En défense de la police

En défense de la police

Une certaine Camélia Jordana, chanteuse et actrice de son état, a fait des déclarations assez surréalistes le 23 mai, sur le plateau de « On n’est pas couché » (France 2), où elle était invitée par Laurent Ruquier :

« Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait. »

Et encore : « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic. Et j’en fais partie. Aujourd’hui, j’ai les cheveux défrisés ; quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France. »

J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de cette personne. Mais, si j’en crois Wikipedia, elle est la petite-fille d’immigrés algériens et son grand-père était un référent local du FLN dans le Var.

Évidemment, cette expérience du terrorisme donne une con­naissance un peu particulière du rôle de la police.

Mais imaginer qu’en France, des personnes se font « massacrer » par des policiers pour leur couleur de peau me semble assez difficile.

J’aurais plutôt tendance à croire que les forces de l’ordre vont beaucoup moins que partout ailleurs dans les banlieues qui ont cessé d’être françaises.

Les directives relatives au récent confinement montrent ainsi qu’au moins certaines « zones de non-droit » en étaient dispensées.

Ajoutons en passant qu’il est curieux que cette jeune femme ignore que la plupart des Algériens a la peau blanche.

En tout cas, sa sortie est pour le moins malvenue. Le syndicat de police Alliance a saisi le procureur et Christophe Castaner a condamné sans réserve ces « propos mensongers et honteux ».

En revanche, on ne s’étonnera pas que SOS Racisme, caricature du prétendu anti-racisme, vivant grassement sur le dos du contribuable qu’elle accuse de racisme, ait volé au secours de la chanteuse et de son « analyse » (sic !).

Ces propos sont calomnieux et mériteraient des sanctions ou des excuses publiques.

Mais, pour éviter de telles insultes, il faudrait aussi que les politiciens cessent d’utiliser les forces de l’ordre comme une police politique.

La progressive perte de con­fiance des Français envers leur police tient précisément à cet emploi politique et à ce sentiment (pas toujours infondé) que la police est plus dure pour les honnêtes gens que pour les voyous. Il est temps que la police française soit ramenée à sa mission initiale de protection des honnêtes gens et des libertés publiques.

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Comments (4)

  • ELEVENTH Répondre

    A l’heure actuelle et plus particulièrement avec la mort de l’américain George Floyd aux US qui sert bien semble t il les manoeuvres des antifas et autres gauchiasses, même en France (tout est bon pour eux), la police a intérêt à contourner tous les endroits “chelous”, nombreux dans notre pays, quitte à laisser les citoyens innocents à la merci des racailles, pour éviter de porter le chapeau.
    La racaille vole, casse, agresse ? Regardez ailleurs et c’est seulement quand le bon peuple se sera fait suffisamment matraquer (et même massacrer par elle, pour reprendre les termes de l’algéro-française) et qu’il réclamera à cors et à cris une grande fermeté , sans soucis des bavures, et envoyant de faire voir ailleurs tous les antifas et consors, qu’il faudra enfin faire l’indispensable : rentrer dans le tas sans états d’âmes.
    Avant, c’est voué à l’échec, à l’excuse permanente, aux présentations fallacieuses et vicieuses, à la pleurniche , aux accusations de racisme, j’en passe et des meilleures .
    Donc quand les cowboys – en motos ou en autos – des zones interdites se crachent dans les platanes et autres obstacles, ne bougez pas et, surtout, faites comme si vous n’avez rien remarqué. Que leurs petits copains se chargent de les amener à l’hopital, s’il est temps ou à organiser des marches “blanches” (ou autres couleurs, on s’en moque)
    Idem pour les pompiers : ils mettent le feu , laissez bruler.
    Les toubibs se font agresser dans les zones de chiottes ? Qu’ils se mettent aux abonnés absent : pourquoi risquer leur vie en voulant soigner les familles de ceux qui sont prets à leur enlever la leur.

    2 juin 2020 à 0 h 24 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Regarder ONPC, c’est un peu comme regarder une émission pseudo médicale au cours de laquelle on nous étalerait le contenu de la restitution d’un bol alimentaire ayant séjourné avec difficulté pendant quelques heures dans un estomac ulcéreux !

    Nous serions ainsi conviés à nous intéresser aux effets combinés de la bile et de l’acide gastrique sur le résultat d’une manducation de poisson pas frais, précédé de pâté campagnard et de choux mal cuit, le tout copieusement arrosé de Margnat Village !

    C’est à peu près aussi ”ragoûtant ” !

    Messire Ruquier racle les caniveaux de la société et en offre le résultat à la contemplation des amateurs de vulgarité ! …… Qu’il ait mis cette dinde exotique au menu ce soir là fait partie de sa carte !

    Je ne vois pas en quoi c’est surprenant, ni en quoi cela nécessite que l’on s’appesantisse sur le cas de cette personne parfaitement inconnue jusqu’à son esclandre !

    28 mai 2020 à 19 h 42 min
  • Magne Répondre

    Cette femme ne se contente pas de cibler police et gendarmerie elle s en prend aux catholiques quand elle déclare je n aime pas que le pays soit dirigé par de vieux catholiques. Que vient faire le catholicisme dans cette affaire. Une moudjahida cf ce mot.

    27 mai 2020 à 3 h 32 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Pourquoi accorder tellement d’importance à cette “goualeuse” (le nom de chanteuse est à écarter) ?
    Descendante d’un responsable FLN mais vivant en bon parasite sur la France près de 60 ans après l’indépendance de l’Algérie comme bien de ses compatriotes (presque tous se réclament de la bi-nationalité, donc..) elle se garde bien de se faire prendre en charge dans le pays de ses parents qui ne doivent d’ailleurs pas lui reconnaitre beaucoup de talent. Faire tout ce cirque , tandis que l’on accepte les invitations au meurtre de blancs d’un Conrad connard camerouno-français au prétexte d’art, dénote bien une lacheté généralisée sur laquelle il est désormais inutile de s’étendre.

    27 mai 2020 à 1 h 32 min

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