demeurant je trouve le combat sympathique) se drape dans le drapeau de De Gaulle et celui de la Républque (la 5ème moribonde ?). Deux "entités" qui ne sont assurément pas ma tasse de thé. Même si je conviens que, dans les circonstances actuelles, toutes les bonnes volontés doivent s’unir; mais aussi, ne pas se DESUNIR ! Et encore moins se décourager pour des raisons de "censure" ou pour tout autre raison !

    (3) lui aussi un "gaulliste" (certes pas "historique"). Tout comme Jacques TOUBON (fidèle entre les fidèles, lui) qui, après avoir jugée "scélérate" la Lois FABIUS/GAYSSOT s’était bien gardé d’en demander l’abrigation. N’en déplaise à certains, je ne me lasserai pas de le répèter au nauseam ! 

    11 février 2008 à 11 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    @ Florin
    Après la forfaiture le coup d’Etat. Ces abus de langage sont bien la marque d’une déraison que seule la rancœur peut expliquer. Il ne s’agit pas davantage de l’une que de l’autre (voyez un bon dictionnaire). Je le répète, les choses se passent dans la plus grande légalité républicaine et comme vous le dites d’ailleurs, conformément aux promesses d’un candidat n’ayant rien caché de ses intentions sur le sujet, avant que d’être élu. Je ne m’en réjouis pas, je trouve cela simplement normal.
    Je n’ai pas encore "95 balais" mais il n’est pas d’âge pour s’intéresser à la politique. Il en est par contre où la sagesse intervient plus qu’à d’autres. Contrairement à ce que vous pensez, ce qui anime certains, sans arrière pensée, est justement l’avenir de leurs descendant puisque le leur est en voie de disparition.
    Les médias sont loin d’être silencieux, mais je reconnais que sans faire le jeu du pouvoir, ils ne sont guère de votre avis.

    Que ne vous expatriez-vous pas, plutôt que de cracher dans la soupe !

    11 février 2008 à 9 h 03 min
  • Superdupont Répondre

    Superdupont voyant ses interventions censurees informe ses supporters qu’i met un terme a sa participation a cette tribune. Ce qui n’empechera pas la bonne marche de la revolution monarchique a venir ……..

    Vive la monarchie ! Vive le roi !

    10 février 2008 à 18 h 15 min
  • Florin Répondre

    à Tucroy : ne vous réjouissez pas trop vite du coup d’état … Nous allons le payer, tous, et très cher même.

    Sauf si vous avez  95 balais et vous vous en foutez de ce pays comme de votre première clope.

    Je n’en veux pas à sarko :  il fait ce qu’il a promis,  c’était écrit noir sur blanc dans son programme.

    J’en veux aux médias, silencieux et corrompus.

    Et j’en veux à ces misérables, que le peuple a élus, et qui le poignardent dans le dos, braves toutous aux ordres de leurs partis. On est si loin de l’Amérique, qui, elle, a des VRAIS députés et sénateurs. Des êtres dignes, qui REFLECHISSENT avant d’aller voter.

    10 février 2008 à 16 h 48 min
  • Florin Répondre

    à Emmanuel Pointu / Coralie : "…Les effets positifs du traité de Lisbonne, ratifié cette semaine à une large majorité au Palais Bourbon ne se ressentiront qu’à partir de 2009 …" vous êtes sérieuse, là ???
    Quels effets positifs ??? Citez-nous un seul exemple, pour qu’on rigole un peu.

    Ah oui, si vous êtes dans l’import de dattes de Turquie, alors là, oui, d’ici quelques années, lorsque ce pays nous aura "rejoint", dans cette "Europe" ouverte à tous les vents (apporteurs de miasmes, surtout), vous allez économiser les 2% de taxes douanières … La belle affaire !

    10 février 2008 à 16 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jean-Claude THIALET
    "les poncifs de la mondialisation" : Ils ont au moins le mérite de refléter une réalité aussi constatable par tous que incontournable, contrairement à ceux auxquels vous vous réfèrez. Les autruches ne sont par conséquent pas là où vous dites.
    "Je ne sais pas si vous aviez pris la peine de lire le Traité de Constitution" : Vous n’êtes pas le seul à savoir lire, et encore moins à comprendre ce qui est écrit.
    "une "mise en ordre" qui a tout d’une "mise au pas" !" : Soyez heureux, il y a assez longtemps que vous et vos semblables demandez cette dernière, et par des méthodes moins démocratiques que le vote d’une assemblée éminemment représentative. Au moins à ce sujet je suis d’accord avec vous ; il faut en finir avec tous les braillards et les mettre au pas (aussi démocratiquement que possible).
    @ grutjack
    "Lorsque le peuple a dit enfin "oui", ce "oui" devient définitif et gravé dans le marbre" : Ce ne sont pas plus le oui que le non qui sont gravés dans le marbre, ce sont les résultats de l’expression démocratique d’une volonté quelle qu’elle soit. Les exemples sont innombrables des lois modifiées au point de dire le contraire de ce qu’elles disaient à l’origine, par le simple jeu parlementaire et démocratique. Même gravée dans le marbre une inscription s’efface ou se modifie.
    "le caractère sacré de l’égalitarisme" : Pensant que vous voulez probalement parler d’Egalité, je me permets de vous resservir cette citation de Platon : "… les lois, instituées par et pour les faibles, empêchent les meilleurs d’exercer leur supériorité naturelle … L’égalité est ce que prônent les inférieurs pour asservir les natures supérieures". Et pourtant la Grèce ancienne demeure le berceau de la démocratie.

    10 février 2008 à 9 h 28 min
  • grutjack Répondre

      D’après Tucroy, le vote par le Parlement du Traité constitutionnel rejeté en 2005 par referendum serait justifié, parce que le peuple a le droit de changer d’avis. Remarquons cependant que ce droit n’est accordé qu’à ceux qui ont dit "non". Lorsque le peuple a dit enfin "oui", ce "oui" devient définitif et gravé dans le marbre. En réalité ces péripéties "européennes" sont une nouvelle preuve que le monde occidental vit une époque intermédiaire qui n’est plus vraiment la démocratie. Aux Etats-Unis et au Canada, bon nombre de décisions capitales sont maintenant prises par des juges, qui n’hésitent pas à annuler des lois votées régulièrement, au nom d’une Constitution qu’ils interprètent selon leur bon plaisir. En France, le Front National, même s’il obtient 15% des voix, est régulièrement privé de représentation par une conjuration des autres partis. C’est en somme un retour au scrutin censitaire, mais cette fois l’exclusion n’est pas due au manque d’argent, mais à une sorte d’incapacité congénitale à comprendre le caractère sacré de l’égalitarisme. Pour certaines questions comme l’immigration, la peine de mort ou encore la construction européenne, les hautes instances du Pouvoir prennent  des décisions qui, de toute évidence, vont à l’encontre de la volonté du peuple. C’est que le bon peuple, que la Révolution française avait pourtant porté si haut, est à nouveau considéré comme trop bête, trop raciste, trop ancré dans ses préjugés pour voir clairement son intérêt et les nécessités du progrès. On revient en somme à l’Ancien Régime et au pouvoir de l’aristocratie. Mais il s’agit cette fois d’une aristocratie de boutiquiers, de gros spéculateurs, de franc-maçons, d’avocats véreux et d’illuminés de l’égalitarisme.

    10 février 2008 à 0 h 00 min
  • Emmanuel Pointu Répondre

    Les régions au secours de la solidarité budgétaire national

    La décentralisation est une bonne chose pour la France, mais actuellement, les régions françaises ne sont pas en phase avec la politique gouvernementale, il est bien évident " que le tout fonctionnaire " la France ne peut pas se le permettre, car son endettement est trop important .
    Je pense qu’il vaut mieux tout faire pour développer l’incitation à la création d’entreprise privé, notamment dans le secteur du bâtiment qui en a bien besoin, en consacrant un pourcentage significatif des budgets régionaux. Il faut absolument que les régions soient solidaires du gouvernement, peut -être en gelant certains projets d’aménagement afin de retrouver un équilibre budgétaire national. Les effets positifs du traité de Lisbonne, ratifié cette semaine à une large majorité au Palais Bourbon ne se ressentiront qu’à partir de 2009 , il est donc vital que les présidents des régions françaises emboitent le pas de la solidarité nationale.
    Emmanuel Pointu,
    le 9 Février 2008

    9 février 2008 à 15 h 42 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    09/02/08    – "Les 4-Vérités" –

    Dans un précédent "post", je citais Nicolas SARKÖZY qui, parmi tant d’autres choses, avait dit :

    "L’EUROPE, C’EST LE PARTAGE DES SOUVRERAINETES, ET LA SOUVERAINTENTE, C’EST LE PEUPLE. C’EST POURQUOI, A CHAQUE GRANDE ETAPE DE L’EUROPE, IL FAUT SOLLICITER LE PEUPLE. NE NOUS COUPONS PAS DU PEUPLE !"

    Je recommande à tous les saints THOMAS, qui, après avoir vu comme Nicolas SARKÖZY traitait le "peuple" avec le Traité de Lisbone de consulter à ce sujet :

    http://www.dailymotion.com/video:x48fcv_sarko-menteur-referendum-europe_politics

    Comme le disait l’honorable correspondant qui m’a envoyé cette vidéo ô combien révélatrice, "il a plus menteur encore que Chirac".

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    9 février 2008 à 13 h 17 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    09/02/08    – "Les "4-Vérités" –

    Ce qu’il y a de bien avec vous, TUCROY – comme avec toutes les autruches qui peuplent la France – c’est que "nos’"  gouvernants n’ont même pas besoin d’utiliser la vaseline pour vous faire gober tous les poncifs de la mondialisation.

    Je ne sais pas si vous aviez pris la peine de lire le Traité de Constitution cher à Valéry GISCARD d’ESTAING. Sans doute qe non, pas plus, bien sûr, que le "traité allégé" que "nos" gouvernants se sont ingéniés à ne pas nous soumettre aussi bien à referendum qu’à la simple lecture. Mais, comme celui dont il est la parfaite copie, il va permettre aux gnomes qui gouvernent réellement à Bruxelles, d’aliéner ce qui nous reste de libertés. Plus que ce chauvinisme, plus que de "galicanisme dont vous sembklez vous gausser, il s’agissait, en rejetant le 29 mai 2005 la "CONSTITUTION EUROPEENNE", de conserver tout ce qui a fait la personnalité propre à chacun des nations de l’Union européenne.Chacune de ces nations a(avait, devrait-on dire) son génie propre, en même temps que ses traditions, sa culture, ses arts, et ses traditions. Comme l’ont encore (pour combien de temps ?) les équipes de rugby du Tournoi des 6 Nations(1). Comme l’ont de moins en moins les équipes nationales qui vont s’affronter en juillet dans le championnat d’Europe de Football. Le jour où, à l’image de l"équipe de France, toutes les équipes européennes seront composées de joueurs (certes de talent)  majoritairement originaires d’Afrique, où sera l’intérêt d’une telle compététiion ? L’ennui, dit -on, vint un jour de l’uniformité.

    Libre à vous, certes, de vouloir cette "uniformité" au nom de l’anti-racisme, du métissage et autres poncifs dont on nous rebat les oreilles. Mais en tout cas, ne nous parlez plus de démocratie. L’énumération de toutes les citations (voir dans mon "post" précédent) des principaux dirigeants européens montre en quelle piètre estime il tiennent le "peuple" qui, noramelemt, constitue le fondement de toute véritable démocratie. Et surtout, ne vous moquez pas des Gaulois en nous parlant d’une  "mise en ordre en toute légalité et dans le respect des institutions"(2).

    Que l’on soit pour le "OUI", ou que l’on soit pour le "NON", la façon dont le Président SARKÖZY et les parlementaires ont entériné le Traité de Lisbonne relève d’une atteinte à la démocratie, d’un abus de confiance. D’aucuns ont même parlé de "forfaiture" ! Et vous et vos pareils, vous êtes mûrs pour la dictature mondiale qui, à terme, nous attend. Vous ne la verrez sans doute pas, pas plus que vos enfants ou vos petits-enfants, mais rassurez -vous, le "futur national, continental et planétaire" (sic) tel que vous l’envisagez avec la complicité de notre "représentation parlementaire" est en marché… Fasse le Ciel que nos descendants (ou plutôt les vôtres et ceux de vos pareils !) ne nous reprochent pas d’avoir accepté passivement que l’on bafoue la démocratie, que l’on VOUS cocufie !

             Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) ce qui explique peut-être la vogue grandissante du rugby au détriment du football, au moins parmi les populations restées autochtones.

    (2) une "mise en ordre" qui a tout d’une "mise au pas" !

    9 février 2008 à 12 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    D’autres diront que le référendum a été l’occasion de toutes les affabulations et de tous les mensonges, et que le "bon peuple" s’y est laissé abuser par une démagogie, une xénophobie, une vision racornie du futur national, continental et planétaire, flattant le chauvinisme sommeillant en chaque Gaulois. Il est donc heureux que la représentation parlementaire, majoritairement autrement qu’à 53%, en accord pour une fois avec le gouvernement et le chef de l’Etat, y ait mis bon ordre en toute légalité et dans le respect des institutions. N’en déplaise  aux mentalités étriquées. C’est non moins légalement que la situation pourra un jour, peut-être, être remise  cause. C’est ainsi que vont les choses en démocratie.

    9 février 2008 à 8 h 41 min
  • LETOPO Répondre

    Ne pas se sentir concerné par ce traité soit, mais nous allons le subir dans les grandes douleurs et sans vaseline !

    LE PEUPLE BAFOUE SAURA S’ EN SOUVENIR.

     J’en doute ! Le Peuple bafoué en redemandera, nous ne voyons plus que le croupion de toutes c’est autruches.

    Cordialement aux résistants

    JCD

    8 février 2008 à 21 h 29 min
  • Anonyme Répondre

    08/02/08    – "Les 4-Vérités"

    Pour ceux qui nous prétendent  – citations à l’appui – que, lors de la campagne pour les Présidentielles, Nicolas SARKÖZY "nous" avait prévenus qu’il demanderait un "MINI-TRAITE" pour ce qu’il prétend (comme tant d’autres politiciens) appeler "L’EUROPE" et qu’il ne le soumettrrait pas à referendum, que l’on me permette de rappeler cet autre engagement de Nicolas SARKÖZY :

    "L’EUROPE, C’EST LE PARTAGE DES SOUVERAINETES. ET LA SOUVERAINETE, C’EST LE PEUPLE, C’EST POURQUOI, A CHAQUE GRANDE ETAPE DE L’EUROPE, IL FAUT SOLLICITER LE PEUPLE. NE NOUS COUPONS PAS DU PEUPLE !"

    Mâles propos, on en conviendra, qui méritent les remarques en forme de questions suivantes :

        – "le partage des souverainetés" ? Avec le Traité de Lisbonne, cela deviendra un CHEVAL piur "Bruxelles" et une ALOUETTE pour les Etats-membres !  

      – le "MINI-TRAITE" (rebaptisé "traité simplifié" pour mieux tromper le "peuple", en attendant donc de lui donner son nom définitif de "TRAITE DE LISBONNE") n’est-il pas "UNE GRANDE ETAPE POUR L’EUROPE" ? Et même pour la France ?

        –  en refusant de soumettre par referendum aux Français "son" prétendu "mini-traité", Nicolas SARKÖZY ne vient-t-il pas précisément de se COUPER DU PEUPLE ?

    MAIS IL Y A PIRE, SI J’OSE ECRIRE;

    Nicolas SARKÖZY et tous les thuriféraires du "MINI-TRAITE" (1) ont voulu faire croire au "peuple" (français, je le précise) que celui-ci, outre qu’il avait  été "simplifié" (mon oeil !), avait été allégé de tout ce qui avait fait rejeter par une large majorité, le 29 mai 200) le projet de Traité Constitutionnel concocté par Valéry GISCAR d’ESTAING et ses "crânes d’oeuf". Si on lit ce qu’en ont dit  – à chaud –   les responsables des autres pays de l’UNION EUROPENNE, on s’aperçoit qu’il nous a, qu’ils nous ont, menti. Jugez-en :

    "Nous n’avons pas abadonné un seul point essentiel de la Constitution (…). C’est sans aucun doute plus qu’un traité" (José ZAPATERO, premier ministre espagnol, 27/06/07)

    "La substance de la Consitution est maintenue." (Angela MERKEL, chancelier allemand, "The Daiy Telegraphh, 29/07/07)

    "90% (de la Constitution) sont toujours là." (Berytie AHERN, premier ministre irlandais, "Irish Independant, 24/06/07)

    "Seuls des changements cosmétiques (sic) ont été opérées et le document de base reste le même." (Vaclav KLAUS, président de la République tchèque, "The Guardian", 13/06/07)

     

    "Ce qui est important, c’est (…) que les éléments symboliques aient été retirées et que ce qui a réellement de l’importance – le coeur – soit resté !" Abders Fogh RASMUSSEN, premier ministre danois, "Jyllands Postens, 25/06/07)

    "Avec ce nouveau traité, l’Union européenne préserve un contenu qui n’est pas essentiellement différent du traité constitutionnel…" (Janez, premier ministre slovène)

    Et pour ceux qui n’auraient pas compris, ou qui feraient semblant de ne pas croire que les politiciens français, à commencer par Nicolas SARKÖZY se moquent d’eux :

    "Bien entendu, il y aura des transferts de souveraineté. MAIS SERAIS-JE INTELLIGENT D’ATTIRER L’ATTENTION DU PUBLIC (en France  – avec un faux respect rempli du mépris des soi-disantes "élites" – on dit le "peuple" !) SUR CE FAIT ?" (Jean-Claude JUNKER, premier ministre luxembourgeois, "Telegraph", 03/07/07)

    "IL A ETE DECIDE (par qui ?) QUE LE DOCUMENT SERAIT ILLISIBLE S’il est illisible, c’est qu’il n’est pas consitututionnel; c’était là l’idée (….). Si vous parvenez à comprendre le texte au premier abord, on risquerait des appels à referendim." (Giuliano AMATO, ancien président du Conseil italien, ancien vice-président de la Convention sur l’Avenir de l’Europe, 12/070/7)

    REMARQUES. Toutes ces citations sont extraites d’un article paru sous la signature de Thierry NORMAND paru dans "MINUTE" (06/02/07). Et elles sont elle-mêmes tirées du n°3 des "CAHIERS D’ETUDES PARLEMENTAIRES POUR LES NATIONS LIBRES D’EUROPE". Ce cahier de 48 pages est téléchargeable gratuitement sur < http://www.carl-lang.com >

    Je laisse à chacune et chacun d’entre vous   – qu’ils fassent partie des "OUISTES" ou des "NONISTES", de juger comment on traite le "peuple" !

            De plus en plus anticonstitutionnellement vôtre, Jean-Claude THIALET

    (1) à l’exception notable de Valéry GISCARD D’ESTAING. Celui-ci avait déclaré dans "LE MONDE" du 26 octobre dernier : "Il (le "mini-traité) est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de  Maastricht (….). Le résultat est que les propositions institutionnelles  – les seules qui comptaient pour les conventionnels – se retrouvent intégralement dans le Traité de Lisbonne, mais dans un ordre différents(…). Dans le Traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de Traité constittionnnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l’ordre a été changé dans la boîte à outikls. la boîte elle-même a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l’on cherche." (fin de citation parue également dans l’article de "MINUTE" précité). Là encore, après avoir lu ce qui précède, vous aurez compris qu’on nous prend pour des CONS !

    8 février 2008 à 17 h 47 min
  • UN chouka Répondre

    Comme d’hab, ceux qui ont montés ce coup savent bien qu’une majorité suivra ,et meme soutiendra les violences faites aux exclus ,comme du temps de l’oncle Adolf.

    Si ce n’est pas par oportunité, ce sera par soumition craintive .( Je" crois savoir "que les moutons sont une belle majorité  s’ils ne crèvent pas de faim)

    Que prut on dire de plus maintenant ?

    8 février 2008 à 13 h 53 min
  • Olivier Répondre

    Il est clair :
    1) Que cette approbation par le parlement d’une constitution européenne (même rebaptisée "Traité de Lisbonne") rejetée explicitement par le peuple français en 2005 n’a aucune légitimité ni même valeur légale ; un président futur élu par les français n’aurait pas à se sentir tenu par ses attendus en aucune façon;
    2) Que le cynisme de la classe politique et son mépris total du peuple se trouve une fois de plus confirmée; ils prennent simplement de moins en moins de gants, avec la complicité servile de la presse;
    3) Que l’imposture du système "démocratique" actuel et ses préténtions à représenter valablement le peuple se trouve exposée au grand jour maintenant. J’espère que les esprits lucides vont comprendre que c’est justement la structure même de ce système de pouvoir qui aboutit à cette situation. On donne le pouvoir par médias et partis interposés, à des cliques d’arrivistes manipulés par des influences qui se cachent à l’arrière-plan. Le pitre Sarkozy n’est là que pour semer la poudre aux yeux et faire accepter des décisions visant à la constitution d’un pouvoir mondial et d’une planète fusionnée où les identités des peuples auront disparu. Le phénomène de l’immigration, qui bien entendu va continuer sous Sarkozy, s’inscrit dans ce cadre.

    8 février 2008 à 13 h 44 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    08/02/08     – "Les 4-Vérités" –

    SUPERDUPONT. Je vous reçois 5sur 5 lorsque vous parlez de l’oscracisme dont, selon vous, est victime Nicolas DUPONT-AIGNAN. Outre que cet "ostracisme" ("action de tenir à l’écart) médiatique me fait penser à celui qu’a subi aux ETATS-UNIS le candidat Ron PAUL, ne pensez-vous pas que, s’il est un homme politique qui doit se plaindre particulièrement d’en avoir été la première victime, c’est bien Jean-Marie LE PEN ?

    Lui a non seulement été "ostracisé", mais aussi, et surtout vilipendé. On a fait de lui le "raciste", le "nazi"(1), et, bien entendu l’ "antisémite". Je vous rappelle cette phrase de CHAMFORT (que j’ai eu l’occasion de rappeler à "NDP") qui explique d’ailleirs pourquoi cette véritable mise en quarantaine que subit depuis des lustres le Président du FRONT NATIONAL : "En France, on laisse en paix l’incendiaire et on vilipende celui qui sonne le tocsin.". Jean Marie Le PEN a eu le tort de déoncer le "système", et ceux qui en profitent depuis des lustres, ceux qui ont amené le "FRANCE TITANIC" au bord du naufrage.

    Pour l’instant, NDP est sans doute ignoré des médias, mais pas "vilipendé". Il est vrai  Sans doute parce que, ayant eu du mal à s’arracher de l’UMP (et de ses avatars précédents) à laquelle il doit jusqu’à présent sa carrière, et, surtout, parce qu’il ne cesse de clamer son attachement à De GAULLE (dont il faudra bien qu’un jour éclate son rôle néfaste !), père de la 5ème République, les médias le "laissent en paix". Trop, sans doute au gré de ses partisans … Mais Nicolas DUPONT-AIGNAN, me semble-t-il, se rattrape sur le "Net".

    Pour ma part, je commencerai à croire en lui quand il aura dépouillé totalement le "gaulliste" qui sommeile en lui et fait le premier pas vers la famille nationale. Une manière comme une autre pour lui de franchir le Rubicon.

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) citation : "Tous ceux qui voient en lui (Le PEN) un nazi font preuve d’imagination, ou alors, il ne savent pas ce qu’est le nazisme. Mais cela m’étonnerait car, chaque année, il publie des tas de livres dessus." Patrick BESSON, journaliste et écrivain de .. gauche; Remplacez les mots "nazi" et "nazisme" par "raciste" et "racisme" ou "antisémite" et "antisémitisme", et vous aurez tout vrai !

     

    8 février 2008 à 7 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    La seule erreur concernant le traité européen, c’est d’avoir soumis initialement la question à référendum. Il y avait une assemblée et elle n’avait qu’à faire son travail et à prendre ses responsabilités. Elle n’aurait pas eue à y revenir.

    Quant à savoir si la France est une démocratie ou non, je suggère de remplacer les irréguliers qui se sont fait prendre par ceux qui le contestent, dans les avions chargés de les reconduire vers d’autres cieux.

    7 février 2008 à 23 h 30 min
  • ozone Répondre

    Nous n’avons pas a nous sentir liés par ce traité

    Un jour viendra ………..

    7 février 2008 à 22 h 17 min
  • richard Répondre

    @TUCROY

    vous dites  :  ""Elle condamnerait à l’immobilisme ? Le résultat d’une consultation à un moment donné devrait engager une nation pour l’éternité """"

    à mon avis le résultat d’une consultation du PEUPLE ne peut être modifiée que par le PEUPLE, or dans le cas qui nous intersse, le PEUPLE n’a pas été consulté, il s’agit donc bien d’un déni de démocratie.
    dans une vraie démocratie on nous aurait demandé si nous avions changé d’avis ou si nous maintenions notre décision… ce qui n’a pas été le cas

    que vous le vouliez ou non ,c’est ce qui s’est passé!

    7 février 2008 à 17 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    07/02/08    – l" Les 4-Vérités"

    Dans un "post" que "Le Figaro" avait publié sur un de ses forums, j’avais utilisé l’expression "DENI DE DEMOCRATIE" à propos de la ratification par le Parlement français de la modification (une de plus) de la Constitution qui permettra la ratification du prétendu "MINI TRAITE" voulue par Nicolas SARKÖZY. Jean ROUXEL, lui, utilise, avec plus de force, et sans doute plus de justessse, celle de  "FORFAITURE DU PARLEMENT".

    Mais cette "FORFAITURE’" n’est-elle pas avant tout celle de l’initiateur de cette parodie de démocratie ? De celui qui veut nous faire croire que "son" (1) "MIN TRAITE" a tenu compte, dans ses modifications, du rejet par plus de 54% d’électectrices/électeursn du Traité Constitutionnel concocté par Valéry GISCARD d’ESTAINGS. De Nicolas SARKÖZY piur ne pas le nommer !

    Le "Traité de Lisbonne" (pour l’appeler par le nom qui lui restera) n’est autre que la reprise de l’essentiel des précédents traités européenes (MAASTRICHT, AMSTERDAM, NICE, etc.) (2). Pire : il va permettre d’imposer l’instauration "à marche forcée"’ AUX HABITANTS DE L’UNION EUROPENNE des mesures permettant l’instauration d’un "ETAT EUROPEEN". Dans ce nouvel  "Etat", les Etats membres ne pourrons plus défendre leurs intérêts particuliers dans la mesure où les décisions (celle de la Commission européenne, et non du Parlement européen !)  seront désormais prises à LA MAJORITE QUALIFIEE !

    Mais il y a pire. L’UNION EUROPENNE va pouvoir imposer (sauf à la POLOGNE et à la GRANDE BRETAGNE qui ne l’ont pas ratifiée) la "CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX". Celle-ci qui est "supérieure au droit de chaque pays", va permettre à chaque citoyen de porter plainte devant la Cour européenne des droits de l’Homme sur des sujets tels que les droits ethniques, culturels, philosophiques ou religieux. Ce qui va permettre, on s’en doute à tous les allogènes des divers pays membres d’imposer leurs prétendus "droits" à des populations "indigènes" qui entendent préserver leur personnalité.

    Par delà le "MINI TRAITE", la France (et bien entendu les autres Etats membres) va se trouver encore plus liée au Mondialisme, que dis-je au Nouvel Ordre Mondial. A propos de "Nations"  – il faut le savoir – les "Européistes" de Bruxelles, s’appuyant sur une recommation votée en 1997, sont en train de promouvoir subrepticement une "régionalisation" (au détriment, donc, des Etats-Nations) proche du modèle allemand. Cela en donnant de plus en plus de "compétences européennes d’une part, et de compétences régionales d’autre part"(3). Ainsi, au lieu d’une "EUROPE DES NATIOINS", nous aboutirons à une "EUROPE DES REGIONS".

    Mais j’arrête-là pour en revenir à l’objet pricnipal de l’article de Jean ROUXEL. Si par malheur, le "Taité de LISBONNE" était définitivement ratifié sous la double présidence de Nicolas SARKÖZY (celle de la République française) et celle (provisoire) de l’UNION EUROPEENNE qui lui échoiera (pour six mois) en juillet prochain, celui-ci portera une lourde responsabilité devant l’Histoire. Celle de la décomposition de la FRANCE en tant que Nation (4). Mais les Français qui ont voté pour le nouveau Président en mai 2007 devraient-ils s’en étonner ? Nicolas SARKÖZY lui-même ne les avait-il pas, indirectement, prévenus lorsqu’il avait déclaré devant des étudiants américains qu’il n’aimait pas la France, qu’il ne se sentait pas français. Tout en se donnant l’air de le regretter.

    Alors, il reste une lueur d’espérance, c’est que les IRLANDAIS qui, eux, ont droit à se prononcer par REFERENDUM rejettent majoritairement le "MINI TRAITE" cher à SARKÖZY. Ne serait-ce que pour venger RYANAIR qui, pour avoir "emprunté" à l’image du duo Ncolas/Carla, vient d’être condamnée à la demande des intéressés. Même si RYANAIR n’est pas la compagnie nationale, elle porte les couleurs de leur pays sur divers aéroports, comme le "trèfle vert" sur les terrains de sport ! Et les Irlandais, on le sait, sont chauvins.  Alors, VIVE L’IRLANDE, VIVE LA FRANCE ! Et à bas le "MINI TRAITE" liberticide !

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) je met ce mot entre guillemets car Angela MERKEL, pour ne citer qu’elle, conteste à son "ami" Nicolas la parternité de ce "MIN TRAITE".

    (2) ce que faisait le traité "Giscard" !

    (3)  cf à ce sujet l’excellente interview de Pierre HILLARD parJérôme BIURBON (in "RIVAROL" du 1er février)/ Pierre HILLARD est l’auteur, notamment, de "LA MARCHE IRRESISTIBLE DU NOUVEL ORDRE MONDIALE ‘2007) et "L’EUROPE FEDERALE DES REGONS (2005), chez François-Xavier de GUIBERT.

    7 février 2008 à 12 h 36 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    07/02/08    – l" Les 4-Vérités"

    Dans un "post" que "Le Figaro" avait publié sur un de ses forums, j’avais utilisé l’expression "DENI DE DEMOCRATIE" à propos de la ratification par le Parlement français de la modification (une de plus) de la Constitution qui permettra la ratification du prétendu "MINI TRAITE" voulue par Nicolas SARKÖZY. Jean ROUXEL, lui, utilise, avec plus de force, et sans doute plus de justessse, celle de  "FORFAITURE DU PARLEMENT".

    Mais cette "FORFAITURE’" n’est-elle pas avant tout celle de l’initiateur de cette parodie de démocratie ? De celui qui veut nous faire croire que "son" (1) "MIN TRAITE" a tenu compte, dans ses modifications, du rejet par plus de 54% d’électectrices/électeursn du Traité Constitutionnel concocté par Valéry GISCARD d’ESTAINGS. De Nicolas SARKÖZY piur ne pas le nommer !

    Le "Traité de Lisbonne" (pour l’appeler par le nom qui lui restera) n’est autre que la reprise de l’essentiel des précédents traités européenes (MAASTRICHT, AMSTERDAM, NICE, etc.) (2). Pire : il va permettre d’imposer l’instauration "à marche forcée"’ AUX HABITANTS DE L’UNION EUROPENNE des mesures permettant l’instauration d’un "ETAT EUROPEEN". Dans ce nouvel  "Etat", les Etats membres ne pourrons plus défendre leurs intérêts particuliers dans la mesure où les décisions (celle de la Commission européenne, et non du Parlement européen !)  seront désormais prises à LA MAJORITE QUALIFIEE !

    Mais il y a pire. L’UNION EUROPENNE va pouvoir imposer (sauf à la POLOGNE et à la GRANDE BRETAGNE qui ne l’ont pas ratifiée) la "CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX". Celle-ci qui est "supérieure au droit de chaque pays", va permettre à chaque citoyen de porter plainte devant la Cour européenne des droits de l’Homme sur des sujets tels que les droits ethniques, culturels, philosophiques ou religieux. Ce qui va permettre, on s’en doute à tous les allogènes des divers pays membres d’imposer leurs prétendus "droits" à des populations "indigènes" qui entendent préserver leur personnalité.

    Par delà le "MINI TRAITE", la France (et bien entendu les autres Etats membres) va se trouver encore plus liée au Mondialisme, que dis-je au Nouvel Ordre Mondial. A propos de "Nations"  – il faut le savoir – les "Européistes" de Bruxelles, s’appuyant sur une recommation votée en 1997, sont en train de promouvoir subrepticement une "régionalisation" (au détriment, donc, des Etats-Nations) proche du modèle allemand. Cela en donnant de plus en plus de "compétences européennes d’une part, et de compétences régionales d’autre part"(3). Ainsi, au lieu d’une "EUROPE DES NATIOINS", nous aboutirons à une "EUROPE DES REGIONS".

    Mais j’arrête-là pour en revenir à l’objet pricnipal de l’article de Jean ROUXEL. Si par malheur, le "Taité de LISBONNE" était définitivement ratifié sous la double présidence de Nicolas SARKÖZY (celle de la République française) et celle (provisoire) de l’UNION EUROPEENNE qui lui échoiera (pour six mois) en juillet prochain, celui-ci portera une lourde responsabilité devant l’Histoire. Celle de la décomposition de la FRANCE en tant que Nation (4). Mais les Français qui ont voté pour le nouveau Président en mai 2007 devraient-ils s’en étonner ? Nicolas SARKÖZY lui-même ne les avait-il pas, indirectement, prévenus lorsqu’il avait déclaré devant des étudiants américains qu’il n’aimait pas la France, qu’il ne se sentait pas français. Tout en se donnant l’air de le regretter.

    Alors, il reste une lueur d’espérance, c’est que les IRLANDAIS qui, eux, ont droit à se prononcer par REFERENDUM rejettent majoritairement le "MINI TRAITE" cher à SARKÖZY. Ne serait-ce que pour venger RYANAIR qui, pour avoir "emprunté" à l’image du duo Ncolas/Carla, vient d’être condamnée à la demande des intéressés. Même si RYANAIR n’est pas la compagnie nationale, elle porte les couleurs de leur pays sur divers aéroports, comme le "trèfle vert" sur les terrains de sport ! Et les Irlandais, on le sait, sont chauvins.  Alors, VIVE L’IRLANDE, VIVE LA FRANCE ! Et à bas le "MINI TRAITE" liberticide !

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) je met ce mot entre guillemets car Angela MERKEL, pour ne citer qu’elle, conteste à son "ami" Nicolas la parternité de ce "MIN TRAITE".

    (2) ce que faisait le traité "Giscard" !

    (3)  cf à ce sujet l’excellente interview de Pierre HILLARD parJérôme BIURBON (in "RIVAROL" du 1er février)/ Pierre HILLARD est l’auteur, notamment, de "LA MARCHE IRRESISTIBLE DU NOUVEL ORDRE MONDIALE ‘2007) et "L’EUROPE FEDERALE DES REGONS (2005), chez François-Xavier de GUIBERT.

    7 février 2008 à 12 h 35 min
  • Superdupont Répondre

    En tant que Superdupont je ne peux qu’eprouver de la compassion pour l’ostracisme dont fait l’objet Mr Dupont-Aignan……

    Il ne fait pas copain-copain avec l’internationale de la malice et c’est bien la son grand crime.

    Il aurait du faire comme J.M Cavada et changer de cheval au galop comme les cosaques ! Les fins regatiers savent tirer des bords……

    Ce sens de l’improvisation , de l’esquisse, de l’adaptation en milieu hostile est uniquement l’apanage de certains…………

    Courage cher Dupont ! La solidarite dupontesque n’est pas un vain mot ! Serrons-nous les coudes !

     

    6 février 2008 à 17 h 06 min
  • Gérard Pierre Répondre
    J’ai n’ai pu résister à la tentation de retrouver le texte que j’avais rédigé avant le référendum du 29 mai 2005 concernant alors le projet de constitution européenne. Je le livre intégralement à l’appréciation des commentateurs de ce site :
     
    «    Constituant géographiquement l’une des cinq parties du monde, l’Europe forme l’extrémité occidentale du bloc eurasiatique. Limitée à l’Est par la lourde chaîne de l’Oural et au sud-est par la haute barrière du Caucase, elle est, partout ailleurs, bordée par la mer qui la pénètre en profondes échancrures. D’une superficie de 10,5 millions de kilomètres carrés, l’Europe compte plus de 700 millions d’habitants.
     
       Ce territoire, sa population et son économie exercent une fascination inquiétante sur un cénacle restreint et polymorphe composé de financiers guindés et calculateurs, de politiciens aux convictions à géométrie variable, de plumitifs verbeux et évanescents, d’économistes lénifiants, de sociologues pontifiants, et d’une cohorte d’accompagnateurs concupiscents et diserts.
     
       Le microcosme polyglotte, ainsi constitué, tente encore d’en contrôler la direction en organisant ou en différant des coups d’état démocratiques. Sous couvert d’un prétendu projet de traité constitutionnel, plus apparenté à un statut de société internationale à but lucratif qu’à une constitution d’Etat, il tente de dissoudre le peuple par le biais du suffrage universel, direct ou indirect selon les endroits.
     
       La méthode est machiavélique ; les différentes étapes en sont les suivantes :
     
    Ø      Rédaction d’un texte volumineux et illisible,
    Ø      Production de chantres, si possible talentueux, intéressés aux conséquences de la démarche, procédant suivant le triptyque éprouvé:
    ·         du procès d’intention (dire NON c’est être CONTRE l’Europe,)·         de l’amalgame (dire NON c’est être extrémiste, xénophobe
    ·         de la « guignolisation » (passéiste, étriqué, replié ……….)
    Ø      Injonction claire : c’est à prendre ou à laisser (on ne refera pas une constitution sur mesure pour vous !)
    Ø      Assurance au bon peuple ( ça ne changera rien à tout ce qui vous tient à cœur)
    Ø      Affolement (si c’est NON, ce sera CATASTROPHIQUE)
    Ø      Conditionnement (notre PARTENAIRE allemand, l’Espagne EXEMPLAIRE,….)
    Ø      Mobilisation des électeurs acquis,
    Ø      Démobilisation des opposants,
    Ø      Obtention de 50,01 % de votes favorables.
     
       Le résultat acquis, les décideurs seraient légalisés par le suffrage direct de la lassitude capitulante ou celui indirect de la suffisance élitiste. La population n’aurait plus ensuite qu’à participer à des représentations imposées, au montage desquelles elle ne serait plus jamais conviée. Les petits porteurs, pardon, je voulais encore dire "électeurs", seraient muselés. Les conseils d’administration de l’entité Europe pourraient se tenir dans des salles à l’acoustique feutrée, entre initiés pensants et compensés.
     
       Je revois encore le général, sautant comme un cabri et disant : « l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! ……………. » . Mon général ! réveillez vous, ils sont devenus fous ! »
       Voilà ce que j’écrivais alors.
     
       LE 29 MAI 2005, 54,67% DES FRANÇAIS REJETERENT CE PROJET.
     
       Il est vrai que le dernier président de la raie publique élu au suffrage universel avait dit qu’il s’empresserait de ne pas tenir compte de la Volonté des Français. Il avait dit également beaucoup d’autres choses ainsi que leur contraire. Un packaging de propos dont l’aspect démagogique est de plus en plus perceptible ne saurait légitimement ANNULER LA VOLONTE DU PEUPLE SUR UN POINT AUSSI CAPITAL.
     
       Les parlementaires se rendent-ils compte que par leur soumission obséquieuse au pouvoir en place ils contribuent à creuser de plus en plus le fossé qui sépare la pseudo « représentation nationale » des détenteurs de la souveraineté : LE PEUPLE. Et ce sont ces mêmes parlementaires qui prétendirent renforcer les pouvoirs de la Chambre pour constituer un véritable contre pouvoir par rapport à l’exécutif ! ! !
     
       LE PEUPLE BAFOUE SAURA S’ EN SOUVENIR.
    6 février 2008 à 14 h 28 min
  • dagmar Répondre

    Tant pis pour tous ceux qui l’ont voté

    je disais sur ce même site, que sarkozy était de GAUCHE, bien sur je n’esperais pas qu’on me lis. Je disais également que bataille de soit disant droite/gauche n’était que le réglement des comptes de la gauche du système existant. A savoir:  Extreme gauche vs gauche modérée(Sarkozy). L’interet du pays étant sans importance et le peuple hors jeu.

    Ce scenario est bien connu dans tout les pays communistes. Et la France est un pays ou communisme subversive est très présent et où Il n’y a pas de droite unie et combative.

    Helas c’était tellement prévisible depuis 2005 ou en qualité de ministre de l’intérieur, il n’a pas utilisé tous les moyens pour mettre la racaille au pas. Et tant pis pour les habitants des banlieu. Tans pis pour la loi….sommes nous encore égaux devant la loi?

    Ma téorie que sarko est de gauche s’est confirmé pas seulement par son ouverture à gauche, mais aussi  mais aussi par absence totale de designation haute et forte ( communistes soutenus d’abord par USSR et convertis en traficant des drogues) et la condanation des FARCS.

    depuis mai 2007 j’ai baissé las bras. Les français ont ce qu’ils méritent

    6 février 2008 à 14 h 23 min
  • R. Ed. Répondre

    La France une démocratie ?

    Ah oui, depuis quand ?

    Les électeurs peuvent choisir parmi les représentants du pouvoir. On a ensuite l’impression de "l’alternance", mais c’est faux.

    On reçoit les mêmes zigotos mais dans un autre ordre différent.

    Le vrai pouvoir, ce sont les financiers et les bureaucrates qui eux ne sont pas élus et ne changent pas de place.

    Quant à la police, au sens du maintient de l’ordre dans la cité, là, c’est la cerise sur le gâteau. Les djeunes – de 7 à 37 ans – font la loi dans les cités. Le coupable d’un exès de vitesse sera pourchassé et le dealeur de shit sera relaxé. Un gamin de merde qui prend une claque fait la une de tout le pays -et même ailleurs – une octogénaire torturée par trois CPF trois lignes dans le journal local à la page des chiens écrasés.(1)

    Le chef de la France prend des cours de maintient chez Madonna et est plus préoccupé par ce qui se passe dans son pantalon que par le sort de la France. D’ailleurs il s’en fout, il est à peine français. La seule chose qui l’intérresse, c’est l’argent et parader -avec ses chaussures compensées- au milieu de la jet set financière. Pour recevoir des matabiches.(2)

    Et le referendum ? C’est un mot latin, rien de plus.

    La France, c’est un pays riche avec sept millions de pauvres. Chercher l’erreur.

    (1) CPF – Chance pour la France

    (2) Matabiche – pourboire en suaeli

    6 février 2008 à 12 h 24 min
  • EIFF Répondre

    Dupont-Aignan victime de censure.

    Le député-maire de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan (souverainiste), se dit victime de censure dans les médias, dans une interview diffusée aujourd’hui sur lepost.fr. "Je n’ai jamais eu autant d’émissions annulées la veille ou l’avant-veille", explique-t-il.

    6 février 2008 à 11 h 27 min
  • UN chouka Répondre

    Apres ça, il y en a qui auront du mal a accèpter l’honète  législation ?

    Ce doit etre surement un bon chacun pour soi en toute circonstance ,il me semble :-D

    Le dialogue est tèrminé .

     

    6 février 2008 à 10 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jean Rouxel

    Etrange conception de la démocratie et du progrès que celle-ci est sensée favoriser !

    Elle condamnerait à l’immobilisme ? Le résultat d’une consultation à un moment donné devrait engager une nation pour l’éternité ? Serait déni de démocratie, toute décision contraire à une autre enlevée (de justesse parfois) précédemment ? Qu’en est-il alors du principe de remise en cause ? La gauche n’est décidément pas la seule à défendre les avantages acquis.

    Il est normal qu’un peuple, directement comme à travers ses représentants démocratiquement élus, puisse changer d’avis, surtout après s’être aperçu d’une erreur aux conséquences perceptibles, même par la plupart de ceux qui l’ont commise. C’est pour cette raison que des élections se tiennent régulièrement. Elles ont pour but de brasser les idées et d’éviter, à la lumière de l’expérience et de la réflexion qu’autorise le recul, que celles qui ont pu prévaloir à la faveur de tel ou tel tendance d’un moment soient pérennisées au-delà d’un raisonnable démocratiquement réévalué en permanence. C’est aussi cela l’alternance.

    Peut-être, à la faveur de futures consultations, les opposants à l’Europe démontreront-ils qu’ils ont raison. Mais comme disait quelqu’un – à qui c’est bien le seul crédit que personnellement je lui accorde –, il faut laisser le temps au temps.

    6 février 2008 à 7 h 01 min

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