Exode urbain ?

Les prix de l’immobilier ont flambé en Normandie. Les villas se vendent à Deauville sans aucune difficulté entre 1 et 3 millions d’euros en front de mer ou en bordure du golf.

Les agents immobiliers n’ont plus rien à proposer. Ils ont laissé sur internet quelques demeures encore à vendre pour attirer les clients, au cas où. Mais ces biens ont déjà été vendus.

Les acheteurs, en grande majorité de la région parisienne, ont liquidé leur appartement pour s’établir définitivement en province. Dans le meilleur des cas, ils ont acheté un studio très cher dans des bureaux restructurés pour conserver un pied-à-terre dans la capitale.

Toutes ces personnes nous disent qu’elles ne supportent plus la promiscuité, la cohabitation avec les rats, les agressions verbales ou physiques, l’obligation de vivre avec des digicodes, des portes blindées – en bref, la saleté et l’insécurité.

Tout le monde a vu les défilés du 14 juillet. Mais à quoi nous servent nos armées si nous sommes envahis par des populations exotiques pauvres et hostiles à notre culture, s’installant dans des tentes en pleine ville ?

Je n’exagère rien. Cette rengaine, je l’ai entendue de très nombreuses fois.

Le télétravail semble s’installer durablement ainsi qu’un retour à la nature. Pour faire court, la ville à la campagne. Les services ne tarderont pas à suivre.

Qui est responsable ? Notre président de la République, la maire de Paris, la Présidente de région, ou nos politicards ?

Face aux réalités, plus personne ne cherche à savoir. Le vote peut-il encore changer quelque chose à cette situation ? Ils ne le pensent pas. Scepticisme politique ? Sûrement !