Démocratie représentative ?

La République française est censée être une démocratie représentative. Les représentants du peuple sont élus démocratiquement en fonction du score obtenu lors d’élection.

Exemple des cantonales que nous venons de vivre :

Le PS a recueilli 36,2% des voix devant l’UMP (18,6%), tandis que le Front national en a récolté 11,56%, selon des estimations du ministère de l’Intérieur. Les candidats divers droite ont recueilli 11,78% des voix et les candidats divers gauche 5,83%.

Le bloc de gauche – PS, les divers gauche, le Front de gauche, les Radicaux de gauche, Europe Ecologie – obtient 49,9% des voix, celui de droite 35,87%, selon Claude Guéant, qui précise que 386 cantons sur 2.026 changent de couleur politique.

Selon un décompte provisoire, le PS récolte 625 sièges,

 l’UMP 241,

les divers droite 180,

les divers gauche 109,

les communistes 72,

 les radicaux de gauche 34,

 les écologistes 21 

 le MoDem 14,

bon dernier, le FN avec 2 élus. Oui, deux élus pour 11%, avec donc 3 fois plus de  voix, le PS obtient 312 fois plus de sièges. Si une certaine proportion était respectée, soit le FN aurait environ deux cents sièges, soit le PS en aurait 6 (3 fois plus que le FN).

Qu’il n’y ait qu’un président, quel que soit le score de la minorité, on peut l’admettre, mais qu’un parti politique qui arrive troisième des élections et qu’un majorité de Français considèrent comme un “parti normal”, arrive le dernier dans la distribution des élus, avec un nombre de sièges ridicules, constitue tout simplement un déni de la démocratie et ne peut que renforcer le discrédit de la classe politique et du système.