Des députés UMP insistent sur la sécurité

Des députés UMP insistent sur la sécurité

 

 

De nombreux députés UMP appelle le Président à renforcer la
politique de sécurité. Nous avons évoqué ici l’absence d’augmentation des effectifs de
sécurité pendant les 10 dernières années…

Il y a donc loin de la coupe aux
lèvres :

 

« Claude
Goasguen
, député de Paris, qui anime à l’Assemblée un groupe de travail sur les statistiques de l’immigration, espère que Nicolas
Sarkozy
nommera un secrétaire d’État à la Sécurité «pour donner un signe tangible aux Français».

Jean
Leonetti
, le premier vice-président du groupe UMP, estime aussi que la sécurité «est l’un des
fondamentaux» qui ont contribué à l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Élysée en 2007.
Mais le député maire d’Antibes (Alpes-Maritimes) rappelle aussi que «la politique des banlieues ne se
résume pas à la politique sécuritaire» et qu’«en période de crise, il faut des mesures fortes en matière économique et sociale». Jean Leonetti pense également que la politique de non-remplacement
d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne devrait pas s’appliquer de façon rigide aux effectifs de police «car on va arriver à un seuil au-dessous duquel on ne pourra pas
descendre».

Premier adjoint au maire de Cannes, David Lisnard (UMP) estime que la sécurité représente «un double enjeu: un enjeu de qualité pour les habitants, et un enjeu de compétitivité pour le
tourisme d’affaires». Dans cette ville pilote en matière de vidéosurveillance, David Lisnard insiste: «Il faut des uniformes dans la rue. La police
doit être gérée par l’exécutif, pas par les syndicats.»
C’est aussi l’avis de Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, qui
demande au gouvernement à «revenir à une vraie police de proximité». «Il faut une présence policière visible dans les rues», assure l’élu
UMP, qui juge que «l’arsenal répressif existant est suffisant».

Jean-Paul Garraud, tout comme David
Lisnard, estime
qu’il faut «s’attaquer à l’économie souterraine des banlieues, en particulier au trafic
de drogue»
. Le député UMP de la Gironde juge que la police doit «infiltrer des réseaux de trafiquants et amplifier les mesures préparatoires d’enquête pour arrêter les trafiquants».
Autre partisan d’une politique dure en matière de lutte contre la délinquance, Philippe Meunier (Rhône) demande au gouvernement deux
mesures. «Il faut que les peines soient appliquées. Il est inacceptable que les personnes condamnées pour violences n’aillent pas en prison sous
prétexte qu’elles peuvent perdre leur travail. Les magistrats sont trop indulgents.»
Autre demande du député UMP du Rhône: «L’expulsion des
étrangers condamnés à de la prison ferme, après avoir purgé leur peine.»

Président du conseil général du Loir-et-Cher, Maurice Leroy (Nouveau Centre) est sur la même ligne: «La sécurité est l’une des priorités des Français.
Arrêtons de légiférer en permanence, et prenons garde à la grogne sourde qui règne chez les gendarmes, car ils s’interrogent vraiment sur leur mission.»
«Ils ont besoin d’être rassurés
au plus haut niveau de l’État», affirme le député centriste.

À l’inverse, la villepiniste Marie-Anne Montchamp (Val-de-Marne), qui représente un autre courant au sein du groupe UMP, considère que «l’État sécuritaire laisse les Français sans perspective» et plaide pour «un meilleur traitement des délinquants psychiatriques en rupture de soins».
Le Figaro.

Partager cette publication