Euro, la fuite en avant

Euro, la fuite en avant

Parce que la crise de l’Euro renforce la crise des finances publiques des pays européens, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont décidé de renforcer l’Euro pour renforcer l’Union européenne, officiellement au service des pays européens.

C’est injecter une dose plus forte du virus au patient ! En effet, l’ensemble des pays du sud de la zone euro, et sans doute la France avec eux, est incapable de redresser son économie dans le cadre d’un euro fort. en renforçant l’euro, Sarkozy et Merkel finissent de les étrangler.

Le plus tragique dans l’histoire, c’est que le Président de la France est à la manoeuvre. Un peu comme quand Napoléon refaisait la carte des Allemagnes pour créer de vastes ensembles, dont la Prusse su ensuite tirer le profit que l’on sait.

En créant une présidence de l’Euro, confiée à Hermann von Rampuy, la France et l’Allemagne engage les pays de la zone euro sur le chemin de l’union budgétaire après celle de l’union monétaire. Il est vrai que la première sans la seconde conduisait à une impasse. Mais plutôt que de sortir de l’impasse dans laquelle l’euro les a menés, les hommes politiques européens semblent vouloir accélerer dans cette impasse.

La conséquence prévisible c’est une atonie économique pour les pays du sud, France comprise, avec des chômage élevés, de la même façon que l’ancienne Allemagne de l’Est après la réunification.

Au prix de quelques prêts, l’Allemagne se fabrique une zone économique privilégiée pour l’écoulement de ses produits, en attendant de racheter les quelques actifs de valeurs de ces pays. Cette mainmise de l’Allemagne sur l’Europe se sera faite avec la complicité des gouvernements français successifs, qui avec leur démagogies et leurs déficits successifs auront fait de la France le commis de l’Allemagne.

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