Extrême-droite ?

Extrême-droite ?

Cela n’a pas tardé : on a trouvé le mot-clef de la prochaine campagne de la bien-pensance, à savoir « Extrême-droite » ! Il faut dire que le précédent cri de guerre : « raciste ! », transformé en rengaine sur tout support (radio, télévision, journaux), n’émeut plus personne et rend même suspect celui qui en abuse encore.

Le prochain cri de guerre, comme son prédécesseur, est un terme bel et bien dévoyé. Car personne ne s’est interrogé sur le sens originel du terme. Extrême-droite est l’appellation donnée aux députés conservateurs de l’Assemblée de 1789. en fonction de leur emplacement dans l’assemblée. Notez que le seul fait de leur présence prouve qu’ils n’étaient pas contre tout progrès. Les Anglais les appelleraient « Tories » ou « Conservateurs ».

Mais les maîtres des médias, au fil du temps, ont appliqué cette formule à tous les excès ayant quelques rapports avec la nation, la patrie, le milieu, tel le nationalisme conquérant, histoire de donner un parfum de fascisme. Tout débat devient interdit et les amoureux de la France sont éjectés avec l’eau du bain, avec l’étiquette méprisante de « populistes » – en compagnie des plus exécrables militants du Ku Klux Klan.

Cela s’appelle la « diabolisation ». Plus la peine, dans un débat, de faire appel à la dialectique (art de prouver tout et son contraire). Dans l’œuf, l’argument adverse disparaît.

C’est d’ailleurs ce que l’on reprochait à Hitler, Mussolini et Staline. En fait, ce totalitarisme. s’applique à toute sorte de domination, tel le totalitarisme des rafle-tout économiques et celui de l’oligarchie mondialiste qui réussit une inversion sémantique magnifique en appliquant à l’adversaire la définition qui lui convient le mieux !

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