Fillon n’a pas vraiment convaincu !

Fillon n’a pas vraiment convaincu !

François Fillon s’est exprimé pendant près de deux heures sur la télévision publique, afin d’essayer de nier les accusations qui l’avaient conduit à renoncer à se présenter à l’élection présidentielle.

Hormis les costumes reçus en cadeau qui l’ont envoyé se rhabiller, il n’a admis aucune faute de sa part et s’est présenté en victime.

Victime, il l’a été, sans aucun doute. Autant sans doute de la part de ses « amis » politiques que de la part de la gauche, tous assistés par un certain journal satirique.
Pourtant, si le « Canard » s’est déchaîné contre lui, ce ne fut pas sans avoir, comme il le fait toujours, vérifié ses sources.

François Fillon aurait dû relire quelques exemplaires du journal de l’époque qui titrait, avec l’humour qui le caractérise : « Pénélope et moi, on fait fifty-fictif ».

L’ancien Premier ministre a voulu de toute évidence protéger son épouse – ce qui est tout à son honneur. Pourtant, bien plus que des pratiques qui sont courantes chez nos hommes politiques, c’est le montant de la rémunération versée à son épouse qui a choqué l’opinion.

Même si nous avons des sujets de conversation habituellement plus agréables, il nous arrive à tous d’aborder le soir avec notre conjoint des sujets ou des anecdotes qui ont occupé notre journée de travail.

L’avis de celui ou de celle qui partage notre vie est souvent bienvenu et parfois même utile.

Nous n’avons bien entendu pas accès à des fonds publics de cette dimension, mais il ne nous viendrait pas à l’idée de rémunérer une telle conversation, même modestement.

Alors le faire à hauteur de 600 000 euros ?

Fillon semble tellement loin des réalités qu’il ne se rend pas compte que la plupart des gens ne comprennent pas ce que signifie une telle somme. Sinon que c’est énorme !

Or, rien ne semble indiquer que la contribution de son épouse ait dépassé le stade de la conversation entre époux. Aucune trace n’a été trouvée de rapports détaillés ou d’enquêtes effectuées qui auraient pu justifier la moindre rémunération, a fortiori de cette ampleur.

La justice a certes fait trop rapidement usage envers lui de son glaive au lieu de sa balance.

Elle a été de toute évidence manipulée, sans que l’on sache exactement par qui.

Voudra-t-elle se déjuger lors du procès à venir ?

Nous le saurons bientôt ; mais il est certain que François Fillon n’est pas sorti de ce passage à la télévision aussi blanc que neige qu’il l’espérait.

Partager cette publication

Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    bien de votre avis Brenus : il faut savoir hiérarchiser ( attention je ne dis pas ” relativiser ” )

    le fils du notaire du boccage bien qu’ il eut cette vanité bien connue chez le petit provincial de l’ Ouest à devenir LE hobereau local avait plus de qualités politiques à réformer , même a minima, le pays que notre pourtant cher, très cher , Chérubin

    6 février 2020 à 12 h 38 min
  • BRENUS Répondre

    Au risque de faire hurler au charron, mon opinion est que je préfèrerais mille fois un décideur politique efficace pour le pays et qui sale un peu ses notes de frais (même si je n’ai jamais pratiqué la chose), à une ordure qui mène le pays à sa ruine tout en chantant les louanges de la bien pensance dont il ne pense pas un seul mot, tout en se goinfrant largement ailleurs.
    Fillon n’aurait surement pas fait de miracles avec les ahuris de la CGT prets à tout casser, mais s’il avait seulement réussit un quart de son programme, nous serions déjà loin de la boue dans laquelle les autres nous ont trainés.
    Ceci dit, on aime ou on déteste, c’est au choix. Mais il ne faut pas pleunicher ensuite.
    Le coup des costards/pièges offerts par un douteux qui se vante officiellement d’avoir voulu nuire, pour moi c’est de la zoubia.
    Ou alors, exigez que l’on fasse le clair sur les comptes de campagne de Macronet, ce qui a été occulté jusqu’à présent et le restera surement toujours.

    5 février 2020 à 0 h 54 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *