Emmanuel Macron a du mal avec l’histoire !

Emmanuel Macron a du mal avec l’histoire !

Emmanuel Macron a manifestement des difficultés avec l’histoire. Il faut dire que la gauche à laquelle il appartient a, depuis de nombreuses décennies, pris l’habitude de récrire l’histoire à sa guise pour la conformer à son utopie du moment. En outre, puisque, pour lui, la France, c’est fini, on voit mal pourquoi il s’embarrasserait de notre histoire.

Toutefois, en attendant, cette histoire résiste et cause bien des tracas à celui qui prétend représenter les Français.

Il y eut, d’abord, le sempiternel appel aux années 1930. La thèse est simple : les nationalismes redressent la tête, après 70 ans de « construction européenne » idyllique. Donc Hitler est de retour et Emmanuel

Macron est le seul rempart contre ce retour d’un passé funeste.

Il est évidemment grotesque de supposer que les dirigeants populistes d’Europe, de Matteo Salvini à Viktor Orban, en passant par Marine Le Pen, sont des réincarnations des chefs nazis.

Au passage, je rappelle que les sociaux-démocrates amis de M. Macron se sont souvent alliés avec les communistes, y compris sous François Hollande, quand M. Macron était aux premières loges. Or, cette alliance suffit à ruiner le pseudo-argumentaire. Car les communistes ont fait davantage de morts que les nazis – et n’ont pas hésité à s’allier avec ces derniers, comme lors du pacte germano-soviétique.

Et je n’oublie pas que ce sont les communistes staliniens qui apprirent aux nazis comment organiser leur système de répression, forts de leur remarquable expérience du goulag !

Mais il y a pire pour M. Macron. Car, si notre situation est analogue à celle des années 1930, la menace est assez différente : c’est désormais l’islamisme.

Or, M. Macron et les siens sont, du point de vue de la politique d’apaisement et de complicité à l’égard de l’islamisme, bien plus proches des munichois et des collabos que des résistants.

Il me semble donc singulièrement imprudent d’en appeler aux leçons de l’histoire.

Mais le président, déjà familier des leçons d’histoire intempestives (on se souvient de ses indécentes déclarations sur la France coupable de crime contre l’humanité en Algérie ou sur l’inexistence d’une culture française), ne s’en est pas tenu là. Il a réussi le tour de force de se prendre les pieds dans le tapis des commémorations de la Grande Guerre.

Normalement, les commémorations histori­ques sont un exercice facile d’unité nationale. Eh bien, pas pour M. Macron !

Ce dernier a d’abord proposé de commémorer la paix, sans évoquer les chefs militaires de 1918. Comme si la paix était descendue telle une colombe sur une France éperdue, sans aucun sacrifice, sans aucune stratégie, sans aucune politique.

Cela en dit long, d’ailleurs, sur la conception de la politique de nos modernes politiciens : il ne s’agit plus d’agir dans l’intérêt général, mais de se laisser porter par le courant.

Devant le tollé, le président a envisagé de commémorer les maréchaux de la Grande Guerre. Mais, devant une nouvelle levée de boucliers, notamment de l’extrême gauche, indignée que l’on honore le « traître Pétain » (oui, vous avez bien lu : les communistes qui ont saboté l’effort de guerre, qui ont appelé à la collaboration jusqu’en 1941, ont l’incroyable culot de donner des leçons de patriotisme au vainqueur de Verdun !), le chef de l’État a renoncé – et les maréchaux Joffre et Galliéni, non enterrés aux Invalides, ont ainsi été ensevelis dans le même opprobre que Philipe Pétain !

Se soumettre aux diktats de la politique politicienne – et spécialement de l’extrême gauche – est extrêmement périlleux pour la vérité historique ! Et c’est même dangereux pour la politique, puisqu’ainsi, M. Macron a perdu sur tous les tableaux !

 

 

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Comments (10)

  • Gérard Pierre Répondre

    Comment DES Français, …… [et non pas LES Français, car la république pratique sans honte le suffrage à minima] …… ont-ils pu élire cet histrion à la magistrature suprême ?

    Là se trouve LA question qu’il faut se poser ! …… et tant qu’elle n’aura pas reçu de réponse, le pire reste encore à craindre !

    Et je crains que LA réponse se situe dans une locution simple : L’INCULTURE ÉRIGÉE EN SYSTÈME !

    D’un côté, des affairistes machiavéliques et amorales, obsédés par le « toujours plus » de leurs spéculations financières, ‘’recrutent‘’ un serviteur servile auquel ils font briller la perspective des ors d’une république décadente dont ils n’ont cure de l’existence même !

    D’un autre côté, des ânes au cerveau reptilien, ‘’gameboyés‘’ jusque dans les gênes, qui vous disent au soir du second tour l’élection présidentielle de mai 2017 : … « j’ai voté pour lui parce qu’il est beau », … « Macron c’est l’avenir », … « Faut du renouveau ! », … « Y’en a marre des caciques et des cacochymes ! », [NDGP : celui-là avait un verni de culture, mais le verni n’a pas tenu] … « De toute façon, fallait faire barrage au front national », [NDGP : çà, pour un programme politique, c’est assurément un programme ! ! !]

    « L’Éducation Nationale », … enfin ce qu’on présente comme telle, … cette publicité mensongère institutionnelle, … a réussi son travail de sape des esprits entrepris dès mai 1968 ! … Les lobotomisés qu’elle livre chaque année à la citoyenneté, en rappelant au passage ses propres échecs pour obtenir ENCORE PLUS DE MOYENS, sont devenus les artisans dévoués de la déliquescence nationale !

    Le pire est devant nous ! …… amis de la Liberté et de la Responsabilité !

    17 novembre 2018 à 19 h 23 min
    • BRENUS Répondre

      L’inculture, cela se soigne avec un peu d’effort. Non, le pire n’est pas que l’E.N. ait globalement manqué sur ce point, le pire est qu’elle parvienne a anéantir toute capacité de libre choix et de réflexion propre. Vous pouvez toujours – et moi le premier – manquer de références historiques ou conceptuelles mais vous aurez la possibilité de les trouver. Si vous ne vous rendez compte de rien, alors là, c’est foutu complet. Une tête pas assez pleine, ça peut se remplir. Une tête mal faite, c’est sans espoir. Quand j’apprends ce qu’une soit disant “professeure des écoles” a répondu lorsqu’on lui a fait remarquer qu’un de mes petits enfants – pas plus bête qu’un autre- écrivait “je taime” uniquement parce qu’il a appris phonétiquement mais est incapable d’écrire le verbe au présent :( verbe “taimer”), par exemple, en disant que c’est normal maintenant, je dis au secours. Et plus, il est possible que cette enseignante ait obtenu son CAPES avec 5 de moyenne pour peu qu’elle ait été rattachée à l’académie de Créteil laquelle prend ce qu’elle peut trouver.

      18 novembre 2018 à 0 h 45 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Comment DES Français, …… [et non pas LES Français, car la république pratique sans honte le suffrage à minima] …… ont-ils pu élire cet histrion à la magistrature suprême ?

    Là se trouve LA question qu’il faut se poser ! …… et tant qu’elle n’aura pas reçu de réponse, le pire reste encore à craindre !

    Et je crains que LA réponse se situe dans une locution simple : L’INCULTURE ÉRIGÉE EN SYSTÈME !

    D’un côté, des affairistes machiavéliques et amorales, obsédés par le « toujours plus » de leurs spéculations financières, ‘’recrutent‘’ un serviteur servile auquel ils font briller la perspective des ors d’une république décadente dont ils n’ont cure de l’existence même !

    D’un autre côté, des ânes au cerveau reptilien, ‘’gameboyés‘’ jusque dans les gênes, qui vous disent au soir du second tour l’élection présidentielle de mai 2017 : … « j’ai voté pour lui parce qu’il est beau », … « Macron c’est l’avenir », … « Faut du renouveau ! », … « Y’en a marre des caciques et des cacochymes ! », [NDGP : celui-là avait un verni de culture, mais le verni n’a pas tenu] … « De toute façon, fallait faire barrage au front national », [NDGP : çà, pour un programme politique, c’est assurément un programme ! ! !]

    « L’Éducation Nationale », … enfin ce qu’on présente comme telle, … cette publicité mensongère institutionnelle, … a réussi son travail de sape des esprits entrepris dès mai 1968 ! … Les lobotomisés qu’elle livre chaque année à la citoyenneté, en rappelant au passage ses propres échecs pour obtenir ENCORE PLUS DE MOYENS, sont devenus les artisans dévoués de la déliquescence nationale !

    Le pire est devant nous ! …… amis de la Liberté, et de la Responsabilité au sens saint-exupérien du terme !

    17 novembre 2018 à 17 h 26 min
  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Je ne voudrais pas être désobligeant avec personne mais s’étonner des conneries de Macron relève de l’exploit, tant ce type démontre chaque jour son inadéquation à la fonction qu’il prétend occuper. A part baver sur ses concitoyens – et de préférence depuis l’étranger, pour en rajouter une louche – que sort il de concret? Aligner et cumuler les prélèvements sans jamais boucher les trous c’est à la portée de n’importe quel débutant. Son “équipe”, y compris le traitre Lemaire ne vaut pas mieux.

    16 novembre 2018 à 16 h 58 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” les Français ont DU mal AVEC leur Histoire ”

    voilà la Vérité : …

    … comment se mentir à soi-même ?

    15 novembre 2018 à 12 h 28 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Arriverez-vous un jour à développer un sujet sans passer par du code Morse?

      15 novembre 2018 à 12 h 54 min
  • Hilarion Répondre

    Le parti communiste, ce parti résistant aux …milliers de fusillés (!) en “oublie” au moins trois. Ce sont des militants communistes ouvriers aux usines Farmann qui sabotaient les avions dont nous avions tant besoin. Ils fragilisaient les tubes d’arrivée d’essence sur les moteurs d’avions de telle façon qu’à la rupture, l’essence tombant sur les échappements des moteurs, s’enflamme, espérant ainsi tuer aussi les pilotes. Jugés pour haute trahison, ces trois individus furent fusillés à Bordeaux le 22 Juin 1940. Les opérations militaires de la campagne de France qui s’est terminée en Juin 1940 par l’armistice auraient fait entre 90 000 et 120 000 soldats tués. On ne saura jamais combien de morts auraient été évités sans les sabotages, grèves et autres actions de collaboration des communistes français aux ordres de Moscou alliée jusqu’en Juin 41 à l’Allemagne nazie dans le cadre du Pacte germano soviétique.
    Le scénario est très exactement le même pour Maurice Audin trahissant son pays au profit du FLN. On sait très bien que le souhait de l’URSS était non pas la “libération” de l’Algérie, mais son entrée dans le giron du glacis soviétique, ayant pour ce faire la nécessité d’en expulser la France. Le Parti communiste français filiale du PC soviétique accomplissait ainsi sa mission de trahison en aidant le FLN. Il y a une dizaine d’année, Maurice Druon écrivait un livre intitulé “La France aux ordres d’un cadavre”. Ce cadavre, c’était celui d’un parti communiste français agonisant suite à la mort de son maître soviétique, dans les années 90. Et pourtant, bien qu’à l’agonie tout le courant idéologique qui a fait tant de mal à la France conservait sa dynamique mortifère sans que rien ne change, Chirac ayant été probablement le pire de tous.
    On ne sait pas quoi de la démagogie, de l’ignorance, ou du psittacisme, guide Macron mais ce n’importe quoi n’a rien de rassurant. Gaulliste déniaisé, je ne peux cependant que m’incliner devant la vision historique d’un De Gaulle assise sur une très grande culture classique. Il est vrai que Macron appartient, lui, à la génération “game boy”, ou des jeux électroniques débiles ont remplacé la lecture de Vingt mille lieux sous les mer ou des Trois Mousquetaires. Les moyens de la décadence sont tous plus démocratiquement républicains les uns que les autres.

    15 novembre 2018 à 12 h 14 min
    • BRENUS Répondre

      Je crois que le livre “La France aux ordres d’un cadavre” a plutot été écrit par Gourevitch. Mais pas sur.

      16 novembre 2018 à 17 h 00 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        M. DRUON.

        25 novembre 2018 à 9 h 28 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Mr Macron tente d’écrire sa propre histoire qui espérons le sera publiée en annexe de la vraie Histoire.
    Les Historiens futurs le traiteront comme une parenthèse malheureuse due à un accident de l’Histoire.
    Un peu comme Daladier en son temps.

    14 novembre 2018 à 18 h 22 min

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