EPAD : des députés UMP remontés

EPAD : des députés UMP remontés

Chaque mardi matin, la réunion du groupe UMP de l’Assemblée est l’occasion pour les députés d’exprimer franchement leur point de vue sur la situation politique. Certains ministres s’y sont faits
écharpés encore récemment.

 

Jusqu’ici, le Président de la République n’avait jamais été mis en cause. Las,
la future nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD semble être la goutte d’eau en trop. Hier matin, Pierre Cardo, député des Yvelines, s’est vivement inquiété des conséquences de cette affaire sur le second tour de l’élection législatives de Poissy. Il faut
dire que le député ne ménage pas sa peine pour assurer l’élection de David Douillet. Voir tous ses efforts gâchés par la nomination d’un jeune homme
de 23 ans, n’ayant pas encore achevé ses études, à la tête de l’établissement public au cœur des plus forts enjeux financiers de France a été le coup de trop pour un député élu dans une
circonscription difficile et qui a déjà était proche de la défaite en 2007.

 

Pierre Cardo a évoqué les personnes qui voient leurs enfants incapables de trouver des stages avec des bacs +5, il a été applaudi par ses collègues
et quelques mots ont fusé.

 

Sentant venir l’explosion de grogne et sans doute les paroles irréparables, Jean-François Copé a mis rapidement fin à la discussion.

 

Le matin même, sur les ondes de RTL, François Fillon rappelait qu’il s’agissait
d’une élection et que la gauche était vraiment en panne d’idées pour ne rien faire d’autre que de relancer ou de lancer des affaires. Sans doute vrai, mais insuffisant aux yeux des Français qui
voient le chômage augmenter et s’inquiète pour leur emploi et pour leurs enfants. Nicolas Sarkozy refuse pour sa part de laisser son fils en
pâture…

 

La gauche se refait ainsi une vertu sans efforts, Dominique de Villepin peut continuer à se poser en victime, et les
professions à bonus auront une réponse toute faite lors de leur prochaine convocation à l’Elysée !

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