Crise d’Air France : la preuve par l’exemple ?

Crise d’Air France : la preuve par l’exemple ?

Madame, Monsieur,
Chers amis de la Droite forte,

La zone de turbulence que traverse Air France risque de ne pas être passagère et pourrait même mettre en péril l’avenir de notre compagnie nationale. Quel gâchis à l’heure où la mondialisation voit le secteur aérien s’envoler et les ventes d’Airbus, géant européen, décoller.

Mais cette crise est avant tout, pour nous à la Droite forte, un symbole. Celui de la faillite d’un modèle économique dans lequel l’Etat actionnaire est incapable de gérer correctement une entreprise. Mais c’est aussi et surtout la faillite d’un modèle syndical.

Air France n’a pas pu être réformé à cause du corporatisme de certains de ses salariés et de leurs organisations syndicales en particulier. Et l’on voit aujourd’hui des dirigeants de l’entreprise être agressés, molestés dans des conditions inacceptables.

A-t-on idée de l’image qui est envoyée par notre pays aux entrepreneurs et dirigeants français et étrangers ? Ces images ont beaucoup plus d’impact que tous les longs discours que l’on peut tenir pour soutenir les entreprises françaises à l’export et la lâcheté du gouvernement dans ce dossier est scandaleuse.

Mais, à la Droite forte, nous ne nous contentons pas de critiquer ou de dénoncer les erreurs de la gauche, nous n’aurions d’ailleurs pas assez de temps pour cela… Non, nous souhaitons être une force de propositions.

La crise d’Air France est révélatrice des blocages de notre pays. Notre pays ne peut plus être freiné par des syndicats corporatistes qui mènent un combat politicien : Comment peut on, à la CGT, refuser aujourd’hui de serrer la main du Président de la République, quand on appelait à voter pour lui en 2012 ?

Ils défigurent le travail et l’entreprise, au nom de la vielle idéologie de la lutte des classes dont ils font leur commerce : ils sont, pour la plupart, restés bloqués au 19ème siècle et ont comme représentation de l’entreprise, les mines du Germinal de Zola. Ce n’est plus possible.

Ils défigurent, et c’est encore plus grave, l’engagement syndical lui-même : trop attachés à leurs acquis, à leur prime de charbon, à leurs somptueuses vacances dans les châteaux dont ils sont propriétaires, ils en oublient la véritable et noble vocation du syndicat d’entreprise : le dialogue constructif, la participation des salariés à la vie et à l’avenir de leur entreprise, le partenariat social pour le bien être au travail et l’efficacité de l’entreprise, bien commun de l’ensemble des salariés…

Quittons les vieux schémas qui accélèrent notre déclassement. Revenons au réel pour reprendre notre destin en main. Il n’est jamais trop tard pour celui qui croit à la force des convictions et de la volonté.

 Nous vous invitons à commander dès aujourd’hui notre livret sur les 130 propositions pour une véritable alternance et pour la France.

Vous y retrouverez toutes nos propositions pour remettre la France au travail grâce aux entreprises.

I0k20pl est temps de comprendre que la création de richesse et d’emplois ne peut venir que de nos artisans, commerçants, professions libérales ou chefs d’entreprises, en particulier nos PME.

Mais dans ce livret, vous pourrez également retrouver nos propositions pour imposer une démocratie syndicale exemplaire dans laquelle les syndicats seraient financés uniquement par les cotisations de leurs membres alors que l’excellent rapport de Nicolas Perruchot en 2011 montrait qu’ils ne l’étaient qu’à hauteur de 3 à 4 % !

Nous voulons mettre fin au monopole syndical, rétablir la liberté de candidature aux élections professionnelles et nous exigerons que les comités d’entreprises, en particulier ceux dans lesquels l’Etat est actionnaire, à savoir EDF ou Air France, soient obligés de faire certifier leurs comptes…

Nous ne pouvons plus accepter que des syndicats minoritaires empêchent le pays de se réformer en profondeur.

C’est pourquoi en 2017, il faudra faire preuve de courage et de volonté.


La Droite Forte 

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Comments (19)

  • David Dom972 Répondre

    “Il est temps de comprendre que la création de richesse et d’emplois ne peut venir que de nos artisans, commerçants, professions libérales ou chefs d’entreprises, en particulier nos PME.”
    Je rejoins ce constat, car l’initiative privée est toujours plus rentable que l’imposition publique. Mr JAURES, comparaison n’est pas raison. Vous critiquez la BNP pour l’amende qu’elle aura à payer, ou Volkswagen. Je vous signale que les entreprises courent toujours des risques. Mais elles en font gagner de l’argent, à leurs actionnaires et à leur personnel, tandis que le système public est toujours en déficit, malgré les subventions. Le modèle économique où l’état est actionnaire est dépassé, car les fonctionnaires qui le représentent aux Conseils d’administration, ne sont pas du métier. Et les dirigeants qui y sont nommés, le sont par “copinage”. Il est temps que la France revienne aux principes de base, l’économie doit se développer par les acteurs économiques, et non par l’Etat. Plus il y aura intervention de l’état, plus le pays sera asphyxié par l’impôt, et moins il y aura du développement économique.

    27 octobre 2015 à 19 h 20 min
  • kimane Répondre

    bonjour ,

    pour prendre de la hauteur et enrichir les propos de claude rolland …

    https://www.youtube.com/watch?v=SQ6TriwM6ec&feature=youtu.be

    C’est plus qu’une question sociale ou sociétale , c’est une réorganisation globale !!

    Comme on l’a dit à la droite forte ” OUVREZ LES YEUX ”

    Mais on empéchera pas la révolution …

    27 octobre 2015 à 11 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      la ” Droite Forte ” c’ est bien celle qui … l’ ouvre grande et qui la ferme sitôt que le besoin électoral se fait sentir ? …

      ” un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne ”

      il devrait en être de même avec ” ceux ” de LaDroite ( qui se dit ) Forte !

      forte en gueule oui comme beaucoup de gens DeDroite !

      30 octobre 2015 à 13 h 03 min
  • DE SOYER Répondre

    C’est beau comme du Mozart!
    Sarkozy n’est-il pas celui qui a reconduit un PDG de gauche à Air France?
    Nicolas Sarkozy n’est-il pas celui qui a laissé Air France et ADP embaucher des immigrés du bout du monde qu’on a vu poursuivre les dirigeants d’Air France et les mettre en loques?
    Sarkozy n’est-il pas celui qui a reculé en permanence devant les syndicats pendant son quinquennat?
    Messieurs de la Droite forte, sortez de votre crasse intellectuelle et lisez mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir”, la dernière solution avant le FN.

    26 octobre 2015 à 14 h 00 min
    • Boutté Répondre

      Sarkosy est le champion de la droite centriste .

      27 octobre 2015 à 11 h 14 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        personnellement je le vois plutôt comme une girouette qui prend uniquement le vent médiatique surtout s’ il souffle sur sa gauche ou depuis … l’ Atlantique ou d’ Israël ( ce qui revient au même ) … Sarkozy candidat en 2017 c’ est Hollande pour cinq ans de plus ! point !

        27 octobre 2015 à 12 h 31 min
    • Sylvain Drey Répondre

      De Soyer depuis Chirac, roi fainéant, c’est la dégringolade; tout glisse sur la gelatineuse tête de veau. Sarko le champion a battu le record concernant la dette publique § En effet au début du mandat de ce dernier la dette était de 900 milliards pour atteindre 1800 milliards deux ans plus tard.
      Quand et qui demandera des comptes à Nicolas ?

      28 octobre 2015 à 3 h 49 min
  • Claude roland Répondre

    Avec plus de 900 millions de dette depuis plusieurs années, ça ne peut pas aller loin. Mais il faut voir plus haut encore. Le but de l’Etat est à terme de liquider Air France qui est un symbole national. La cie sera vendue aux Qatari ou autres, comme le reste. Déjà son nouveau logo rattache les deux mots en un seul : Airfrance. C’est parlant ! Regardez leur pub, pleine se signes indicateurs. Il faut se réveiller etr voir plus loin que le bout du nez. C’est comme le nouveau logo de la gendarmerie ou les couleurs bleu/blanc/rouge ont disparu. Bientôt, on va supprimer le drapeau sur le balcon des mairies ou des écoles ; on l’a déjà réduit en petite serviette. Aux USA, leur drapeau est partout, géant parfois !
    Vous discutez de détails alors qu’il faut voir ce qu’il y a derrière comme stratégie de fond. Nos dirigeants liquident la France de toute part pour n’en faire, avec les autres pays européens qui se laissent mener, un simple mais vaste champ commercial pour les USA ; le traité transatlantique est la signature de notre condamnation à mort.
    Allez, essayez de monter au niveau 340 au lieu de rester à 200 pieds sol. Réveillez-vous !

    26 octobre 2015 à 13 h 02 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Ce que vous dites est ( en partie ) vrai, mais il ne faut pas non plus passer sous silence que la Compagnie Air France n’ est plus viable en l’ état actuel des offres de la concurrence et que ce n’ est pas un signal positif que de vouloir la sauver quelque en soit le prix à payer … les U.S.A. n’ ont pas ( à ma connaissance ) de Compagnie aérienne nationale … souvenez vous de Sabena, de Swiss Air, de S.A.S et de bien d’ autres … tout n’ est pas qu’ une question de … drapeau !

      26 octobre 2015 à 13 h 24 min
      • Claude roland Répondre

        Je n’ai jamais dit que tout était question de drapeau, mais en l’occurrence, la liquidation de symboles nationaux pour les raisons que vous citez va dans le même sens ; en gros c’est porteur dans ce sens voulu en sous-main. il faut voir plus haut le sens où se déplace la masse d’air.

        27 octobre 2015 à 9 h 05 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          d’ accord avec vous pour ce qui concerne la négation les symboles nationaux ( gendarmerie par exemple )

          27 octobre 2015 à 12 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Evidemment, le rêve pour certains est d’imiter l’Angleterre avec ses “contrats 0 heures”, les libertés de manifester et de faire grève limités. Qui a en ligne de mire le XIXème siècle ?
    Si les entreprises sont “un bien commun”, qu’elles soient gérées conjointement: donnons des sièges aux représentants des salariés dans les conseils d’administration.
    Quant à l’image donnée à l’étranger, il est certain que si Air France avait licencié 3000 personnes après avoir obtenu les 20% de gain de productivité exigés sans réaction des salariés, les actions de la compagnie seraient montées en flèche.
    Enfin, je ne sais si l’actionnariat de l’Etat est gage de bonne gestion par rapport au privé mais l’inverse n’est certainement pas avéré si j’en crois les déboires de Volkswagen et de la BNP.
    A ce propos, petite question. la BNP va devoir verser une amende de 8,9 milliards à l’Etat fédéral pour des actions frauduleuses.
    Qu’auraient dit les actionnaires si l’Etat français avait prélevé la même somme pour, par exemple, la formation des chômeurs ou la recherche contre le cancer ?

    26 octobre 2015 à 11 h 03 min
    • Raoul Villain Répondre

      Nul besoin de crise économique pour couler une entreprise: faisons confiance à Sud et à la CGT. Continuons à faire les poches du contribuable pour financer les délires communistes: Air Chance, SNCF, Ratépé etc.

      26 octobre 2015 à 12 h 39 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        faisons aussi confiance à un Etat ” énarchique ” !

        26 octobre 2015 à 16 h 20 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Valls dans un accès ( ou un excès ) de lucidité ayant déclaré que l’augmentation des impôts ( il ne parle pas des taxes ) avait été une erreur [ économique ] l’ Ami Sapin a aussitôt corrigé le tir

        ” l’ augmentation de l’ imposition était indispensable ”

        hé bien pour ” sauver ” Air France vous passerez pareillement à la caisse, car a t on jamais vu un seul gouvernement français s’ auto-flageller surtout concernant la tonte du citoyen Mouton

        26 octobre 2015 à 16 h 27 min
        • Jaures Répondre

          On passe toujours à la caisse, Quinctius, Etat ou pas, d’une manière ou d’une autre.
          Avec les banques, ce sont des économies qui disparaissent, des frais de tenue de compte qui s’envolent. Ailleurs ce sont des salariés qu’on licencie, des entreprises qu’on délocalise…
          A l’arrivée, l’addition est toujours présentée aux mêmes.

          26 octobre 2015 à 20 h 26 min
          • Rosenberg

            Jaurès l!es socialistes c’est une usine de Taxes

            28 octobre 2015 à 3 h 55 min
    • Boutté Répondre

      Avec 3 ou 4% de cotisants les syndicats ont un pouvoir de nuisance XXL, i-e surdimensionné, dont ils ont abusé en perdant toute crédibilité. Leurs performances délétères ont couvert principalement les secteurs économiques dans lesquels l’Etat entendait conserver pouvoir de décision . Nos flottes de commerce ont disparu ainsi que nôtre sidérurgie . La Poste survit grâce à la banque et la SNCF au monopole et aux impôts , le Nucléaire est en soins palliatifs . Renault se porte bien qui était un gouffre du temps de la Régie .
      Comment peut-on laisser à aussi peu de nantis un tel pouvoir et de plus les subventionner ?

      27 octobre 2015 à 11 h 32 min
    • Rosenberg Répondre

      Jaurès vous citez l’Etat Français…! Est-ce toujours Vichy qui est au Pouvoir ?

      28 octobre 2015 à 3 h 53 min

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