École : les idéologues détruisent tout !

École : les idéologues détruisent tout !


Ecole

Si le bilan de François Hollande et de la gauche est désastreux dans tous les domaines, il en est un où leurs folies ne s’arrêtent pas : l’éducation nationale.

Depuis 2012, différents projets irresponsables ont été envisagés :

  • La suppression des internats d’excellence et des bourses au mérite
  • La suppression des notes
  • La déconstruction de l’identité sexuelle de genre dès le plus jeune âge

D’autres ont même été votés comme : L’abrogation de la loi Ciotti qui permettait la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire La réforme des rythmes scolaires L’augmentation du nombre d’enseignants sans buts, sans projets éducatifs et surtout sans argent ! Et ce n’est pas fini !

Avec la réforme du collège, Najat Vallaud-Belkacem nous prépare la suppression des classes européennes ou bilingues, la suppression du latin et du grec comme options à part entière, des programmes d’histoire qui font toujours plus de places à l’histoire des pays étrangers mais toujours moins à notre histoire nationale.

Ainsi, alors que l’Islam et sa culture sont un thème obligatoire, on rend facultatif l’enseignement de notre histoire nationale. Le Moyen-âge, Clovis ou Charlemagne, la chrétienté médiévale, les guerres de religion et l’humanisme ne sont plus que des options, laissées au bon vouloir des enseignants, et sans doute des élèves car c’est l’idéologie pédagogiste qui s’impose à nos pauvres enfants. Cette idéologie funeste, si bien décrite par François-Xavier Bellamy dans son livre Les Déshérités, prône rien de moins que l’effacement du professeur pour que l’élève s’approprie par lui-même son savoir…

Cette idéologie dangereuse a conduit à réformer les méthodes d’apprentissage avec pour résultat une augmentation du nombre d’illettrés dans notre pays… C’est scandaleux ! Mais rassurez-vous, face à ce constat désastreux, Manuel Valls a une solution toute trouvée :

« Intégrer, dans nos écoles, l’art de l’improvisation que porte Jamel Debbouze ».

Et ce n’est pas une plaisanterie. Le Premier ministre a vraiment déclaré cela…

Najat Vallaud-Belkacem a été claire, son objectif est simple : en finir avec les classes élitistes, au nom de l’égalité des chances. C’est toujours le vieux projet égalitariste d’une gauche qui n’a rien compris à nos enfants, à notre société et à son avenir. Sous prétexte d’égalitarisme, on a décidé de commencer la deuxième langue dès la 5ème alors que la priorité absolue devrait être la maîtrise de la langue française !

Au nom de l’égalitarisme, on laisse les élèves en difficulté tirer vers les bas tous les autres élèves car il ne faudrait surtout pas créer des classes ou des groupes de niveaux qui permettraient d’individualiser les parcours. Cet aveuglement égalitariste de la gauche se double d’une idéologie totalitaire qui veut changer l’homme en lui ôtant son histoire, son genre, sa famille, son identité et l’environnement dans lequel il vit.

Vincent Peillon, le prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem était un pur produit de cette idéologie et ne s’en cachait pas. En septembre 2012, il déclarait que l’école a pour but d’ « arracher l’élève à tous les déterminismes, familiaux, ethniques, sociaux, intellectuels » et écrit aux recteurs que : « Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ».

Voilà le sens de ces nouveaux programmes ou de ces nouvelles pédagogies. La transmission des savoirs qui nécessite autorité, respect et calme sera remplacée par des spectacles d’improvisation sur la théorie du genre pour changer les mentalités… Toujours ce vieux rêve gauchiste et totalitaire de changer l’homme à défaut de changer la société.
C’est extrêmement inquiétant ! Et ce sont nos enfants qui en feront les frais !

Nous ne devons plus accepter cela.

A la Droite Forte, nous refusons que nos enfants et l’avenir de notre Nation soient pris en otage par des idéologues totalitaires. Nous sommes en train de préparer un projet très audacieux qui permettra de réformer en profondeur notre système éducatif autour des valeurs fondamentales que sont le mérite, l’autorité, l’égalité des chances, l’autonomie et la responsabilité.

La priorité, c’est l’école de la République, c’est de fonder une nouvelle école du mérite. Nous mettrons fin au « nivellement par le bas » et choisirons « l’excellence pour tous ». Nous ferons voter une « grande loi scolaire » pour que chaque enfant de France, ceux du monde rural comme des quartiers difficiles, sache lire, écrire et compter à la fin du primaire, pour créer un examen d’entrée en 6ème, promouvoir l’apprentissage dès 14 ans et aussi l’Histoire de France et ses héros qui devront être enseignés partout pour réconcilier les Français avec eux-mêmes, avec leur passé et donc leur avenir.

Si comme nous, vous considérez que l’éducation doit avant tout instruire nos enfants et leur permettre de s’accomplir dans leurs futures vies d’adulte, je vous propose de faire un don pour nous aider à réaliser cette immense tâche.

Notre programme est très ambitieux et nous n’avons que peu de temps pour le réaliser en réunissant des grands experts mais aussi et surtout des professionnels de terrain et des parents d’élèves qui sont soucieux de l’avenir de leurs enfants. Il faut transmettre des savoirs précis. Le retour aux fondamentaux s’impose. Pas parce que nous serions « ringards » comme le disent nos adversaires idéologues mais simplement parce que ça marche et que c’est ce dont nos enfants ont besoin pour progresser et se cultiver.

S’il est un domaine, où nous devons absolument et sans tarder nous débarrasser des idéologues et des relativistes, c’est bien l’éducation nationale. Notre seule et unique question doit être : est-ce que c’est efficace et utile pour nos enfants ?

Aidez-nous à accomplir la révolution des valeurs et la réforme de l’éducation dont nos enfants et petits-enfants ont besoin.

Guillaume Peltier et Geoffroy Didier
La Droite Forte 

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Comments (95)

  • FLANDRE Répondre

    QUE C’EST BEAU L’EDUCATION NATIONALE !!!

    Publié le 28 janvier 2015 par Louis Chagnon – historien

    Résumé de son affaire

    J’ai enseigné l’histoire et la géographie au collège Georges Pompidou de Courbevoie en septembre 2003, puis le 1er octobre j’ai quitté l’Éducation nationale pour intégrer le ministère de la Défense à ma demande.

    Quelques jours auparavant, j’avais donné des cours sur l’histoire du monde musulman, dans lesquels j’avais révélé à mes élèves que Mahomet avait été un voleur, pour avoir pillé les caravanes de la Mecque, et un assassin, en faisant égorger 600 à 900 juifs en un jour, en référence au massacre de la tribu juive des Qurayzah en mai 627.

    Après mon départ de l’Éducation nationale, j’ai appris qu’un collectif de parents d’élèves s’était constitué contre moi pour demander ma suspension de l’Éducation Nationale, en raison de mon cours sur le monde musulman en classe de 5ème.

    Une pétition avait été remise au principal du collège où on m’accusait de racisme anti-musulman et d’avoir dit que « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin (…) il va imposer sa religion par la terreur, (…) il fait exécuter 600 à 900 juifspar jour ».

    Plusieurs articles avaient déjà paru sur l’affaire dans les journaux le Parisien, Métro et sur Internet, sans que je sois au courant !

    En fait, la pétition en question était signée par sept personnes dont deux seulement étaient des parents de mes élèves de 5ème.

    Ce collectif de musulmans était dirigé par Monsieur Kamel Zmit, médecin anesthésiste et sa femme Madame Nora Zmit responsable du service des permis de construire à la mairie de Courbevoie qui étaient les parents d’une élève de 6ème Yasmine Zmit dont je n’avais jamais été le professeur.

    Lorsque j’ai pu avoir accès aux feuilles de cours, plusieurs mois plus tard, au rectorat de Versailles, j’ai vu que quelqu’un avait ajouté à la main les mots « par jour » sur la feuille de l’élève Ramy El-Hoss dont le parent avait signé la pétition, la falsification (attestée plus tard par une analyse graphologique et scientifique) avait pour but de me discréditer en tant que professeur d’histoire.

    L’Éducation nationale loin de me soutenir m’a poursuivi et a imposé la censure musulmane sur l’école laïque de la République française

    > > > > > Le 5 novembre 2003, le rectorat de Versailles, sur la pression du collectif de parents musulmans, a ordonné la suppression des pages concernant le cours, qui ont donc été arrachées des cahiers par les élèves eux-mêmes.

    > > > > > Mon cours, rigoureusement exact du point de vue historique, a donc subi une censure religieuse musulmane et cette censure a été exécutée par les fonctionnaires de la République !

    Enfin, le 17 novembre, une lettre de Daniel Bancel, recteur de l’Académie de Versailles, proche de l’ancien ministre socialiste Lionel Jospin, m’informait qu’une procédure disciplinaire était engagée contre moi, à la suite d’un rapport fait par un Inspecteur pédagogique qui ne m’avait jamais vu ni parlé.

    L’inspecteur pédagogique Paul Stouder estimait dans ce rapport que comme tous les nomades, les tribus arabes pratiquaient la razzia et qu’on ne pouvait pas qualifier cette pratique de vol.

    Pire encore, il affirmait que dans l’Islam, la lutte contre les marchands de la Mecque avait été la première forme de la guerre sainte, ce qui la rendait légitime.

    Ainsi, pour cet inspecteur, fonctionnaire de l’État français, les meurtres musulmans sont légitimes quand ils sont exécutés dans le cadre du Djihad !

    Il passait sous silence le massacre de la troisième tribu juive de Médine et m’accusait aussi de « racisme anti-musulman».

    Je suis donc passé devant un conseil de discipline et à ma stupéfaction le rectorat a argué de la phrase tronquée et falsifiée du collectif d’activistes musulmans, sans apporter aucun document original qui m’aurait permis de mettre en évidence cette escroquerie.

    > > > > > J’ai bien été obligé de constater que le rectorat était complice de ces individus. J’ai écopé d’un blâme pour « formulation simpliste » et « attitude de provocation ou maladresse ».

    Pour autant, le conseil de discipline n’a pas retenu l’accusation de racisme de l’inspecteur pédagogique et a reconnu la véracité historique des faits enseignés.

    > > > > > La conclusion s’impose d’elle même : le fait d’affirmer que quelqu’un qui a égorgé plusieurs centaines de juifs est un assassin, est donc pour le rectorat de Versailles, une « provocation ou une maladresse ».

    Même si cette sanction est minime, je ne l’ai jamais acceptée.

    J’ai donc entamé une procédure en 2004 auprès du Tribunal administratif pour contester le blâme.

    L’administration de l’Éducation nationale n’a pas été la seule à me poursuivre car le collectif musulman avait également saisi le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme.

    Ceci a donné lieu à une campagne médiatique qui me présentait comme un «islamophobe », un « raciste anti-musulman».

    La plainte de la LDH a finalement été rejetée par le Parquet de Nanterre et le MRAP, devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre où il avait réussi à me faire traîner en mars 2004, a finalement renoncé à me poursuivre, en arguant que le blâme du conseil de discipline m’avait sanctionné « à la hauteur de la gravité des faits », induisant ainsi que j’avais été sanctionné pour « racisme » par le conseil de discipline et Kamel Zmit ajoutant que le blâme avait été voté à l’unanimité.

    Tout ceci était parfaitement faux et j’ai donc poursuivi pour diffamation tous ceux qui m’avaient attaqué, à savoir Kamel Zmit, Jean-Claude Dulieu, responsable de la communication externe du MRAP et Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP.

    Celui-ci déclarera à la télévision le 13janvier 2005 que le délit de blasphème devait être réintroduit en droit français !

    Tout enseignement critique de l’islam serait ainsi légalement interdit et passible de poursuites pénales.

    En première instance début 2005, la diffamation a bien été reconnue mais les prévenus, Mouloud Aounit, Jean-Claude Dulieu et Kamel Zmit ont été relaxés « au bénéfice de la bonne foi » (alors que le Tribunal avait entre les mains l’expertise graphologique du cahier d’élève falsifié !)

    Je devais également verser à Kamel Zmit 500€ de dommages et intérêts sous prétexte qu’il avait été stigmatisé dans la presse comme islamiste, ce qui est une aberration juridique (la loi n’autorise pas le versement de dommages et intérêts au diffamateur par le diffamé).

    En appel, en septembre 2005, le tribunal n’a pas voulu retenir la diffamation mais a supprimé les dommages et intérêts que je devais à Kamel Zmit.

    En cassation, le jugement a été confirmé. Je n’ai donc pas pu les faire condamner.

    J’ai également porté plainte pour faux et usage de faux, sur la base de la feuille de cours falsifiée mais le tribunal n’a pas donné suite.

    Par contre, en 2008, le Tribunal administratif a cassé le blâme au motif que mes propos étant historiquement exacts, il n’y avait pas de faute professionnelle ce qui est la logique même.

    Cette décision est pour moi un acte qui confirme la liberté pédagogique du professeur dont tous les collègues peuvent arguer.

    Il n’en reste pas moins qu’en France, qualifier d’assassin quelqu’un qui a fait égorger 600 à 900 juifs est devenu « raciste »

    Je considère donc la France comme étant devenu un État officiellement antisémite puisqu’un fonctionnaire français peut être sanctionné s’il qualifie d’assassin quelqu’un qui a fait égorger des centaines de juifs.

    Maintenant la question reste toujours posée aux professeurs d’histoire : Est-il possible de transmettre la vérité historique sur le monde musulman aujourd’hui en France ?

    Louis CHAGNON

    J’ai raconté l’intégralité de mon histoire dans le livre : « L’école française et l’islam, l’histoire d’un professeur d’histoire victime du terrorisme intellectuel », publié aux éditions Godefroy de Bouillon.

    NOTA :

    1) Le Tribunal administratif de Paris a , en 2008 , annulé le blâme infligé à cet enseignant par sa hiérarchie, en constatant que “la vérité historique des propos n’est pas contestée” et que “la provocation n’est pas établie” .

    Mais il aura fallu tout de même quatre années de procédure pour que cet enseignant – qui ne faisait que son métier – soit blanchi !

    2) Honte au rectorat , aux associations comme la Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP , à l’institution et à l’inspecteur pédagogique régional qui ont , par lâcheté , condamné l’enseignant au lieu de le soutenir .

    Tous ont plié devant l’idéologie religieuse et communautariste au mépris de la vérité historique , de la laïcité et … des droits d’un homme injustement mis en cause , dans un établissement public .

    Des parents d’élève – qui n’étaient certainement pas des terroristes – ont réussi à imposer leurs vues ( jusqu’à recourir au mensonge ) à une institution de la République , à l’encontre de la liberté , de la vérité et de la laïcité !

    C’est manifestement une forme pacifique mais sournoise – et visiblement acceptée par des représentants de l’Etat – d’atteinte aux principes de la démocratie et à nos valeurs républicaines . C’est du terrorisme intellectuel , qui ne tue que la liberté .

    Pierre Robès

    13 mai 2015 à 16 h 17 min
    • Kiwala Répondre

      Instructif, effectivement…
      Et quelle ambiance doit régner dans cette classe et cette école !!!

      Ou comment faire d’une broutille – peut-être dire de front à une classe que Mahomet était “un voleur et un assassin” était-il un peu… indélicat et désagréable à entendre, certes, mais de là à en faire un tel pataquès… !

      Il est surtout inquiétant que des magistrats et fonctionnaires français donnent raison à ceux qui trompent et diffament, au mépris de la vérité historique, y compris quand cette vérité est établie par ailleurs !
      Quelle honte…

      13 mai 2015 à 18 h 52 min
  • HOMERE Répondre

    L’art de l’improvisation n’est pas de l’art car l’art ne s’improvise pas !
    Le pitre Debouzze est tout sauf un artiste..il est une caution de la gauche aux théories vaseuses de la diversité ethnique (ta mère) qui veut que les exotiques zozos soit considérés comme des artistes à part entière (pléonasme inventé par Einstein dans sa théorie vérifiée depuis,de la relativité restreinte aux socialistes de gauche)
    Donc,dans l’éducation dite “nationale” on pourra improviser avec des improviseurs professionnels choisis dans les rangs du PS ou du FDG afin de faire de nos enfants des bouffons dont on sait que nos entreprises raffolent….il ne restera plus qu’à improviser le chômage dont on sait que notre Président raffole !! c’est affolant !!

    12 mai 2015 à 10 h 33 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    correspondance pour @ KIWALA

    @ Jaurès veut vous ( nous ) faire croire que la quantité remplace ( avantageusement ) la qualité … avoir un fils en ” apprentissage ” semble même être pour ce socialiste moralisateur un échec de la démocratie ” scolaire ” … la vérité est que l’ ascenseur social n’ existe plus et qu’ effectivement le ” niveau ” baisse … j’ en ai des exemples nombreux dans le métier que j’ ai exercé et croyez moi ce n’ est pas de la nostalgie , du ” c’ était mieux avant ” etc … cela peut ( aussi ) s’expliquer par une atomisation de la responsabilité individuelle qui devient anonyme ou syndicale et conséquemment la recherche permanente de protection en se réfugiant dans un ” groupe diffus ” qui par nature est irresponsable

    11 mai 2015 à 23 h 02 min
    • Kiwala Répondre

      @quinctius cincinnatus11 MAI 2015 À 23 H 02 MIN

      Je crois que vous touchez là un facteur important, effectivement, dans la débâcle scolaire actuelle : l’institution a remplacé, semble-t-il, le corps enseignant, dont je ne cesse de m’étonner que nombre de ses représentants répondent sans cesse “Nous n’y sommes pour rien !”
      Moi qui croyais sottement que les enseignants étaient la pièce maîtresse de l’Education nationale… et que, sans instit’ qui accepte de pratiquer la méthode globale ou ses succédanés, point de méthode globale !

      Comment peut-on se sentir, quand on a la charge de former les citoyens de demain, paraît-il, et qu’on “n’y est pour rien” dans ce qu’on fait avec ses élèves ???

      Or les rapports et réquisitoires abondent, de la plume même d’enseignants courageux et même téméraires, montrant qu’il n’y en a plus beaucoup pour ne pas voir la catastrophe en cours.
      J’avoue que je n’aimerais pas être à la place de ceux qui “n’y sont pour rien” tout en travaillant au sein de l’institution.

      Je trouve cela assez terrifiant, quoique je puisse comprendre qu’un enseignant est un être humain comme un autre, qui doit assurer son salaire et nourrir sa famille, mais… tout de même, il y en a de plus héroïques que d’autres, qui ont tiré et tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps : je m’étonne qu’on puisse donc encore prétendre que tous ces enseignants-là auraient tort, quand eux-mêmes crient au naufrage et nous parlent de L’Ecole des illusionnistes, de nos Enfants qui ne sauront plus ni lire, ni écrire, ni compter, de ces élèves “décervelés” après avoir été victimes d'”abandon pédagogique”, dans une école qu’un autre nomme La Fabrique de crétins, etc. !

      Sans pourtant que l’école s’amende et reconnaisse ses torts envers des élèves qu’elle continue d’envoyer au casse-pipe de la vraie vie tout en les sachant au plus mal équipés.

      Quant à l’apprentissage, pour moi, il est évident que, parfois, un jeune qui n’aime pas l’étude peut y trouver de quoi s’épanouir et progresser autrement, s’il parvient à y apprendre un métier qui lui plaît.

      Pour autant, je m’affole de constater que, aujourd’hui, en 2015, on sait qu’une foule d’élèves arrivent au collège sans maîtriser la lecture, l’écriture, la rédaction, la grammaire, le calcul de base et le raisonnement mathématique, mais quelle “solution” propose l’école ?
      Au lieu de tenir compte de ces manques, dus bien souvent aux pratiques aberrantes de l’école primaire, et au lieu, donc, de remettre ces apprentissages au premier plan dès la 6e, afin que ces élèves puissent ensuite poursuivre une scolarisation à peu près normale au collège, on attend complaisamment que ces élèves parviennent cahin-caha en 3e, puis on les expédie dans la voie professionnelle, comme si, aujourd’hui, on pouvait se professionnaliser avec profit sans savoir lire correctement et sans avoir appris à réfléchir un tant soit peu sur ce qu’on vient de lire !

      Pour moi, le vrai scandale est là : l’école persiste et signe dans des pratiques pédagogiques destructrices, reconnaît ensuite les résultats exécrables qu’elle n’hésite pas à imputer aux élèves, puis fait payer à ces mêmes élèves son incurie, en les promettant à un “avenir” professionnel des plus aléatoires – vu que même la Direction de l’évaluation de l’Education nationale comptabilise les élèves titulaires d’un CAP avec les “sans diplômes”, et… que dire, alors, du bagage de ceux qui vont s’orienter dans cette voie sans savoir lire correctement, quand on sait que 20 % échouent à obtenir leur CAP et que beaucoup auront déjà décroché avant ?

      C’est plus encore que de l’irresponsabilité individuelle, c’est de l’irresponsabilité institutionnalisée et, même, revendiquée, quitte à faire passer un pourcentage ahurissant d’élèves malmenés pour des quasi-“handicapés”, qui n’auraient, certes, pas de handicap, mais qui seraient néanmoins “en situation de handicap”, tiens donc ! ET pourquoi ça ?

      Quelle bizarrerie, ce statut d'”en situation de handicap” n’existe qu’à l’école ???

      Donc, pour conclure sur ce point, une irresponsabilité d’autant plus odieuse.

      Les anti-dépresseurs doivent avoir certain succès dans le milieu de l’école, car il faut avoir le coeur bien accroché pour regarder sans faillir ces cohortes d’élèves qu’on détruit… “scientifiquement” et les yeux fermés.

      Rien qu’à l’école primaire, je lisais il y a quelques années que 40 % de la population d’élèves du primaire devaient passer par l’orthophoniste – pour un taux de troubles du langage dans une population standard qui ne dépasse pas entre 1 et 5 % tout au plus, selon les sources, qui dit mieux ?
      Et, tout récemment, j’apprenais que les “graphothérapeutes” piétinent déjà aux portes du collège, sachant que toujours plus de collégiens peinent à écrire lisiblement… Une nouvelle profession qui vient d’être reconnue par l’EN, qui connaît donc la situation !
      Gageons que, d’ici peu, la graphothérapie se verra, comme l’orthophonie, prise en charge par la Sécu… Coup de chance pour ces professionnels de la rééducation de l’écriture, qui ne sont plus requis dans les bureaux d’embauche et perdaient du terrain dans le secteur des CV à éplucher, vu que ceux-ci sont maintenant envoyés sous forme numérisée.
      Une occasion de se recycler qui vient à point nommé, merci l’école… nos collégiens seront bien “aidés”, après avoir été bien “détruits”…
      Trop cool…

      Entre l’orthophonie, la graphothérapie, le psy et le soutien scolaire extérieur, auront-ils encore le temps d’aller en classe ?

      12 mai 2015 à 1 h 01 min
    • Jacky Social Répondre

      Excellente analyse, Quinctius. Et voila encore une bonne claque a notre grand Jojo hypocrite devant l’Eternel. Vous etes effectivement tres bien place pour connaitre le domaine du leadership puisque dans votre metier vous avez du diriger des hommes avec leurs defauts, leurs egos, leurs caprices et tout ce qui s’en suit. Vous etes un observateur avise. Il est dommage que l’experience d’hommes tels que vous ne soit pas mise a profit. Je suis certain que vous avez plein d’experience et de valeur a apporter.

      12 mai 2015 à 5 h 01 min
    • Jaures Répondre

      Pas de nostalgie, Quinctius, mais apparemment beaucoup d’aigreur.
      Vous disiez avoir quitté le métier depuis 10 ans. Pour autant, l’espérance de vie n’a pas baissé en France. On continue à y opérer, à sauver des vies, à mettre au point de nouveaux traitements,…Vous même, un jour,comme nous tous, aurez surement besoin d’un jeune confrère pour vous aider lors d’un moment difficile. Vous constaterez alors que, bien heureusement, le niveau n’a pas baissé.

      12 mai 2015 à 9 h 00 min
      • Kiwala Répondre

        @Jaurès,

        Si je comprends bien, pour vous, le fait que le nombre de grandes fortunes aient augmenté en France ces dernières décennies dit donc que le niveau de vie des uns et des autres, y compris des classes les plus modestes, n’a pas baissé ?
        Voilà une fort bonne nouvelle pour notre gouvernement… Il faut sans doute, comme disent certains, changer le peuple, alors, ce peuple d’électeurs qui vient à répétition de prier ce même gouvernement de revoir sa copie, parce que LUI, il trouve, voyez-vous, que son niveau de vie a baissé…

        12 mai 2015 à 9 h 47 min
        • Jaures Répondre

          Kiawa, où avez-vous vu que j’ai écrit pareilles choses ?

          12 mai 2015 à 9 h 51 min
          • Kiwala

            Vous ne cessez de nous exposer que “le niveau ne baisse pas”, sous prétexte qu’il nous reste encore quelques élites capables de nous aider à vivre plus longtemps ou de nous emmener au bout du monde en un rien de temps, “preuve”, dites-vous, que le niveau GÉNÉRAL ne baisserait pas !
            Eh bien je remplace les “élites” dont vous parlez par les grandes fortunes…

            12 mai 2015 à 12 h 14 min
        • Jaures Répondre

          Ce ne sont pas “quelques élites” qui font la médecine et la technologie. Le chirurgien n’est rien sans anesthésiste, infirmiers, aides-soignants, personnels d’entretien et administratifs.
          De même, il a besoin des ingénieurs qui conçoivent scanners ou IRM, des techniciens qui les montent et les entretiennent, des ouvriers qui en usinent les pièces.
          On dira la même chose des avions ou TGV.

          Pourquoi, si le niveau baisse, tout ceci continue-t-il à évoluer ? Pourquoi ne régressons-nous pas vers la locomotive à vapeur et la saignée ?
          Pensez-vous que bientôt vous ferez atteler à 2 heures pour vous rendre chez l’apothicaire ?

          12 mai 2015 à 12 h 54 min
          • Kiwala

            Certes, mais celui qui vous sauve la vie, en l’occurrence, c’est le chirurgien avec ses 13 ans d’études à peu près – avec l’aide, bien sûr, de son équipe, mais, franchement, je ne suis pas sûre que le niveau scolaire ou culturel de l’aide-soignante, ici, ou celui des personnels d’entretien soient vraiment déterminants des progrès réalisés en chirurgie !
            Oui, notre société continue d’évoluer, mais il n’en reste pas moins que le gros de la population souffre, de plus en plus, d’une mauvaise formation scolaire qui ne lui permet pas de s’épanouir professionnellement, quand elle devrait être, selon les intentions énoncées rue de Grenelle, bien meilleure !
            Vérifiez donc que ces aides-soignants, les personnels d’entretien et administratifs ou même les infirmiers disposent réellement du niveau scolaire que vous leur supposez…
            Connaissez-vous le film Métropolis, de Friz Lang ? Pensez-vous que, pour travailler au sous-sol, on ait besoin d’une formation scolaire de pointe ?
            Pour moi, nous allons tout droit vers une société de ce type.
            Ce qui n’empêche pas une société de progresser et de réaliser quelques prouesses technologiques ou scientifiques : il suffit juste, pour s’en contenter, d’être du bon côté ou au bon étage !
            Je trouve votre argumentation consternante, car elle ne fait qu’envisager “la société” que comme une entité globale (c’est à la mode, chez les pédagos, je sais, tout l’enseignement, aujourd’hui, donne dans le global), et vous osez mettre sur le même plan, ensuite, en vrac, des métiers nécessitant une formation de grande technicité et apportant une évidente satisfaction à ceux qui en ont bénéficié, et les métiers de personnels dont on sait qu’ils n’ont pas besoin d’être très qualifiés pour faire leur travail, mais… sont-ils HEUREUX ??? Font-ils le métier qu’ils souhaitaient faire ??? Peuvent-ils aider leurs gosses qui rentrent du collège ? Profitent-ils de la vie culturelle et intellectuelle ?
            Il semble que non… Ignorez-vous que nombre d’ouvriers ont quitté la gauche pour le FN ? parce qu’ils sont heureux de leur condition ? Heureux de pouvoir offrir un meilleur avenir à leurs gosses, heureux de se sentir respectés ?
            Allez donc leur expliquer qu’ils devraient se suffire de vivre dans une société où un chirurgien star va pouvoir sauver un patient qui, hier, serait mort depuis longtemps… ou se suffire de voir, chaque été, des masses de touristes aller à l’autre bout du monde en profitant des avions haute technologie… quand EUX voient leur gosse patiner devant les portes de Pôle Emploi en n’étant même plus en état de faire le moindre “projet d’avenir”, vu qu’il est réduit à l’état de mendiant, en espérant n’importe quel job… “Du moment qu’on m’accepte”…
            Ne les entendez-vous pas, ces jeunes qui gémissent qu’on “ne leur fait pas de place dans notre société”, mais à qui l’école n’a jamais dit que leur place, il fallait la prendre, et qu’apprendre à l’école, c’est supposé y aider, en aidant à comprendre comment fonctionne le monde, la société – et les gens comme vous, béats de contentement devant une école qui ne remplit plus sa mission : émanciper les gens, en les instruisant et en leur donnant, ainsi, les clefs pour mener la vie qu’ils veulent !
            On dirait bien que vous n’êtes pas pressé de voir autre que vous s’émanciper…
            “Tout va bien”, donc…

            Merci tout de même pour votre “leçon de choses” très début de siècle, chapitre “Les métiers”, en prenant garde de toujours citer, n’est-ce pas, celui du haut – l’ingénieur – et celui du bas – l’ouvrier d’usine –, tous unis dans un magnifique projet commun, bien sûr ! Ça m’évoque un peu les affiches des années 30 de l’ex-URSS, qui exaltaient “le travailleur”, tous au même niveau, comme il se doit…
            Mais l’URSS, au moins, l’avait réellement fait : elle n’avait pas rendu les ouvriers riches, mais elle avait rendu les ingénieurs pauvres…

            12 mai 2015 à 19 h 51 min
          • Jaures

            Et que souhaiteriez-vous, Kiwala ? Qu’il n’y ait que des chirurgiens en médecine et des ingénieurs dans l’industrie ?
            Cela n’est ni possible, ni souhaitable.
            De toute façon, bien heureusement, tout le monde n’a pas le souhait de faire 5 ou 10 années d’études. Tout le monde n’a pas une vocation de chirurgien ou d’ingénieur.
            Il ne suffit pas de concevoir, il faut réaliser. Un chirurgien n’a pas les compétences d’un anesthésiste et ne peut être en permanence au chevet du malade.
            Pour accomplir, il faut donc bien divers niveaux de compétence coordonnés.

            Vous parlez ensuite de bonheur mais le rapport avec la profession est loin d’être mécanique.
            Certes, il faut pour se réaliser accéder à une insertion active dans la société mais les goûts, les objectifs et les ambitions de chacun sont différents.
            Je vous citais quelques exemples de sur-diplômés devenus saltimbanques (on peut ajouter Kee-Yoon).
            On remarque également que le suicide touche toutes les classes sociales sans distinction du niveau d’étude.
            Qui peut dire qu’un ingénieur ou un expert comptable est plus heureux qu’un ouvrier qualifié, un artiste ou une hôtesse d’accueil.
            Le travail est un élément de l’équilibre, mais pas le seul. L’environnement affectif, la santé, la vie sociale,…jouent au moins autant et interfèrent.

            Je n’ai jamais tout va bien. Au contraire: je dis qu’en l’espèce ce ne sera jamais bien car, comme la société, l’éducation doit muter et s’adapter au contexte.
            Ce que je dis c’est qu’il faut faire évoluer l’école en fonction du monde tel qu’il advient et non selon les critères anciens d’un monde révolu.
            Je pense également qu’il faut garder à l’école son rôle: donner les moyens à chacun d’une insertion sociale active et ne pas en attendre le bonheur pour tous ou la formation d’une élite généralisée.
            Au contraire, mieux vaut multiplier les options pour que chacun trouve une voie sociale qui lui convienne. Ce qu’il en fera dépendra ensuite de lui-même.
            L’école est un des moyens nécessaires pour construire votre vie. Mais elle ne le fera pas à votre place.

            12 mai 2015 à 22 h 47 min
          • Kiwala

            @Jaures12 MAI 2015 À 22 H 47 MIN
            Nous divergeons sur le fond, c’est-à-dire sur la mission que nous donnons à l’école.
            Pour vous, il semble que l’école doive en premier lieu permettre au futur adulte de trouver une place dans la société, n’importe quelle place.
            Pour moi, l’école, en instruisant, est supposée permettre au futur adulte d’être un citoyen libre et ayant le choix, selon ses capacités réelles, et non pas selon ce que lui aura concédé l’école en guise de “clefs” d’insertion…

            Je ne dis pas non plus que tout médecin ou tout ingénieur est forcément plus heureux qu’un balayeur ou un employé de la Poste, mais je dis que les deux premiers sont rarement devenus médecin ou ingénieur uniquement parce qu’ils ne pouvaient faire autre chose qui aurait mieux correspondu à leurs rêves, ayant un bagage scolaire insuffisant !
            Bien sûr qu’il faut de tout et de tous les niveaux dans une société, mais le problème est que vous, vous jugez que cette sélection doit se faire par l’école : qui va aller à bac + 13 et qui va sortir avec un CAP…
            Moi, je plaide pour que chacun reçoive de l’école le MAXIMUM d’instruction qu’il puisse acquérir, et que la sélection s’opère ENSUITE, selon les capacités ou les souhaits de chacun.

            Ça suffit, cette école qui décide au CP, et même parfois en maternelle, de ce que “parviendra” ou ne “parviendra pas” à faire un gosse !
            Une instruction de qualité, c’est-à-dire l’acquisition de fondamentaux solides, au minimum, ET AUSSI une ouverture sur notre culture – littérature, histoire, etc., soit : la transmission des savoirs à TOUS les élèves devrait, pour moi, être la règle.

            Encore une fois, vous vous focalisez sans cesse sur les métiers élitistes, et le niveau d’études qu’ils attestent, mais, moi, je vous parle de tous ceux qui n’ont pas eu cette chance NON PAS parce qu’ils en étaient incapables, mais simplement parce que l’école décide pour eux qu’un enseignement à la va comme-je-te-pousse leur suffit.
            A ce titre, tous les chiffres montrent que ce n’est pas le niveau supérieur, qui baisse, comme je vous l’ai déjà dit, mais le niveau des élèves “moyens faibles” et “faibles”, qui sont en passe de devenir dans quelques années un sous-prolétariat exploitable à merci, tout en ayant éventuellement un “bac” bien illusoire, et, de plus, sont bien plus souvent qu’il y a 30-40 ans victimes d’un déterminisme social qu’on aurait cru, en 1960, appelé à se réduire, or il s’est accru massivement !

            Donc, l’école “émancipatrice” et “ascenseur social” n’est plus, aujourd’hui, l’école entérine et accroît les inégalités sociales, au lieu de participer à les réduire. Tandis que le haut du panier accède à des études toujours plus sophistiquées, toujours plus longues et permet des métiers “haut de gamme”, la grande masse des élèves, aujourd’hui, sous-instruite, n’aura guère le choix de sa vie professionnelle. “Il faut aussi des métiers en bas de l’échelle”, me direz-vous, et il faut bien que des gens les occupent aussi ? Bien sûr, mais ce n’est pas à l’école de faire le partage, l’école doit, elle, donner les mêmes chances à TOUS, ce qui ne signifie pas qu’il faille fermer les classes supposément “élitistes” comme des classes bilangues, mais faire en sorte que des élèves même de milieux défavorisés puissent y accéder, s’ils ont les capacités d’être bons élèves – il n’y a pas, alors, de raison qu’ils n’accèdent pas à “l’élite” scolaire, sauf s’ils sont… mal ou insuffisamment enseignés, pendant que ceux de “l’élite sociale”, eux, reçoivent à la maison ce que l’école n’apporte plus.
            Avez-vous remarqué, par exemple, que les élèves des écoles privées sont, de plus en plus, issus des classes modestes ? Dont les parents, tout “modestes” qu’ils sont, se rendent bien compte que, pour conserver toutes leurs chances de bien évoluer à leurs enfants, mieux vaut les retirer du public…
            Et ÇA, pour moi, ça en dit long et ça signe l’échec de notre école publique, un échec HONTEUX.

            13 mai 2015 à 10 h 22 min
          • FLANDRE

            Constats difficiles à nier … si on est honnête.

            13 mai 2015 à 10 h 50 min
          • Jaures

            Il est dommage qu’il y ait incompréhension car nous sommes d’accord sur de nombreux points.
            Notamment sur le déterminisme social qui existe trop encore. Même s’il est moins prégnant qu’autrefois (un fils d’ouvrier ne sera probablement pas lui-même ouvrier), il est un frein aux ambitions comme le sont également les stéréotypes de genre.
            Que l’instruction permette de s’émanciper de ces déterminismes j’en suis comme vous persuadé.
            Mais ce n’est pas suffisant.

            On sait l’importance de l’environnement pour la réussite scolaire d’un enfant. On constate qu’un certain nombre de lacunes dans cet environnement créent de lourds handicaps: niveau d’étude des parents, promiscuité, encadrement (notamment pour les familles monoparentales), santé,…
            Or, l’école n’est pas responsable de cet environnement.
            De même, cet environnement freine les ambitions: un élève doué ne pourra suivre des études longues s’il n’a pas les moyens de se loger, de payer les fournitures, de suivre des stages à l’étranger,…
            L’école est plus victime de cet environnement que responsable de ses conséquences.
            En somme, je dirai qu’il ne peut y avoir d’école égalitaire (au sens d’offrir les mêmes chances à chacun) que dans une société plus égalitaire.

            Enfin, il faut s’entendre sur ce qu’est un métier “en bas de l’échelle”. Je ne parle pas ici des métiers qu’on accepte faute de mieux, ceux qui ne demandent aucune réelle compétence autres qu’être à l’heure et tenir la cadence. Ceux-ci sont amenés à disparaitre, soit remplacés par des machines, soit délocalisés car devenus non rentables.
            Je pense qu’un ouvrier qualifié, un technicien tout comme un infirmier ou un aide-soignant occupent des postes tout à fait honorables et valorisants. Tout dépend des conditions de travail, mais ceci concerne également les postes plus élevés hiérarchiquement comme en témoigne la vague de suicides chez les cadres de Renault ou d’Orange.

            Les écoles privées accueillent la même proportion d’élèves depuis plusieurs décennies (environ 17%). Et celles-ci n’ont pas de programme différent puisqu’elles sont sous contrat. Je les qualifierai plutôt d’écoles publiques alternatives car elles sont financées à 80-90% par des fonds publics.
            Quand elles sont comparables aux écoles publiques (même strate sociale des élèves, pas de sélection à l’entrée, tarifs négligeables), leurs résultats ne sont pas meilleurs que les écoles publiques voisines.

            Enfin, vous ne pouvez prêcher une plus grande égalité de traitement pour les élèves et militer pour le maintien des classes sélectives (bilangues, européennes) dans les collèges publics. En effet, on constate que ces élèves qui ont déjà d’excellents résultats, se retrouvent entre eux (ce qui prive les autres de “têtes de classe”), bénéficient de plus d’heures de cours (plusieurs centaines sur les 4 années de collège) et souvent avec un effectif réduit.
            Votre combat devrait plutôt être: classes bilangues pour tous et heures en plus pour les élèves en difficulté.

            13 mai 2015 à 11 h 20 min
          • Kiwala

            @JAURÈS;, je suis d’accord pour trouver dommage que… vous pensiez “par la bande”, en focalisant sur tout ce qui n’est pas l’école, quand on discute de l’école…
            Comme le montrent vos propos dans votre dernier message en réponse au mien :

            “Que l’instruction permette de s’émanciper de ces déterminismes j’en suis comme vous persuadé.
            Mais ce n’est pas suffisant.
            On sait l’importance de l’environnement…”, etc.

            Eh oui ! “Ce n’est pas suffisant”, donc… pas d’urgence à instruire correctement ?

            Vous me répondez encore une fois avec une tarde à la crème : certains enfants n’ayant pas l’environnement familial ou social le plus favorable pour bien progresser sur le plan scolaire, vous trouvez, donc, tout à fait justifié que CES élèves-là ne reçoivent pas DE l’école l’enseignement de qualité qu’ils seraient en droit de recevoir – au moins autant que les autres, et, pour moi, encore davantage, JUSTEMENT.
            Car EUX, leur seule chance de bien progresser, c’est justement l’école.

            Or on sait que, “avant”, du temps où l’école offrait à tous un enseignement de qualité, eh bien, nombre de gosses qui n’avaient pas chez eux un environnement très porteur parvenaient à s’émanciper de leur milieu et à se construire non pas un avenir déterminé par ce milieu, mais un avenir correspondant à leurs capacités réelles, que l’école leur permettait de découvrir et d’exploiter.

            Alors, voyez-vous, pour moi, une “école égalitaire”, c’est celle qui offre à tous les meilleures chances, avec la meilleure instruction, et pas une école qui “adapte” son enseignement au “milieu” et aux “déterminismes” en tout genre – ce qui, pour moi, est plutôt une école qui condamne à rester là où on est – sauf que, quand on reste là où on est, souvent, on recule, puisque le monde avance : le statut du facteur aujourd’hui n’est plus celui qu’on connaissait sous la IIIe République, même si notre époque a remis au goût du jour le métier d'”écrivain public”. Révélateur ?

            Et cessez de prétendre qu’un élève bien enseigné n’aurait “de toute façon” pas la possibilité de faire de grandes études, du fait que ses parents – ou lui – ne pourraient payer stages à l’étranger ou logement en ville, etc.
            Vous savez comme moi qu’il existe des voies pour parvenir à ce qu’on veut, même quand on n’a pas les moyens financiers – mais… il nous reste notre tête et notre détermination. ET le monde est vaste, et offre de nombreuses voies à explorer.
            Et, aussi, les possibilités d’étudier sont largement plus nombreuses aujourd’hui qu’hier – pour les métiers que vous évoquez, par exemple : le CNAM.

            Bien sûr, c’est plus difficile pour l’étudiant de famille modeste, mais, tout de même, nous ne sommes plus non plus au XIXe siècle, le milieu social SEUL ne condamne plus, s’il a jamais vraiment condamné.
            En revanche, un manque crucial de formation scolaire et intellectuelle, lui, vous condamne à ne pas pouvoir progresser et évoluer en homme libre et acteur de son avenir, ÇA, c’est une réalité qui, hélas, ne bougera pas, tant qu’il y aura une sélection, des diplômes et des concours, tant que “celui qui sait” aura plus de pouvoir que “celui qui ne sait pas”, et tant que le monde continuera d’avancer et que l’école, elle, au lieu d’instruire PLUS, continuera d’instruire MOINS. Sous prétexte de “s’adapter” au niveau des élèves, alors que ce niveau, le plus souvent, dépend de ce qu’elle leur a apporté, à ces élèves, en amont, avant de constater leur nullité.

            Ou pensez-vous réellement, par exemple, que 30-40 % d’élèves qui, en entrant au collège sans savoir correctement lire, écrire et compter, c’est-à-dire en étant incapables de suivre l’enseignement au collège, sont des élèves qui auraient été incapables d’apprendre à lire, écrire et compter, soit du fait de leur “milieu” et “environnement”, soit parce qu’ils manquent des capacités ad hoc, pendant CINQ ans de primaire ?

            Et diriez-vous, ensuite, que l’école “doit s’adapter” à ces élèves, en leur fournissant un enseignement qui ne leur apprend toujours pas à lire, écrire et compter correctement, PUISQU’ils n’en sont pas capables, ou que, au contraire, l’école, alors, devrait dare-dare remettre dans l’emploi du temps un nombre d’heures massif consacrées à ces apprentissages, mal, insuffisamment ou pas faits au primaire ?

            Moi, je réponds par la seconde option, mais l’école d’aujourd’hui, elle, applique la première.

            C’et ainsi qu’on trouve encore en 4e ou 3e une foule d’élèves qui ne maîtrisent toujours pas la lecture, l’écriture et le calcul de base – voire plus tard, car cela n’empêche nullement qu’on les fasse passer de classe en classe…
            Quel “bénéfice”, à votre avis, ces élèves-là peuvent-ils bien tirer de l’enseignement qu’on leur donne au collège ??? A quoi cela sert-il, aujourd’hui, d’avoir un CAP sans qu’on sache lire et écrire (25 %), ou même un “bac pro” (12-13%), et ces élèves-là ont-ils été correctement enseignés ?
            Ou ont-ils, surtout, été “orientés” en fonction, non pas de leurs incapacités ou de leurs capacités, mais bien, en tout premier lieu, en fonction du mauvais enseignement qu’ils auront reçu de l’école ?

            Car il n’y a AUCUNE raison, de fait, à ce qu’un élève qui entre au CP – première classe du primaire, théoriquement – sans savoir lire et écrire, très banalement et comme le prévoient, du reste, les textes, puisque cette classe est supposée être la première du cursus scolaire, il n’y a aucune raison pour que cet élèves, qui n’est pas “handicapé”, 1/ soit à plus ou moins long terme, considéré par l’école (pas par les médecins !), comme “en situation de handicap”, premièrement, et 2/ n’ait toujours pas acquis la lecture, l’écriture et le calcul de base, au minimum, en fin de primaire.
            “Aucune raison”, sauf… une mauvaise manière de l’enseigner.
            Et LÀ, eh bien… figurez-vous que l’école, elle, ne s’adapte pas, mais alors pas du tout ! Elle n’en a rien à faire, que 30-40 % des élèves en fin de CM 2 ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture, ni la grammaire, ni l’orthographe, ni l’expression orale, ni la rédaction – ni, bien sûr, le moindre fondement en histoire, géographie et science… Eh non !
            Elle continue à faire comme si tout allait bien, et puis, ensuite, au collège, les profs se lamentent… “adaptent”, plus ou moins… Les psys scolaires conseillent “l’orientation”… et c’est chose faite en 3e, au plus tard… avec des élèves qui, pour beaucoup, ne maîtrisent toujours ni la lecture, ni l’écriture, ni le calcul, ni, donc, tout le reste, vu que, pour progresser au collège, vous avez fortement besoin de maîtriser, au minimum, ces trois compétences de base… Sans parler de la maîtrise, simplement, de la langue française, car… quand vous ne lisez pas, quand vous n’écrivez pas et quand, donc, vous n’avez pas les moyens, non plus, de prendre et d’apprendre la moindre leçon, inutile de dire que vous n’avez pas non plus beaucoup “appris” en histoire, géographie, littérature, maths et raisonnement mathématique, SVT, physique-chimie…

            Donc, que va-t-on faire ??? Eh bien, on va encore une fois “alléger” l’enseignement, afin, sans doute, de les aider à combler tous ces manques ! En envoyant ces pauvres élèves en voie professionnelle… Où ils en recevront largement moins, de l’enseignement, vu qu’ils devront partager leur temps entre la classe et l’entreprise…

            Et après ? Eh bien, après, n’est-ce pas, ils ne font plus partie du système scolaire, ça ne regarde plus l’EN… Bon vent vers Pôle Emploi !

            14 mai 2015 à 17 h 21 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Pourquoi aurais je de la ” nostalgie ” ? pas plus que je n’ ai une quelconque ” aigreur ” ( pas même d’ estomac ) mais seulement l’ exemple de quelques expériences hospitalières ( mais aussi ” privées ” ) récentes chez des proches … que vous le vouliez ou non un Messi ( … le footeux ) ou un Federer seront toujours supérieurs à un BenZema ou à un Tsonga … c’ est ce qu’ on appelle ” avoir de la race ” ( mais également du … flair ) …

        Au sujet de la réforme des collèges le P.C.F. est vent debout … contre !. Il accuse cette réforme d’ augmenter les inégalités sociales … ce qui est VRAI

        12 mai 2015 à 13 h 56 min
  • BRENUS Répondre

    “Brenus”, avec un seul N pour emmerder les pseudos enseignants prétencelards genre Homère qui se gaussent du fait que le Brennus – avec deux n – était établi en deca des alpes et non au dela (gaulois dits chevelus par rapport aux porteurs de ce qui est devenu le pantalon – C’est sans compter sur le fait que sa tribu les Sennons venait de la région de Sens qui a ma connaissance se situe plutot par ici qu’au dela des alpes. Et d’une. Je vais continuer dans la mauvaise syntaxe pour permettre a Quinctius le frisotté de se la jouer professeur de français et lui demander pourquoi les 4V ne pourraient pas servir de tribune à Perlier ou Didier, puisqu’elle le fait si bien pour jojo qui vient lacher sa bouse en permanence quelque que soit le sujet, sans que cela semble émouvoir personne. Mystère.

    11 mai 2015 à 1 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      … en deçà et au delà

      le professeur Quinctius Cincinnatus le Frisoté

      P.S. je crois me souvenir que c’ est le même Q.C. qui avait évoqué l’ origine géographique des ” chevelus ” et des ” porteurs de braies ”

      ne vous fâchez pas nous sommes tous ici pour apprendre ( et vérifier ce qu’ on nous dit ! )

      11 mai 2015 à 23 h 13 min
  • Dujardin Répondre

    L’unique chance qui reste à nos enfants c’est de quitter la France aussi vite que possible et avant qu’il ne soit trop tard.

    10 mai 2015 à 9 h 27 min
  • Kiwala Répondre

    “Arracher l’élève à tous les déterminismes”, si cette phrase a bien été prononcée par Peillon en 2012, il ne faisait, cela dit, que répéter en d’autres termes la vision de Philippe Meirieu, grand pape et maître de l’orthodoxie pédagogiste, à l’origine d’à peu près toutes les réformes imposées à l’Education nationale depuis une bonne trentaine d’années sous couvert des “sciences de l’éducation” !
    En effet, celui-ci professait – et professe d’ailleurs encore, sur son site “Apprentissage et transgression”, que l’école “a pour mission d’arracher l’enfant à l’emprise de sa famille” : tout est dit ! Et l’école, depuis, s’y appllque et y réussit de mieux en mieux en remplaçant “l’emprise de la famille”, par l’emprise de la pensée unique en vogue, quitte à déboussoler toujours plus nos enfants et jeunes..

    Petit rectificatif : nos enfants n’en “feront” pas les frais, ils en FONT déjà les frais, depuis 2-3 décennies !

    9 mai 2015 à 16 h 36 min
    • Jaures Répondre

      Vous pensez donc qu’il faut laisser les enfants dans tous les déterminismes et qu’ils doivent devenir ce que leur environnement a décidé pour eux ?
      Un fils d’ouvrier doit-il rester ouvrier ? Un enfant doit-il épouser les croyances et opinions des parents ?
      L’instruction ne doit-elle pas selon vous aboutir à l’autonomie et l’émancipation du jeune adulte ?

      9 mai 2015 à 17 h 59 min
      • FLANDRE Répondre

        Après tout le déterminisme signifie que les mêmes causes impliquent les mêmes effets. Pourquoi un fils d’ouvrier deviendrait-il nécessairement ouvrier. Quelles sont las causes qui ont fait que son père le fut ? Ces causes vont-elles se répéter à l’identique ? Peut-être, peut-être pas !

        Le but de l’instruction n’est pas d’émanciper (les enseignants le sont-ils ?)… mais d’instruire, de permettre l’accès à la connaissance, pas de remplacer les valeurs familiales par des notions temporairement à la mode et surtout d’amener le jeune adulte à se comporter conformément aux dogmes de la pensée unique.

        Que l’Enseignement se contente d’instruire et non d’éduquer ce qui est bien au-delà de ses capacités et induit nécessairement à une forme de totalitarisme, de dictature de la pensée intolérable.

        9 mai 2015 à 19 h 56 min
        • Jaures Répondre

          Flandre, l’instruction émancipe. Il n’existe pas de savoir neutre. C’est l’ignorance qui a fait se reproduire les mêmes déterminismes sociaux durant des siècles. L’ignorance amène à la soumission.
          Aujourd’hui, les préjugés, la mode, les stéréotypes continuent de nous imprégner.
          L’instruction émancipe car elle permet d’amener des questions, de penser ce qui nous pense. L’instruction amènera les enfants à interroger les valeurs qui les entourent. Ce ne sont pas les enseignants qui sont subversifs mais le savoir qui l’est par nature.
          Les “valeurs familiales” sont également des données qui dépendent du contexte. En démocratie, ces valeurs sont soumises au débat et chacun adopte les siennes dans le respect des lois.
          Où est la frontière entre instruction et éducation ? Quand un professeur dit qu’il faut travailler pour réussir, est-ce simplement de l’instruction ? De même quand il demande d’être poli, de lever le doigt avant de parler, de respecter les horaires,etc…Est-ce simplement de l’instruction ?

          9 mai 2015 à 22 h 38 min
          • Jacky Social

            Jojo est en train de trahir son camp. “C’est l’ignorance qui a fait se reproduire les mêmes déterminismes sociaux durant des siècles. L’ignorance amène à la soumission”. La soumission? Comme au syndicat, a la pensee unique ou au parti, non?
            “Aujourd’hui, les préjugés, la mode, les stéréotypes continuent de nous imprégner”. Jojo fait dans l’autodescription narrative. Oh, Jojo, vous me ferez toujours rire au final,car vous etes un vrai beauf. Un trou d’ cul sans equivalent. Si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer. A quand la marionette Jojo aux Guignols? Apres le Crabe Zucky, ce serait genial. Fou a lier.

            10 mai 2015 à 12 h 37 min
      • Jacky Social Répondre

        Au Jojosaurus de Jauressic Park qui n’aime pas dreuz, car ceci vient de dreuz et c’est tres bon, comme d’habitude:

        Alors que les propagandistes marxistes dénoncent l’enrichissement insolent des plus riches, annoncent que le patrimoine des 1% est égal au patrimoine des 99% restants, et nous cassent les oreilles avec les inégalités “qui laissent de coté les intérêts des gens ordinaires”, la Banque mondiale estime que la pauvreté n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui dans le monde, et qu’elle serait six fois moins importante qu’en 1820.

        Grâce au capitalisme et à l’industrialisation, et j’ajouterai aussi la connaissance, celle qui est utile, pas les billevesees de la philosophie socialo-fasciste, ni les recettes foireuses de l’echec constructiviste si cheres a Karl et ses disciples dont Jojo notre ordure preferee.

        Selon l’économiste anglais Max Roser, de l’Université d’Oxford, le déclin de la pauvreté, qui est flagrant est à mettre au bénéfiche de l’industrialisation, donc du capitalisme. L’industrialistion socialiste n’ayant ete que de la poudre aux yeux afin d’occuper les masses, car cette industrialisation ne remplissait aucun besoin et ne repondait a aucune dynamique de developpement et encore moins d’amaleioration de la condition humaine.

        « La baisse qu’on voit aujourd’hui peut toujours être attribuable à cette transformation structurelle qui a d’abord eu lieu dans les pays industrialisés et dans les pays où plus récemment la pauvreté a diminué, comme la Chine », explique Claire Harasty, spécialiste de la politique de l’emploi au Bureau international du travail (BIT), citée par RTS Info. Il faudra que Jojo nous explique omment la Chine est devenue beaucoup plus prospere depuis qu’elle a abandonne l’economie planifiee (oxymore).

        De 36% de pauves en 1990 à 12% aujourd’hui

        Selon la Banque mondiale, le pourcentage de gens vivant dans l’extrême pauvreté est passé de 36% en 1990 à 12% aujourd’hui. Un magnifique accomplissement, qui ne réconciliera pas pour autant la gauche avec le monde de l’entreprise. Bien entendu.

        « On voit que les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres ont augmenté », souligne Harasty, ce qui démontre ce que je ne cesse de défendre : dénoncer les écarts de richesse est un leurre, les inégalités de revenus un écran de fumée gauchiste, destiné à faire croire que l’enrichissement des plus riches est immoral, qu’il se fait sur le dos des plus pauvres, ce qui n’est rien d’autre que le recyclage d’une idéologie nauséabonde, qui a semé la misère partout où les peuples se sont laissés duper. Le people francais est un exemple parfait de cela en Occident.

        La finance mondiale s’est fixé pour objectif que l’extrême pauvreté disparaisse totalement de la surface du globe d’ici 2030. Et elle y travaille activement. La gauche, elle fait greve dans sa sterilite totalitaire.

        Jojo, notre raton laveur de cerveaux, peut bien venir avec des arguments. Tout est dit plus haut. Fini le “nonsense”.

        10 mai 2015 à 4 h 51 min
      • Kiwala Répondre

        Incroyable, votre mépris des gens ! Que faites-vous de la liberté de chacun d’évoluer à sa guise, UNE FOIS, même, instruit et éduqué par son “environnement”, comme vous dites ? Est-ce que, “avant” – avant les pédagogistes – les enfants et jeunes adultes se contentaient d’être la réplique décervelée de leurs géniteurs et de leurs maîtres à penser ?
        C’est vraiment faire peu de cas de la vérité : l’ascenseur social, comme on dit, fonctionnait largement mieux avant qu’aujourd’hui, où, en réalité, le déterminisme n’a jamais tant frappé à l’école même !
        Aux ZEP, ZUP et autres “quartiers” défavorisés la scolarisation la plus bas de gamme qui soit – on se contentera, par exemple, en classe de “français”, de “faire s’exprimer les élèves sur leur quotidien” dans une langue française digne de la cour de récré, pendant que, dans un collège huppé, les élèves du même âge seront initiés à Montaigne, Voltaire et Victor Hugo…
        Le “déterminisme” a bon dos, mais une évidence s’impose, pour moi : des parents, un environnement familial ne peuvent QUE transmettre leurs propres valeurs, et pas ce en quoi ils ne croient pas – que ce soit des valeurs morales, religieuses, politiques, etc.
        C’est l’instruction qui, ensuite, permettra au jeune de s’émanciper, comme vous le dites, mais on ne peut bien quitter que ce qu’on connaît bien : pour renier la monarchie absolue, encore faut-il l’avoir étudiée, connaître ses avantages et défauts… Pour renier un système de pensée ou un système religieux, encore faut-il en avoir étudié les ressorts. Pour pouvoir se dire “républicain”, encore faut-il avoir étudié en classe les autres régimes politiques, etc.

        Or ce qu’on voit aujourd’hui, c’est que ce sont en très grande majorité les enfants d’enseignants qui squattent la plupart des places dans les grandes écoles et les universités ; jamais le déterminisme social n’a été si grand qu’aujourd’hui, depuis qu’on a prétendu “arracher l’enfant à tous les déterminismes” !
        Ce n’est pas l’école d’imposer l’émancipation qu’elle programme à la place des élèves : l’école doit simplement donner TOUTES les clefs possibles POUVANT conduire à l’émancipation des jeunes, ENSUITE – quand ils s’en sentiront capables et quand ils en auront le désir.
        Car, après tout, on peut AUSSI choisir d’être la réplique fidèle de ses parents… ou simplement être de nature plus influençable, plus soumise, moins aventureuse – et, là, pour moi, l’influence du milieu familial ou social qui “déterminerait” alors l’évolution de ce jeune-là N’A PAS à être considérée comme fatalement plus néfaste que l’influence d’un professeur ou d’un ministère, qui ne doivent pas être confondus avec les grands penseurs qui ont conduit, au fil des siècles, les peuples à l’émancipation : c’est hélas la confusion dans laquelle baigne l’école d’aujourd’hui : on y apprend de moins en moins comment pensaient Platon, Pascal, Montaigne, Voltaire ou Sartre, et de plus en plus comment il “faut” penser, selon la Rue de Grenelle ou l’IUFM.
        Est-ce cela, votre “instruction qui émancipe” ? Votre “combat de tous les déterminismes” ?

        10 mai 2015 à 10 h 33 min
        • Jaures Répondre

          Kiwala, nous sommes bien d’accord et, curieusement, vous donnez raison à la volonté de briser les déterminismes puisque vous-même en énumérez quelques uns, parmi d’autres, encore très prégnants.
          Briser un déterminisme social ou familial ne veut pas dire faire adopter à l’enfant un chemin contraire mais un chemin librement consenti. Un fils d’ouvrier peut tout à fait choisir de le devenir à son tour. Ce n’est en rien déshonorant. Un enfant de croyant peut garder la foi comme devenir athée ou changer de religion. Ce qui importe, c’est que les voies différentes soient indiquées. C’est là justement l’instruction: connaître les autres manières d’être et de penser. A chacun ensuite de suivre sa voie.
          Vous dîtes que “l’ascenseur social fonctionnait mieux avant”, mais quand situez-vous cet “avant” ? La différence est qu’autrefois la notion d’ascenseur social n’existait pas. Bien longtemps, un fils de paysan ne pouvait qu’être paysan. Ensuite, c’est le père qui décidait qui ferait des études et qui irait travailler aux champs. L’accès des enfants d’ouvriers aux études supérieures est très récent mais aujourd’hui, l’ascenseur social est devenu une exigence même si les classes dirigeantes (économiques et intellectuelles) font barrage pour reproduire les mêmes répartitions sociales.
          Enfin, vous ne pouvez pas dire que l’école impose une manière de penser, sinon tout le monde penserait la même chose sur tout, vous comme moi. Est-ce le cas ?

          10 mai 2015 à 15 h 19 min
          • Kiwala

            Petite précision : je suis allée à l’école dans les années 50-60, et dans une école “de riches” – mais on y trouvait aussi les enfants des employés de maison ou des commerçants du coin, sans aucune discrimination.
            J’ai eu de nombreux amis, dans ma génération, qui faisaient des études poussées tout en venant d’une famille ouvrière ou même paysanne, parfois même de paysans marocains illettrés – aujourd’hui, ces parcours sont largement plus rares que dans ma génération – en tout cas, je le crois.
            il faut dire que, selon les propos du proviseur du collège où se trouve mon fils, j’ai, paraît-il, connu “l’âge d’or de l’école”, dont on ne saurait même plus rêver, visiblement, aujourd’hui, selon ce proviseur !!!
            Bêtement, je me demande toujours pourquoi…
            est-ce si “normal” que ça ???

            Et, si j’ai gardé, effectivement, ma liberté de penser comme je le sens, et non pas comme pense la majorité, bien souvent, c’est que, justement, j’ai appris, moi, à penser avec les grands auteurs qu’on nous faisait découvrir, et… les grands auteurs qui font réfléchir et aident à apprendre, peu à peu, à penser par soi-même, eh bien… ces grands auteurs ou penseurs, aujourd’hui, sont passablement absents des programmes ou, en tout cas, de ce que nos collégiens et lycéens découvrent pendant leur scolarité !
            Croyez-vous que les 30-40 % d’élèves qui arrivent au collège sans maîtriser la lecture suffisamment pour pouvoir suivre et apprendre leurs leçons ont lu ou vont lire, un jour, goulûment Montaigne, Pascal, Voltaire ou Victor Hugo, qu’ils ne peuvent même plus comprendre, la plupart du temps, faute d’avoir les références historiques nécessaires, quand bien même ils ont fini par acquérir une maîtrise suffisante du français ?
            Bien sûr que non ! Du reste, un proviseur de lycée, lui-même prof de français, me disait récemment que même ses élèves de classes “littéraires” ne… lisaient plus de livres.
            “Normal”, autrement que pour l’EN ?

            Or, pour apprendre à penser, il faut bien en passer par là : lire, lire et lire encore ce que d’autres, beaucoup d’autres ont pensé, durant des siècles où se sont construites nos civilisations diverses et nos cultures.
            Et, à défaut de pouvoir découvrir par soi-même ce que de nombreux autres ont pensé et écrit, eh bien, oui, il me semble que l’école se mêle très souvent de dire comment penser, quoi penser, à des élèves plutôt démunis pour pouvoir penser autrement que leurs pairs ou leurs profs.

            Et, oui, j’ai fortement l’impression que la jeunesse d’aujourd’hui a, beaucoup plus que dans ma génération, une “pensée unique” – même si, bien sûr et heureusement, on y trouve aussi des pensées individuelles et personnelles.

            Regardez, par exemple, la vitesse à laquelle s’installe dans le débat médiatique un sujet polémique tel que “l’islamophobie”, interprétée sans coup férir et massivement comme une manifestation plus ou moins “raciste”, conduisant à maltraiter des personnes musulmanes.

            En deux temps trois mouvements, tout le monde se déclare “contre” les islamophobes et vous taxe donc de “racisme anti-musulman” dès que vous citez un verset du Coran – et pourtant, vous ne faites que citer – que vous jugez critiquable ou néfaste.

            Et voilà comment, aujourd’hui, au pays de la Révolution, de la laïcité et de la tolérance religieuse, on parvient à (presque) interdire toute critique d’une religion donnée, quand la religion qui a fait ce pays, elle, a de tout temps, depuis Voltaire, été largement critiquée, vilipendée, moquée – ce qui me semble plutôt sain – même si parfois, comme d’autres, je m’en agace moi-même !

            Regardez, maintenant, le scandale soulevé par Ménard, qui n’a fait, somme toute, que prendre connaissance d’une forte présence d’élèves prénommés “Mohammed” ou “Ali” et qui en déduit, donc, qu’il y a une forte majorité d’élèves musulmans – ce qui, à vrai dire, me paraît tomber sous le sens, et ce qui n’est pas une injure faite aux musulmans –, et les excès d’ire que cela déclenche dans notre société “bien-pensante”, mais, hélas, pensant peu, si peu qu’elle se hérisse quand on dit que “Mohammed” = “élève musulman”, et que “65 % = une forte majorité” !

            Bref : oui, je trouve que la jeunesse d’aujourd’hui “pense” un peu comme un seul homme – et un homme qui ne prend pas trop le temps de réfléchir et de confronter ce qu’il pense à ce que pensent d’autres – et juge un peu rapidement, sans pouvoir citer ses sources, vu que, souvent, il n’y en a pas… ou pas d’autres que ce qu’elle a appris à l’école t de l’école…

            C’est comme ça que, par exemple, après l’attentat contre Charlie-Hebdo, on a pu entendre des “jugements” certes sympathiques, mais un peu courts, du style “C’est pas bien de tuer pour des dessins”; de la bouche de pauvres collégiens à qui on demandait “leur avis”, sans même penser au choc qu’ils avaient pu ressentir… en leur faisant croire qu’ils pouvaient réellement en avoir un, d’avis, de fondé et d’argumenté… Et c’est donc comme ça qu’on illico pu entendre, aussi, l’avis contraire, du style : “Ils l’ont bien cherché, ils étaient prévenus…”
            Ensuite ? Eh bien… le débat est clos, n’est-ce pas ?
            Hélas, je n’ai pas entendu UNE SEULE FOIS, sur les ondes, un adulte un peu plus nuancé dire à ces élèves-là que, certes, ces dessinateurs “étaient prévenus”, mais… de quoi, au juste ? Que la loi coranique s’imposerait à la loi française et républicaine ???

            Or le débat, en fait, était LÀ !

            On pourrait tout autant épiloguer sur le “droit au logement” ou le “droit au travail”, qui, d’évidence, ne servent qu’à donner aux jeunes une vision très tordue de ce qu’est un “droit”, vu que nul n’a de quoi faire respecter ces deux droits-là, au moins.
            J’attends !!! Moi, quand on me parle de “droit”, je comprends que ça donc être respecté : un droit, ça se défend bec et ongles ! Des millions de gens sont morts pour défendre leurs droits.
            On est donc en train d’apprendre le contraire à nos jeunes, à force d’empiler les “faux” droits : un droit, finalement, ça fait joli, mais ce n’est pas fait pour être respecté.
            Et tout le monde l’avale… “Tant pis” !
            Comment, une fois en entreprise, se battront-ils pour faire respecter leurs autres droits ???

            Quant au “droit au respect”, que clament les enseignants eux-mêmes aux élèves, eh bien, pour moi, il commence par exiger des enseignants autant qu’on exige des élèves. Par exemple : sur le site du ministère de l’EN, vous trouvez tout un chapitre sur l’absentéisme scolaire, qui signifie exclusivement, pour les auteurs de ce site, l’absentéisme des élèves, bien sûr.
            Mon fils, lui, vient d’avoir deux semaines sans prof de français, et une semaine dont DIX heures de classe sautaient, en raison de l’absence annoncée des enseignants : zéro motif donné, ne serait-ce que par pure politesse envers les élèves qui, eux, quand ils manquent, doivent motiver leur absence…
            Je suppose donc que, là encore, les élèves doivent penser “normal” de n’être pas traités à la même aune, concernant le respect et la politesse, que les adultes…

            Dommage… C’est ce qu’on appelle “former les citoyens de demain” ???
            Eh bien, moi, je trouve que Voltaire ou Montesquieu étaient des formateurs autrement plus efficaces. Et, pour éduquer à la tolérance, eh bien, “Mais comment peut-on être persan”, c’était beaucoup plus convaincant que d’entendre que les dessinateurs de Charlie “avaient été prévenus”…

            10 mai 2015 à 16 h 47 min
          • Kiwala

            Désolée, j’aurais dû inclure dans la liste des choses “bonnes” qu’on n’apprend plus à l’école l’obligation qu’il y a à se relire, à douter de ce qu’on a écrit… et à corriger ses fautes, que j’ai laissées en grand nombre, pardon !
            A force… d’en lire des vertes et des pas mûres, dans ce qu’écrivent parfois certains enseignants :-)
            Eh non, pour moi, ça non plus, ce n’est pas “normal”… de ne pas se relire, mea culpa.

            10 mai 2015 à 16 h 58 min
          • Jaures

            Kiwala, je vais tenter de vous répondre point par point.

            Tout d’abord, il est difficile de comparer l’école d’aujourd’hui avec celle d’hier. Ainsi, vous parlez du collège mais celui-ci n’existait pas dans les années 50-60. De plus, la population agricole dans les années 50 dépassait les 6 millions. Elle est aujourd’hui inférieure à 750 000. De même, la proportion d’ouvriers a été divisée par deux dans le même temps.
            La population scolaire est donc très différente.
            De même celui qui vous dit que l’école que vous avez connue était son “âge d’or” a formé la génération 68, celle des manifs, de la drogue, du sexe et du rock’n’roll.
            Si vous revoyez le film de Truffaut “les 400 coups” vous verrez ce qu’était une classe avec des enfants de 13-14 ans de l’époque. Dans le film tourné en 58 le prof excédé s’exclame: “Ah ! Elle sera belle la France dans 10 ans !”
            Il n’y a jamais eu d’âge d’or de l’école mais un contexte qui a changé. Ceux qui en parlent avec nostalgie ne font que regretter leur jeunesse.

            La lecture nourrit la pensée mais n’amène pas forcément à penser juste. Heidegger avait une bibliothèque bien garnie et était un penseur remarquable, ce qui ne l’a pas empêcher de soutenir Hitler quand des ouvriers et des paysans prenaient le maquis.
            Il ne faut pas croire que les jeunes sont plus malléables qu’autrefois. Il n’y a pas eu trop à insister pour que des millions de jeunes aillent se faire massacrer en 14, puis en 40. Il ne faut pas mesurer la force de pensée des jeunes à leur adhésion à vos croyances et opinions. Les élèves de P.Salin ou Millière sont-ils plus cérébraux que ceux de Piketty ou J.Généreux ?

            L’exemple que vous donnez, sur l’homophobie est révélateur. Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’y a pas sur ce point de “pensée unique” puisque la France est un des pays les plus tolérant à l’égard de la critique des religions (la couverture de “Charlie” a été camouflée en Angleterre et aux Etats-Unis).
            Vous dénoncez donc comme “pensée unique” une opinion qui diffère de la vôtre. Le fait que votre opinion ne soit pas majoritaire ne vient pas forcément du fait que les cerveaux sont formatés mais que les autres ne partagent pas votre avis. D’ailleurs, l’impact des opinions évolue avec le contexte.

            Le problème avec Ménard c’est qu’il établit arbitrairement un lien entre consonance du prénom et confession. Pour lui, un prénom à consonance arabe fait de vous un musulman.
            J’ai cité le cas du soldat français d’origine maghrébine victime de Merah et chrétien. J’ai rappelé que 50% de la communauté libanaise est chrétienne.
            Et si un prénom à consonance arabe fait un musulman, un prénom issu du calendrier fait-il un chrétien ? Auquel cas, Ménard me classera comme chrétien, ce qui n’est pas une insulte, mais une grosse bêtise.

            10 mai 2015 à 19 h 25 min
          • Kiwala

            Jaures10 MAI 2015 À 19 H 25 MIN

            Vous reprenez l’argument déjà mille fois entendu sur les ondes, qui, apparemment, doit donc faire figure d’évidence et suffire à tout justifier de l’école d’aujourd’hui et de son échec patent :
            “La population scolaire d’aujourd’hui est bien différente de celle d’hier” – bah… oui : probablement, et alors ? Cela change-t-il la mission de l’école ? Cette population scolaire d’aujourd’hui est-elle moins apte à s’instruire que celle d’avant ?
            Un enfant de parents paysans quasi illettrés qui parlaient chez eux breton ou basque en 1950 avait-il plus de capacités à apprendre qu’un gosse de parents algériens parlant arabe à la maison en 2015 – et disposant de la télé, de la radio, des transports motorisés pour se rendre à l’école et à la bibliothèque, d’une alimentation probablement moins pauvre, d’une meilleure prise en charge médicale, d’un meilleur suivi psychologique (enfin… supposément), etc., ?

            “Vous parlez du collège, mais celui-ci n’existait pas dans les années 50-60.”
            Effectivement, nous, nous passions du primaire au lycée… pour ceux qui ne s’arrêtaient pas au certificat d’études – et alors ? Que cela se nomme “lycée”, en 6e, ou “collège”, ça reste bien une 6e, faisant suite à l’école primaire ? Et le nombre d’années de scolarisation, lui, n’a pas varié, même si la 7e a été rebaptisée “CM 2” ?

            Essayez de faire passer à des collégiens d’aujourd’hui le certificat d’études des années 50 : nous savons tous qu’un grand nombre d’élèves d’aujourd’hui, du collège et souvent même du lycée actuel, y échoueraient.
            Aujourd’hui, selon le dernier rapport paru à ce sujet (Journées de la Défense et de la Citoyenneté), on trouve environ 25 % d’élèves ayant atteint le niveau du CAP (2 ans après la fin du collège, donc) qui ne maîtrisent pas la lecture, et encore 12-13 % au niveau “bac pro” !
            Et ce rapport indique que, pour la classe d’âge de 17 ans, en 2014, tous niveaux confondus, 18.2% de ces jeunes ne savent pas lire ou sont encore en très grande difficulté de lecture…
            En 2014 !
            Alors si la cause de l’échec scolaire actuel, c’est qu’on a renommé les 4 premières classes de l’ancien lycée “collège”, eh bien… rechangeons cette appellation… : je pense qu’il n’y a pas, là, la “fatalité” que vous paraissez y voir.

            Aujourd’hui, on trouve des responsables politiques pour estimer qu’il ne faut plus demander à un élève de primaire de savoir lire parfaitement avant la fin du CM 2 : comment ces élèves-là font-ils, alors, pour apprendre des leçons à l’école primaire pendant 5 ans, tant qu’ils ne maîtrisent pas la lecture, donc pas non plus l’écriture ?
            RÉPONSE : en écoutant le prof en classe, vu qu’ils n’ont pas accès à l’écrit !
            Et qu’en sera-t-il, pour eux, du collège ? Exactement de même : ils n’apprendront, s’ils apprennent, que de ce que DIT LE PROF en classe, car, sauf miracle, un gosse qui ne maîtrise pas parfaitement la lecture en sortant du CM 2 1/ ne lira pas de livres au collège, pas même un manuel où il trouverait des leçons, 2/ restera incapable d’apprendre encore la moindre leçon… à la maison, tant qu’il n’aura pas acquis d’aisance en lecture…
            OR, tous savent que bon nombre d’élèves arrivent aujourd’hui au collège sans savoir lire, et, pourtant, au ministère, nul ne pense à remettre dans l’emploi du temps de ces pauvres élèves largués des heures complémentaires de “réapprentissage” de la lecture et les heures d’entraînement qu’ils n’ont pas eues au primaire, AVANT TOUTE AUTRE CHOSE !

            Pas grave, me direz-vous, pour ces élèves-là, les sachant en difficulté de lecture, eh bien, l’école privilégie non pas d’y remédier, mais de s’y s’adapter : exit les leçons à apprendre qui leur donneraient trop “à lire”, donc, on leur donnera à la place quelques tableaux synthétiques, quelques feuilles volantes comportant l’essentiel formulé via des QCM ou des phrases à trous où il n’y a plus qu’à ajouter UN mot dans la phrase toute faite – comme ça, ils n’ont pas non plus à exercer l’expression écrite, vu qu’ils sont incapables de rédiger quoi que ce soit –, ou réduit à une liste (ah ! la “liste des déterminants” sur une pleine page, tout un programme !), on les aidera à mémoriser l’essentiel sous forme de mots croisés, etc.
            EN CLAIR : aujourd’hui, l’école, quand elle constate que ses élèves sont en difficultés de lecture ou de formulation écrite, que fait-elle ? Eh bien, elle s’abstient de leur donner “à lire” ou d’exiger qu’ils rédigent… On fait le plus possible en classe, oralement, et basta… Comme ça, ces pauvres élèves sont bien moins en difficulté, n’est-ce pas ?
            Seulement, comme ça, l’élève est beaucoup plus dépendant de ce que DIT LE PROF… et n’a jamais loisir de prendre un bouquin pour y trouver, éventuellement, autre chose ou la même chose sous un autre éclairage… ET, comme ça, il reste démuni d’à peu près tout ce dont il aurait besoin, pour pouvoir progresser et suivre normalement au collège, en se construisant une capacité de réflexion bien à lui.
            Et il ne dispose et disposera, des années encore, QUE et uniquement que… de la parole du prof – lequel, le plus souvent, pense comme le lui dicte l’institution, via de multiples circulaires qui y incitent.
            Et, on sait qu’elles sont parfois très incitatives, tout autant que les inspecteurs.

            “De plus, la population agricole dans les années 50 dépassait les 6 millions. Elle est aujourd’hui inférieure à 750 000. De même, la proportion d’ouvriers a été divisée par deux dans le même temps.
            La population scolaire est donc très différente.”
            Je ne vous le fais pas dire : il a y a beaucoup moins d’enfants de paysans et d’enfants d’ouvriers, donc, dans nos écoles.
            Ce que vous ne dites pas, c’est par quels enfants ils ont été remplacés : des enfants de parents légèrement plus instruits qu’avant, d’une part (me semble-t-il) – employés, petits commerçants, etc. –, des enfants de parents immigrés, de cultures diverses et non francophone, d’autre part, qui eux, sont souvent illettrés – comme nombre de parents paysans des années 50…
            Si “différente” que ça, la population scolaire d’aujourd’hui, quand elle arrive dans la première classe de la petite école ?
            Eh bien… je n’en suis pas si convaincue que ça.
            Ne serait-ce que parce que les enfants, eux, restent des enfants, et que, depuis les débuts de l’humanité, on y perçoit quelques constantes tout de même : la plupart d’entre eux aiment apprendre, sont demandeurs, même…La plupart d’entre eux sont curieux, et la plupart d’entre eux aiment faire confiance aux adultes, quand ceux-ci leur montrent 1/ qu’ils détiennent le pouvoir et l’autorité, 2/ qu’ils les protègent et les guident, et qu’il est donc bon de leur faire confiance…

            La grande différence, pour moi, se situerait plutôt après : elle provient au moins autant des pratiques de l’école elle-même que des changements de société dont on nous rebat les oreilles.
            A l’école même : nous, nous apprenions à lire en quelques mois, et savions généralement lire à peu près couramment en fin de CP – gosses de riches comme d’ouvriers… Nous avions également appris alors les 4 opérations, commencé à étudier les rudiments de la grammaire, avions entraîné notre mémoire en devant apprendre dès nos débuts à l’école des poèmes ou résumés de leçon “par coeur” – ô, mon Dieu, quelle vision rétrograde ! Et nous devions rabâcher très tôt les tables de multiplication et ce genre de choses horrifiques – bref : nous étions des enfants martyrs, sans nul doute ! Et, en plus, des enfants qui devaient passer beaucoup plus d’heures à l’école que ne le font ceux d’aujourd’hui, qu’on prétend enseigner “mieux” en “moins de temps”… et si possible sans livres te, de plus en plus, par voie orale uniquement.
            Et nous étions, aussi, des enfants à qui on apprenait très tôt qu’à l’école, on travaille, même si les récrés permettaient aussi de jouer ENTRE NOUS, sans que les adultes viennent nous dire comment jouer… : nous apprenions, aussi, notre liberté d’enfants soumis à des règles OBJECTIVES, mais sans que les adultes se comportent en intrus et nous suggèrent autre chose, tant que nous restions à l’intérieur des limites imposées.
            Il y avait, beaucoup plus qu’aujourd’hui, je trouve, “le monde des enfants” et “le monde des adultes”… et chacun respectait ses règles, mais chacun avait aussi ses droits et prérogatives.
            Ainsi, un enfant avait le droit, aussi, d’être “en retard”, plus lent, plus timide, plus fragile que d’autres… On ne l’envoyait pas d’office se faire “suivre”, au CMPP ou chez l’orthophoniste, la pédagogie à l’ancienne connaissait les différences de développement et savait les réduire, quand celle d’aujourd’hui ne fait que les accroître.
            On ne lui disait pas non plus, quand il venait chercher de l’aide auprès d’un adulte : “Débrouille-toi, faut qu’t’apprennes la vie !”, en démissionnant de son rôle d’adulte, à qui l’élève fait confiance, avant que de découvrir que… il vaut mieux pas, finalement…
            On n’avait pas encore inventé la “situation de handicap”, pour des élèves non handicapés…
            On n’avait pas non plus inventé les “cycles”, qui aboutissent à ce que des élèves d’une classe ont progressé à toute allure dans le programme de grammaire ou d’histoire, quand d’autres, d’une classe de même niveau, n’ont encore jamais vu de près la moindre conjugaison ou en sont restés au “biface” de la préhistoire…
            Et, bien souvent, comme on l’entend aujourd’hui à foison, les classes suivantes, AINSI, étaient largement plus homogènes que celles d’aujourd’hui ! Ça, c’est probablement vrai ! Car les débuts au primaire étaient sensiblement les mêmes pour tous.

            L’hétérogénéité des classes, en particulier du collège, est, pour moi, largement créée de toutes pièces par l’immense diversité de traitement que subissent les programmes, et donc les élèves, à l’école primaire, avec des énoncés programmatiques supposément “nationaux”, mais que chacun peut ensuite interpréter comme il veut !
            Et ça commence au CP, où certains élèves arrivent en sachant déjà lire, via une maternelle “progressiste”, alors que d’autres découvrent tout juste l’alphabet… : le CP, “première classe” ? Eh non, pas pour tout le monde ! C’est le premier gros mensonge dont sont victimes les élèves, dès leurs débuts.
            Et la première grosse injustice, si bien que, aujourd’hui, le monde enseignant n’hésite plus à considérer que l’avenir d’un futur adulte se décide au CP !
            Et… ça ne choque plus grand monde… Au contraire : on le serine aux parents comme s’il s’agissait d’une vérité révélée !
            Il y a pourtant, parfois, des délinquants illettrés qui atterrissent en prison pour un bon nombre d’années, et qui… en sortent universitaires : comment cela se peut-il, alors ?

            Vous écrivez un peu étonnamment pour moi : “De même celui qui vous dit que l’école que vous avez connue était son « âge d’or » a formé la génération 68, celle des manifs, de la drogue, du sexe et du rock’n’roll “!!!
            Ben oui, j’avoue… que je suis de cette génération-là : j’ai fait des manifs, oui, et je trouve que c’était une belle époque, où une manif rassemblait un grand nombre d’étudiants ou lycéens qui avaient quelque chose à dire, à obtenir ou à défendre bec et ongles..– aujourd’hui, je les cherche un peu… les jeunes qui veulent changer le monde et le mettre à leur goût.
            Oui, j’avoue aussi que j’ai exploré quelques territoires alors défendus et d’autres qui m’étaient étrangers – pour moi, c’est l’apanage de la jeunesse, que d’explorer tous azimuts : pas pour vous ???.
            Et, si c’est l’école d’autrefois qui nous y a amenés, eh bien, je trouve que ce fut une vraie réussite, qu’on aimerait voir se répéter : que la jeunesse se révolte, explore, cherche et veuille changer la société, quoi de plus NORMAL ???

            Ah oui ! A nous, on disait “Le monde appartient à la jeunesse”, et “A toi de construire le monde de demain”… A ceux d’aujourd’hui, on serine : “Ton avenir est barré !”, mais QUI le leur a barré, en ne leur apprenant pas à lire, écrire et compter correctement, en rendant notre immense patrimoine culturel inaccessible à la plupart d’entre eux, en les condamnant à devoir se suffire de ce qui se dit en classe – et encore, quand ils ont classe, car l’absentéisme enseignant est, lui aussi, largement plus important qu’il n’était “jadis” ? Et en supprimant un nombre faramineux d’heures de cours, notamment en français, base, pourtant, de tous les autres apprentissages, en France, et à une époque où l’Education nationale ne tarit pourtant pas sur la difficulté particulière que pose une population scolaire en grande partie non francophone d’origine ?

            OUI, elle a changé, cette population, et l’école aussi a changé, mais, visiblement, pas dans le sens qu’il aurait fallu… Il n’y a qu’à voir les résultats – et le nombre de chômeurs chez nos jeunes. ET l’augmentation des conduites de fuite de toutes sortes : alcool, drogue… ou djihad.
            Et de regarder QUI, aujourd’hui, s’en sort le mieux : les enfants d’enseignants et de cadres…
            Et QUI, aujourd’hui, s’en sort ENCORE MOINS BIEN qu’avant : les enfants des couches populaires…
            Et QUI, aujourd’hui, peuple le plus les prisons : n’a-t-on pas écrit qu’une école qui s’ouvre, c’est une prison qui se ferme ?
            On pourrait peut-être commencer par rajouter quelques heures de lecture et de maîtrise du français, faute de pouvoir multiplier les écoles à l’infini…
            Ne serait-ce, même… qu’en prison, car, pour moi, il n’est jamais trop tard pour respecter le droit fondamental à l’instruction, qui figure dans notre Constitution.
            Et, si, déjà, on apprenait aux enseignants et à l’institution scolaire à prévoir d’instruire la population scolaire TELLE QU’ELLE EST, plutôt que de se lamenter que “la population scolaire a changé” ?

            11 mai 2015 à 11 h 25 min
          • Jaures

            Kiwana, je pense qu’il y a confusion. Quand je dis que la population scolaire a changé, c’est que les comparaisons au sujet de l’ascenseur social sont complexes. Ainsi, qu’il y ait moins d’enfants d’agriculteurs qui deviennent ingénieurs est normal en valeur absolue puisque cette population a été divisée par 9 depuis 60 ans.
            Parallèlement, beaucoup d’agriculteurs suivent maintenant des études complètes de haut niveau. Il existe des diplômes supérieurs en agriculture (BTSA, DUT, grandes écoles).
            Si le rôle de l’école est le même (former des citoyens capables de s’insérer activement dans la société), ses objectifs ont évolué.

            Votre discours est largement baigné de nostalgie. Non, autrefois on n’apprenait pas plus vite à lire qu’aujourd’hui. Oui, il y avait dans les années 50-60 une large proportion d’illettrés que l’on détectait souvent au service militaire. Non, tout le monde ne sortait pas avec un certificat d’études. Outre ceux qui y échouaient, les enseignants n’y présentaient que ceux qui avaient une chance de réussir. Oui, il y avait de nombreux jeunes déscolarisés qui sombraient dans le désoeuvrement et la délinquance (relisez “Chiens perdus sans collier”-1954). Oui, c’est autrefois qu’on appliquait la “théorie du genre” en donnant dans les écoles de filles des cours “d’activités ménagères et familiales”, en les orientant sur les métiers les moins qualifiés, en enseignant en cours de moral des phrases telles que “la place de la femme est au foyer comme celle du coeur est au milieu de la poitrine”.

            Aujourd’hui le rôle de l’école est plus déterminant qu’autrefois car le niveau exigé pour la réussite est plus élevé. Autrefois, on trouvait du travail aisément, même sans le moindre diplôme. Aujourd’hui on exige conjointement haut niveau d’études et expérience. Les métiers évoluant très vite, il faut être capable d’ assimiler de nouvelles techniques. C’est pour cela que le fait que trop d’enfants n’ont pas le niveau requis nous révolte. C’est qu’autrefois c’était moins grave et plus courant.
            On prétend que le niveau baisse (Brighelli en a fait son fonds de commerce) mais, outre que c’est un discours récurrent depuis des siècles, voit-on depuis des décennies baisser le niveau de nos médecins, chirurgiens, ingénieurs, techniciens,… ?
            Non, au contraire: les progrès s’accélèrent, on vit de plus en plus longtemps, chaque jour une nouvelle innovation prend sa place. Non seulement on invente mais on n’a jamais autant et aussi bien restauré le passé: architectures, oeuvres d’art sont entretenues, mises en valeur.
            Ne cédez pas à la nostalgie. Ce n’était pas mieux autrefois, c’était différent.

            Mon allusion à la génération 68 vient de la contradiction récurrente sur ce site où l’on fustige à la fois l’école d’aujourd’hui et la génération 68 qui émane pourtant de l’école des années 40-50. Ce n’est pas votre cas, dont acte.

            Le fait qu’un enfant apprenne à lire en maternelle n’est pas forcément une bonne chose. Chaque enfant a un rythme qui lui est propre. L’un peut apprendre à lire spontanément, l’autre plus laborieusement pour finalement se rejoindre à la fin du CP. Il en est de même pour le langage. Certains enfants parlent aisément à 18 mois, à d’autres il faut plus de temps. On raconte que Einstein était mutique à 3 ans.
            Ce qu’on peut reprocher à notre école, c’est le couperet des différents niveaux. Dans les pays scandinaves, on répartit les enfants par groupes de matière: celui qui a un niveau équivalent CE1 en lecture peut se retrouver en CP en calcul et en CE2 en hstoire-géographie. Nous n’avons pas nous cette souplesse.

            Pour conclure, je dirai que l’école est d’autant plus complexe qu’on l’interroge plus que dans le passé. Autrefois, d’un enfant aux résultats insuffisants ont disait qu’il n’était pas doué et les parents qui n’avaient guère fait mieux l’envoyaient en apprentissage.
            Aujourd’hui on exige la réussite de chaque élève comme on n’admet plus une maladie mortelle. C’est une saine exigence mais qui n’est pas aisée à satisfaire. Il faut s’interroger déjà sur ce qu’est une réussite scolaire. Surtout quand on voit Caroline Vigneaux ou François-Xavier Demaison, l’une avocate l’autre trader qui ont tout largué pour devenir saltimbanques.

            11 mai 2015 à 13 h 39 min
          • Kiwala

            @Jaures11 MAI 2015 À 13 H 39 MIN

            Etonnant, tout de même, que vous affirmiez des choses contredites partout, et que vous rejetiez tout le reste comme étant une regrettable “nostalgie” !
            Eh bien, ce n’est pas “que” du passé, ce dont je vous parle : en effet, il reste, à ma connaissance, UNE école qui continue d’enseigner, grosso modo, comme “avant”, et c’est l’école Hattemer, à Paris, où il y a des listes d’attente.
            Quand je regarde ses programmes classe par classe, je ne peux qu’y constater que ses élèves affichent, à peu près, deux bonnes années d’avance sur ce que nos élèves du public acquièrent, eux, aujourd’hui. Hattemer ajoute une année au primaire, et, en sortant de la “7e” pour aller au collège, ses élèves maîtrisent parfaitement la lecture, la grammaire complète telle qu’on est supposé la connaître quand on n’est pas grammairien, l’orthographe, la syntaxe et ses nuances, ont lu déjà quantité de livres dont quelques grands auteurs déjà, sont aptes à lire le français “littéraire”, connaissent les fondamentaux – et sans doute largement plus – en maths, histoire, géographie, sciences, savent rédiger comme on aimerait que tous les élèves d’une 3e, ou même d’une seconde, de l’école publique sachent le faire (oserais-je dire : comme on aimerait que tous nos bacheliers sachent le faire ?), etc.
            On y apprend la grammaire “de phrases”, soit : celle qu’on n’enseigne quasi plus dans le public, on y fait des dictées dès le CP, on y égrène les conjugaisons, et SI, en fin de CP, les élèves Hattemer savent lire, et, ensuite, sont encouragés à lire des livres, beaucoup de livres… comme nous l’étions à mon époque révolue…

            Vous me direz : “Ce sont les enfants de l’élite” ? Et alors, pourquoi, dans la 5e ou 6e puissance économique du monde, ne pourrait-on offrir à tous ce qu’on offre à cette supposée élite ? ou l’intelligence des enfants dépend-elle de la classe sociale dans laquelle ils naissent ?

            Cela dit, si vous faites partie de ceux, toujours plus rares, toujours moins crédibles, voire… toujours plus ridicules, pardon, qui affirment ENCORE que le niveau de notre école publique n’aurait pas baissé, alors là… les bras “m’en tombent des mains”, comme disait il y a peu un de nos hommes politiques, pas particulièrement connu pour son humour…

            Eh bien, dites donc : avec tous les bac +8, +9 ou plus qui, aujourd’hui, sortent des rangs de nos universités, et bien que les évaluations internationales confirment sans cesse la baisse de niveau en France, nous allons donc devenir une nation qui cartonne par la qualité et le grand nombre de ses cerveaux affûtés !
            Sauf que, pour le moment, nous cartonnons par nos pourcentages de jeunes chômeurs, le monde est mal fait, qui ne reconnaît pas leur haut niveau d’instruction, alors.

            Cela dit, vous pouvez, bien sûr, comparer ce qui n’est pas comparable : je ne vous parle pas du nombre d’élèves atteignant un niveau élevé ou du nombre des diplômes, mais du nombre de gens qui, en France, sortent aujourd’hui du système scolaire en étant incapables de lire le moindre livre, pas même un roman de gare pour tromper l’ennui, incapables, DONC, tout autant de lire un mode d’emploi un peu complexe ou des consignes à tiroirs demandant un minimum de compréhension de ce qu’on lit – suffisamment pour en extraire et articuler entre elles les informations qui s’y trouvent –, et, a fortiori, incapables de s’auto-former un jour, quand, pourtant, l’air du temps pousse fortement à penser que cela deviendra nécessaire pour tous ceux qui ne voudront pas être laissés sur le carreau, dans les années qui viennent, par un monde du travail qui bouge et évolue de plus en plus vite, et où l’on sait que l’emploi à vie fait désormais partie du passé.

            “Dans les années 50-60 AUSSI, il y a avait de nombreux quasi-illettrés ?”
            Bien sûr, vous avez tout à fait raison, seulement, voilà, nous ne sommes justement plus dans les années 50-60, mais plus d’un demi-siècle plus tard, et…ce qui était tolérable il y a 50 ans, comme vous le soulignez, ne l’est plus aujourd’hui.

            Or je ne dis pas que nous devrions faire “aussi bien” qu’avant, où tout n’était pas parfait non plus, mais je dis que nous devrions faire BEAUCOUP MIEUX, plus de 50 ans plus tard, et ce n’est franchement pas le cas, puisque vous faites partie des derniers à dire encore que “le niveau ne baisse pas”…
            La Suisse, elle, vient de fermer ses universités à nos “bacheliers”, nos jeunes ne parviennent pas à s’insérer sur le marché de l’emploi, les plus malins et les mieux équipés partent pour l’étranger, les autres stationnent devant Pôle Emploi – combien d’entre eux en profitent, tenez, pour s’auto-former ??? Une minorité sans doute, ceux qui ont acquis cette autonomie à l’école…
            Pour ceux qui sont sortis avec ou sans leur CAP – 20 % échouent, et nul ne dit ce qu’ils deviennent – leur “niveau” se voit comptabilisé, par la Direction de l’évaluation de l’Education nationale, au même titre que les “sans-diplôme”, ce qui est tout de même assez révélateur – pourtant, combien d’élèves l’EN continue-t-elle d’expédier vers ce “non-diplôme” , sans même avoir pris soin de leur apprendre à lire et à écrire correctement ???

            Il me semble avoir lu, aussi, qu’environ 50 % des élèves étaient scolarisés dans la voie professionnelle – quand on lit, dans le même rapport, que 12-13 % de ceux qui atteignent le “bac pro” connaissent encore d’importantes difficultés de lecture, je ne suis pas sûre que tous auraient leur certificat d’études…
            Et 12-13 % de la moitié de nos effectifs scolaires, eh bien… ça fait beaucoup !

            Peillon lui-même ne disait-il pas, à la suite de Bentolila, que “Tous les cinq ans, c’est une génération entière que nous jetons à la mer” ?
            Trouvez-vous cela acceptable, en 2015 ?

            Or je suis sûre que, du CP au bac pro, l’EN aurait dû réussir à leur apprendre AU MINIMUM à lire et à écrire… et, peut-être, aussi, à savoir différencier Charlemagne de Napoléon, ou à savoir diviser 20 par 10 de tête… ou à ne pas poser une multiplication par 1… ou… ou… à ne pas classer les courgettes dans les légumes d’hiver, sous prétexte qu’on peut en acheter aujourd’hui en toutes saisons (lu dans une “leçon” donnée à mon fils par une instit qui, en plus, se revendiquait “nulle en orthographe” et qui lui avait donc expliqué que “l’orthographe, c’est pas important”…)

            Je suis sûre, aussi, que l’instit’ “a baissé de niveau” – en tout cas, de jugeote –, quand il explique aux élèves que la demi-droite est “la moitié d’une droite” qu’il vient de leur dire illimitée (également lu dans une “leçon” donnée à mon fils… par un instit dont j’ignore s’il a réussi, depuis, à trouver le milieu d’une droite illimitée pour la couper en deux “moitiés”) – j’en aurais un livre entier, rien que des perles non pas d’élèves, mais d’instit’ !

            Et il paraît qu’on leur demande aujourd’hui “bac + 5” ??? Pour dire –allez, une petite dernière –, que la différence entre la plaine et le plateau “ne tient pas à la différence de hauteur [sic, “altitude”, connaît pas], mais “au caractère encaissé de la vallée qu’y creuse un fleuve” – il est vrai qu’une vallée “encaissée” au niveau de la mer, ce serait, pour ce fleuve, fortement gênant, il n’aurait plus qu’à prendre l’ascenseur pour aller se jeter dans la mer…
            ET pourtant, l’Académie, elle, donne bien benoîtement toujours l’altitude comme différence principale… mais, bon, on sait que l’EN adore nous refaire notre langue à sa sauce !

            Il faut dire qu’elle n’est pas toujours facile à suivre, par exemple, quand elle enseigne au CE 1 les trois calendriers d’un coup, avec toutes les fêtes qui vont avec (d’abord musulman, comme il se doit, puis juif ,puis “grégorien”, toute référence à la religion qui fondé la France étant bannie), qu’elle explique aux élèves que le calendrier chrétien commence à la naissance du Christ, puis qu’elle enseigne, quelques mois plus tard, que le Christ est né en l’an “moins 5″…
            Pauvres élèves !

            Vous aurez compris que je trouve bien, moi, que le niveau a baissé… Pas seulement le niveau des “savoirs” disciplinaires, mais, surtout, le niveau de jugeote, de logique et de réflexion… ! Or, ça, ça s’apprenait surtout par la lecture, les questions sur la lecture, les nombreux problèmes à résoudre, et la diversité des “savoirs” que nous devions nous approprier, en passant sans cesse d’une discipline à une autre.
            La diversité était sans doute moins sur les bancs de la classe, mais beaucoup plus dans nos livres et dans nos têtes : foin de “transversalité” avant d’avoir vu les deux pôles, nous passions, nous, d’une discipline à l’autre et étions tenus de faire nous-mêmes le chemin transversal nous permettant de connecter l’une à l’autre…
            Certes, miser sur la transversalité “dirigée” en classe, en faisant tomber les barrières, cela est évidemment un bien, mais… quand l’élève, lui, dit qu’il vient d’avoir une heure d'”histoire-géo”, et qu’il ne sait plus reconnaître ce qu’est l’histoire et ce qu’est la géographie, je m’interroge !
            Ces élèves-là sauront-ils distinguer “morale civique” et “idéologie politique” ?

            J’ai un gros doute.

            11 mai 2015 à 15 h 57 min
          • FLANDRE

            J’attends avec impatience les gentilles remarques des thuriféraires de service …

            11 mai 2015 à 17 h 51 min
          • Jaures

            Kiwala, encore une fois, si le niveau baissait, nous aurions moins d’innovations, de découvertes, de chirurgiens et médecins performants, de créateurs,…
            Résultat, notre santé se détériorerait, les Français vivraient moins vieux et en plus mauvaise santé que les autres, ils seraient incapables de s’adapter aux nouvelles technologies, nos diplômés seraient rejetés de partout,nos transports, notre énergie, nos secours seraient hors service,…
            Est-ce le cas ?
            Les personnes, souvent âgées, qui regrettent l’école d’autrefois sont bien heureux que les nouveaux médecins leurs prescrivent les nouveaux traitement pour les maladies diagnostiquées par les nouveaux appareils mis au point par les nouveaux ingénieurs. Tous n’ont peut-être pas lu Proust ou Loti et c’est dommage mais l’agriculteur, le mineur ou l’ajusteur d’autrefois était-il un érudit ?

            De quoi votre exemple le l’école Hattemer est-il représentatif ? Voici un établissement privé situé dans un des plus chic quartier de Paris avec une sélection financière à l’entrée. Quelle méthode ne fonctionnera pas avec des enfants triés sur le volet dans des classes qui parfois ne dépassent pas 15 élèves ?
            Je dis d’accord ! Chiche ! Donnons à tous les élèves Français le mode de vie du 8ème arrondissement et utilisons la méthode que vous voudrez.
            Comme disait l’autre: “On peut mettre son enfant à la rue si on lui a fait la rue belle.”

            Sur les perles que vous avez relevées chez les enseignants, croyez-vous qu’elles n’ont jamais existé ?
            Pensez-vous que seuls les enseignants font des bourdes ? Combien de médecins ont tué leur patient ? Combien d’ingénieurs se sont fourvoyés dans leurs calculs ? Combien de financiers bardés de diplômes ont ruiné leur banque ou leurs clients ?
            J.Chirac, ancien élève de l’école Hattemer, n’a-t-il pas commis d’erreurs ?

            Bien sûr que l’école doit apprendre aux enfants à lire et à écrire. Mais ce n’est pas si facile. Ce qui fonctionne pour 20 élèves sera difficile pour 3 autres et inaccessible pour les 2 derniers. Autrefois, il y avait les cancres dont on se débarrassait à 12 ans et qui allaient faucher les blés ou porter des sacs de ciment. Aujourd’hui, et c’est heureux, ils sont considérés différemment et on exige de l’école qu’elle permette à tous de réussir. Il n’y a pas de miracle et ceux qui affirment qu’ils suffirait de faire ceci pour obtenir cela se fourvoient.
            Notre exigence vis à vis de l’école a augmenté plus vite que sa capacité à la satisfaire. Ce ne sont pas ses résultats qui ont baissé comparés à autrefois mais la distance entre ce que nous en attendons et ce qu’elle peut offrir.
            Il faut travailler à améliorer cela mais ce n’est pas en larmoyant sur le bon vieux temps que nous y parviendrons.

            11 mai 2015 à 17 h 56 min
          • Kiwala

            @FLANDRE, j’en profite pour vous remercier de votre aimable commentaire précédent, si exagéré que j’ai cru que vous vous moquiez :-)

            @Jaures11 MAI 2015 À 17 H 56 MIN

            “Kiwala, encore une fois, si le niveau baissait, nous aurions moins d’innovations, de découvertes, de chirurgiens et médecins performants, de créateurs,”

            Alors là, vous me bluffez par votre mauvaise foi ! Ce n’est certes pas parce que 80-90 % des élèves ont fortement baissé de niveau qu’il n’en reste pas 10-20% qui continuent à faire des étincelles ! Surtout que… ils sont peut-être bien sortis d’ailleurs que de l’école publique…
            Si Hattemer ne se situe pas dans un des quartiers les plus chics de la capitale, comme vous le dites (rue Saint-Lazare, de mémoire, soit un quartier de gare), elle a fourni à la République quelques hommes politiques qui ont compté… Par exemple.
            Mais il reste aussi quelques très bonnes autres écoles privées, qui se débrouillent pour, bien sûr, avoir “100%” de réussite au bac, en ne présentant que leurs meilleurs éléments…

            Et on trouve sans aucun doute AUSSI quelques écoles publiques de très haut niveau, personne ne vous le contestera !

            Il n’en reste pas moins qu’il y a aujourd’hui un vrai problème, quand on trouve de supposés collégiens de 3e qui confondent, comme je l’ai entendu à diverses reprises, Charlemagne et Napoléon, ou qui placent Charlemagne juste avant Sarkozy (2 collégiennes de 3e, interviewées pour la Journée des femmes 2013, sur France Inter).., d’autres qui ne savent pas déchiffrer le mot “gousset” en “étudiant” en classe, je crois, Le Père Goriot devant une pauvre prof de français qui me faisait l’effet d’être devant une classe de CM 1 (reportage vu à la télé, un jour) parvenant tout juste à déchiffrer sans visiblement comprendre le texte lu – certes, on n’est pas obligé de savoir ce qu’est un gousset, en 3e, aujourd’hui, mais… de là à ne pas parvenir à déchiffrer ce mot “difficile”, qui ne pose pourtant aucun problème de déchiffrage ! –, quand on lit que 25 % des “niveau CAP” ne savent pas vraiment lire (que vont-ils faire dans le milieu professionnel, retirés précocement de l’école, quand, au contraire, on aurait dû D’ABORD leur apprendre à lire correctement, non ?), et quand je lis ici et là des témoignages – une multitude – désabusés de profs, de lycée ou fac, qui constatent que leurs étudiants “ne parviennent plus ni à formuler ni à comprendre la moindre phrase complexe”, ou que leurs étudiants de BTS en maths ne savent pas répondre à des questions de niveau école primaire, eh bien, MOI, voyez-vous, je ne trouve pas ça NORMAL !!!

            Et je dis donc que le niveau “moyen”, au minimum, a fortement chuté, car ma grand-mère, qui n’avait que son certificat d’études, elle, lisait parfaitement bien et écrivait sans fautes, savait calculer comme il faut, et connaissait la géographie de la France, quand, aujourd’hui, certaine secrétaire de ma connaissance, à Paris, “d’un bon niveau scolaire”, interroge ses collègues pour savoir si, pour se rendre à Lille, elle doit aller à la gare de l’Est ou de Lyon…

            Je ne parle pas, ici, des élites – les vraies, celles qui travaillent avec leurs neurones –, qui vont nous sauver des pires maladies rares, mais… de M. Toutlemonde, qui se croit “bachelier” en sachant à peine lire et comprendre ce qu’il lit, ou qui accumule les +5, +6 et plus…, en s’étonnant de ne pas trouver l’emploi rémunéré à hauteur de ces “plus”, quand 5 minutes de conversation avec lui permettent de s’apercevoir qu’il “sait” peut-être des choses, mais… ne sait pas les utiliser et s’exprime avec une syntaxe incertaine… ce qui fait douter qu’il comprenne bien tout ce qu’on lui dit.

            Quand j’entends certaines questions posées dans des jeux, à la télé ou à la radio, je suis… estomaquée ! Visiblement, leur niveau baisse aussi, et… il doit bien y avoir quelques raisons.
            Récemment, ce fut : Citez les mots en “-ou” qui prennent un “x” au pluriel – véridique !!!!!!!!!!!!!!!
            Avant, il y a quelques mois de ça : “Qui a été sacré empereur à Notre-Dame de Paris en 1804”, réponse du candidat collégien, “qui aimait particulièrement l’histoire” : “Charlemagne ?”, et la même question a été dans les mois suivants posée à l’envers, cette fois visant le sacre de Charlemagne, et, là, bien sûr, la réponse fusa : “Napoléon ?”…

            On se pince… de lire que “le niveau ne baisse pas”, surtout quand on est soi-même mère d’un collégien… dont le niveau, justement, n’est pas terrible, terrible… Pourtant, voyez-vous, on me l’enverrait bien en “professionnel” : moins d’école, pour un gosse qui peine toujours à bien lire ???
            Moi, j’en demande PLUS, au contraire, pour ces élèves-là… Et ils sont, hélas, foison…

            Quand l’Education nationale assumera-t-elle les dégâts qu’elle engendre ? On devrait pouvoir porter plainte pour tant de je-m’en-foutisme… qui massacre l’avenir d’une foule d’élèves.

            Faut-il vous rappeler, à vous et à ceux qui “pensent” comme vous ou font semblant, que l’école, du CP au brevet AU MOINS, voire au bac, aujourd’hui, ce n’est tout de même pas X-Mines ni Polytechnique, et qu’à peu près TOUS les élèves, aujourd’hui, qui ne sont pas reconnus comme “handicapés” ou “débiles”, et normalement constitués, devraient parvenir à peu près à boucler leur scolarité en ayant acquis les fameux “fondamentaux”, AU MOINS, et qu’on est, aujourd’hui, loin, très loin du compte ?

            Alors, pardon, je continue de penser que le niveau “ne baisse pas”, il s’effondre littéralement.

            11 mai 2015 à 19 h 09 min
          • Jaures

            Kiawa, vous avez bien exposé le problème mais, à mon avis, vous n’en discernez pas la bonne cause.
            Votre ado qui peine en 3ème serait, dans les années 50, depuis au moins deux ans en apprentissage. A l’époque, alors qu’à peine 10% de la population arrivait au niveau du bac, on ne tergiversait pas avec un élève en difficulté.
            Comme je l’ai écrit plus haut, c’est votre exigence vis à vis de l’enseignement qui a changé et cette exigence vaut pour tout.

            On trouve normal de faire Paris Marseille en 5 heures et l’on n’admet pas 10 minutes de retard quand autrefois, il y a 4 décennies, on mettait plus de 10 heures avec de larges plages horaires. Aujourd’hui on voudrait que chaque enfant sorte avec un bon diplôme lui ouvrant les portes d’un emploi stable et bien rémunéré. C’est une saine ambition mais qui ne dépend pas que des profs.

            Tout d’abord une petite précision: Hattemer se trouve rue de Londres dans le 8ème arrondissement, l’un des plus cossu de Pris où le revenu moyen est plus du double de celui du 18ème.
            Ensuite, si le niveau baisse, le nombre d’ingénieurs formés explose: d’environ 3000 en 1960, on est passé à 30 000 aujourd’hui (dont 25% formés dans le privé). On pourrait ainsi lister tous les métiers et qui sont aujourd’hui pourvus par les jeunes que vous jugez si mal et qui chaque jour vous soignent, vous transportent, mettent au point et réparent les appareils que vous utilisez chaque jour, vous fournissent de l’énergie, organisent vos loisirs,…
            Si le niveau baissait, tout votre environnement baisserait en qualité: on fabriquerait des Lada, on se chaufferait encore au charbon, vous ne pourriez espérer vivre que 60 ou 70 ans, voyager serait long et inconfortable, vous auriez encore un téléphone filaire et consulteriez votre carte Michelin pour trouver votre hôtel en Dordogne.

            « D’où vient qu’une partie des élèves qui ont achevé leurs études, bien loin d’être habiles dans leur langue maternelle, ne peuvent même pas en écrire correctement l’orthographe ?”. Vous souscrivez sans doute à cette remarque de bon sens. Qui l’a écrite ? Elle sort d’une revue “Coup d’œil sur l’état actuel de l’enseignement en France” et date de 1835.
            Autre exemple:« Des constatations faites dans de nombreuses écoles il résulte que la lecture courante n’est pas encore complètement acquise à dix ans par la moyenne des élèves ». D’où cela sort-il ? Les instructions officielles du 20 septembre 1938
            Un dernier: « Les ingénieurs sont devenus incapables d’utiliser leurs connaissances techniques et de présenter leurs idées dans des rapports clairs et bien rédigés. ». Qui avance cela ? Le Comité des Forges en 1911.
            De tout temps on a prétendu que le niveau baisse. A ce train, nous devrions être revenu à l’état de chasseurs-cueilleurs.

            Le niveau ne baisse pas. Il n’y a pas de régression. Il ne monte pas non plus. C’est le monde qui change. Vous vous riez des incultes qui passent à la télévision mais ceux qui participaient au Schmilblick ou hurlaient hystériquement en écoutant les yéyés étaient-ils si supérieurs ?
            Si la population était, selon vos dires, mieux armée intellectuellement avec un certif qu’avec un Bac actuel, en quoi l’a-t-elle montré ?
            Gardons-nous de juger les jeunes avec nos yeux de binoclards. Nos parents avaient sur nous le même regard. Ce n’était pas mieux avant,sauf qu’on était plus jeunes. Mais nul ne peut abolir le temps.

            11 mai 2015 à 22 h 15 min
          • Kiwala

            Jaures11 MAI 2015 À 22 H 15 MIN

            Bon, si je vous lis bien, vous trouvez parfaitement normal, donc, que le gros des élèves (plus de 80 %) soient réputés “bacheliers” tout en ne disposant souvent pas des acquis des élèves, certes, ne représentant que 50 % de la population scolaire, qui accédaient au certificat d’études.
            Et vous vous appuyez sur des constats récurrents que, de génération en génération, on s’est plaint que le niveau baissait, alors que, pour vous, il ne baissait pas.
            Soit !
            Nous ne voyons pas les choses par le même bout de la lorgnette. Vous, vous voyez “ce qui ne baisse pas”, sans voir que le monde, lui, monte.., et moi, je vois ce qui ne monte pas, pendant que le monde, lui, a décollé du sol comme une fusée !
            Il me semble donc que, contrairement à ce que vous paraissez penser, l’écart se creuse de plus en plus entre les “nantis” et les classes populaires, les élites et ceux qui n’ont droit qu’à une instruction standardisée plutôt “moins-disante”, quoi qu’on veuille leur faire croire. Que les frontières entre les différentes couches de la société ne font, ces dernières décennies, que se renforcer, quand, à mon époque, c’est-à-dire pendant “les Trente Glorieuses”, elles s’étaient considérablement réduites.
            Je viens encore de lire sur un autre site (je crois : Causeur.fr), un article disant que, il y quelques décennies, les enfants des classes populaires représentaient environ 12-13% des effectifs universitaires : c’était un progrès récent et à poursuivre ! Mais, aujourd’hui, ce taux est retombé à environ 2-3%…
            C’est ce que j’appelle, moi, un triste échec.
            Et, quand un grand nombre de bacheliers n’ont pas le niveau du certificat d’études, j’appelle cela “baisser le niveau”, ou mentir effrontément : nous n’avons pas augmenté le niveau des bacheliers, bien au contraire, nous l’avons abaissé, mais nous avons simplement, en abaissant le niveau des bacheliers, augmenté leur nombre, quitte à les noter sur 24, ce qui donne de surprenants “22 sur 20″… Quel prof de maths accepterait ça en classe ?
            Alors que, en réalité, une bonne partie d’entre eux n’auraient pas leur certificat d’études. Plus, moins qu’à l’époque du certif ? Je ne sais pas.
            Mais, ce que je sais, c’est que le certif était le critère d’une époque où il était normal qu’une bonne part de la population soit encore très peu instruite, et que le bac est le critère de la nôtre, où il est acquis depuis pas mal de temps que l’ensemble de la population doive savoir lire et comprendre ce qu’on lui dit à la radio ou à la télé.
            Ce qui est loin d’être le cas !
            Avez-vous remarqué, par exemple, la tendance forte à ne proposer aux jeunes, principalement, que des séries de science-fiction, d’où toute référence littéraire, historique ou même géographie est absente ? Toute référence à ce qui a été ou à ce qui est – c’est bien plus facile à comprendre comme ça, pas besoin de connaissances pour suivre…

            Donc, pour moi, oui, le niveau baisse, dans la mesure où l’école doit leurrer le public pour faire croire qu’elle amène les élèves à la hauteur du critère “bac”, quand, en réalité, elle n’a fait que baisser encore et encore le niveau de ce critère-là.
            Or il n’en est pas toujours allé ainsi. Pour ma part, quand j’étais en terminale, je faisais, en section littéraire, les maths que mon grand-père, me disait-il, faisait, lui, à l’université ! En revanche, je n’ai pas fait de grec, alors que mon père en avait fait…
            Ce qui me dit que, “avant”, quand le niveau “baissait”, il s’agissait surtout d’un rééquilibrage des disciplines – on ne dissertait plus en latin comme Victor Hugo, mais on faisait plus de littérature moderne, on commençait à aller explorer les littératures francophones, on était moins démuni en matières scientifiques, etc.

            Aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait pareil : les lycéens de classes littéraires ne lisent plus – mais ne sont pas plus versés en histoire des sciences ou en philosophie arabe pour autant –, les étudiants en maths ignorent des bases de niveau primaire tout en ne connaissant pas non plus leur grammaire, des bacheliers n’ont pas le niveau du certif… et certains, même, peinent encore à lire…

            Le niveau des SAVOIRS VISÉS sur le papier des programmes a, probablement, monté, mais le niveau des ÉLÉVES a, lui, considérablement baissé, sauf pour une petite tranche constituant l’élite – mais, tout de même, qu’on ait fait le choix de supprimer l’épreuve de culture générale au concours de Sciences Po est, hélas, révélateur ! Car ce concours n’est pas, que je sache, vraiment taillé pour convenir aux classes populaires désireuses de prendre l’ascenseur social.

            En fait, je crois, comme vous du reste, en déceler la cause principale : nous et les générations précédentes, nous n’apprenions pas qu’à l’école, nous apprenions aussi beaucoup en lisant.
            Aujourd’hui, des élèves qui ne lisent plus sont, de facto, limités à ce que parvient à leur enseigner l’école…
            Or l’école, comme on le sait, comme elle le clame elle-même et comme, pourtant, elle tente de l’ignorer, “ne peut pas tout” !

            Ce n’est donc, en réalité, pas le niveau du haut, qui a tellement baissé, mais le niveau du bas, qui s’écroule, avec la disparition de tout apprentissage hors l’école – sauf pour les quelques chanceux qui ont la famille qui pourra combler les manques – généralement en les maintenant lecteurs.
            Or, sans le bas, le haut – Sciences po, par exemple… – risque fort de ne pas tenir longtemps ! ou de faire cavalier seul, en rejouant le film “Metropolis”.

            Plus grave encore pour l’avenir : on fait aujourd’hui des études plus poussées, mais on maîtrise à peine la langue française… On étendra ses connaissances au codage informatique, mais… on pourra peiner à lire un texte, et deviendra incapable de comprendre le moindre texte un peu philosophique.
            On sait se servir d’un ordinateur sophistiqué, mais… pour lui demander quoi, au juste ? Retenir vos billets d’avion au tarif le plus intéressant ?

            Je me souviens de l’arrivée de la télé dans les foyers : certains s’enthousiasmaient pour ce nouveau vecteur d’éducation populaire, qui allait permettre d’instruire les masses.
            Internet, aujourd’hui, prend le même chemin : pour chercher et apprendre sur Internet, il faut savoir 1/ questionner et se questionner, 2/ trouver où chercher, 3/ discriminer le faux du vrai, le juste de l’injuste, le fondé de l’infondé, l’honnête du malhonnête, etc. – en un mot, il faut avoir la tête à peu près bien faite et avoir acquis, déjà, quelques connaissances.
            Des élèves qui peinent à lire et à décoder l’information contenue dans ce qu’ils lisent, pensez-vous qu’ils soient aptes à se servir d’Internet de manière à s’en enrichir ? Je crois que non : ils s’en serviront de manière à s’en retrouver esclaves ou otages.

            Donc, l’école, ici, faillit terriblement à sa mission : non seulement elle “n’instruit” plus correctement, mais elle ne rend pas non plus le citoyen de demain libre de ses choix et apte à se défendre contre les manipulations de tout bord.
            Car, pour cela, il faut instruire PLUS, et pas instruire moins, ceux qui devront vivre dans un monde de plus en plus complexe.
            Quand vous ne marchez plus à la vitesse du monde, pour moi, vous reculez ! ET vous pouvez toujours dire que ce n’est que le monde qui change et que vous, vous faites du sur-place et que c’est bien ainsi : nul ne vous entendra, car ou bien vous marchez avec le monde, ou bien le monde vous marchera dessus. Dans la vie, qui est mouvement, ne pas régresser tout en n’avançant pas, pour moi, ça se dit “reculer”.
            Et, dans un monde où la connaissance s’accroît sans cesse, vouloir se contenter d’un supposé “statu quo”, c’est abaisser le niveau de manière mortifère.
            Mais, moi, je ne parle que de ce que je pense ou crois, je ne détiens pas LA vérité comme vous !

            11 mai 2015 à 23 h 52 min
          • Jaures

            Tout d’abord, Kiawa, je ne prétends aucunement détenir LA vérité. Considérez simplement que l’on puisse avoir une opinion différente des vôtres sans mauvaise foi.

            Tout d’abord, il est faux de prétendre qu’un bachelier aurait un niveau inférieur à celui d’un certificat d’étude.
            Il ne faut pas tomber dans les travers de Brighelli prétendant qu’un bachelier des années 60 équivalait à un bac + 5 d’aujourd’hui. Comme si un bachelier d’alors pouvait entrer en 6ème année de médecine, devenir du jour au lendemain ingénieur, avocat ou expert comptable.
            Nous sommes là dans l’outrance.
            Jetez un oeil sur le programme de terminale S. Pensez-vous que votre mère avec son certif connaissait les propriétés de la fonction logarithme népérien ?
            Avait-elle étudié la réaction chimique par échange de protons ?
            Il faut se reprendre et cesser de réinventer le passé.

            Pareillement, il ne faut pas voir la France comme un boulet en queue de peloton. Certes, la France doit progresser, mais le Pisa la classe devant les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la Suède qui ne sont pas, je crois, des pays du tiers-monde.
            Parallèlement, il ne suffit pas d’être mieux classé pour se porter bien. Le Japon depuis toujours en tête du Pisa est en crise depuis 2 décennies: croissance atone, démographie catastrophique, surendettement, fort taux de suicide. L’organisation scolaire, quasi militaire, cause de nombreux cas de dépression et de suicides chez les jeunes en Corée du Sud.
            L’éducation est un problème auquel se heurte chaque pays et qui mérite une remise en cause permanente.

            Encore une fois, le niveau n’a pas baissé et vous l’exprimez bien quand vous dîtes que c’est le bac qui est aujourd’hui le critère de réussite scolaire et plus le certif.
            Cela montre que c’est votre exigence vis à vis de la scolarité qui a augmenté. Tout comme on n’admet plus qu’une femme meurt en couche ou qu’un enfant décède des suites d’une opération.
            Nous sommes plus exigeants sur tout, ce qui est le témoignage d’une forme de progrès.

            Pareillement, n’idéalisez pas le passé. Tout le monde ne lisait pas il y a 50 ans. Il n’y avait guère de bibliothèques dans les campagnes et, après une journée de labeur, un mineur ne se ruait pas sur “L’Etre et le Néant”.
            Chaque fois qu’un nouveau média est arrivé, il a suscité fantasmes et méfiance. Aujourd’hui on déplore qu’internet ait mis fin aux familiales soirées télé. On a fustigé la télévision qui tuait les sorties cinéma. On a honni le cinéma qui éloignait de la lecture comme à l’arrivée de l’imprimerie on a condamné ces jeunes qui lisaient au lieu de prier.

            Je l’ai montré par diverses citations (j’aurais pu remonter à Hésiode), on a de tout temps annoncé le déclin ou la baisse de niveau. On peut, on doit critiquer le système scolaire car il doit constamment s’adapter. Mais il faut cherche les solutions devant nous, pas dans un passé fantasmé qui, quoi qu’on en pense, est révolu..

            12 mai 2015 à 12 h 14 min
          • FLANDRE

            Vous niez les évidences. En 1964 au GITDM de Fréjus (Groupement d’instruction des Troupes de Marine, régiment semi-disciplinaire qui accueillait entre autre la racaille de l’époque), seuls 6% des pékins étaient illettrés. Ce qui signifie que la moyenne nationale d’illettrés était sensiblement plus basse …

            Quant au « niveau » des bacheliers, ne faudrait-il pas tenir compte des moyennes obtenues et relevées de manière à permettre d’atteindre les 94% de bacheliers … dont une grand nombre de bacheliers professionnels dont le niveau laisse passablement à désirer.

            Le certificat d’étude ne justifiait pas de connaître les logarithmes mais s’adressait à une majorité de Français qui maîtrisaient l’orthographe et la grammaire, pour qui Napoléon, César ou Jeanne d’Arc n’étaient pas des héros de bandes dessinées, qui avaient une bonne connaissance de la géographie de leur pays, à qui on avait transmis des notions de menuiserie, de maçonnerie, de jardinage !

            Quel est donc le niveau exact d’un bac + 5 ? Hyper pointu (dit-on) dans une partie de discipline et ignorant du reste.
            Il n’y a pas si longtemps un vrai ingénieur informaticien avait « fait » Math.Spé. Aujourd’hui un quelconque prof. de lycée peut se dire informaticien … avec les conséquences désastreuses que nous connaissons tous.

            Essayez de comprendre que les enfants d’aujourd’hui ne sont guère plus doués que ceux d’hier. Hier 20% de bacheliers, aujourd’hui 94%. Cherchons l’erreur.

            J’estime personnellement que l’introduction des calculettes à l’école a signé la fin d’un vrai enseignement. Quelle pitié de voir des jeunes femmes faire leurs courses la calculette à la main ou avoir besoin de cet outil pour calculer combien y-a-t-il de bouteilles d’eau dans 5 packs de 6.

            Ce qui est grave également, c’est le sectarisme des enseignants, leur propension à adopter toutes les directives « pédagogiques » plus débiles les unes que les autres et instaurées par leurs représentations syndicales donc … par leurs reux-mêmes. Quand j’étais gamin, un instituteur portait cravate, était propre et savait naturellement se faire respecter. Un professeur des écoles « moderne » doit être mal rasé, porter les cheveux longs et surtout ne pas briller par des connaissances oubliées dans la profession.

            Pardonnez du peu, mais il ya cinquante ans une énorme majorité des Français lisait … mais les classes populaires ne lisaient certainement pas ce misérable gauchiste (du XVIème) de Sartre qui admirait l’Union Soviètique …

            12 mai 2015 à 16 h 11 min
          • Jaures

            Flandre, je pense que vous ne lisez pas mes posts.
            Encore une fois, si nous régressions, si le niveau baissait, nous serions à la traine dans toutes les technologies, en médecine, en transports, en construction, etc…
            Franchement, est-ce le cas ?
            Vous ne pouvez comparer le rôle du Bac d’il y a 50 ans avec aujourd’hui. Autrefois, il y avait ceux qui faisaient des études, 10% de la population, et ceux qui, schématiquement, travaillaient aux champs, à la mine ou à l’usine.
            C’est bien différent aujourd’hui où existent de multiples formations après le bac, de 2 à 12 ans.
            Informaticien ne veut rien dire: on peut être simple programmeur ou ingénieur système.

            Je pense que vous confondez la scolarité et l’ouverture d’esprit. La scolarité vous offre un socle de connaissances qui vous permet de vous insérer activement dans la vie sociale. Elle ne prétend pas faire de chacun un humaniste au sens du XVIème siècle. Il y a des ingénieurs férus de jazz, d’autres amateurs de littérature, d’autres marathoniens,… En connaissez tant parmi les plus de 30 000 diplômés chaque année pour affirmer qu’ils seraient “ignorants” de ce qui n’est pas leur discipline ?

            Idem, ce que vous dîtes sur les profs est particulièrement daté. Les profs à cheveux longs c’était plutôt il y a 35-40 ans. Ce n’est plus de saison. Et les instituteurs ne portaient pas autrefois le costume en classe mais plus généralement la blouse. Encore une fois, revoyez “Les 400 coups”.
            De même, vous fantasmez sur le peuple amateur de littérature.Quelles études vous permettent d’avancer qu'”une énorme majorité lisait” ? Lisait quoi ? Combien de livres ? Achetés où ?
            Vous vous reconstruisez un passé qui n’a jamais existé, Flandre. Nous n’avions pas plus un peuple d’élite en 1960 qu’un peuple dégénéré aujourd’hui.

            12 mai 2015 à 17 h 15 min
          • FLANDRE

            J’affirme ce que j’ai connu, ce que j’ai vécu. Mes instituteurs portaien parfois une blouse mais toujours sur une veste pantalon cravate. Je ne tire pas mes souvenirs de séances de cinéma.
            Et mes contemporains lisaient quoique vous en pensez ! Et il y avait des bibliothèques publiques un peu partout même à la campagne. La Province d’alors n’était pas le Sahel !!! Et les gens achetaient des livres … ils en avaient les moyens.

            Quand à être à la traine, je crois objectivement que nous le sommes un peu plus chaque jour. Que produisons nous en France de 100% français ? Rien, nous assemblons souvent des composants venus de l’extérieur. Connaissez-vous un seul PC français, un seul téléviseur, une seule machine-à-laver ?
            Airbus existerait-il, de même que le Rafale sans la technologie importée ?
            Nos grosses têtes peuvent envore faire illusion en Afrique. Dans les pays développés, ils ne sont jamais leader mais intégrés à des équipes en raison de leur coût “raisonnable”.
            Croyez bien que je regrette amérement cette situation.

            Combien de pauvres jeunes ne sachant pas lire à l’entrée en troisième ? Cela ne vous alarme pas. N’est-ce pas une démonstration éclatante de la médiocrite de notre enseignement ?

            12 mai 2015 à 19 h 39 min
          • Kiwala

            @Jaurès, dans votre réponse à Flandre :
            “Je pense que vous confondez la scolarité et l’ouverture d’esprit. La scolarité vous offre un socle de connaissances qui vous permet de vous insérer activement dans la vie sociale. ”

            Je comprends mieux nos différences de vues : pour moi, l’école sert D’ABORD à l’ouverture d’esprit, et ensuite seulement à accumuler les connaissances. Car, si vous inversez les deux choses, voire si vous ne retenez que “les connaissances”, sans l’ouverture d’esprit, pour moi, c’est mettre la charrue devant les boeufs.

            12 mai 2015 à 22 h 43 min
      • Jacky Social Répondre

        Tu ne reponds pas, hein Trollure? C’est plus facile comme ca, salete d’ouvrier. Cochon de loser. “L’instruction ne doit-elle pas selon vous aboutir à l’autonomie et l’émancipation du jeune adulte ?” T’es comme le FN: tu poses les bonnes questions, mais tes solutions, on les connait, sont catastrophiques.

        10 mai 2015 à 12 h 30 min
        • Jaures Répondre

          Jacky, je ne réponds qu’aux idées, pas aux insultes.
          Si vous ne savez plus vous exprimer que par invectives ne vous étonnez pas si l’on ne vous répond plus.
          Mais si vous reprenez un langage correct, je me ferai un plaisir de dialoguer avec vous.

          10 mai 2015 à 15 h 23 min
          • quinctius cincinnatus

            chez Jacky Scato les grossièretés tiennent lieu d’ idées …

            10 mai 2015 à 20 h 54 min
          • Jacky Social

            Comme c’est facile. Chochotte, va.

            12 mai 2015 à 16 h 27 min
  • FLANDRE Répondre

    o VOUS ECRIVEZ :
    o Jaures 8 MAI 2015 A 15 H 39 MIN
    Flandre, croyez-vous franchement qu’il y ait 500 000 personnels détachés à la Maif.
    Si les parents pouvaient avec les subsides de l’Etat mettre les enfants dans des établissements hors contrat, cela reviendrait à subventionner des écoles confessionnelles, voire sectaires, sans le moindre contrôle. Il faut être raisonnable. Pour être gratuite et obligatoire, l’école doit être organisée un minimum.

    – Bien évidemment je ne pense pas que la MAIF emploie 500 000 enseignants. Elle en emploierait un seul que ce serait déjà un vrai scandale, une escroquerie avérée.
    – Ou avez-vous appris, que l’école publique était gratuite ? Son fonctionnement, ses personnels ne seraient-ils pas à notre charge ? via nos impôts comme tout le secteur public.
    – Les parents ne mettraient pas leurs enfants dans les écoles qu’ils souhaitent avec les subsides de l’Etat, mais utiliseraient leur propre argent pour payer ces écoles au lieu de voir leurs impôts dilapidés par des instituteurs grévistes (à répétition) et de soi-disant pédagogues ?

    Pourriez-vous me répondre honnêtement : Quelle serait votre attitude, votre réaction, si vos enfants se retrouvaient dans une classe ou seuls deux gosses sur trente parlent le français ?

    9 mai 2015 à 16 h 15 min
    • Jaures Répondre

      Flandre, c’est vous, pas moi qui avez cité ce chiffre de 500 000. D’où donc le sortiez-vous ?
      Gratuit ne veut pas dire que cela n’a pas un coût. C’est comme la santé: si vous avez besoin d’une opération, cela vous sera gratuit car le coût sera supporté par la collectivité.
      Etes-vous sûr que tous les parents utiliseraient leur argent pour l’éducation de leurs enfants ?
      Enfin, citez moi une seule classe où il y aurait 30 élèves dont 2 seulement parleraient français. Une seule.

      9 mai 2015 à 18 h 58 min
      • FLANDRE Répondre

        @JAURES

        Ce qui nous différencie c’est que pour vous la « liberté » ne veut rien dire. Vous prônez la soumission complète à l’Etat.
        Combien de parents se fichent éperdument de l’avenir de leurs enfants et ne contrôlent jamais ni leurs absences … ni leurs cahiers ! Actuellement.

        Que les parents utilisent ou non leur argent pour l’enseignement de leurs enfants ne nous regarde en rien. Ou alors, ne faut-il pas contrôler toutes nos dépenses : apéritifs au bistrot, cigarettes … et pourquoi pas vérifier que les parents offrent à leurs enfants des repas équilibrés sans porc !

        Quand certaines classes de la banlieue parisienne, lilloise ou lyonnaise n’intègrent plus de Français de souche qui n’y sont plus acceptés par les mafias enfantines magrébines ou d’Afrique noire, quand les enseignantes de ces mêmes classes n’osent plus, sous peine de représailles, porter jupe ou robe décente, quand évoquer les croisades déclenche une révolution, faites donc le décompte …

        10 mai 2015 à 18 h 16 min
        • Jaures Répondre

          Flandre, je partage votre avis pour l’avoir constaté comme parent d’élève: l’investissement pour l’éducation des enfants est très différent d’un parent à l’autre.
          C’est pourquoi je pense que toute l’éducation ne peut dépendre que des parents. Il en est de même pour la santé: on ne peut laisser des parents plus ou moins irresponsables jouer avec la santé de leurs enfants.
          C’est bien pourquoi il faut que l’instruction publique soit obligatoire et gratuite. La liberté des parents s’arrête quand l’intérêt de l’enfant est en cause.
          Enfin, les exemples que vous citez me semblent très imprécis: où ont eu lieu ces incidents ? Quelles sont vos sources ? Quelles réponses ont été données si cela est avéré ?
          Il ne faut pas bâtir son opinion sur des données erronées ou incomplètes.

          10 mai 2015 à 19 h 33 min
          • quinctius cincinnatus

            Pour ce qui concerne les vertus de l’ enseignement obligatoire,ce que vous affirmez ne se vérifie pas … obligatoirement . .. Prenons l’ exemple de deux familles issues pour au moins l’ un des parents d’ une même lignée père-mère : les parents de l’une [ famille sont ” curieux ” des ” choses ” de l’intellect ( je dis bien CURIEUX ) les autres ne le sont pas : ils sont essentiellement curieux … du consumérisme y compris et surtout celui qui est induit par la ” société ” qui est la leur je veux dire ” contemporaine ” donc une curiosité événementielle fortement suggérée du ” dehors ” … hé bien VOUS aurez la surprise ( je veux dire la surprise POUR VOUS ) de constater que les enfants des premiers sont bien davantage ” curieux de connaissances intellectuelles diversifiées ” , sans pour autant être hors de leur époque, alors que les seconds même s’ ils sont comme on dit d’excellents élèves se limitent à SUIVRE le schéma scolaire ” officiel ” et ont , sauf exception, les mêmes ” curiosités et intérêts disons ” basiques ” que leurs parents

            Si en plus on prend en compte qu’ en ce qui concerne la pédagogie qu’un cadre trop strict empêche l’ expression des idées , vous obtenez pour les premiers d’ être souvent malheureux à l’ école et pour les seconds d’ être parfaitement formatés et sans créativité …

            de sorte qu’ on peut affirmer que la créativité *** se développe mal dans deux concepts familiaux ( ou éducatifs scolaires ) : ceux qui sont ” rigides ” et ceux qui sont disons aléatoires ” ( on fait ce qu’ on veut ) elle se développe préférentiellement dans des concepts souples, qui peuvent donc être modifiés selon les intérêts de l’ enfant ou l’ intérêt que présente un sujet d’ apprentissage ou d ‘étude ou de découverte etc …

            *** qui fait le bonheur de l’ individu et est source de richesse(s) richesse pour la société dans laquelle il vit

            10 mai 2015 à 20 h 49 min
          • Jaures

            Et sur quelle étude basez-vous cette opinion définitive ?

            10 mai 2015 à 21 h 56 min
          • quinctius cincinnatus

            Sur une longue expérience professionnelle , et non pas sur les bases incertaines d’ une quelconque idéologie … vous devriez savoir l’ expérience est ce qui se rapproche au plus près de la réalité

            vous pouvez également consulter les travaux de Todd Lubart sur le sujet

            10 mai 2015 à 22 h 21 min
          • Jaures

            Votre expérience ne vous rapproche que de votre réalité.
            Autant de personnes révèleront autant d’expériences.
            N’avez-vous jamais entendu un fumeur dire que le tabac n’est pas mauvais pour la santé car il connait une dizaine de fumeurs morts centenaires ?
            Votre expérience aussi large soit-elle ne permet pas plus d’en déduire des généralités qu’une autre qui nourrira une opinion contraire. D’autant que bien souvent, inconsciemment ou non, on a tendance à négliger des expériences qui contredisent des idées reçues. Une expérience étant subjective, comment en avoir une vue objective ?
            Seules des études larges et représentatives permettent de comprendre ce qui se joue en un contexte donné.

            11 mai 2015 à 8 h 58 min
          • quinctius cincinnatus

            Comme à l’ habitude vos ” arguments ” ” philosophiques ” sont spécieux et voici pourquoi :

            Vous ne tenez aucun compte du facteur essentiel qui est celui de la Logique : LA RIGUEUR … vous amalgamez comme on est en droit d’ attendre d’ un sophiste c’ est à dire d’ un ” raisonneur ” …

            Les observations personnelles de Newton ( sans me comparer à lui ! ) ne sont donc pas, pour vous, celles d’ une intelligence logique et rigoureuse

            … mais nous sommes quelques uns sur le blog à savoir que vous n’ êtes ni ” honnête ” puisque vous n’ êtes ni logique, ni rigoureux

            11 mai 2015 à 9 h 24 min
          • Kiwala

            ” je pense que toute l’éducation ne peut dépendre que des parents.”

            Pour moi, l’instruction “éduque”, et c’est la partie dévolue à l’école… Evidemment, mieux vaut aussi que l’école elle-même applique aussi les principes éducatifs généralement reconnus, ce qui est loin d’être toujours le cas, hélas, tant à l’égard des élèves qu’en ce qui concerne certains enseignants eux-mêmes.

            11 mai 2015 à 14 h 09 min
  • Jacky Social Répondre

    Attention, Jojo la Vomissure dont les idees sevissent depuis a peine un siecle va vous donner des lecons de savoir et d’education. L’enseignement est aussi vieux que l’humanite. Le Christianisme a plus de 2000 ans. Le capitalisme en tant qu’economie de marche a toujours existe. Et Jojo le Marxiste vient tout remettre en question. Nous connaissons bien les degats que ses idees ont engendres un partout dans le monde. Jojo devrait faire prevue d’humilite, ce serait deja plus decent avant d’agresser comme il le fait les intervenants de ce site dont la plupart sont des personnalites admirables, y compris mon ami/ennemi Quinctius (et je ne rigole pas). Ce Jaures est une crotte. Un rate, un mediocre. Il nous le prouve a chaque post.

    9 mai 2015 à 15 h 36 min
    • Jaures Répondre

      Cher Jacky, tout le monde ici reconnait en vous le fruit le plus éclatant de 2000 ans de christianisme et d’une éternité de capitalisme.

      9 mai 2015 à 22 h 41 min
      • Jacky Social Répondre

        Ecoute mon petit, tu connais bien mal les idees a part ta propagande et tu t’attends a ce que les Chretiens fassent de l’angelisme et de la tolerance a sens unique (le tien) a ton egard. Tu a eu affaire a trop de curetons gauchistes et complaisants. Ce chantage ne prend pas avec moi. Quant au capitalisme et a l’economie de marche, il s’agit du seul mecanisme qui fonctionne sans constructivisme. C’est chiant, ca hein? On n’a pas besion de ton socialo-fascisme. Ton ecole republicaine est une fabrique d’ignares a grande echelle. Une usine a trolls dans to genre. Si c’est des mecs comme toi qui font la France actuelle, c’est a vomir.

        10 mai 2015 à 3 h 32 min
  • lauranceau Répondre

    L’Education Nationale n’a pas d’autre but que de convaincre les futurs contribuables de payer l’Impôt.
    Ce qu’il faut d’urgence abolir dans l’Education nationale, c’est le Ministère…. et laisser les enseignants enseigner….

    9 mai 2015 à 10 h 34 min
  • Jacquis Social Répondre

    Attention, Jojo la Vomissure dont les idees sevissent depuis a peine un siecle va vous donner des lecons de savoir et d’education. L’enseignement est aussi vieux que l’humanite. Le Christianisme a plus de 2000 ans. Le capitalisme en tant qu’economie de marche a toujours existe. Et Jojo le Marxiste vient tout remettre en question. Nous connaissons bien les degats que ses idees ont engendres un partout dans le monde. Jojo devrait faire prevue d’humilite, ce serait deja plus decent avant d’agresser comme il le fait les intervenants de ce site dont la plupart sont des personnalites admirables, y compris mon ami/ennemi Quinctius (et je ne rigole pas). Ce Jaures est une crotte. Un rate, un mediocre. Il nous le prouve a chaque post.

    9 mai 2015 à 9 h 59 min
  • Clo Répondre

    Je suis très choquée que cet article soit écrit par des personnages de la “droite forte”.
    La droite forte n’est-elle pas de l’UMP ? L’UMP n’est-il pas européiste ?
    Tout ce qui est dénoncé dans l’article est juste. Mais cependant, ça n’est pas depuis 2012 que le massacre a commencé : les programmes les pires ont été mis en place par Jospin en 1989, puis Lang. Quand la droite a été au pouvoir, elle n’a jamais rien fait pour revenir dessus.
    Le socle commun des connaissances a été imposé par Bruxelles ! L’UMP, contre l’avis des Français, en a ratifié tous les traités.
    Un peu de pudeur Messieurs ne nuirait pas. Si vos idées sont sincères, il faut soutenir les personnes qui veulent réellement changer les choses et qui oeuvrent pour que TOUS les enfants de France aient accès au savoir.
    Dans le cas contraire, ce ne sont que de belles paroles pour séduire un électorat sous hypnose.

    9 mai 2015 à 8 h 04 min
  • Gazu Josette Répondre

    Un commentateur a qualifié cette décision de Hollande de “marqueur du septennat”. Certes en tant que réforme de la gauche, telle que devenue depuis que le socialisme est dénaturé!
    Je suis issue, en tant qu’élève puis employée de l’Education Nationale, de cette école de la République, rehaussée à la Libération pour former les cadres de la Nation, des secteurs privé et public.
    Je suis ulcérée par la trahison de ceux qui osent se dire socialistes!

    8 mai 2015 à 15 h 18 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    En parlant … d’ idéologues , c’ est bien Valls qui doit être furieux ! En effet n’ avait il pas protesté officiellement quand Cameron dans la seconde partie de sa campagne avait dit :

    ” Voulez vous que l’ U.K. devienne une seconde France [ en votant pour le Labour d’ Ed Miliband ] ? ”

    à @FLANDRE

    dans l’ éducation ( comme dans le cochon ) tout est bon ! les ” Lettres ” comme les ” Mathématiques “… la physique, la chimie, la biologie, la génétique etc … les langues, les arts , le sport et tenez … même sa … propre langue maternelle !

    8 mai 2015 à 14 h 47 min
  • paul63 Répondre

    Hélas ces 2 personnages parlent bien mais une fois au pouvoir, il ne se passe rien ! sauf de nommer des ministres socialistes car ce sont les meilleurs !!!

    8 mai 2015 à 9 h 55 min
  • Boutté Répondre

    Tant que vous “préparez un projet” le gauchisme scolaire ne risque rien : revenez nous voir et faire la quête lorsque vous saurez enfin ce que vous proposez !
    Il faut en effet combattre les réformes qui détruisent l’enseignement pour mieux régner sur les esprits débilités. Mais pour ce faire il faut en effet savoir quoi construire et les Ministres divers chargés de l’instruction des enfants , de droite comme de gauche, se sont relayés pour œuvrer dans le même sens, hélas , depuis la célèbre “réforme des maths” qui a tant nui à la compréhension de celles-ci .

    8 mai 2015 à 7 h 56 min
    • FLANDRE Répondre

      Je voudrais faire remarquer que les écoles privées ont de plus en plus de succès et que les parents des enfants qui y sont inscrits sont majoritairement de gauche !

      Questions :

      – pourquoi imposer un Bac+5 à de modestes instituteurs dont le niveau scolaire vrai dégringole chaque année. Leur recrutement avec une moyenne de 5 devrait faire réfléchir nos idéologues totalitaires

      – pourquoi l’enseignement, en France, est-il le plus onéreux des pays européens (et pas seulement) et ses résultats les plus mauvais ?

      – pourquoi l’Education Nationale, structure illicite, l’Etat devant se limiter à la seule Instruction Publique … emploie-t-elle quelques dizaines de milliers de personnels qui … n’ont jamais vu une classe d’école de leur vie sauf peut-être quand ils étaient très petits !

      – pourquoi les écoles privées juives sont de fait réservées aux enfants juifs, les rares écoles privées musulmanes aux enfants musulmans et les écoles chrétiennes ouvertes à tous ?

      8 mai 2015 à 9 h 29 min
      • Jaures Répondre

        Flandre, je vous réponds point par point.

        – Cette réforme du Bac + 5 n’a de sens que s’il existe une formation digne de ce nom. Un bac + 5 en Anglais n’a certainement pas les compétences pédagogique, ni pluridisciplinaires pour être professeur des écoles. Le problème est qu’on a supprimé la formation pour faire des économies.

        – La France est dans la moyenne des dépenses de l’OCDE: 5,9% du PIB, c’est plus que l’Allemagne mais moins que le Royaume-Uni (source banque mondiale). Pareil, la France est 21ème au classement Pisa: c’est moins bien que l’Allemagne mais mieux que le Royaume Uni ou l’Italie. On peut toujours progresser mais il faut cesser de dire qu’on serait les moins bons et les plus chers car c’est faux.

        – Les écoles privées sous contrat doivent accueillir tous les élèves sans distinction. Il n’existe à ma connaissance que deux lycées privés musulmans sous contrat. Vous pouvez fort bien y inscrire vos enfants. La part du privé dans l’enseignement est stable depuis des décennies (autour de 17%). La règle du 80-20 a été établie pour la répartition des moyens et ne correspond pas à la répartition des élèves par ailleurs très variable selon les secteurs et les régions.

        Votre 3ème question n’est pas assez précise pour que j’y réponde.

        8 mai 2015 à 10 h 26 min
        • FLANDRE Répondre

          @JAURES.

          Merci pour vos courtoises réponses !

          En mathématiques (discipline fondamentale) nous sommes devancés par :
          Shanghai (Chine) 613
          Singapour 573
          Hong-Kong (Chine) 561
          Taipei chinois 560
          Corée 554
          Macao (Chine) 538
          Japon 536
          Liechtenstein 535
          Suisse 531
          Pays-Bas 523
          Estonie 521
          Finlande 519 1
          Canada 518
          Pologne 518
          Belgique 515
          Allemagne 514
          Viêtnam 511
          Autriche 506
          Australie 504
          Irlande 501
          Slovénie 501
          Danemark 500
          Nouvelle-Zélande 500
          République tchèque 499
          France 495
          Royaume‑Uni
          Je suis perplexe et choqué quand la Corée, l’Estonie, le Viet-Nam, la Pologne, la Slovénie, l’Irlande, la République Tchèque nous devancent.

          Et vous ?

          Troisième questions :

          Je précise qu’à mon sens l’Etat n’a pas vocation à nous éduquer ce qui signifie nous endoctriner mais à nous instruire.

          L’Education nationale emploierait en dehors de l’enseignement 500 000 agents répartis selon d’obscurs critères. Est-ce bien normal d’imputer leurs salaires sur ce ministère ?

          Ce « niveau » bac + 5 est demandé pour des enseignants exerçant à l’école primaire. Nous avions, il n’y a pas si longtemps des Ecoles normales qui formaient au niveau du Brevet Supérieur et ensuite du Bac, en deux années, de remarquables enseignants.
          Pourquoi dépasser le niveau Bac ?
          Ce dernier ne signifierait-il plus grand-chose qu’il faille le remplacer par un Bac + 5. Il est vrai que certains bacheliers lisent difficilement !

          Votre avis m’intéresse

          Vous avez raison les écoles privées sont ouvertes à tous. Mais allez donc trouver un chrétien dans une école juive ou un juif dans une école musulmane !
          J’en tire comme conclusion que les écoles privées devraient pouvoir établir des critères de recrutement à leur convenance exclusives.

          8 mai 2015 à 11 h 16 min
          • Rouletabille

            Jaurès a raison sur un point. Les écoles confessionnelles HORS CONTRAT, telles que la majorité des écoles juives ou musulmanes, peuvent choisir qui elles veulent. Et celles sous contrat doivent avoir une admission ouverte à tous.

            Par contre, les écoles chrétiennes hors contrat sont volontairement ouvertes à toutes les confessions, mais sous condition que tous les élèves et parents d’élèves admettent l’enseignement catholique sans protester. C’est d’ailleurs le cas des écoles de la Fraternité Saint Pie X.

            8 mai 2015 à 11 h 36 min
          • Jaures

            Flandre, toutes les disciplines sont fondamentales.
            Mais je vous retourne la question: s’il est décevant d’être devancé par les pays que vous citez, il peut être rassurant de précéder le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, les Etats-Unis, la Suède ou la Norvège.
            Il faut être pragmatique. Il ne sert à rien de dire que tout est nul, que rien ne fonctionne. C’est faux. L’Allemagne qui était derrière nous a pris quelques mesures concrètes efficaces. Et il ne faut pas non plus prendre pour modèle les pays asiatiques très hauts au Pisa mais qui ont une organisation quasi militaire de la scolarité qui condamne les étudiants en échec à la dépression et au suicide comme en Corée du Sud.

            Votre question utilise trop de conditionnel. D’où sort ce chiffre de 500 000 ? A quels métiers faites-vous allusion ?
            Par ailleurs, quelle est la frontière entre éducation et instruction ? Quand un professeur exige le silence, demande de lever le doigt pour prendre la parole, de respecter celui qui s’exprime, de ne pas avoir une attitude dangereuse dans la cour, d’être poli,… Est-ce de l’instruction ou de l’éducation ?
            Enfin, il existe 9 000 écoles privées catholiques sous contrat. 2 musulmanes. 130 juives. Difficile de comparer, surtout que dans certaines régions (Bretagne, Vendée), des villages n’offrent qu’une école privée catholique aux habitants.
            Pour faire le tri des élèves, une école doit être hors contrat, c’est à dire vivre sans les subsides de l’Etat.

            8 mai 2015 à 11 h 44 min
          • FLANDRE

            J’évoquais les innombrables délégués syndicaux dont les médias de gauche (pléonasme) se firent l’écho, les braves enseignants “détachés” à la CAMIF (dans le temps) ou à la MAIF (encore maintenant) … par exemple !

            Vous écrivez :”Pour faire le tri des élèves, une école doit être hors contrat, c’est à dire vivre sans les subsides de l’Etat.”. N’est-ce-pas une énorme escroquerie (les parents paient les mêmes impôts que les gosses soient dans le public ou le privé).

            N’est-ce pas une atteinte caractérisée aux droits de l’homme de contraindre les enfants (pour des raisons financières) à fréquenter des établissements que les parents ne souhaitent pas.

            Il y aura toujours des pays moins bons que le nôtre. Il y a deux façons de voir les choses. Se contenter de peu ou bien souhaiter le meilleur …

            L’enseignement dont la finalité est de former des “productifs” privilégie nécessairement les mathématiques. Ce n’est pas un avocat ou un prof. de lettres qui va créer ou contribuer à créer de la richesse !

            8 mai 2015 à 14 h 34 min
          • Jaures

            Flandre, croyez-vous franchement qu’il y ait 500 000 personnels détachés à la Maif ?

            Si les parents pouvaient avec les subsides de l’Etat mettre les enfants dans des établissements hors contrat, cela reviendrait à subventionner des écoles confessionnelles, voire sectaires, sans le moindre contrôle. Il faut être raisonnable. Pour être gratuite et obligatoire, l’école doit être organisée un minimum.

            L’Etat s’engage à proposer une école dans votre secteur d’habitation. Si cette école ne convient pas, on peut obtenir une dérogation ou s’orienter vers le privé mais si on veut garder le caractère obligatoire de l’école, il faut bien à un moment que chaque élève soit orienté vers un établissement.

            Je suis d’accord avec vous qu’on ne doit jamais se contenter de sa position. Mais pour progresser il faut partir d’un constat objectif, pas décréter que l’enseignement serait en France ” le plus onéreux des pays européens (et pas seulement) et ses résultats les plus mauvais” comme vous l’écrivez plus haut.

            Enfin, l’enseignement n’a pas, heureusement, que le but de former des productifs mais aussi des citoyens. Et pour comprendre l’énoncé d’un problème, il faut parler correctement. De même, une entreprise a aussi besoin de juristes, de commerciaux , de communicants, pas uniquement d’ingénieurs et d’ouvriers.

            8 mai 2015 à 15 h 39 min
  • SUTILS Répondre

    Quand aucun étudiant ne saura ni lire ni écrire, l’égalité sera parfaite, les socialos auront atteint leur but.

    8 mai 2015 à 7 h 13 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      encore faudra t il ou faudrait il ( comme dans feu l’ U.R.S.S. ) qu’ ils [ les étudiants ]sachent psalmodier les versets de la Religion de Karl Marx ce qui était indispensable pour que s’ ouvrent les portes des responsabilités administratives … vous me direz nous avons ça avec l’ E.N.A. mais cela peut être encore perfectionné !

      8 mai 2015 à 15 h 30 min
      • FLANDRE Répondre

        Les ingénieurs et techniciens soviétiques qui ont développé leur programme spatial devaient avoir beaucoup de temps à perdre pour devenir à la fois de fidèles doctrinaires et de remarquables concepteurs …
        A l’inverse des Américains qui “récupérèrent” un grand nombre de « savants » nazis tous à l’origine de la NASA, les Russes doctrinaires sembleraient avoir agi … presque seuls !

        10 mai 2015 à 17 h 54 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          j’ avais, si vous m’ aviez lu plus attentivement , parlé de ” RESPONSABLES ADMINISTRATIFS ” d’ autre part tout le monde a récupéré de ” savants ” nazis … croyez vous ainsi que les constructeurs des aéronefs français ne ne leur doivent rien

          11 mai 2015 à 9 h 29 min
  • DESOYER Répondre

    L’éducation n’est qu’un sujet parmi d’autres. Le sujet primordial est l’immigration. Que font messieurs Peltier et Didier pour stopper l’immigration? C’est là-dessus que je les juge d’abord, comme tous les politiques. S’ils n’ont pas le courage et la compétence pour la stopper, voire d’amorcer une remigration, ils n’auront ni le courage, ni la compétence pour le reste. En plus, ils ont le culot de venir demander de l’argent, alors que leur parti est plein aux as.

    7 mai 2015 à 17 h 57 min
    • FLANDRE Répondre

      Apport à votre moulin !!!

      Le 7 Mai 2015-
      Alexis Arette, Paysan à Momas 64230
      a François Bayrou
      Maire de Pau-64000.

      François,
      On raconte que Tarquin le Superbe, craignait tellement qu’on dépasse sa gloire, qu’il s’en vengeait symboliquement en abattant dans son jardin les fleurs qui avaient l’audace de monter plus haut que les autres.. Il me semble que notre éducation Nationale procède de même , bien que Hollande n’ait pas grand-chose de Superbe et que Julie Gayet soit plus disponible que Lucrèce.
      C’est en 2014 que les lycées’( ?) lancèrent une pétition contre le niveau « trop élevé » du baccalauréat. En fait, il est évident que cette pétition était télécommandée par le pouvoir, car selon ce qu’en disait l’Express du 23 Juin 2014, immédiatement l’inspection générale donna l’ordre aux correcteurs de revoir les notations. Ainsi, les élèves qui avaient obtenu 8 sur 20 aux examens, se virent attribuer les 12 qui allaient rehausser leur médiocrité au niveau de l’excellence.
      Dans, « La France Big-Brother », Laurent Obertone écrit : « En venir a bout de l’excellence qui nous plombe ! Egalité des chances, ça veut dire consacrer du temps et de l’énergie aux mauvais et oublier les bons !Impossible de trop encourager ses derniers. Il doivent laisser se rattraper pour ne pas creuser les inégalités ». C’est-à-dire que la planification Socialiste est en fait une « platification ».
      C’est en 2012 que Vincent Peillon révéla le problème conçu par les sectes laïcistes, afin que les écoliers ressemblassent autant que possible à la médiocratie gouvernementale. Dans le Journal des débats il écrivait :
      « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ! ». Bref il s’agissait de déraciner l’enfant, pour en faire un citoyen-méduse dans l’océan de l’athéisme. Et il est certain, que les réformes entreprises par Najat Vallaud- Belkacem, en supprimant les « humanités » vont dans ce sens avec cependant une nuance : C’est qu’en donnant priorité à l’enseignement de l’islam, on remplace le déterminisme français, par le déterminisme Islamique. Certes on note des contestations, mais ce qui me parait significatif, c’est la réponse d’un « éducateur » régimiste, à Eric Zémour qui défendait la priorité de la culture Française : « Tu peux dire ce que tu veux : On tient les programmes scolaires ! »
      Autrement dit : « On tient l’avenir ».
      En fait, les laïcistes ne tiennent rien. Il y eut un instant historique ou le souci de laïcité fut une saine réaction face à un « cléricalisme » qui s’était greffé sur une monarchie qui perdait son sens Royal : Celui du Service !. Mais lorsque la laïcité ne considère plus que les 50 ou les 100 kilos transitoires du corps humain, et qu’elle ignore la réalité invisible de l’homme attestée par les plus anciennes sépultures, elle n’est plus que l’infirmité laïciste, soit la réduction de l’homme à sa charogne. Nous en sommes là, à la différence que le laïcisme des Peillon et des Valls, en croyant se servir de l’Islam pour abattre le christianisme, légitime les prescriptions criminelles du Coran. Et c’est finalement l’islamisme que l’on prétend combattre qui sort vainqueur de la compétition, car c’est naturellement que l’Islam produit l’islamisme.
      L’équivoque entretenu par le régime, nous plonge dans la confusion juridique. L’affaire concernant le Maire de Béziers est exemplaire.
      Je ne connais pas Monsieur Ménard. Tout au plus ais-je comme lui, le sentiment que notre République est fondée sur le crime, et que le massacre des harkis orchestré par le Gaullisme est une des grandes infamies de notre histoire. A l’heure ou l’on insiste beaucoup sur le « devoir de mémoire », Je trouve que Monsieur Ménard a raison de le rappeler.
      Quand à la suspicion d’avoir établi des fiches pour dénombrer la proportion des élèves musulmans dans les écoles de sa commune, elle me fait penser que je pourrais être accusé de même, car, lors de ma dernière station dans les prisons du régime, placé avec les « droits communs », j’avais constaté qu’environ 80% des détenus étaient des maghrébins. Comme généralement les maghrébins sont musulmans, j’aurais pu utiliser le terme. Et comme à l’époque, les maghrébins ne représentaient pas plus de 10% de la population hexagonale, il eut été conforme à la notion d’égalité démocratique, qu’ils ne fussent que 8% dans nos prisons. Mais pour déduire cela, je n’avais pas eu besoin de fiches. C’était un constat approximatif certes, mais basé sur l’expérience.
      Bien sur j’eusse été coupable envers la loi républicaine, si j’en avais déduit que l’accroissement de la délinquance en France était liée à l’accroissement de la population musulmane, car l’actuelle loi républicaine se tient toute dans l’affirmation de Monsieur Bernard Henri Lévy, suivant laquelle : « Un évènement ne se juge pas a ses conséquences ! »
      Moi bien sur, qui ait subi quelque peu le « déterminisme » de Descartes, je pense qu’il y a un risque quand on crache en l’air, que çà vous retombe sur la gueule, d’où je conclus qu’a force de glavioter vers le ciel, ce ne sera par de la manne céleste qui retombera sur le nez de nos ministres…
      Dans ta sernière apparition sur le petit écran, tu t’es bien distingué de ce caravansérail politique, ou les manchots se prennent pour des aigles et les pédécrates pour des moralistes. Tu dois avoir quelques idées sur l’école qu’il nous faut, puisque tu en as été en charge. Tu sais d’ailleurs qu’aujourd’hui tu peux tout dire moyennent certaines précautions. C’est Nicolas Bedos , digne fils de son père qui te l’apprend : Il a déclaré :« Je puis cracher des horreurs, du moment qu’on sait que je respecte la tragédie de l’holocauste, et que je défends les immigrés ! » (18-1-2014)
      Mais tout de même, pour dire des choses désagréables au gouvernement, ne pousses pas la « correction » jusqu’à dire que madame Vallaud- Belkacem a l’air intelligente…

      Arette Alexis.

      8 mai 2015 à 11 h 26 min
      • Kiwala Répondre

        “« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ! »”

        On peut rappeler, à la suite de ces propos tenus par Vincent Peillon, d’autres de ses propos qui éclairent formidablement bien ce combat contre tout déterminisme dont il se veut le soldat : “Il faut remplacer la religion catholique par une nouvelle religion” (la laïcité), “avec ses nouvelles églises” (nos écoles publiques), “ses nouveaux prêtres” (les enseignants du public, donc), et “ses nouveaux membres” (nos gosses, élèves du public)…

        Et il poursuivait en assenant que c’était “à nous de poursuivre l’oeuvre divin” (rien que ça !), et que “tout homme peut devenir un Christ républicain” !

        Ajoutons-y l’idée que l’école d’aujourd’hui devrait “former le citoyen de demain” (grâce à sa science des boules de cristal, sans doute), et promouvoir une vision de “l’homme nouveau” dont parle également Peillon !

        Hum ! “L’homme nouveau”, moi, il me semble avoir déjà entendu ça quelque part… Revoyons un peu les manuels d’histoire au chapitre des Futuristes des années 20, qui ont accouché, certes, d’un courant artistique intéressant, mais aussi d’autres évolutions moins souhaitables – fascisme, nazisme, soviétisme et autres formes de totalitarisme…

        Et, pour terminer, le gros mensonge de Mme Vallaud-Belkacem, qui s’arroge le droit, en tant que nouvelle ministre de l’Education nationale, de passer dans des classes de collège – des 4e, dont, comme on le sait, nombre d’élèves ne maîtrisent pas encore la lecture et n’ont donc qu’une réflexion personnelle encore très immature – pour vanter l’action du gouvernement en place : “Nous allons faire quelque chose de formidable : instituer le mariage pour tous !”
        Or… bien sûr, aucun élève n’a, ici, en 4e, le réflexe intellectuel de lui rétorquer que “Mais, madame, le mariage, il est déjà possible pour tous, aujourd’hui”… Vu que “le mariage”, c’est l’union d’un homme et d’une femme… Des Français en auraient-ils donc été exclus, comme l’insinuait cette propagande de notre ministre ?
        Eh non, bien sûr, sauf mariage incestueux ou consanguin…
        Ce qu’elle aurait dû dire à ces classes-là, pour autant qu’une ministre ait à faire la pub de son gouvernement dans une classe de l’école publique où l’on combat les déterminismes de toute sortes, c’est donc autre chose : “Nous allons donner au mot mariage un nouveau sens”…
        Mais, ça, bien sûr, ç’aurait été défaire toute l’argumentation des tenants du mariage homo, fondée sur l’exclusion et l’inégalité de traitement.

        Et ce gouvernement, ses thuriféraires, osent encore parler de combattre “les déterminismes” ? Mais eux-mêmes nous montrent constamment que c’est pour mieux le remplacer par une propagande totalitaire qui exclut tout débat, toute critique et toute opposition !

        Du reste, pour ma part, je trouve que le déterminisme “familial, ethnique, social, intellectuel ” vaut bien, parfois ou souvent, la propagande d’Etat et que ce n’est ni au pouvoir en place ni à l’école d’en juger – d’autant que nous faisons tous partie d’une famille, d’une ethnie, d’un milieu social et/ou intellectuel : ceux qui veulent “combattre les déterminismes” comme les élèves.
        Qui dit que les premiers s’en sont mieux émancipés eux-mêmes, ne sont-ils pas tous membres d’une même mouvance politique, et s’en sont-ils donc “émancipés”, avant que de vouloir émanciper les autres – les jeunes esprits encore influençables des enfants qui leur sont confiés – par la force et leur imposer LEUR vision des choses ?

        Le débat, donc, devrait commencer par : “Tous les déterminismes sont-ils forcément nocifs ?”
        Après tout : un fils de chercheur ou un fils d’aventurier doivent-ils forcément renoncer à l’appel de la liberté intellectuelle ou géographique que leur père leur donne en exemple – même s’il a des idées royalistes, quand il respecte ses devoirs de citoyen de la République ?
        L’enfant d’une famille catholique pratiquante qui met en oeuvre, chez elle, et dans son éducation, les valeurs chrétiennes, sera-t-il moins bien formé, moralement et intellectuellement, que si ces valeurs, qui ont fondé notre civilisation, sont absentes de sa construction identitaire – et en quoi vaudrait-il mieux les remplacer par les valeurs promues à l’école ?
        Et qui dit qu’un enseignant de l’école publique serait un meilleur exemple, en l’occurrence, ou le vecteur de valeurs supérieures ?

        L’école a-t-elle pour mission, en voulant “arracher l’enfant à tous les déterminismes” qui en font un individu différent de son voisin, d’imposer UN SEUL déterminisme, le sien et de faire ainsi de tous les enfants de France des clones d’une seule vision de ce que doivent devenir “les citoyens de demain” ?
        Et c’est ce même gouvernement, cette même mouvance politique qui salue avec l’enthousiasme que l’on sait le “multiculturalisme” et la “diversité” ???
        Ces gens-là ne seraient-ils pas, surtout, de dangereux schizophrènes ou de dangereux menteurs et manipulateurs de jeunes esprits ?

        A l’heure où le pendant de Philippe Meirieu pour ce qui est de l’enseignement de la grammaire – Edith Charmeux, papesse de la “nouvelle méthode pour enseigner la lecture” comme de la “nouvelle grammaire” qui, actuellement, produit tant d’élèves quasi illettrés –, à l’heure, aussi, où cette foldingue octogénaire ose écrire que “Le NOUS n’est pas le pluriel du JE”, car, n’est-ce pas, “Le JE ne peut pas avoir de pluriel” !

        Eh non ! Qu’on se le dise, donc : un groupe, fût-il un “groupe-classe”, comme on dit aujourd’hui dans le jargon de l’EN, n’est plus une addition de “JE” qui se mettent ensemble pour constituer un groupe riche de sa diversité et additionner leurs richesses et leurs intelligences, mais bien une entité en soi, dont toute individualité disparaît…

        Le “collectif”, n’est-ce pas, rien que le “collectif”…en même temps, donc, supposé “divers” (diversité), “multiple” (multiculturalisme), mais UN, et un groupe où plus personne ne dit “JE”, mais tout le monde dira “NOUS”…
        Le doigt sur la couture du pantalon, comme à l’EN, semble-t-il, aujourd’hui, où l’Omerta fait rage. Et la destruction des cerveaux enfantins aussi.

        Un effrayant rapport de l’Association des professeurs de lettres au collège, rendu en 2005, soit il y a DIX ANS, déjà, parlait de ces “pauvres élèves”, “décervelés”…

        Hélas, ÇA, sera dans les années à venir LE déterminisme dont souffriront une foule de jeunes adultes : ils seront appelés à tracer leur route, après avoir été “scolarisés” et, n’est-ce pas, “arrachés à tout déterminisme”, avec un passé d’élèves décervelés… grâce aux bienfaits de notre école.

        Pas étonnant que certains, malheureusement, préfèrent à ce déterminisme-là, fortement destructeur, le djihad que ne leur ont même pas, pour la plupart, enseigné leur famille !
        Eh non ! C’est l’école qui les y mène tout droit, à force de vouloir les faire pousser en plein désert moral, intellectuel… ou, même, “traditionnel”…

        Coupez les racines : on s’en refait comme on peut, là où on peut…Mais ce n’est pas forcément mieux : l’éducation, elle, se construit, se peaufine et se confronte à celle des autres ou aux acquis scolaires pendant des années, l’acquisition de nouvelles racines, elle, se bâcle en deux temps trois mouvements au son d’un prédicateur ou d’un gourou efficace, qui ne lésine pas sur les arguments propres à vous convaincre, décervelé que vous êtes…

        Les racines d’un chêne ne donneront pas un poirier, même si on coupe les racines : l’arbre s’en fera de nouvelles, et pas forcément là où on l’aurait voulu.

        Et si, alors, on faisait fausse route en voulant à toute force “arracher l’élève à tous les déterminismes dont il serait “prisonnier”, et si, au contraire, on permettait ces déterminismes, qui sont les racines avec lesquelles l’élève se construit, en les confrontant aux savoirs qu’il est supposé acquérir à l’école, qui vont par la suite lui permettre de réorienter ces déterminismes pour en faire SON identité, SON individualité et lui permetttre, ainsi, de choisir SA voie, en toute liberté ? Pourquoi faudrait-il à toute force SOUSTRAIRE, avant que de CONSTRUIRE ?

        10 mai 2015 à 11 h 37 min
  • Jaures Répondre

    G.Pelletier est totalement disqualifié pour parler éducation.
    Tout d’abord parce qu’il assène des contrevérités flagrantes.
    La suppression des notes n’a jamais été une proposition politique mais l’avis d’un organisme indépendant.
    Le débat sur les notes existe depuis des décennies et certains pays qui les ont supprimées sont mieux placés au PISA. Cet étendard est avant tout démagogique.
    Tout comme le fantasme créé de toutes pièces sur la prétendue “théorie du genre”.

    Ensuite, il faut que M Pelletier se rappelle qu’il a soutenu un gouvernement durant lequel on a supprimé 150 000 postes d’enseignants et surtout la formation à ce métier, comme s’il ne s’apprenait pas.
    De 2003 à 2012, la France a reculé dans toutes les évaluations internationales de son système éducatif.
    L’expérience dont se targue G.Pelletier, celle des “internats d’excellence” est un fiasco total doublé d’une scandaleuse gabegie (selon la cours des comptes, le coût moyen par élève dépasse les 50 000€ et 1 enfant sur 2 concerné n’est pas issu d’un milieu défavorisé).

    Enfin, la démagogie est également de faire croire que l’école se limiterait à “des fondamentaux”(qu’on se garde bien de définir) sans réfléchir sur les méthodes et techniques d’instruction. Un “idéologue” serait celui qui réfléchit sur les moyens pour instruire les élèves, sur les outils nécessaires, sur les techniques à utiliser pour aider des élèves en échec, …
    Bref, un pédagogue est un “idéologue”.
    De toute façon, si G.Pelletier y connaissait quelque chose, cela se saurait. Où sont ses propositions pour améliorer les résultats des élèves, permettre la réussite de chacun, donner les mêmes moyens d’apprendre aux plus démunis qu’aux plus aisés,…Nulle part. Glissons.

    7 mai 2015 à 15 h 54 min
    • Boutté Répondre

      Si la plupart des pays se placent aujourd’hui au-dessus du nôtre en matière d’instruction réussie, ce n’est pas parce qu’ils ont abandonné le système des notations classique mais parce que leurs “enseignants” enseignent encore au lieu d’ éduquer , ce qui le rôle fondamental des familles .
      Ces pays n’ont en rien progressé mais nous avons largement régressé .
      Quant à la théorie du genre, elle n’a rien d’un mythe . Monsieur Peillon en a assez vanté les mérites pour que nous soyons tous au courant et les documents mis à la disposition des Maîtres ( et surtout pas des Parents!) prouvent largement la malfaisance de ce rêve de falsifier la nature et d’arracher les enfants à l’éduction des Parents.

      8 mai 2015 à 8 h 06 min
      • Jaures Répondre

        Comme je le précise plus haut, la France est 25ème au classement Pisa. Il y a des pays de l’OCDE qui font mieux (Allemagne, Australie, Belgique) mais d’autres moins bien (Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis,…).
        Il n’est ni pertinent, ni constructif de toujours dire que nous serions les pires en tout. C’est faux.
        Il n’existe pas de “théorie du genre”. La question du genre existe depuis l’antiquité. Les programmes ABCD cherchent à lutter contre les stéréotypes qui font que les filles, par exemple, alors qu’elles ont d’excellents résultats scientifiques, peinent à y faire carrière.
        Mais je me souviens que sur ce site, pour illustrer la “théorie du genre”, on montrait – quelle horreur ! – des petits garçons jouant à donner le biberon à des poupées.
        Si être un adepte de la “théorie du genre” c’est penser qu’un homme peut donner le biberon à son bébé, le changer, le promener, alors vous pouvez me considérer comme une victime consentante car je n’aurais laissé mon tour pour rien au monde.

        8 mai 2015 à 11 h 25 min
        • Kiwala Répondre

          Il n’y a pas de “théorie” du genre, mais il y a des “études de genre”, on ne va pas tourner autour de notre petit doigt : l’utilisation qui en est faite est rigoureusement identique à ce qu’on pourrait faire d’une “théorie”, vu que ces “études” sont transformées en vérités “scientifiques” et universelles.

          Et, s’il est vrai qu’un garçon peut parfaitement jouer à donner le biberon à une poupée, bien sûr, pourquoi, dans certaines classes (je crois que ce que j’ai vu se passait en Finlande), “on” décide de supprimer les pronoms personnels “genrés”, et “on” décide de supprimer de la cour de récré tous les jeux réputés être “de garçons”, afin que ceux-ci acceptent de jouer avec les filles à des activités “neutres” ?
          DE QUEL DROIT LEUR IMPOSE-T-ON CES “CHOIX” ???

          Pour ma part, je détesterais qu’on supprime les pronoms “elle” et “il”, et je détesterais qu’on gomme mon identité féminine quand on parle de MOI !
          On a encore le droit ??? Et j’aurais détesté qu’on me supprime certains jeux, sous prétexte qu’il saurait été mieux que j’apprenne à jouer avec les garçons…
          Non mais… De quoi se mêlent les adultes, ici ?

          Cela m’a particulièrement choquéE, car, je suis une femme, et… plus toute jeune : mon école se situait dans les années 50-60… Or, moi, j’ai de très bons souvenirs d’avoir joué au ballon “prisonnier”, avec mes copines, toutes des filles, vu que l’école n’était pas mixte, à cette époque.
          Et nous n’avions rien à envier aux garçons, à vrai dire, dans nos comportements : on ne nous traitait pas en ” petites femmes sexy” avant l’heure, comme c’est parfois le cas aujourd’hui, mais simplement en “enfants”, LIBRES de jouer à ce que nous VOULIONS nous-mêmes ! Un jour, corde à sauter ou marelle, le lendemain, ballon prisonnier ou escalade d’un tronc d’arbre bien sûr interdite, etc., et nos genoux étaient tout aussi écorchés que ceux des garçons…
          C’est tout de même ahurissant de devoir penser aujourd’hui qu’on supprimerait le ballon d’une cour de récré, sous prétexte de “neutraliser” ou de “pacifier” les jeux !

          Qu’on laisse donc les gosses grandir comme ils l’entendent, et que l’école se limite à les instruire : pour le reste, il me semble que les femmes de ma génération ne se sont pas trop mal battues contre les “stéréotypes” qui en faisaient des inférieures dans la société masculine, mais… de là à vouloir, maintenant, forcer la main aux gosses en leur interdisant de vouloir s’identifier COMME ILS LE SENTENT eux-mêmes, et sans qu’on le leur dicte, pitié pour eux !
          Certains voudront sans doute faire les “durs”, et taper sur un ballon, et alors ? D’autres voudront peut-être plutôt partager des activités avec des filles qui, supposément, ne voudraient donc pas jouer elles aussi au ballon, et des filles auront envie peut-être d’aller, au contraire, taper dans un ballon “comme les garçons”, et alors ???
          Ce qu’il faut leur réenseigner, aux gosses d’aujourd’hui, ce n’est pas de refuser les stéréotypes si ceux-ci les aident à se construire une identité claire, mais c’est, bien plutôt, à savoir REDIRE : “JE” et à se sentir LIBRES de devenir qui ils veulent… Ce qui les tue à petit feu, aujourd’hui, c’est largement plus le regard “des autres”, quand on ne cesse de les confiner au “groupe” et qu’on ne permet plus à l’individu de s’exprimer en tant que tel.
          N’a-t-on pas lu et entendu, par exemple, ces dernières années, que “les garçon”s ne liraient plus, parce que ce serait “une activité de fille”, que la lecture ???
          Quel échec, cette école ! Elle ne cesse de vouloir “imposer” aux élèves ce qu’elle a elle-même détruit “scientifiquement”, à l’aide des pseudo-sciences de l’éducation, qui voudraient qu’existe un “enfant standard” dont on connaîtrait “les besoins”… et un enfant qui n’existe que par son appartenance au groupe – quand ce n’est pas : à un milieu, à une communauté, etc.

          On en voit les résultats aujourd’hui, : des gosses incultes, et des gosses qui peinent à trouver leur identité massacrée par ce rouleau compresseur idéologique et des plus intrusifs.
          Nous, élèves des années 50-60, étions largement plus LIBRES de notre construction identitaire que ne le sont ceux d’aujourd’hui, à qui tout, tout, tout est dicté par l’école : comment penser, comment réfléchir, comment “construire SOI-MÊME son savoir comme le montre le prof”, comment se sentir, comment s’habiller, comment jouer, comment aimer son voisin, etc. !
          Quelle tristesse… et quel scandale, pour moi !

          L’école, c’est LA CLASSE, et, dans la cour de récré, les adultes ne sont là que pour surveiller et protéger…
          Pour le reste, s’il vous plaît, qu’on laisse donc les enfants libres de jouer comme ils sentent… et basta.
          Ça, ça s’appelle “éduquer à la liberté” d’être comme on veut, sans subir d’influences supposément “supérieures” à d’autres – celles de l’école et de ses petits ou grands esprits, contre celles des familles ou du milieu social… dans lesquels l’enfant, lui, doit pouvoir continuer de s’inscrire, plutôt que de s’en sentir “arraché” – quel terme barbare !
          Par la suite, il saura s’en détacher tout seul, grâce à l’instruction reçue.
          Pourquoi estimer que les enfants d’aujourd’hui feront des adultes moins capables que ceux d’aujourd’hui de choisir eux-mêmes QUI ils veulent être ???
          Certains de ceux qui dictent, aujourd’hui, ce que l’école doit être auraient-ils des comptes à régler avec leur enfance ? Mais ça ne regarde qu’EUX ! Et ils n’ont pas à imposer leurs vues et leurs échecs aux autres, en les soumettant à en embrigadement destructeur de toute personnalité forte !

          Imaginons, par exemple, le gosse, fils d’un gros macho et petit frère de un ou deux aînés mâles suivant la même voie… Et imaginons que ce gosse, lui, réclame à ses parents de jouer à la poupée en lui donnant le biberon… “J’veux une poupée, comme à l’école !”
          Ce pauvre gosse doit-il être ainsi utilisé comme “fer de lance” d’une nouvelle vision de la société, quitte à le placer en total porte-à-faux par rapport à ses parents, à ses frères qui ne manqueront pas de se moquer grassement et douloureusement pour lui, à sa culture familiale, qui est ce qu’elle est, mais qui n’a pas de comptes à rendre à l’école ?
          Ne vaut-il pas mieux laisser ce gosse jouer comme il sent, MÊME s’il ne fait que refléter l’influence familiale, ET L’INSTRUIRE, en revanche, convenablement, pour qu’il puisse, par lui-même, ensuite, faire ses propres choix, quitte à renier son éducation familiale quand il y sera prêt ?

          “Arracher l’enfant à l’emprise de sa famille”, c’est, de facto, en faire un gosse qui se sentira mal ET dans sa famille ET à l’école, un gosse déraciné, désorienté et passablement paumé… Regardons les jeunes d’aujourd’hui, regardons le mal qu’ils ont à s’inscrire dans notre société et à y tracer leur voie à eux, et entendons ce qu’ils crient sans cesse : ils se sentent bien souvent “victimes”, et peinent à trouver leur place, qu’on “ne leur fait pas” !
          Eh non… Et là, plus d’école pour leur dicter comment s’y prendre… “par eux-mêmes”.

          Ils ont avant tout besoin non pas de se construire UNE identité, mais LEUR identité ! Et ça, ça passe d’abord par l’apprentissage du JE, devant le NOUS… et devant “les autres”… Ensuite, le JE apprendra à faire “avec” les autres… sans se gommer.

          Quant à la Suède ou à la Finlande, je peine à trouver leur immense apport culturel ou artistique dont le monde aurait pu s’enrichir durant des siècles… Ce sont des Etats, certes, plus “sociaux”, mais… qui ne me semblent pas favoriser l’émergence de personnalités fortes qui changent le monde… A part un Sibelius, un Begmann ou un… Breivik…
          Et puis, de toute façon, vouloir faire de la France, pays du masculin-féminin par excellence, de forte tradition latine et catholique, dont la langue sert dans le monde entier à déclarer sa flamme et connue dans le monde entier comme le pays “de la femme” (quel pays n’a pas repris le fameux “Cherchez la femme !”, en français dans toutes les langues ?), un pays dont la culture deviendrait asexuée et neutre, c’est, franchement, vouloir tuer d’abord tuer notre culture française ou ce qu’il en reste, pour la remplacer par un machin sans âme, sans passé, et donc sans avenir.

          Mieux vaudrait, à mon avis, éduquer les hommes et les femmes à se respecter pour ce qu’ils sont : des êtres différents et faits pour vivre ensemble sur un pied d’égalité, non ? L’égalité des sexes suppose qu’il y ait bien au moins deux sexes… différents.
          Après, libre à chacun de choisir son orientation sexuelle ou de vouloir changer de “nature”, mais alors, ce n’est plus la nature… C’est la civilisation. Et la civilisation est transmise par l’école, pas “inventée” par l’école !
          Ne veut-on pas réduire l’enseignement du grec ?
          Pourtant, une maigre connaissance de la Grèce antique suffit à comprendre que le “trans-genre”, ou la confusion des genres, ça ne date pas d’hier ni de l’arrivée du PS au pouvoir.

          10 mai 2015 à 15 h 36 min
          • FLANDRE

            @KIWALA

            Je suis sincèrement époustouflé par votre remarquable post plein de sagesse, de pragmatisme et d’intelligence. Bien peu d’intervenants sur ce forum (moi compris !!!) sont de votre niveau.
            Que Dieu vous garde, nous avons tous besoin d’êtres humains tels que vous.

            10 mai 2015 à 18 h 03 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      entièrement en accord avec vous pour ce que vous exprimez clairement dans votre première phrase ; cependant j’ ajouterai que seul @ Jaurès est ( hautement ) qualifié pour parler de tout et même de rien ( … si seulement ) … quel malheur pour vous de n’ avoir jamais pu réaliser votre ambition, votre rêve, votre destiné : être journaliste sur une chaine … pour nous verser au goulot la Bonne Morale Officielle; vous devez vous contentez du blog des ” 4V² ” et débattre avec ( assez souvent ) des ignares, des ” frustres “, des ” je sais tout sans avoir jamais étudié ” … , quelle frustration doit être la vôtre que votre esprit ne soit pas reconnu en haut lieu à sa juste valeur

      tout ceci n’ est pas seulement ironique, car je pense sincèrement que vous êtes un habile ” enfumeur ” … on peut digresser sur tout même sur le vide cela ne demande en réalité qu’ une certaine virtuosité dans l’ usage du vocabulaire

      8 mai 2015 à 17 h 55 min
      • FLANDRE Répondre

        @CINCINNATUS
        Effectivement Jaurès n’est pas une éminente personnalité scientifique reconnue dans de nombreux pays et à ce titre n’a absolument pas le droit de proférer le moindre avis qui ne pourra être de toute façon qu’inconvenant !!!

        9 mai 2015 à 20 h 03 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          vous êtes vraiment plus hargneux ( et stupide ) qu’ un roquet !

          11 mai 2015 à 23 h 19 min
          • FLANDRE

            Moi désolé, moi pas comprendre vous.

            Vous proclamez (ce qui fait rire tout le monde) que vous êtes un scientifiques universellement connu, que vous faites partie des élites, que vous nous faites l’honneur de nous instruire … Et quand, béat d’admiration, ému aux larmes qu’un génie tel que vous ait pu lire ma modeste prose et y répondre, je vous flagorne, vous vous fâchez, vous n’appréciez pas que j’exprime ma profonde admiration …

            Tout-à-fait entre nous, ne demeureriez-vous pas au 1, rue Cabanis à Paris ?

            14 mai 2015 à 10 h 16 min
  • SD-vintage Répondre

    Guillaume Peltier et Geoffroy Didier,

    Qu’a fait Sarkozy pendant 5 ans ?

    – Méthode globale au choix de l’enseignant
    – Histoire en option pour les terminales S
    – Pas de refonte chronologique des programmes d’histoire
    – L’idéologie du genre en science naturelle
    – Le dessin animé homosexualiste “Le baiser de la lune” au primaire
    etc
    La Droite forte est une carpette, à l’image de N. Sarkozy

    7 mai 2015 à 15 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ces deux là ? des petits ambitieux qui prendront rapidement du … ventre … comment les ” 4 V² ” peut elle servir de tribune à des Antony , des Peltier , des Didier ?

      8 mai 2015 à 14 h 51 min
  • vergé Répondre

    Que faisons-nous, nous les sans dents? Rien? Qui sait. La révolution n’est pas loin. Il ne faudra pas en louper un seul!

    7 mai 2015 à 13 h 40 min

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