Finances locales

Finances locales

La plupart des électeurs des grandes villes vont sans doute retourner aux urnes fin juin. La crainte d’une abstention massive est agitée par certains. Ils oublient que ces élections suscitent de moins en moins d’enthousiasme.

Certes le virus n’arrange rien. Mais il n’est pas certain qu’un report à l’hiver prochain changerait quoi que ce soit à ce désintérêt évident et durable des électeurs pour les affaires de leur commune. Le maire est pourtant l’élu le plus proche de nos concitoyens.

Mais la manière dont les communes sont financées est opaque. Les recettes d’une commune sont constituées du financement de l’État et des impôts locaux. Les impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière essentiellement) sont bien connus.

Mais, depuis 1982, la construction des écoles primaires, par exemple, est déléguée aux communes. L’État leur verse les financements nécessaires. On appelle cela la « décentralisation » ! Par ailleurs, les recettes fiscales peuvent être très différentes d’une commune à l’autre. Afin d’assurer l’égalité entre les territoires, l’État attribue davantage aux communes les moins riches.

On appelle cela la « péréquation » ! Tout cela ne contribue pas à la clarté des finances locales.

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