Fiscalité et compétitivité des entreprises

Fiscalité et compétitivité des entreprises

Les compétitions sportives se déroulent sous le contrôle d’un arbitre. Et cela permet aux joueurs d’avoir les mêmes chances de gagner. Mais imaginons qu’un jour, l’arbitre décide de faire gagner le Paris Saint-Germain contre l’Olympique de Marseille. Il pourrait obliger tous les joueurs à porter un sac à dos et contraindre ceux de l’OM à le remplir de 56 kg de sable, quand ceux du PSG n’y mettraient que 16 kg. Il est évident que, dans ces conditions, les Marseillais vont perdre et que personne ne pariera sur eux. L’équipe de Marseille sera rapidement éliminée et on ne parlera plus d’elle.

Après la Libération, la France a créé avec d’autres pays européens, un Marché commun supprimant les droits de douane. Il n’y a guère de différence entre un lait produit en Allemagne et un lait produit en France et moins encore entre une voiture montée en Pologne par une entreprise française et la même voiture montée par la même entreprise en France. Il n’y a aucune différence.

Or, les gouvernements français ont décidé d’aider les plus pauvres. Ils donnent une allocation à ceux qui sont âgés, ceux qui sont au chômage ou ceux qui sont malades, et qui de ce fait ne peuvent plus travailler. Ce ne sont plus la famille ou les amis qui les aident à vivre.

Naturellement, pour payer ces allocations, les gouvernements ont été obligés de prélever des impôts. Et, depuis la Libération, les impôts ont augmenté très fortement en France.

Pour finir, en 1972, comme les besoins des gouvernements étaient toujours en expansion, les gouvernements français ont décidé d’emprunter de l’argent et la dette de la France est maintenant faramineuse, une des plus importantes d’Europe. Elle atteint, selon l’INSEE, 1 912,2 milliards d’euros et augmente de 10 milliards par mois.

Les gouvernements disent tous qu’ils vont réduire cette dette. Mais aucun ne le fait.

Aujourd’hui, le gouvernement français prélève 56 % de nos revenus, alors que le gouvernement allemand n’en prélève que 16 %. Les entreprises installées en France doivent obligatoirement intégrer dans leur prix de vente cette réalité fiscale bien française.

Le sac que portent les entreprises françaises pèse donc 56 kg, alors que celui des entreprises allemandes ne pèse que 16 kg. Ne parlons pas du sac des entreprises polonaises…

Nos entreprises ne sont plus compétitives. Elles sont con­damnées à disparaître. Un grand nombre d’entre elles fait faillite, tandis que certaines d’entre elles quittent la France et vont faire des bénéfices ailleurs. Le chômage ne peut qu’augmenter en France. Et quand le chômage augmente, les impôts augmentent. Pourtant, la solution est toute simple : il suffit de copier ce qui se fait en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Suède.

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Comments (19)

  • DESOYER Répondre

    Pour une fois l’article est complètement faux.
    1) 56% du PIB, ce sont les dépenses publiques en France et non pas les prélèvements obligatoires qui sont de 46%;
    2) Les dépenses publiques en Allemagne sont d’environ 48%, soit 8 points de PIB de différence et non pas 40;
    3) Ensuite les prélèvements obligatoires ne s’exercent pas uniquement sur les entreprises, mais aussi sur les particuliers (TVA, IS, impôts fonciers, etc…).
    Cela étant, 8 points de différence avec l’Allemagne, c’est déjà beaucoup et cela montre l’incompétence des Chirac, Sarkozy et Hollande. De plus, le déficit public est beaucoup moindre que le déficit français, ce qui doit conduire à une différence des prélèvements obligatoires d’environ 10 points de PIB.
    C’est suffisant pour faire le procès des derniers gouvernements: inutile d’en rajouter, l’écart parle de lui-même.

    12 octobre 2013 à 16 h 03 min
    • Jaures Répondre

      Comme je l’ai déjà écrit, pour baisser les dépenses publiques, rien de plus facile: il suffit de baisser les prestations.
      Ainsi, si nous supprimons l’école maternelle (qui n’existe pas en Allemagne), alignons nos dépenses militaires et culturelles sur l’Allemagne, c’est plus de 50 milliards que nous économisons. Il n’y a qu’à le proposer.

      12 octobre 2013 à 16 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: Pensez-vous qu’aucun journaliste, français ou étranger ou d’anciens salariés ne dénoncerait ces manipulations ?

    La France est bien connue au sein de l’EU pour ne pas appliquer les directives communes. Combien de sanctions a-t’elle déjà eu pour ces manquements?
    Je rappelle que le taux de l’intérêt des emprunt a déjà été relevé, ce qui prouve que la confiance des créditeurs s’érode lentement.
    Sans l’EU la France aurait déjà craqué.

    5 octobre 2013 à 9 h 16 min
    • Jaures Répondre

      Le taux directeur Français (emprunt sur 10 ans) est à 2,37%.
      L’Allemagne est à 2,01%
      Le R.U à 2,71%
      L’Espagne 4,49%
      L’Italie à 4,73%
      (Source “Les Echos” 03/10)
      Vous devriez informer les prêteurs que la France diffuse de fausses informations sur son économie.
      Quant aux directives de la commission, je suis bien d’accord avec vous ! La France traine les pieds pour appliquer les directives relatives notamment à la qualité de l’eau en Bretagne (et ce depuis 10 ans). Elle doit prendre ses responsabilités. Mais cela n’a rien à voir avec les accusations de falsification de chiffres que vous promulguez sans preuves ni contre-expertises.

      5 octobre 2013 à 12 h 03 min
  • Jaures Répondre

    On peut démontrer n’importe quoi en confondant ou inversant tous les chiffres.
    Le taux de prélèvements obligatoire en France en 2012 est de 44,9%, l’Allemagne à 39% (Eurostat). On est loin des chiffres de Tremeau qui a sans doute fait confusion avec les cotisations sociales versées aux administrations publiques qui est effectivement de 16,9% pour l’Allemagne mais 18,8% pour la France (chiffres OCDE).
    J’ai montré à maintes reprises que le taux de prélèvements obligatoire n’a pas de lien mécanique avec la performance économique, sinon les pays les plus riche de l’UE seraient dans l’ordre la Lituanie, l’Irlande, l’Espagne la Pologne et… la Grèce !
    Rappelons que la moitié des prélèvements obligatoires sont consacrés à la sécurité sociale. Aux Etats-Unis où ce n’est pas encore un prélèvement obligatoire, la part du PIB consacrée à la santé est 6 point de PIB supérieur à la moyenne européenne !
    Vous pouvez consulter, cher M Tremeau, les tableaux significatifs à cette adresse:
    http://www.lafinancepourtous.com/html/IMG/pdf/fiches_reperes/Fiche_repere_Prelevements_obligatoires.pdf

    3 octobre 2013 à 9 h 44 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures: Rappelons que la moitié des prélèvements obligatoires sont consacrés à la sécurité sociale

      Et l’autre moitié pour amuser la galerie socialiste. Pas la peine de consulter le link, encore des chiffres de complaisance édités par la clique socialiste au pouvoir.
      On y verra de nouveau clair quand le peuple aura éjecté ces individus de leurs sièges confortables.
      Allez Jaures inutile de vous fatiguer davantage vous n’êtes pas crédible. Transmettez à ceux qui vous commanditent pour infecter ce site que leur combat est foutu.

      3 octobre 2013 à 10 h 19 min
      • Jaures Répondre

        Mais, cher Hans, j’attends que vous nous communiquiez des chiffres différents avec link et sources. J’en suis féru.

        3 octobre 2013 à 17 h 39 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Toutes les statistiques françaises sont aux mains des tricheurs et des menteurs.
          Javais bien précisé dans mon dernier post qu’on y verra de nouveau plus clair quanf les socialistes auront dégagé le plancher.

          Il suffit de lire les déclarations farfelues de l’insee sur une soi-disante reprise en 2014 pour savoir d’où souffle le vent.
          Complètement en contradiction avec les dernières annonces de licenciements.

          Vouis perdez votre temps à démontrer l’absurde Jaures, Vous n’avez aucun mg de crédibilté, faites donc votre travail au lieu de voler votre employeur tous les jours de votre existence.

          4 octobre 2013 à 8 h 49 min
          • Jaures

            Cher Hans, des organismes internationaux font leurs propres statistiques (Eurostat, FMI, OCDE,…) ainsi que des institutions privées bancaires, universitaires, Think tank,…
            Pourquoi ne les citez-vous pas si elles sont en contradiction avec l’Insee ?
            Pensez-vous sincèrement que si la France truquait ses statistiques elle obtiendrait les taux d’emprunt dont elle bénéficie depuis des années ?
            Pensez-vous qu’aucun journaliste, français ou étranger ou d’anciens salariés ne dénoncerait ces manipulations ?

            4 octobre 2013 à 11 h 58 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c’est exacte, mais les pays que vous citez sont à leur origine des pays du quart-monde économique … et la preuve la plus évidente est qu’ils ont un indice d’émigration élevé … avec en plus pour ce qui concerne la Grèce un ” clientélisme démocratique ” que l’on rencontre nul part ailleurs

      3 octobre 2013 à 13 h 26 min
      • Jaures Répondre

        Votre idée est donc que les prélèvements obligatoires bas ne fonctionnent que si le pays est déjà très riche et avec peu d’immigration ? Connaissez-vous donc un Etat qui serait prospère, avec peu de pression fiscal et un faible taux d’immigration ?

        3 octobre 2013 à 17 h 47 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          parfaitement la Finlande !

          3 octobre 2013 à 21 h 04 min
          • Jaures

            Faux, quinctius. La Finlande a un taux de prélèvements obligatoires comparable à la France (42%).
            Si son taux d’immigration est encore assez bas (la Finlande a longtemps été un pays d’émigration), il augmente très vite (multiplié par 6 en 20 ans !).
            Enfin n’oublions pas que la Finlande c’est moins de 5,5 millions d’habitants.

            4 octobre 2013 à 10 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Un gouvernement socialiste français diminuer les impôts, c’est strictement impensable.
    Avec eux c’est l’augmentation perpétuelle des impôts punitis et confiscatoires.

    Punitis contre toutes celles et tous ceux qui dérogent aux règles de la bien-pensance qu’elle soit écologique ou économique (exemple taxe carbone).

    Confiscatoires contre toutes celles et tous ceux qui ont un peu réussi dans leur vie (exemple impôt sur la fortune)

    À quoi bon faire quelque chose de constructif dans ce pays ?
    Le seul travail utile consiterait à éliminer par tous les moyens disponibles les causes de cette chienlit

    2 octobre 2013 à 22 h 03 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      aucun gouvernement ne pourra diminuer la pression fiscale et autres mesures confiscatoires sans :

      – diminuer les dépenses publiques ( ce qui diminuerait les prélèvements )

      – stopper l’immigration d’individus inassimilables et/ou improductifs

      – accorder la priorité ” sociale ” aux seuls Français et Européens

      nous en sommes loin et même un ” comptable ” compétent comme François Fillon ne se risquera pas à traiter chirurgicalement la dette

      3 octobre 2013 à 15 h 45 min
      • Jaures Répondre

        Quinctius, encore une fois, il ne s’agit pas dire qu’il faut “diminuer les dépenses publiques.”
        Il faut dire lesquelles, chiffrer ce qu’elles permettent d’économiser et lister quels prélèvements on diminue en regard.
        Pareillement, il ne suffit de dire”stopper l’immigration”, il faut dire comment, avec quels moyens, quelles échéances,…

        4 octobre 2013 à 18 h 54 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          c’est à TOUS les postes qu’il convient de diminuer les dépenses publiques , car PARTOUT règne la gabegie ; pour ce qui est de la santé, domaine qui m’intéresse particulièrement , commencer par les C.H.U. !
          mais ce n’est pas tout , il est nécessaire de refaire TOUTES les fondations de notre économie, depuis ce monstre stérile qu’est devenu l’E.N. ,et jusqu’aux …. syndicats
          ce n’est pas en disant ” si on nous donnait plus de moyens , nous aurions les résultats ” c’est là la politique des tonneaux de Danaïdes … commençons donc par suivre et surtout par appliquer, dans un premier temps, les ” observations ” de la Cour des Comptes
          car quand on y regarde de près le budget est avant tout … clientéliste et n’a jamais eu ( sauf sous de Gaulle ) un projet, une vision, un avenir
          vous êtes vous même un parasite du système avec la ” bonne conscience ” qui lui est accolée de façon indélébile

          4 octobre 2013 à 19 h 38 min
          • Jaures

            Cher Quinctius, dire qu’il faut tout changer sans préciser comment, avec quelles échéances, pour le remplacer par quoi et avec quelles conséquences sur les prestations revient à ne rien vouloir changer car on ne peut construire sur du vide.
            La Cour des Comptes fait effectivement des propositions concrètes pour économiser 28 milliards sur 2 ans: désindexation des pensions retraites, gel du point d’indice des fonctionnaires, baisse des APL et des indemnités chômage. Elle propose aussi la baisse des aides à l’agriculture, au sport, aux buralistes, à la culture. Elle suggère également le plafonnement de la majoration retraite pour les parents de 3 enfants, la suppression de l’abattement de 10% des retraites,l’alignement de la csg des retraités sur les salariés,etc…
            Bref, la Cour des Comptes propose des suppressions de prestations et chiffre les économies réalisées. Mais quel parti politique les a reprises à son compte intégralement ?

            5 octobre 2013 à 12 h 19 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          pour ce qui concerne la Finlande c’est BIEN l’ USAGE qui est fait de l’argent public qui fait la différence
          croyez vous donc que j’ignorai le taux des prélèvements ?
          vous tombez dans tous les pièges du bédouin !

          cependant les Finlandais commencent à s’inquiéter sérieusement de l’humanisme universaliste de ses Gouvernements , et chez eux aussi on voit monter ce que vous nommez l’extrême droite c’est à dire moi-même

          4 octobre 2013 à 19 h 44 min

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