Des Talibans d’un nouveau genre

Des Talibans d’un nouveau genre

En mars 2001, les Talibans détruisaient à tout jamais deux statues géantes de Bouddha, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, à Bâmiyân, déclenchant une émotion mondiale contre ces « fous de Dieu » barbares extrémistes.

Je pense que certains de ceux qui ont ou veulent déboulonner ou détruire des statues plus que centenaires d’hommes politiques ou historiques ont été les premiers à condamner ces Talibans.

Aujourd’hui, ces mêmes extrémistes, se disant antiraciste, commettent ou veulent commettre les mêmes actes au nom d’une autre religion, « le racialisme obsessionnel » qui cherche à culpabiliser « l’homme blanc » accusé de tous les maux – même ceux qu’il n’a pas commis.

Les premiers à utiliser des esclaves, blancs en l’occurrence, furent les Égyptiens, les Grecs et les Romains, sans oublier les esclaves sexuelles des Ottomans au XVe siècle.
Faudra-t-il pour autant détruire les statues de Pharaons et pourquoi pas les pyramides d’Égypte ?

Faudra-t-il détruire les statues grecques et l’Acropole ? Faudra-t-il détruire la Vénus de Milo et le Pont du Gard ?

L’affaire Georges Floyd, qui a mis le « feu aux poudres » dans le monde entier, est évidemment un acte condamnable mais, comme souvent, les « jugements » sont décrétés par une diaspora ultra-gauchiste qui ne cherche qu’un détonateur pour parvenir à ses fins.

Le but réel est un soulèvement mondial contre le capitalisme et contre l’homme blanc.

Or, dans cette affaire, les enquêtes officielles, qui prennent leur temps, viennent de dévoiler une information importante qui pourrait remettre en cause, au moins partiellement, le côté raciste de cette triste histoire.

Les deux protagonistes se connaissaient, en effet, depuis quelque temps, pour avoir été en même temps agents de sécurité dans une même boîte de nuit.

Racisme donc ou simple règlement de compte ?

Certes, les deux sont condamnables mais, s’il s’agit d’un règlement de comptes, la façon dont nos gauchistes s’en sont emparés, au mépris de la réalité, lui a conféré des conséquences disproportionnées.

On peut alors faire le parallèle avec « l’affaire Traoré ».

Même technique, même mensonges ou omissions (voir l’excellente enquête menée par Louis de Raguenel dans le dernier numéro de « Valeurs Actuelles »).

Rappelons-le, cette affaire s’est passée en 2016 et a été montée de toutes pièces par une famille dont le bilan judiciaire se rapproche plutôt d’une « mafia » que de « gentils petits Français persécutés par la police ».

Le résultat est effarant. Bravant le risque lié au « Covid 19 », des manifestations incontrôlées dans le monde entier, mais surtout en France, où la « vindicte populaire », appuyée par Médiapart, commence à vouloir détruire toute statue, avec et même sans rapport avec le racisme.

Ces Talibans d’un nouveau genre veulent-ils remplacer les statues qu’ils auront ainsi déboulonnées par celles de toute la famille Traoré ?

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Comments (7)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    une nouvelle raison d’ avoir mauvaise conscience

    une enquête menée par l’ Université du Québec à Montréal nous apprend que la ” musique classique ” est jugée trop blanche , qu’ elle n’ attire en plus des Blancs que les Asiatiques et qu’ elle est donc discriminatoire ! qu’ y puis je si les Noirs et les nouvelles générations ” blanches ” préfèrent le rap ( et deviennent hystériques lors de la FÊTE DU BRUIT ) à Schubert ou à Monteverdi … rappelons la remarquable école baroque dans la ” province ” jésuite du Paraguay *** d’ abord avec des musiciens interprètes indiens puis plus tard avec aussi des musiciens africains … pour ce qui est des ” hispaniques ” en Amérique du Nord j’ignore quelles sont leurs préférences ; je doute fort que ce soit celles du Siècle d’ Or

    lecteurs du blog et des ” 4 Vérités ” continuez à vous ” trumpeciser ” avec certains ” journalistes ” des ” 4 Vérités ” et les nombreux incultes du blog

    *** lire d’ Alain Pasquier

    ” Les chemins du baroque dans le Nouveau Monde ” paru en 1996 avec le concours de la Fondation Paribas

    ( les chemins de la musique chez Fayard éditeur )

    22 juin 2020 à 11 h 44 min
    • OMER DOUILLE Répondre

      Dans votre soucis de nous faire accroire que des compositeurs africains sont capable de sortir autre chose que du jazz et autres musiques typées, vous relatez que la musique classique européenne (et pas seulement baroque) est refoulée par les “indigènistes”. Peut être parce qu’ils sont incapables de la sentir, la comprendre, tellement elle est imprégnée de l’esprit européen. Evidemment, rien à voir avec les éructations de rappeurs genre “tuez les blancs, etc”.
      Quand vous aurez connaissance d’un compositeur africain approchant simplement le génie de Beethoven ou de Mozart (je n’exclue pas les compositeurs italiens, espagnols, etc… même Rameau ou Ravel dont le boléro est jugé pompier par certains), faites le nous savoir. Nous aimons les poissons volants et les éléphants blancs.
      Les asiatiques, eux, ont bien senti la force de cette musique qu’ils se sont empressés d’intégrer. Mais, si dangereux qu’ils soient, ils sont intelligents (je parle de la classe qui se veut éduquée).

      22 juin 2020 à 17 h 59 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        pauvre con ! ne sait même pas comprendre ce qu’ il arrive, sans doute péniblement, déjà à lire !

        24 juin 2020 à 14 h 10 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    la guerre anti-colonialiste n’ est pas finie, et même ne finira jamais, elle se poursuit avec l’ indigénisme, les ” agitateurs ” restant les mêmes

    dernièrement nous avons eu les déclarations de Sibeth LaGaffe *** , nouvelle Bécassine du Macronisme , sur le dilemme ” pavés v / s forces de sécurité

    *** maturité intellectuelle d’ une élève de seconde D et pour cela porte parole du Gouvernement et Voix de son Maître élyséen

    22 juin 2020 à 10 h 19 min
  • Magne Répondre

    Taliban Taleb étudiant du Livre indigent qui ne parle ni de La Mecque si ce n est qu une ou deux fois on evoque un vague baladan traduire par bled inconnue par tous les écrivains de l antiquité ni de la vie du Prophète qui sera connue 1 ou 2 siècles plus tard haram la pyramide tout ce qui est avant l Islam est malsain d ou la destruction de 2 statues magnifiques de Bouddha. Ne serait ce pas plutôt par incompréhension de ce qu est la beauté et leur incapacité à concevoir quelque chose de beau qu ils ont détruit ces statues. Ils veulent deboulonner Colbert et modifier les plaques des rues de plus 300 colonialistes de la région parisienne modifier ou faire disparaître des pans entiers de notre histoire aides en cela par d es universitaires. Iront ils jusqu à détruire Lascaux Font de Gaume Stonehenge les alignements de Carnac l Île de Ré cf le Dieu Ré le soleil dieu égyptien le pont Mirabeau la Tour Eiffel fermer Polytechnique Centrale supelec les écoles d ingénieurs les Facultés enfin tout ce qui les horripilent et qu ils haïssent personne ne s attendait à pareille situation. Il est temps de renverser la table et pour de bon rétablir notre état de droit romaniste notre Constitution insister pour affirmer qu effectivement laisser à Dieu ce qui lui appartient et donner à César ce qui lui revient rétablir la liberté d expression qui n à rien à voir avec la liberté de dire des injures. Si rien n est fait devant ce torrent de boue et de haine j. ai bien peur qu ils finissent par détruire Le Louvre et incendier Paris.

    20 juin 2020 à 18 h 16 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les CHRETIENS ont eux AUSSI détruit les idoles … païennes !

    et les adeptes de la Religion Prétendument Réformée ont eux aussi détruit les ” idoles ” … catholiques !

    17 juin 2020 à 9 h 55 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Qui vendaient aux négriers blancs les esclaves noirs ? A votre avis ? Les chefs noirs des littoraux des cotes africaines qui les capturaient à l’intérieur des terres.
    Les négriers blancs n’ont jamais mené d’expédition de capture, pour la bonne raison qu’il était plus simple et économique d’acheter à leurs frères les humains destinés au travail d’esclaves.
    En particulier, l’ex Dahomey (aujourd’ui le Bénin) en a fait en son temps une spécialité,. Le plus drôle est qu’un de ces rois négriers avait pour nom Béhanzin, nom dont se réclame un gueulard racisé actuel qui exige une plus grande repentance de ces “blancs avantagés”.
    Et dire que certains écoutent des abrutis pareils.

    17 juin 2020 à 1 h 40 min

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