Droit de vote des étrangers : la fin de la nation

Droit de vote des étrangers : la fin de la nation

Le débat sur le droit de vote des étrangers resurgit avant chaque grande échéance électorale. La gauche se drape dans sa prétention humaniste et réclame le droit de vote pour les étrangers comme une avancée naturelle de la démocratie essayant de faire passer ceux qui s’y opposent pour d’ignobles réactionnaires.

Or, le droit de vote des étrangers est tout simplement l’arrêt de mort de la nation. Dans les démocraties, la citoyenneté et donc le droit de vote est inséparable de la nationalité. C’est le fait d’adhérer à la nation, soit par sa naissance, soit par l’obtention de la nationalité du pays de résidence, qui fait du résident un citoyen de plein droit. C’est une forme de contrat réciproque entre la personne et la nation.

Si le simple résident obtient les mêmes droits que le citoyen, il y a asymétrie et discrimination contre les nationaux. Car le résident étranger peut toujours choisir en période de difficultés de repartir dans son pays d’origine, laissant le pays dans lequel il a obtenu le droit de vote se débattre avec ses problèmes.

Le droite de vote des étrangers est donc une trahison du contrat moral et juridique qui lie en démocratie les représentants de la nation et le peuple, formé de citoyens nationaux.

Une telle trahison n’est pas étonnant de la part de la gauche, qui a une conception purement formelle de la nation, sans aucun rapport charnel entre le peuple et celle-ci.

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