Face à la crise : Le cercle collectif des antilibéraux ! Drame et mélodrame

Face à la crise : Le cercle collectif des antilibéraux ! Drame et mélodrame

Dans la famille républicaine, il y a certaines choses que l’on fait, mais dont on ne parle pas. Il en va ainsi du libéralisme dans notre belle et déclinante France. Notre classe politique est issue en grande partie de la « Bourgeoisie d’État ». Ils nous expliquent leur programme face à la crise financière : annonce de nouvelles « régulations » ; création d’un collectif mondial pour encadrer les dérives du capitaliste financier ; lutte contre les paradis fiscaux, contre la fraude fiscale. Vaste programme ! La mondialisation fiscale en opposition à la mondialisation économique…

Quand on sait que les politiques monétaires des Etats portent la responsabilité des origines de la crise…! 

Pour le moment, pas de remise en cause sérieuses de nos folles dépenses, de notre politique d’assistanat à crédit, à l’exemple du RSA  qui risque de devenir à terme un Revenu Supplémentaire d’Assistance ! Avec, en plus, la survie inexplicable de nos nombreuses structures, très coûteuses et souvent inutiles. Pourquoi cet immobilisme de nos élus ? Parce qu’ils vivent (bien) du système, dans le système, par le système, car ils sont issus majoritairement des secteurs étatiques, perclus de privilèges, d’exonérations, de statuts dérogatoires aux coûts pharaoniques. Le psychodrame de la dette, c’est la faillite d’un système : économie administrée, État providence !

La France de 1789 !  Notre révolution !  C’est pourtant un projet libéral qui avait conçu les Droits de l’Homme, aboli l’esclavage et les privilèges féodaux, dissous les corporations, établi la liberté de pensée et la laïcité. Depuis 1945, sous la pression communiste, le bras protecteur de l’État providence a rétabli les privilèges, les corporatismes, les inégalités, la dictature fiscale, avec une nouvelle noblesse d’État. Une France à deux vitesses où les inégalités se creusent entre le privé et le public !

Notamment par le chômage, car pour  vivre dans notre société, la condition, bien sûr, c’est d’avoir un emploi ou de bénéficier d’un système économique capable d’en générer. C’est bien là que le bât blesse en France, nos marges de manœuvres étant nulles, faute de réformes de structures sérieuses, ce qui nourrit  nos  déficits, puis notre endettement, et pour finir le déclin lent mais régulier  de notre pays.

Au quotidien, la France vit dans le système capitaliste, selon des règles libérales mais ne veut pas le reconnaître. C’est une schizophrénie, source de peur et de souffrance. Source d’immobilisme, d’appauvrissement, d’affaiblissement démocratique, c’est notre exception française. Que le monde entier nous envie ! Mais ne copie pas !

Nous supportons  les inconvénients et les abus du système financier mondial mal régulé. Notamment  par les concurrences fiscales des pays d’Europe qui réforment avec succès. Avec pour résultats, l’émigration des forces vives, futurs entrepreneurs formés à grand frais. Puis de nos riches exilés fiscaux partis avec leurs capitaux, ce qui participe à la création d’emplois dans les pays à l’économie plus libre.  Nous conservons une économie étatique de socialisme rampant,  d’assistanat, avec des taxes et des impôts spoliateurs. Notre pays fait la chasse aux riches aux « patrons »,  aux investisseurs et s’étonne de voir fuir le gibier !

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Comments (7)

  • pierre alain Répondre

    exactement ,il faut que cela empire,tout le monde rale mais courbe l’echine,quand les assiettes seront vides ça se reveillera peut etre mais il y a encore de la marge.

    10 juin 2013 à 10 h 22 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Dea études sur des animaux, sutout des chiens, ont montré que la marge entre la peur et l’attaque est très petite. C’est mathématiquement une courbe plissée et un simple hérissement de poil peu signifier le passage à l’acte c.à.d. l’attaque.
      Nul ne peut dire pour le moment quand cela se déclenchera mais à force de provoquer un chien, il attaquera c’est quasiment certain.

      10 juin 2013 à 12 h 30 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Avant d’aller mieux, il faut que cela empire.
    Ce n’est qu’au moment où tous, y compris les oints de la république bananière pataugeront dans la vase que les cervelles recommenceront à travailler.

    9 juin 2013 à 14 h 47 min
    • patrhaut Répondre

      mais dans la vase, les sables mouvants, une fois que vous êtes enfoncé au dessus des genoux, c’est fini, vous ne pouvez plus rien faire. Au contraire, plus vous bougez, plus vous vous enfoncez … jusqu’à la fin …

      10 juin 2013 à 11 h 51 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        La fin c’est ce qui a justifié les moyens.

        10 juin 2013 à 12 h 24 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” il faut que cela dure, jusqu’à ce que cela cesse ”

      de Carlo Goldoni dans ” baruffa a Chioggia ” ( 1762 )

      en miroir avec ce que vous dites

      ” avant d’aller mieux, il faut que cela empire “

      10 juin 2013 à 17 h 01 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Merci pour l’info, je ne connaissais pas “baruffa a Chioggia”.
        Mon dicton est traduit de l’anglais.
        “Before getting better things tend to get worse.”

        11 juin 2013 à 20 h 50 min

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