En France, Marx n’est pas mort !

En France, Marx n’est pas mort !

Ce week-end, la traditionnelle fête de « L’Humani­té » a marqué le lancement de la campagne du Front de gauche, unissant le Parti communiste et Jean-Luc Mélenchon.

Bien sûr, tout ce qui y fut dit était fort prévisible. Ces braves gens (pas si braves que cela, en fait, puisqu’ils nous pendraient au réverbère sans hésitation s’ils avaient le pouvoir…) n’ont rien appris depuis bientôt un siècle. Leur monde est exactement celui de 1917.

Ils proposent la nationalisation des moyens de production, la taxation des « riches », l’interdiction administrative de licenciement, exactement comme si nous n’avions pas la preuve expérimentale du désastre auquel ces brillantes idées ont conduit tant de pays et tant de millions de malheureux.

Ils font mine d’ignorer que leurs idées conduisent inéluctablement au terrorisme d’État.
Tout cela est bien connu.
Mais ce que je n’arrive décidément pas à comprendre, c’est la complaisance avec laquelle le reste de la classe politico-médiatique contemple ces délires pré-totalitaires.

Je sais bien qu’une large part de la caste a appris la politique dans les œuvres complètes de Karl Marx, Lénine, Staline ou Trotski, Mao, et compagnie, mais tout de même !

Tout se passe comme si l’on se disait que cette « nostalgie » n’est pas bien méchante. Qu’elle est même plutôt sympathique.
Mais ne voyez-vous donc pas le pouvoir colossal qu’ont ces gens ?

Ils détiennent le pouvoir exorbitant de couper l’électricité ou d’arrêter les trains. Et, en plus, nos impôts leur permettent d’entretenir des milliers d’agents de la subversion. Il paraît que ces milliards d’euros ne sont pas trop chers pour acheter la « paix sociale ». Mais quelle paix ? Ils sont toujours dans la rue pour contester les réformes des gouvernements, pourtant élus selon les formes démocratiques qu’ils font profession de révérer !

Et, surtout, cette fête de « L’Hu­manité » nous a montré, une nouvelle fois, que le PC attirait les élus socialistes comme l’aimant la limaille. Pas moins de trois candidats aux primaires socialistes s’y sont précipités. Ségolène Royal a pris soin de noter des « points de convergence » avec Mélenchon. Lesquels ? Nous n’en saurons rien. Mais le plus clair de l’histoire, c’est que le PC n’hésitera pas à soutenir le candidat PS au deuxième tour de 2012… à condition que celui-ci applique son programme économique absurde.
Non, décidément, en France, Marx n’est pas mort !

Partager cette publication

Comments (16)

  • Anonyme Répondre

    Watson : " Le gauchiste – Mémorandum"
    –          Bravo. Excellent (pour une fois!). Vraiment excellent!!

    Mancney

    26 septembre 2011 à 17 h 33 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Le gauchiste – Mémorandum

    Il s’identifie à un monde de vaincus.

    Il n’a que mépris pour la réussite individuelle.

    Il souffre d’un sentiment d’infériorité.

    Il pense détenir le monopole des valeurs morales de la société.

    Il vous saoule d’antifascisme et d’antiracisme.

    Il est assoiffé de bonne conscience, un ayatollah du politiquement correct…

    Il conçoit l’humain comme une pièce anonyme et interchangeable car il ne possède aucune identité culturelle ; les Kurdes, les Kabyles, les Korses, les kanakes, les koptes, pour lui c’est que des K. Et les Tibétains ? D’affreux théocrates attardés assoiffés de vengeance.

    Le gauchiste, immense vaniteux, n’est qu’un monstre d’égoïsme moulé dans le marbre des certitudes périmées.

    En fait, je vais vous dire, c’est beaucoup plus simple…

    Le gauchiste, il est comme toi et moi si on imaginait un instant n’être jamais arrivé à rien et ne se retrouver après trente années de boulo, que propriétaire d’un vélo !

    C’est çà le gauchisme, faire payer à la société entière toute sa frustration.

    Détruire tout comme ultime remède à son aigreur d’avoir été l’éternel cocu de la vie.

    Crier dans la rue sa colère et sa haine d’avoir hérité d’une existence de merde…

    Tout foiré, tout raté,

    même pas capable de jouer " au clair de la lune " au saxophone,

    même pas cap de jouer " Sympathy for the Devil " à la guitare électrique sans se planter,

    même pas capable de se payer une voiture neuve,

    même pas capable de gagner deux fois le salaire minimum,

    même pas capable de se payer un aller-retour aux îles Marquises.

    Et puis…

    Toujours avec sa clope roulée au bec et ses bouquins entre les pattes comme éternelle consolation des vies prohibées.

    Le gauchiste sait, du fond de son regard atrophié qu’il n’est qu’un pauvre bougre, un imbécile, et c’est justement cela qui lui donne davantage de force pour détruire.

    La rage aveugle du con qui n’a plus rien à perdre et qui est prêt à mettre au pouvoir tout ce que la terre compte de frustration fasciste ; les staliniens, les trotskistes, les islamistes… tous ces grands démocrates qui font cher payer l’individualisme…

    Et puis qui sait, pourrait-on devenir célèbre en politique ?

    Alors,

    ou en finir une bonne fois pour toutes,

    ou y croire encore…

    Mais comme on n’y croit plus, on veut en finir pour tout le monde !

    26 septembre 2011 à 10 h 29 min
  • Shadok Répondre

    Le socialisme, maladie de l’esprit. Le socialisme est mort, ai-je écrit ici-même un jour. Le socialisme est vidé comme doctrine. Il n’est plus personne qui puisse croire que la pensée de Marx soit la clef des phénomènes économiques, politiques et sociaux. ( …) Le socialisme est vidé comme mouvement historique qui répondait aux privations subies par le prolétariat ouvrier du XIXème siècle. On ne niera pas la part que le socialisme a prise dans le redressement de cette injustice. On remarquera simplement qu’elle ne fut pas décisive : sans le dynamisme de l’économie dite capitalisme, il est certain que l’amélioration de la condition ouvrière eût été impossible. Ainsi que le fait voir l’exemple des Etats-Unis, l’influence du socialisme est à peine nulle en un domaine où il prétend régner de plein droit, dès que le potentiel de l’économie ambiante peut satisfaire les besoins des hommes. Il est même permis de se demander si le socialisme, en mêlant l’économie à la politique et aux réformes sociales, n’a pas freiné en bien des cas la rapidité du processus grâce auquel le progrès technique s’ouvrit aux exigences matérielles manifestées par les membres les plus déshérités de la communauté. Si le socialisme est liquidé en tant que doctrine et dans sa fonction historique, comme la plupart des systèmes qui ont séduit pour un temps l’imagination des hommes, une question se pose, immédiatement: pourquoi subsiste-il encore? Dans le monumental ouvrage qu’il vient de consacrer au marxisme, le R.P. Calvez répond justement: la mesure économique objective de l’oppression ne compte pas pour le socialisme; ce qu’il lui importe, c’est avant tout la conscience que les prolétaires, ou soi-disant tels, ont de cette oppression. Comme le remarque avec pertinence M. Jean Madiran à ce propos, ” La mesure objective de l’oppression économique peut tendre vers un zéro sans empêcher que simultanément la mesure prise ou imaginée par les consciences tendent vers l’infini, sous l’influence des mythes, des idéologies, des propagandes “. Chacun sait par expérience que l’homme peut transformer par imagination la piqûre d’épingle qu’il reçoit en une blessure mortelle. Le socialisme actuel perdure en accentuant cette propension. Il n’est plus un phénomène économique ou social, mais un phénomène de conscience désaxée qui cultive intérieurement son ” malheur ” et qui le grossit sans mesure dans la serre chaude de la propagande. Le même commentateur ajoute ceci qui va loin: le socialisme est ” un phénomène publicitaire qui n’en est pas moins redoutable: la publicité est probablement la plus grande force matérielle de notre temps; elle a le pouvoir de faire croire n’importe quoi, fût-ce contre l’évidence quotidienne”. En d’autres termes, le socialisme est aujourd’hui une maladie de l’esprit dont le virus est maintenu à un haut degré d’efficacité dans des officines adéquates: partis, syndicats, presse, radio, etc… et injecté dans la mentalité des citoyens où il trouve un terrain propice au mythe sous la forme d’une conscience qui se ferme au réel et se replie sur elle-même. La preuve en est donnée, irréfutablement, par l’analyse sociologique du socialisme lui-même, tel qu’il se réfracte dans les esprits qu’il atteint et mystifie. … Sans doute, de nombreux ouvriers continuent-ils à “voter socialiste”. Mais nul n’ignore que le suffrage universel pur et simple est prodigieusement conservateur: il est une force d’inertie, il suit la ligne du moindre effort, il a horreur du changement. La faculté de réagir contre la sclérose des habitudes n’est départie qu’à un petit nombre d’êtres choisis. Du reste, l’ouvrier ne vote pas socialiste parce qu’il est socialiste, mais parce qu’il ne sait pas ce qu’est le socialisme. Cette contradiction entre le comportement individuel et le comportement politique n’est pas son apanage: elle est d’une fréquence inouïe. Combien de gens ne votent-ils pas contre leurs intérêts profonds? Ils les méconnaissent parce que le vote réfléchi est extrêmement rare. Oui dit l’intérêt. Non dit la passion. Et l’intérêt cède. … C’est l’enfance de l’art que de détourner un vote. J’ai vu de mes yeux vu, lors de la première élection française qui suivit la libération d’immenses affiches dans un village provençal. Elles représentaient un paysan aux moustaches gauloises qui contemplait une paire de boeufs de labour. Le slogan était tout simplement celui-ci: ” Pour la défense de la petite propriété paysanne, fruit du travail et de l’épargne, votez parti communiste “.Je vous assure que cela prenait. Les résultats de l’élection le firent bien voir. Il sait que les anciennes bases sont en train de changer et que ses électeurs traditionnels s’embourgeoisent rapidement. Comment alors faire triompher le socialisme? Comment le réaliser dans un contexte social qui devient inattentif, sinon rebelle aux fins qu’il poursuit, malgré une certaine fidélité électorale? Le socialisme n’est-il pas voué en dépit de ses victoires politiques, à ne jamais être socialiste, faute de matière sociale à manier? C’est ici que se révèle l’astuce socialiste et son habilité à inoculer aux esprits la maladie qui les déformes.On peut très bien laisser courir le processus d’embourgeoisement. Il convient même de l’accélérer d’une certaine manière, à la condition de l’étatiser. Tout une élite ouvrière, de plus en plus nombreuse à mesure du développement économique, aspire au droit de bourgeoisie et risque d’échapper au socialisme? On l’aura par ruse en lui présentant un modèle bourgeois en voie de socialisation active ou passive: Quiconque gravit les degrés de la hiérarchie sociale, calque ses attitudes sur le type supérieur auquel il prétend accéder. Le socialisme lui présentera le type du bourgeois socialiste, sinon du bourgeois complice du socialisme. Il est remarquable en effet que le socialisme lève désormais ses recrues dans la bourgeoisie , chez les intellectuels, dans des groupes instables du bourgeois dévitalisés, dans une foule de gens qui répugneraient d’appartenir à ce qu’ils appellent dédaigneusement ” la classe ouvrière ” , et qui souffrant d’un manque d’énergie, demandent à l’Etat, exigent même de l’Etat qu’il leur fasse une place dans la société. C’est là que joue la mystification socialiste. C’est là que se découvrent les esprits perméables au virus de la propagande publicitaire. Quel rêve que les alouettes tombent rôties dans la bouche! Un bonheur tout cuit, c’est le paradis sur la terre sans la bonne souffrance de l’effort.personnel! Ajoutons à cela qu’une partie de la bourgeoisie possédante trouve bon de prendre une assurance contre le socialisme en pratiquant la tactique de la main tendue. Ce médiocre machiavélisme est certes pire que toute maladie de l’esprit. Telles sont les données sociologiques que l’observateur décèle dans le socialisme contemporain. Elles montrent à nu la gravité du mal. Car les maux de l’esprit sont difficilement guérissables. Marcel De Corte – La libre Belgique – 1957.

    25 septembre 2011 à 21 h 42 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Marx n’est pas mort…le capitalisme financier non plus ! vite des idées neuves ! ! !

    25 septembre 2011 à 19 h 04 min
  • Magne Répondre

    Karl Marx est un dinosaure et comme tous les dinosaures ils ont mis du temps à disparaître .

    25 septembre 2011 à 9 h 47 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Pitié, rendez vous service. Lisez Marx. Le Capital. La moitié du premier livre devrait suffire pour vous rendre compte que c’est une analyse scientifique des mécanismes du Capitalisme. De bonnes bases d’analyse qu’on devrait tous avoir. >>

    Déjà lues et étudiées toutes ces balivernes sous la contrainte. Il est un fait scientifique que les comportements humains ne peuvent être mis en équation  Attribuer une pseudo-scientificité aux écrits du Genosse "Karl Marx" et de son Stallknecht "Friedrich Engels" est équivalente à professer que certaines choses n’existent pas car on ne peut pas les voir. Parlez-en donc à un physicien en théorie quantique.

    À choisir entre "Karl Marx" et les "Marx Bros" je préfère ces derniers, d’ailleurs originaires de Strasbourg.

    24 septembre 2011 à 13 h 11 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Les ouvriers peuvent être en grève le vendredi et voter FN le dimanche.>>

    Où l’en entend de la bouche même de celui qui prétend les protéger, qu’en fait les ouvriers ne sont que des "demeurés". Bel exemple d’hypocrisie!

    24 septembre 2011 à 10 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Homère, soyez sérieux ! Il n’y a pas de mur entre Villejuif et le Kremlin-Bycêtre ! Et rien n’empêche quiconque de monter une liste contre un maire en place. Des villes communistes sont passées à droite, des villes de droite sont passées à gauche: cela s’appelle la démocratie.
    Les collectivités territoriales sont endettées ? Bien entendu ! Comme l’Etat, les entreprises, la sécu,…
    En France, comme ailleurs, tout le monde est endetté.
    Enfin, les équipes de gauche ont été reconduites dans toutes les régions, les départements et la plupart des villes qu’elles gèrent et, bien souvent, encore plus largement que lors du précédent mandat. S’il s’agissait de clientélisme, cela ne concernerait pas la majorité de la population..

    Fred, vos chiffres ne sont pas ceux d’un scrutin mais d’un sondage . Par ailleurs, ce chiffre correspond aux ouvriers QUI VOTENT. Or, et malheureusement, 70% des ouvriers s’abstiennent.
    Cette attitude protestataire correspond à la fin des illusions communistes chez beaucoup et à la prise de conscience d’une classe de son déclin (de 30% de la population active en 1980, les ouvriers sont passés à 13%). Les ouvriers peuvent être en grève le vendredi et voter FN le dimanche.
    De plus, l’électorat FN est très volatile: après un bon score aux présidentielles, il peut s’effondrer aux législatives, comme en 2002 où il a perdu la moitié de ses voix au second scrutin.
    Enfin, le programme du FN est tout sauf libéral (Mme Le Pen est virulente contre ‘lultralibéralisme" et elle prône le retour à la retraite à 60 ans et la "francisation" de certaines entreprises.

    23 septembre 2011 à 17 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Petit apparté d’outre-atlantique:

    Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (organisation nationaliste et sécessionniste québécoise) était à l’évènement mentionné dans cet article.

    Beaucoup de Français (influencés en celà par les Séparatistes) se demandent pourquoi les Québécois n’ont pas eu la fierté de voter massivement pour leur indépendance en 1980 et 1995.

    Je peux au moins vous donner MA raison fondamentale:

    Beaucoup de Séparatistes québécois parlent tout haut de faire du Québec une nouvelle Suède…mais sitôt entere eux,  ils rêvent de Cuba!

    Fin de l’Aparté.

    Serge Boisvert

    23 septembre 2011 à 16 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Car il ne suffit pas de leur dire "que leurs idées conduisent inéluctablement au terrorisme d’État.", il faut les persuader que votre système, le libéralisme, améliorera leur vie et celle de leurs enfants.

    Il y a du boulot !>>

    Très juste et surtout pour les personnes comme l’intervenant. car il faudra réapprendre à travailler et se passer de l’état-providence. Très très dur pour des individus sevrés à l’idée que l’état c.à.d. les autres leur doivent tout.

    23 septembre 2011 à 10 h 24 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Mélenchon attire 2% des ouvriers; Marine le Pen 36% Sondage IFOP de juillet 2011.

    13% des ouvriers ont voté Jospin en 2002.

    Mais à part ça Madame la Marquise Jaurès…tout va très bien, tout va très bien…

    22 septembre 2011 à 21 h 01 min
  • HOMERE Répondre

    Jaurès allons reprenez vous…."déménager" rapelle la valise ou  le cercueil tant prisés par les Algériens de l’époque noire !

    Pour le reste,je vous laisse la responsabilité de vos propos sur la gestion des communes de gauche dont vous pourrez vérifier l’état réel de celles ci dans les comptes des communes et des régions….accablant….tout ce qui ne sert à rien est frénétiquement réalisé pourvu que les dotations et les subventions soient assurées en croissance.L’Etat a mis le haut là et ce n’est que raison.Je sais que ce n’est pas votre avis et que vous me rétorquerez que les personnes votent autrement…c’est votre argument massue qui oublie le clientélisme forcené des élus qui distribuent (la Semeuse) à tors et à travers….dites mois,alors comment se fait il que des potentats locaux soient "aux affaires" depuis plus de trente ans (j’ai des noms) pour certains ? vous savez aussi que dans cette distribution,les opposants sont plutôt mal traités (j’ai aussi des noms)….alors la gestion des communes,départements et régions parlons en …. je n’irai pas jusqu’à dire que la droite ne participe pas à cet exercice périlleux pour notre économie,mais vu le nombre de communes,communautés,départements et régions tenus par la gauche….il n’y a pas photo.

    22 septembre 2011 à 19 h 03 min
  • Laudance Répondre

    Non, Marx n’est pas mort et, en France, le PC existe encore, malgré tous les torts que le communisme a engendrés et les millions de victimes sacrifiées sur l’autel de cette idéologie totalitaire, cousine du nazisme. Mais ce n’est pas autour des nostalgiques de l’ancienne Union soviétique qu’il faut dresser un cordon sanitaire. Au contraire, ils montrent la voie et les médias font preuve à leur égard d’une mansuétude extraordinaire, voire d’une complicité forgée à tous les échelons de l’Education nationale. Et pendant ce temps-là, ignorant la poutre pourrie constituée par le socialisme du type bolchévique, les élus de la fausse droite et toute la gent politique et journalistique ne cessent de faire, après son père, un épouvantail de Marine Le Penj jamais aux "affaires", comme si la paille que représente celle-ci cache la forêt de leurs méfaits, un danger plus grand que leurs errements sanglants. Mais plus la ficelle est grosse, surtout celle qui pourrait redevenir corde pour pendre les innocents, plus les idiots utiles s’en servent pour ligoter le peuple et exercer leur terrorisme intellectuel.

    22 septembre 2011 à 17 h 38 min
  • Marxpourlesnuls Répondre

    Pitié, rendez vous service. Lisez Marx. Le Capital. La moitié du premier livre devrait suffire pour vous rendre compte que c’est une analyse scientifique des mécanismes du Capitalisme. De bonnes bases d’analyse qu’on devrait tous avoir.

    Les plus riches de ce monde sont marxistes… ils ont choisi leur camp, c’est tout.

    Merci. 

    PS : Pour info, non seulement il n’est pas mort en France, mais c’est dans le programme des cours de sciences économiques.

    22 septembre 2011 à 13 h 07 min
  • Jaures Répondre

    Si vous voulez savoir pourquoi il existe encore des militants et des électeurs communistes, allez donc aux portes des usines en lutte pour le maintien de l’emploi dans ces entreprises qu’on délocalise en Roumanie ou en Pologne là où peut payer encore moins que le smic,
    Car il ne suffit pas de leur dire "que leurs idées conduisent inéluctablement au terrorisme d’État.", il faut les persuader que votre système, le libéralisme, améliorera leur vie et celle de leurs enfants.
    Il y a du boulot !

    Et contrairement à ce qui est avancé, les fonctionnaires ne votent pas plus communiste que les autres. Un petit peu plus à gauche mais en 2007 l’écart était insignifiant et le FN, avec 11%, a fait autant que la moyenne nationale (Alain Rouban "le vote des fonctionnaires" IRA)

    Maintenant, les communistes gèrent ou cogèrent des villes ou des départements. Rien n’empêchent les mécontents de voter pour des listes concurrentes ou de déménager.
    Rappelons que le FN a conquis et géré plusieurs villes dans les années 80-90. Seul Bompard à Orange (30 000 habs) est encore en place mais n’est plus au FN.
    Tous les autres ont été éconduits, certains laissant un lourd bilan (Toulon, Marignane).
    Il n’y a pas d’exemple de municipalité avec un FN revenant après avoir été battu. Seul Simompieri a effectué 2 mandats.

    Pourquoi faire confiance sur le plan national à ceux qui sont déjà incapables de correctement gérer une ville moyenne ?

    21 septembre 2011 à 16 h 01 min
  • Fabrice Spam Répondre

    Quels points de convergence ? Nous n’en saurons rien. Si, il suffit de savoir lire, ils ont été reprise partout, comme ici : http://www.francesoir.fr/actualite/politique/segolene-royal-tend-main-jean-luc-melenchon-138386.html

    "Les deux personnalités se sont croisées et ont échangé pendant une dizaine de minutes. Selon Ségolène Royal, les deux responsables politiques ont évoqué leurs « deux points de convergences ». Le premier d’entre eux est « la réforme bancaire ». « Les banques doivent obéir et cesser de commander (et) racketter les gens avec des tarifs bancaires exorbitants », a assuré la présidente de la région Poitou-Charentes. Le second concerne « l’interdiction des licenciements boursiers » . Pour la socialiste, il faut « remettre de l’ordre juste »."

    21 septembre 2011 à 15 h 11 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *