Écologie et intérêts économiques

Écologie et intérêts économiques

Nous observons une évolution climatique. Certains scientifiques, et de nombreux hommes politiques veulent à tout prix en imputer la responsabilité à l’Homme. Peut-on accepter cette thèse ou la mettre en doute ?

Depuis que la Terre existe, son climat n’a cessé de changer avec de très grandes amplitudes, et sans que l’Homme y soit pour quelque chose. Les exemples abondent dans ce sens.

– Les empreintes de fougères sur les couches de houille prouvent qu’au Carbonifère (-300 millions d’années), le climat en Europe était de type équatorial, humide et très chaud.

– Les hommes préhistoriques d’Europe ont connu 2 épisodes glaciaires intenses : la glaciation de Riss (-330 000 à -130 000 ans) et la glaciation de Wurm (-120 000 à -20 000 ans).

– Le climat s’est ensuite fortement réchauffé pour atteindre au Moyen-Âge des températures nettement supérieures à nos températures actuelles. Le Groenland est aujourd’hui couvert de lichens et de glace. Si les Vikings ont ainsi désigné cette terre arctique, c’est qu’à l’époque de sa découverte, elle était extrêmement verte (Groenland = Greenland). Au Moyen-Âge, la vigne était cultivée en Angleterre.

Le Sahara était couvert de savanes et de forêts. Au cours de mon année 1960 à Reggan, j’ai ramassé des tas d’échantillons de bois silicifiés, témoins des forêts disparues. (On recherchait surtout les petits fragments en forme de porte-couteaux.)

– Il y eut ensuite, jusque vers 1750-1800, « le petit âge glaciaire ». À l’école primaire (il y a plus de 70 ans…), on nous parlait du terrible hiver 1709 où le vin gelait !

– Depuis 150 ans environ, nous assistons à une élévation des températures. La régression des glaciers alpins, visible sur les photos, a commencé vers 1850 – 1880, sans que l’activité humaine en soit alors responsable.

Il est impossible de prédire combien durera le réchauffement actuel, ni quelle sera son amplitude. Certains savants russes estiment que nous sommes à la veille d’un refroidissement.

Tous ces exemples montrent que, depuis toujours, des variations de températures de très grande amplitude se sont produites sans que l’Homme y soit pour quelque chose.

Il suffit d’imaginer l’énorme quantité d’énergie mise en œuvre par l’Univers lors d’une phase de variation climatique pour se rendre compte que l’influence de l’énergie générée par l’Homme est négligeable, et qu’il est illusoire et présomptueux de prétendre que l’Homme pourrait, par sa seule action, infléchir l’évolution de cette variation climatique.

Alors pourquoi ce matraquage intellectuel pour faire admettre la responsabilité de l’Homme ?

Parce que, derrière les belles paroles sur « l’avenir de notre Planète et l’héritage que nous léguerons à nos enfants », se cachent d’énormes intérêts économiques pour des solutions qui, sans la pression écologique appuyée sur le pouvoir politique, ne pourraient pas se concrétiser.

Il s’agit essentiellement des éoliennes, des panneaux solaires et des voitures électriques. Sans une politique forcenée de subventions massives – et donc de prélèvements fiscaux supplémentaires – ces procédés ne sont pas rentables dans les conditions actuelles.

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Comments (14)

  • bayen Répondre

    En dehors du réchauffement climatique ..il reste la place de l’homme sur la planète ?
    7 500 000 000 d’hommes (et de femmes) en 2017 + quasi 1 000 000 000 chaque décennie …au détriment forcément des autres espèces . Fini les forêts primaires et les petites bêtes qui vivent dedans ….Voilà il serait peut être temps de réguler la population mondiale.
    Stress sur les ressources en amont et saturation sur les déchets.

    1 octobre 2017 à 21 h 05 min
  • Bainville Répondre

    Parmi cent documents:
    “C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat”
    Voilà un Suisse qui ne craint pas de contredire le GIEC :
    “Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.
    Quelles sont ces raisons?
    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. […]
    Votre second argument?
    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).
    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles!
    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. […]
    Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire?
    Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple: la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce que correspond à notre expérience quotidienne.
    Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement?
    Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu.  Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre !”
    C’est la vapeur d’eau qui est le plus puissant piègeur de chaleur dans l’atmosphère, sans elle la vie sur Terre n’existerait pas.
    Le CO2 n’est un gaz a effet de serre capable d’absorber les infra-rouges et conserver de la chaleur qu’en dessous de -75°C.
    C’est à dire seulement en Antarctique là où il n’y en a que très peu.
    Secondo, tout démontre que l’élévation thermique produit la hausse du CO2 et non l’inverse.
    Depuis 1850 la hausse de température a été identique avant l’usage des carburant fossiles (charbon puis pétrole) et après.
    En particulier: depuis 17 ans la température qui avait augmenté au 20e siecle s’est stabilisée malgré une hausse continuelle du CO2.
    Il a existé une période d’environ 120 ans de réchauffement, elle est finie ou en pause et n’a jamais rien eu à voir avec l’activité humaine.
    Maintenant la pollution existe, elle est nocive, elle existe surtout dans les produits en vente au supermarché, dans les appartements, autour du périphérique et au bout des cigarettes.La vapeur d’eau c’est environ 2% de l’athmosphère contre 0,015% pour le CO2 d’origine humaine sur un total de 0,04%. Or regardez les courbes d’absorbtion infra rouge, et vous verrez que la vapeur d’eau a un role plus important que le CO2 à volume égal. Alors vos 26% vous pouvez les renvoyer aux escrocs qui vous les ont annoncés.
    Quant aux nuages, qui réchauffent la nuit et refroidissent le jour, leur role est encore plus important… et encore plus imprévisible.
    Ainsi le CO2 a un role négligeable et complètement noyé dans l’imprévisibilité du climat.
    Dans l’air que nous respirons, le CO² représente 0,033 % à 0,038% selon les sources, . L’effet de serre le plus important est occasioné par la vapeur d’eau dans l’air, soit : 82% environ – il reste 18% “d’effet de serre” qui est à répartir dans divers gaz dont le CO². Je n’ai pas trouvé pour l’instant les informations qui met en évidence le seul CO². Je suis sûr que cela ne doit pas être “impressionnant”…

    J’ai fait cette petite recherche à cause de l’absence totale des pourcentages des répartitions de gaz dans la composition de l’air dont le CO² qui est le “gros risque” selon les médias. Comme vous avez pu le remarquer aucun média ne parle ou écrit de % de CO² ! Pour impressionner les foules ce sont les quantités de CO² émisses et rien d’autre.

    En possession de ces informations, depuis quelques semaines, j’ai interrogé autour de moi des personnes pour savoir si elles connaissaient la quantité de CO² contenue dans l’air. A ma grande surprise personne n’en sait rien ! J’ai une forte impression que c’est le plus gros mensonge du siècle après le communisme.

    Vos milliers de scientifique son incapable d’expliquer pourquoi le continent Antarctique se refroidi . la superficie TOTALE de la banquise Antarctique est SUPERIEURE de 700.000 kilomètres carrés (superficie de la France) à la MOYENNE 1979-2000 . Et comme le continent Antarctique se refroidi ,c’est un mensonge de continuer de dire que le réchauffement est
    www contreinfo.info/ dossier climat
    Et le méthane,
    18/04/2009 à 10:59
    Je vois avec satisfaction que ce gaz, ayant un effet 23 fois supérieur au dioxyde de carbonne, n’est pas un problème pour les USA.
    Comme chacun sait, ce pays n’a pas d’élevage, par de cultures, pas de marais, pas de ….
    Enfin, il ne polue pas. Tout comme la chine.
    Cette reconnaissance tardive ne masquerait-elle pas la centralisation prochaine des taxes dites de pollution dans une institution US. Cette mesure ferai un grand bien à l’économie américaine et lui fournirait un prétexte serrieux lui permettant de vivre aux frais de la planette.

    Voici une liste de scientifiques, tous éminents, venant des pays les plus divers, qui, au cours des dernières années, ont fait connaître ou leur opposition ou leur réserve à l’égard de la théorie officielle. La liste est longue, bien qu’incomplète : Pielke Sr, Frank Tipler, William Happer, Ian Plimer, William R. Cotton, Harrison Schmitt, Cliff Ollier, Roy Spencer, Yury Izrael, Khabibullo Abdoussamatov, Richard Lindzen, Marcel Leroux, Bill Gray, Paul Reiter, Frederick Seitz, Vincent Gray, Antonio Zichichi, Augie Auer, Michael Griffin, Robert Carter, Reid Bryson, Nils-Axel Mörner, Tom V. Segalstad, Madhav L. Khandekar, Al Pekarek, Tim Patterson, Freeman Dyson, Tim Ball, John Coleman, Daniel Botkin, David Douglass, John Christy, Fred Singer, Syun Akasofu, Rosa Compagnucci, Juan Minetti, Eduardo Toni, Oleg Sorokhtin, Jose Joaquim Delgado Domingos, Hendrik Tennekes, Art Douglas; Howard C. Hayden, Don J. Easterbrook, Kunihiko Takeda, Garth Paltrdige, Stan Goldenberg, Arun D. Ahluwalia, Roger W. Cohen…etc

    1 octobre 2017 à 19 h 03 min
  • Schmit Raymond Répondre

    Cela ne fait que souligner ce que nous savons tous: Hulot et tous ses confrères qui se font passer pour des c.. exploitent la c……. des Français. Ils ont bien raison, puisqu’elle est incommensurable.
    Colonel Raymond (Lire ‘Seppuku… le suicide du peuple de France’), historien autodidacte.

    1 octobre 2017 à 16 h 51 min
    • Schmit Raymond Répondre

      Persiste et signe

      1 octobre 2017 à 16 h 53 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    quand bien même le réchauffement n’ aurait pas, à un niveau qui est difficile à évaluer, un facteur aggravant qui serait du aux activités humaines elles mêmes aggravées par la surpopulation mondiale , il est imbécile, et là je reste poli, de croire que les activités industrielles et agricoles ” modernes ” n’ entrainent pas des effets nocifs sur la santé humaine et sur la … fertilité dans les pays … ” développés ”

    le doc

    décidément les ” 4V² ” et ses lecteurs sont bien dans l’ opposition la plus stupide

    29 septembre 2017 à 20 h 06 min
    • Gérard Pierre Répondre

      Salut et civilités ‘’citoyen‘’ Quinctius Cincinnatus.

      « décidément les ” 4V² ” et ses lecteurs sont bien dans l’ opposition la plus stupide »

      Je serais fort intéressé par votre …… développement, …… si vous y consentez !

      D’avance merci ! …… le cas échéant.

      1 octobre 2017 à 11 h 07 min
    • Agathe Répondre

      C’est surtout l’activité volcanique, terrestre et sous-marine, qui influence le climat.
      Maintenant, d’accord avec Quinctius, l’activité humaine actuelle très spoliatrice, ne fait qu’aggraver considérablement.
      La disparition des bancs de poissons, dûs aux essais nucléaires sous-marins, la destruction accélérée des grandes forêts pour trouver des gisements précieux…etc….

      2 octobre 2017 à 16 h 45 min
  • Léon-Pierre DAVID Répondre

    Il est évident que c’est la surpopulation humaine qui est une des causes majeures du changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre, en constante augmentation, n’est que la conséquence de cette surpopulation sans cesse croissante à l’activité de plus en plus destructrice : déforestation, exploitation outrancière et intensive des ressources naturelles, destruction de la biodiversité, réduction toujours plus grande des surfaces agricoles pour les remplacer par du béton ou de l’asphalte, consommation toujours plus grande d’eau potable et dès lors diminution des réserves et disparition des nappes phréatiques, tout cela est causé par la surpopulation humaine et seuls des programmes drastiques de réduction de cette population pourraient éventuellement encore sauver l’espèce et la planète…
    Il est consternant de voir que pas un mot sur ce sujet gravissime n’ait été dit à la COP 21…

    29 septembre 2017 à 0 h 05 min
    • Agathe Répondre

      Le problème n°1 est le manque d’eau potable. L’atmosphère est très polluée par une activité industrielle de plus en plus intense, d’où pluies contaminées qui empoisonnent les neiges, les sols, les sous-sols, les nappes d’eau et tout le système aquatique.
      Les années d’eau potable sont comptées.
      L’eau de mer dessalée n’est pas consommable.

      2 octobre 2017 à 18 h 55 min
    • Sylvie Danas Répondre

      Rien de tel n’est “évident”. Il y a eu dans le passé des pics de température , et aucun ne correspondait à une surpopulation humaine. Il est très fréquent que l’expression “il est évident…” masque soit une erreur de raisonnement, soit la paresse d’en faire un, soit l’aveuglement idéologique, et j’en passe. Bingo !

      9 octobre 2017 à 12 h 06 min
  • Roban Répondre

    Merci Raymond Croella, vous confortez ce que j’ai toujours pensé du réchauffement climatique.

    27 septembre 2017 à 22 h 40 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Ah ! …… les fameux ‘’spécialistes‘’ ! …… ces personnes que l’on ne saurait contredire qu’à la seule condition d’en être un soi-même ! …… car un ‘’spécialiste‘’, c’est infaillible, c’est bien connu !

    Une petite question de la part du béotien que je suis en matière de climat, … comme en bien d’autres domaines d’ailleurs :

    « Au début des années soixante, lorsqu’on nous enseignait les statistiques, on martelait beaucoup sur le fait que, pour être représentatif, un échantillon devait représenter au moins 10% de la population totale étudiée ! …… Ce n’est plus valable ? »

    La précision des mesures actuelles est d’une finesse considérable, mais tellement récente. Nous disposons de peu d’éléments chiffrés, même grossièrement, en ce qui concerne d’éventuels relevés des siècles passés.

    Comment, à partir d’un échantillon aussi « microscopique » à l’échelle du temps, peut-on alors conjecturer objectivement sur les un ou deux siècles à venir sans avoir de véritables analyses ayant la finesse correspondante sur l’évolution climatique des siècles et des millénaires passés !

    Les certitudes des ‘’spécialistes‘’, parfois condescendantes (quand elles ne sont pas franchement arrogantes), construites à partir de si peu d’éléments, ont de quoi laisser circonspect l’ignorant que je suis !

    27 septembre 2017 à 17 h 31 min
  • Gaillard Répondre

    Le réchauffement climatique fait consensus auprès des spécialistes (climatologues). Si vous n’y croyez pas, vous pouvez aussi bien douter du fait que la Terre soit ronde. Je vous conseil de vous renseigner. La concentration de CO2 atmosphérique est de 400ppm. La Terre a déjà connu ça mais pas l’homme, surtout une augmentation aussi rapide. Les changements atmosphériques ont existé (souvent dus à des volcans) et ont causé les principales extinctions.

    26 septembre 2017 à 19 h 30 min

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