Fausses solutions pour sortir de la crise

Fausses solutions pour sortir de la crise

Depuis 1973, le chômage est le principal souci des Français. Ils ont peur pour leurs parents, pour eux-mêmes, et pour leurs enfants.

Pour avoir des électeurs, les responsables politiques annoncent donc que la lutte contre le chômage sera, pour eux, la priorité des priorités.

Pour avoir des auditeurs, les responsables médiatiques diffusent facilement des informations sur ce sujet qui angoisse leurs auditeurs.

Enfin, pour gagner plus d’argent, les responsables économiques fuient les pays envahis par le chômage. Ils préfèrent les paradis fiscaux.

Tous les candidats annoncent comment ils vont réduire le chômage.

À l’extrême gauche, Olivier Besancenot et les marxistes croient que les entreprises exploitent leurs salariés. Les entreprises pourraient les payer plus cher ou les faire travailler moins longtemps – en partant plus tôt à la retraite ou en ne travaillant que 35 heures par semaine.

Ainsi les Français dépenseront plus d’argent, ce qui relancera l’économie. Et, comme ils travailleront moins longtemps, ils libéreront des places pour les chômeurs. Les entreprises qui resteront compétitives continueront sans l’aide de l’État. Par contre, l’État nationalisera celles qui ne le sont plus.

Les marxistes ont encore quelques adeptes en France, mais les médias leur offrent très souvent la parole.

Le socialiste François Hollande, actuellement à la tête du gouvernement français, croit aussi que, pour relancer l’économie, il faut augmenter le pouvoir d’achat des Français et qu’on peut se procurer une partie de cet argent en augmentant les charges pesant sur les entreprises Il augmente, par exemple, le SMIC ou ramène l’âge de départ à la retraite à 60 ans. Il croit aussi que l’on peut continuer à distribuer de généreuses allocations à ses électeurs sans augmenter leurs impôts. Il emprunte donc aux banques et il s’endette.

François Hollande dit qu’il faut imiter l’Allemagne de Schröder, mais il ne le fait pas !

Et les dettes de la France, au lieu de diminuer, augmentent. Ce sont nos enfants qui vont les payer.

À droite, se situe Jean-François Copé à la tête de l’UMP.

Nicolas Sarkozy, au lieu de supprimer les impôts touchant les entreprises françaises, pour les rendre compétitives, les avait maintenus. Mais il trouvait des solutions fiscales très complexes pour essayer de les rendre compétitives.

À l’extrême droite, enfin, Marine Le Pen, à la tête du Front National, propose aux Français de sortir du Marché commun et de rétablir aux frontières de la France les droits de douane protégeant les entreprises françaises.

Il est évident que les autres pays européens installeront aussi des droits de douane Et le prix de tout ce que nous achèterons à l’étranger ne pourra qu’augmenter. Le retour à une économie nationale ne peut que réduire notre pouvoir d’achat.

Que nos responsables français soient d’extrême gauche, de gauche, de droite, ou d’extrême droite, ils proposent tous pour l’économie française de mauvaises solutions.

La mondialisation de l’économie est une réalité à laquelle ils ne doivent pas s’opposer. On doit, au contraire, utiliser la mondialisation pour relancer notre économie et ainsi réduire notre chômage

Il faut copier ce qui réussit en Suisse, en Allemagne ou en Suède.

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Comments (13)

  • zav Répondre

    N’oubliez pas que l’Allemagne est la tête de pont (pour l’euro entre autre)des États Unis d’Amérique et ce depuis 1945…
    Quant à la France, c’est aussi un problème culturel – Louis XIV c’est fini… A mort la République franc-mac

    27 juin 2013 à 22 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures du 26 JUIN 2013 À 10 H 22
    Vive la bulle!
    Comme d’habitude cet intervenant nous refait sa crise sur l’Allemagne. Et ce sont oujours les mêmes inepties qui sont débitées.
    En Allemagne le niveau d’endettement est certes à 82% mais il ne progresse plus, contrairement à l’endettement français qui caracole vers les 91%, tendance croissante.
    Jaures trouvait que cela progressait vite sous Sarko, que dit-il maintenant?
    Pour les Länder allemands il faut nuancer, certains Länder sont moins dépensiers et ont des endettements très faibles, surtout ceux où la CDU/CSU est aux commandes, d’autres dirigés par des coalitions rouges et vertes sont aux limites du supportable.
    Le taux de chômage allemand était en 2012 à 6.8%, le taux français à 10%. Les emplois au rabais n’existent pas Jaures, un job est un job. Les socialistes français sont en train de créer des jobs factices aux frais des contribuables, les jobs allemands eux sont créés par l’industrie privée et sont indolores pour les contribuables.
    L’Allemagne a dépassé la France dans la course à l’attractivité des investisseurs. Pour la France il ne restera que les miettes, car qui viendra volontairement ici pour s’y faire plumer?
    Vae victis!

    27 juin 2013 à 17 h 13 min
    • Jaures Répondre

      Cher Hans, il convient d’être plus précis quand on parle de l’endettement allemand qui est, je vous le rappelle, un état fédéral où les Landers bénéficient de prérogatives régaliennes (enseignement, police, justice, recouvrement,…). Or, l’endettement des administrations territoriales allemandes est 4,5 fois plus élevé que celui des collectivités françaises (25,5% du PIB pour 7,8% en France). On constate que l’état fédéral se défausse de ses charges sur les collectivités (tentation présente également en France) afin de limiter son endettement. Les landesbanks sont également en situation difficile (les chiffres et sources sont disponibles sur eco-france).
      Et je rappelle qu’une bonne part du déficit supérieur de la France s’explique par des prestations (écoles maternelles, crèches,…) ou la dissuasion nucléaire.
      Quant aux mini jobs, je rappelle qu’ils concernent 7,3 millions de salariés allemands, qu’ils offrent un salaire de 400€, majorée selon critères d’un allocation de 375€, qu’ils coûtent 40 milliards au contribuable (Source : Bundesagentur für Arbeit ). Les “mini jobs” ne cotisent pas pour leur retraite.
      Bref, les mini jobs allemand sont assez proches du RSA et des stages français. Reconnaissons qu’ils sont cependant plus efficaces pour faire baisser les statistiques du chômage.

      28 juin 2013 à 10 h 24 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Après les inepties voilà maintenant les âneries. Quand un étatiste pur sucre se permet de faire des commentaires sur le fédéralisme il faut chauffer le pot de colle n’est-ce pas Jaures?
        En Allemagne il existe le Bund et les Länder, cette structure est inexistante en France. Unconnu au bataillon Jaures?
        Le Bund s’occupe des fonctions régaliennes et les Lànder de toutes les autres fonctions. Il n’y a pas de défaussage du Bund, le féroce Bundesverfassungsschutz de Karlsruhe se chargerait bien de sanctionner un manquement à la Constitution.
        Notez bien que cette structure empêche le millefeuilletage si typique dans l’administration française.
        L’état des finances et des dettes des Länder dépend donc uniquement du management de chaque Land. Il y a des Länder qui s’en sortent bien d’autres moins bien. Il s’avère que la plupart des Länder où cela va mal sont dirigés par les rouges ou une coalition verte / rouge.
        Les Landesbanken dans le rouge (maroden Banken en allemand) sont celles trop sollicitées par les politiques pour des prêts jamais remboursés par les Länder en détresse.
        L’éternelle ritournelle des Kindergarten est pitoyable. Dans le classement Pisa l’Allemagne devance la France. Aucune incidence du manque de Kindergarten n’apparait dans ces statistiques. Au contraire les tout jeunes esprits sont moins formattés par les doctrines à la Peillon ce qui leur permet plus tard de mieux assimiler les savoirs nécessaires pour se faire embaucher. En Allemagne il n’est pas indigne de s’engager dans la filière apprentissage et métier.
        La moyenne du chômage pour les premiers mois de 2013 est tombée à 6.2%.
        Enfin il faut savoir que la mise à niveau des Länder de l’Est continue de grever le budget fédéral. Sans cette charge l’Allemagne aurait un niveau de chômage aux alentours de 4% et son budget serat excédentaire.
        Faut-il encore mentionner les milliers de frontaliers alsaciens et lorrains qui traversent tous les jours le Rhin pour aller travailler en Allemagne. Un beau réservoir de germanophones qui aura son mot à dire le jour de la Grande Redistribution.
        Au final cessez donc de vous inquiétez pour l’Allemagne et occupez vous de la France qui va mordre la poussière à l’instar des pays du club med.
        Votre mentor de l’élysée qui bat tous les records d’impopularité s’occupe fébrilement de cette oeuvre si innovante. Sa nullité est crasse!

        28 juin 2013 à 18 h 21 min
        • Jaures Répondre

          Renseignez-vous Hans: les Landers ont bien des fonctions qui en France sont intégralement prises en charge par l’Etat (police, justice,éducationt,…)
          Que les Landers soient plus ou moins bien gérés n’est pas la question: leurs exécutifs sont choisis démocratiquement et s’ils sont reconduits c’est que les électeurs sont satisfaits. Le fait est que les collectivités territoriales allemandes ont un niveau d’endettement bien supérieur aux françaises (j’ai cité les Landers mais c’est aussi le cas des communes). Et dire que “si on exclue les Landers de l’Est la situation est encore meilleure” est une supercherie. Si l’on exclue des statistiques les 3 ou 4 régions les plus pauvres, la situation de la France sera nettement améliorée.
          Je parle de l’école maternelle non pas pour les éventuelles performances scolaires, mais pour le service public qui est offert à la population. Celui-ci coûte 20 milliards et grève donc d’autant les finances publiques. Supprimez-la, supprimez également le réseau de crèches en France qui est plus du double de celui de l’Allemagne et les courbes de déficit se rejoindront. Mais qu’en sera-t-il de la vie des gens ? Les statistiques ne servent-elles qu’à faire joli sur un bilan ?
          Enfin, sur le taux de chômage, je m’en suis expliqué. Cela ne veut pas dire que certains élément de l’organisation allemande ne sont pas à étudier et à transposer (eux-même commencent à le faire sur notre politique familiale), mais beaucoup d’éléments influent sur cette statistique flatteuse. J’ai cité les mini jobs, mais on peut ajouter la baisse de la population active (encore mise en évidence lors du dernier recensement) et le sous emploi des femmes (45% en temps partiel pour 30% en France).
          On mesure mal les conséquences futures du déclin démographique de l’Allemagne, même si pour l’instant ce déclin permet d’afficher de jolies statistiques. Pour l’instant, l’Allemagne peut faire son marché de main d’oeuvre jeune sur les pays en crise mais qu’en sera-t-il si ces pays redémarrent et que les ingénieurs, cadres, techniciens retournent en Espagne ou en Italie ? Qui paiera les retraites de la population vieillissante d’un pays qui, selon les courbes, sera en 2040 moins peuplé que la France ?
          L’Allemagne n’est pas plus “un modèle” que ne l’étaient en 2007 l’Irlande ou l’Espagne. Elle est aujourd’hui à une croisée des chemins, profitant pour l’instant de circonstances internes et externes momentanément favorables. Mais qu’en sera-il à échéance de 5,10, 20 ans ?

          29 juin 2013 à 10 h 15 min
  • BRENUS Répondre

    Larroutourou, un économiste? Un gauchiste oui, mais un économiste avec un raisonnement aussi nulard que prétendre donner du travail a chacun en réduisant sans cesse le temps de travail au prétexte qu’ainsi, il y en aura pour tout le monder, c’est se foutre de la gueule des gens. Quand le même va jusqu’à proposer de ne rien changer au salaire sous prétexte qu’ainsi il y aura du pouvoir d’achat donc de la consommation, c’est à se rouler par terre. Mais comment voulez vous que des gens dont le potentiel d’intelligence objective a été enlevé par l’E.N. ,comme un lobe du cerveau par un chirurgien, soit en mesure de comprendre ce qu’impose le simple bon sens. On ne mange pas le blé que l’on n’a jamais semé, sauf à le voler au voisin. Tant que celui ci ne se tire pas ailleurs pour ne plus être spolié.

    26 juin 2013 à 19 h 41 min
  • philippe 01 Répondre

    @ pseudo-Jaurès, Vous critiquez Trémeau qui veut “copier” les recettes qui ont marché en Suède, au Canada, en Allemagne et vous savez très bien pourquoi ce qui a fonctionné dans ces pays ne peut pas fonctionner en France. Tant que le pays sera paralysé, tel Gulliver, par les Lilliputiens de la syndicocratie marxiste qui a colonisé tous nos services publics, Tant que tous ces profiteurs qui vivent au crochet de l’économie productive, tout en la paralysant et en la détruisant à petit feu, ne seront pas mis à la raison, on ne pourra pas espérer le moindre redressement. Il est ahurissant que des pseudo-économistes comme Rocard, Larrouturou et autres rêveurs adeptes de la relance keynésienne et de la réduction du temps de travail, tous ces fossoyeurs de l’industrie et légataires à nos enfants d’une dette abyssale, soient encore pris au sérieux dans ce pays. Tant que la France sera gouvernée par des bonimenteurs du niveau de ceux qui nous tiennent lieu de pseudo-ministres, on ne pourra rien espérer d’autre que la poursuite du déclin et du déclassement dans tous les domaines…
    .

    26 juin 2013 à 13 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      au niveau ” boniments ” l’acteur sur tréteaux ambulants Nicolas Sarkozy n’était pas le dernier non plus !

      26 juin 2013 à 15 h 08 min
    • Jaures Répondre

      Cher Philippe 01, si l’économie consistait simplement à copier tel ou tel pays, si ce qui fonctionne à une époque fonctionnait à tout jamais et en tout lieu, l’économie serait une science exacte et tous les pays seraient prospères. Car quel politique devant une telle évidence n’appliquerait pas des recettes infaillibles l’assurant ainsi d’une réélection aisée ?
      C’est que tout cela n’est pas si évident. D’ailleurs, il ne faut pas idéaliser la réalité des “modèles” que l’on nous enjoint à suivre.
      L’Allemagne a certes des statistiques flatteuses mais son taux de chômage est dopé par la baisse continue de sa population active, le sous emploi des femmes et les minis jobs. Son endettement fédéral est tout de même de 82% du PIB et ses Landers sont surendettés. Le chômage suédois est encore à 8%. Quant aux retraites suédoises dont on se gargarise, on oublie d’en expliquer les implications. Par exemple, les retraités français accepteront-ils de voir leurs pensions baisser de 4% comme en Suède en 2011 ?
      Enfin, le Canada est le 7ème producteur de pétrole. Si on peut l’imiter faisons en autant avec le Qatar !
      N’oubliez pas que ceux qui nous demandent d’imiter l’Allemagne ou la Suède nous vantaient en 2007 les modèles irlandais et espagnols. Où en serions nous si nous les avions écoutés ?
      Encore une fois, tenir des expériences est sain. Vouloir imiter est absurde.

      26 juin 2013 à 15 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Tremeau est décidément incorrigible ! Son maître mot: copier ! Il montre ainsi qu’il n’a pas saisi l’essence même de l’Economie qui est que, justement, on ne peut transposer un modèle d’un pays à un autre. Il oublie également que ce qui fonctionne dans un pays dans un certain contexte peut se révéler calamiteux quand ce contexte évolue. Tremeau et ses amis libéraux n’ont eu de cesse de nous conseiller d’imiter l’Espagne et l’Irlande. Aujourd’hui il nous faudrait devenir une sorte d’hybride hélvéto-suédo-germanique. C’est insensé. La France possède ses propres atouts et faiblesses qu’il lui faut analyser et prendre en compte dans leur propre logique. Pour imiter l’Allemagne, il nous faudrait avoir l’Histoire et la culture allemande, ses institutions et son mode de vie. Et imiter l’Allemagne conduirait également à importer ses propres faiblesses que l’on feint ici d’ignorer.
    Alors, certes, débarrassons-nous des idéologies économiques. Mais de toutes. Et que l’on cesse de faire croire qu’il suffirait de faire ceci pour obtenir cela alors que toutes les expériences nous prouvent qu’en matière économique seuls le doute et l’expérience critique peuvent être opérants.

    26 juin 2013 à 10 h 22 min
  • mariedefrance Répondre

    La mondialisation aurait été une bonne chose si elle n’avait pas été , si elle n’était pas corrompue.

    Nous sommes en guerre économique.
    Quelles armes avons-nous ?
    il serait temps en effet de faire le bilan de 40 ans de politique française : celle des rois fainéants.

    Ensuite, il faudra bien qu’émerge quelqu’un de solide pour ce pays avant qu’il ne soit submergé !

    26 juin 2013 à 9 h 08 min
    • GODICHEAU Répondre

      Bonjour “Marie de France”.
      Rendez-vous quand vous voulez.

      Pierre Godicheau

      26 juin 2013 à 11 h 33 min
      • mariedefrance Répondre

        à la prochaine manif, alors !
        Je pense que l’automne sera chaud.

        26 juin 2013 à 13 h 53 min

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