Entente à droite

Entente à droite

Qu’au cours des première et seconde Restaurations de 1814 et 1815, les droites n’aient pas pu s’entendre, parce que la fortune de l’une avait bien souvent pour origine la spoliation des biens de l’autre, confisqués et déclarés « biens nationaux » par la Révolution, on peut le comprendre.

Qu’après le désastre de 1870, alors que l’opinion lasse des coups d’État et des aventuriers, avait majoritairement dégagé le souhait d’un retour à ce gage de stabilité et de paix qu’incarnait la monarchie, les droites n’aient pas été capables de restaurer celle-ci, on le comprend aussi car, entre un « Roi de France » et un « Roi des Français », la nuance était bien plus que sémantique !

Que, malgré l’émotion populaire des années 1980 devant les « incivilités » perpétrées par une « 2e génération » dispensée du devoir d’assimilation, le RPR se soit associé à la gauche pour diaboliser le lanceur d’alerte qu’était Jean-Marie Le Pen, cela s’entend enfin de la part d’une droite ne représentant que le monde des affaires, initiatrice de l’immigration de masse et n’ayant jamais respecté d’autre valeur que le « profit ».

Mais qu’aujourd’hui, Éric Zemmour et Marine Le Pen, tous les deux issus du peuple et défenseurs de la même vision de la France, ne soient pas capables de former ensemble une équipe pour sortir du jeu tout de suite les 4 girouettes idéologiques qui concourent pour le poste de Premier ministre de Macron et pour optimiser les chances de battre ce dernier, au lieu de trébucher finalement chacun dans leur couloir, cela relève de l’absurde.

S’ils ne se ressaisissent pas, qu’ils sachent que, si je me déplace vers un bureau de vote le 10 avril 2022, ce sera pour y déposer un bulletin blanc !

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