Discours du président à Mulhouse

Discours du président à Mulhouse

Les problèmes causés par l’immigration musulmane obscurcissent de plus en plus le ciel français.

Après un silence de près de 3 ans, on nous annonçait une initiative spectaculaire du président dans ce domaine, des « annonces fortes ».

Eh bien, il n’était pas nécessaire que le président se déplace en Alsace pour dire des banalités pareilles.

Une fois de plus, il a été incapable de désigner l’adversaire.

Après « l’ennemi, c’est le terrorisme » d’il y a peu, on a fait un grand pas. Maintenant, « notre ennemi est le séparatisme, mais faire un plan contre l’islam serait une faute profonde ».

Il n’ose même plus parler de l’islamisme, mot qui contient « islam » ; alors là danger !

Suivent trois mesures « pha­res » : fin des imams détachés venant de l’étranger, mais pro­gressivement (ça s’étalera jus­qu’en 2024) ; contrôles renforcés des financements étrangers des lieux de culte (qu’est-ce que cela recouvre ? Mystère) ; suppression des enseignements de langue et cultures d’origine (second mystère). Et c’est tout !

Avec ça, l’islamisme n’a qu’à bien se tenir.

Pour être complet, il faut retenir de son discours une courte litanie de vœux pieux : « Dans la République, on ne peut pas accepter qu’on refuse de serrer la main à une femme parce qu’elle est femme ; dans la République, on ne peut pas accepter que quelqu’un refuse d’être soigné ou éduqué par quelqu’un ; dans la République, on ne peut pas accepter la déscolarisation ; dans la République, on ne peut pas exiger des certificats de virginité pour se marier ; dans la République, on ne doit jamais accepter que les lois de la religion puissent être supérieures aux lois de la République, c’est aussi simple que ça. »

Et voilà !

Pas un mot du nécessaire tarissement du flot d’immigrés qui nous arrive chaque année ; ce qui, on en conviendra, contribuerait au moins à ne pas aggraver la situation actuelle.

Quand on trouve aussi « sim­ple » l’évocation superficielle d’un problème préoccupant, qu’on en réduit la solution à quelques cautères, c’est qu’on nie son existence et qu’on en parle seulement pour faire plaisir au chaland qui a le mauvais goût d’insister.

On pourrait croire ces évidences émises par des opposants au pouvoir en place ; mais le pouvoir, si l’on ose dire en l’occurrence, c’est lui. Français, dormez en paix ! Votre président veille.

M. Macron ne me déçoit pas.

Je n’en attendais rien ; je suis servi.

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    les Français ont toujours Foi en les ” faiseurs de pluie ” et en leurs Saints ( laïcs ou religieux )

    ” et voilà pourquoi votre fille est malade ”

    quand deviendront ils … observateurs impartiaux et gens rationnels ?

    25 février 2020 à 8 h 28 min

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