Emploi : le RSA, pas mieux que le RMI
Si le RSA a permis à 750 000 foyers de sortir de la pauvreté sur les 2 millions qui bénéficient du dispositif pour un coût de 8 milliards d’euros, il semble que le volet “Activité”, le fameux “A” du RSA, ne soit pas plus réussi que le “I” (insertion) de son devancier, le RMI.
La Cour des Comptes souligne la faiblesse des données fiables. Il est rare que les résultats soient bons quand les données manquent ! Si la Cour des Comptes insiste sur le manque de temps des interlocuteurs mis à la disposition des allocataires du RSA, il ne faudrait pas négliger un aspect primordial : le manque de connaissances presque total de la réalité du marché du travail.
Cette méconnaissance, commune au corps enseignant, aux éducateurs, aux orientateurs, à une bonne partie des parents, est partagée par les agents du Pôle Emploi qui ont une bien faible connaissance des métiers en développerment et des emplois à pourvoir.
A défaut de résoudre ce problème, la proposition de Laurent Wauquiez qui souhaitait que les allocataires du RSA effectuent 5 heures de travail hebdomadaire en cotnrepartie de leur allocation avait au moins le mérite de permettre à ceux-ci de retrouver une activité professionnelle et donc une insertion sociale qui leur manque cruellement.
Mais le politiquement correct voit la dignité dont le droit à consommer et non dans la possibilité d’être utile…