EPAD : un calendrier décidément trop mauvais

EPAD : un calendrier décidément trop mauvais



Quinze jours de polémique auront donc conduit à une prudente décision de retrait de
la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD. Il faut dire qu’en plus du feuilleton médiatique, les nuages s’amoncelaient sur la tête de l’exécutif : grogne des parlementaires
UMP, nombreuses démissions de militants comme nous l’avions dévoilé…

Cette affaire Jean Sarkozy arrivait à un bien mauvais moment : la majorité
traîne des pieds pour voter un budget en forte dégradation, de nombreux élus voient un bien faible intérêt au fameux grand emprunt, à un moment où le déficit et la dette s’accroissent de façon
inquiétante.

 

Dans ce contexte, le Président et son gouvernement auront déjà bien assez de
mal à faire passer la réforme des collectivités locales face à des élus déjà échaudés, pour certains, par le redécoupage législatif. La perspective de voir le nombre de postes électoraux se
réduire n’enchante guère des élus toujours à la recherche d’un strapontin supplémentaire, voire de secours.

Mais le feuilleton de l’EPAD avait un autre grand défaut, celui de connaître un
nouvel épisode en décembre pour l’élection à la tête de l’EPAD, puis en mars pour la fusion de l’EPAD avec l’EPASA.

 

L’opposition aurait eu alors beau jeu d’entretenir un climat constant de polémique
jusqu’aux élections régionales. Celles-ci s’annoncent déjà assez difficiles pour la majorité. Il était donc temps de siffler la fin de la partie et de renvoyer à plus tard les ambitions du fils
du Président de la République.

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