France 2012 : la droite est majoritaire et elle doit gagner la présidentielle !

France 2012 : la droite est majoritaire et elle doit gagner la présidentielle !

Pour la première fois depuis longtemps je me suis réveillé de bonne humeur, politiquement parlant. Et je ferai non pas un rêve comme le pauvre Luther King mais une grande constatation. Au vu des sondages distillés dans la mauvaise humeur des sondeurs, à la prochaine présidentielle la droite est largement majoritaire et la gauche doit perdre. Tout le monde sent, même le chien Ran-Tan-Plan, que ce sera pire avec Hollande et en plus la France est très largement de droite, jeunesse comprise.

Depuis deux ans on nous joue le coup de la grande révolte. L’Espagne, par exemple, a été présentée par nos médias souffreteux comme un pays d’indignés fédérés et décidés à en finir avec le grand capital cosmopolite. Mais l’Espagne de Zapatero – et du Vénérable Hessel qui était venu le soutenir ! – a été balayée aux élections, et la droite est passée haut la main, à charge pour elle de rétablir un pays endetté puis ruiné comme la Grèce par des politiciens socialistes irresponsables européistes et keynésiens fous. La construction européenne, comme la décentralisation mitterrandienne et l’autonomie des provinces socialistes en Espagne, n’a fait que servir une bureaucratie abstruse et sa clientèle affamée de places, bureaucratie qui a fait la fortune des prêteurs. La finance aime la dette, donc la finance aime le socialisme.

En France nous n’avons pas eu d’indigènes, pardon, d’indignés, malgré le ramdam médiatique fait autour du bouquin de dix pages et vendu 3 euros, grossièrement anticapitaliste et antisioniste : mais il est vrai qu’il en faut peu pour mobiliser la conscience universelle et humanitaire de l’analphabète immonde de la gauche plurielle et éternelle…

En France dis-je, nous n’avons pas eu d’indignés mais on dit que Hollande va être élu avec des scores à l’albanaise, du 70 ou du 90%… Avant lui, c’était DSK qui devait être élu dans ces eaux-là, avant qu’il ne fasse un Voyage autour de sa Femme de Chambre… Comme le rappelait Nicolas Sarkozy après le scandale, les socialistes voulaient se fonder sur la morale…

La morale et le socialisme… Ce n’est pas le patriotisme qui est le dernier refuge de la canaille : c’est le socialisme. Et les socialistes en vidant les bourses de nos peuples se sont toujours répandus en imprécations vertueuses (tuer la finance, le racisme, l’injustice)… Mais ils ont toujours fait comme ça, en Espagne, en Grèce, ou même en Amérique où Obama n’a pas été financé par le peuple pour son élection, mais par les banques qui avaient besoin, après les désastres de l’ère Bush, d’une protection technique et politique (voir l’étude d’Ari Berman à ce sujet).

Le fromage mou fondra !

Nicolas Sarkozy offre le mérite de ne jamais se draper dans la morale. Les socialistes eux n’ont jamais pu se retenir. Tout en reconnaissant, comme Hollande, décidément pas très futé, au journal The Guardian que ce sont eux qui ont le plus fait pour les marchés financiers dans notre hexagonie mitterrandienne… Mais tel est le problème des socialistes : pour reprendre le bon mot d’Herriot, ils ont le cœur à l’extrême-gauche et le portefeuille à l’extrême-droite ! Ou pour mieux dire, à gauche on a le QI entre deux chaises !

Parlons sondages.

Quand les médias comptent donc les voix de Hollande au deuxième tour, cela donne 120 ou 130 %. Les désirs de ces sbires sont vraiment des réalités !

Mais quand on compte les intentions de vote du premier tour, on est autrement surpris. Le candidat de la gauche éternelle redresseuse de torts et pourfendeuse de la finance fait maintenant moins de 28 %, et si l’on additionne les voix du président sortant, de François Bayrou et de Marine Le Pen, on arrive à 55 ou 60 %. On donne en moyenne 42 au premier, 14 et 20 aux deux autres…

Il n’y a donc pas de doute : la France est très largement de droite, et elle ne doit pas se donner à la gauche lors de la prochaine présidentielle ; pas plus qu’elle ne l’a fait en 95, en 2002 ou en 2007.

Elle a d’ailleurs toutes les raisons d’être de droite ou d’extrême-droite, la France, et il faudra bien que la jonction se fasse et que l’on donne au Front national, par exemple, les députés qu’il mérite (Nicolas Sarkozy en a d’ailleurs parlé) ; entre l’immigration, la bureaucratie européenne, la complication du juridisme (une des origines de la révolte poujadiste), le règne de la morale rose, nous avons en effet de quoi rester de droite, ou de le devenir. On constate que, malgré tout, un ouvrier ou un jeune sur trois votent Front national, que la jeunesse d’aujourd’hui est plutôt entreprenante, libérale, élevée à la dure depuis vingt ans. Elle n’a plus rien de la jeunesse social-démocrate et hippie des années 70 ou de la génération minitel rose des années 80 (la mienne). Les jeunes ne sont pas très attirés par les fastes du PS et le socialisme aux couleuvres de la France, autrement nommé le socialisme en Panaméra. Les jeunes fait l’état des lieux et ils ont compris, et du reste ils peuvent maintenant voter avec les pieds et aller travailler ailleurs. Le socialisme dans un seul pays a été remplacé par le capitalisme dans tous les pays. Il y a quarante pays où l’on vit mieux qu’ici maintenant.

Sauf déchirement regrettable entre les nationalistes et les conservateurs, les libéraux et les autoritaires (mais l’électeur décidera), je prévois un triomphe de la droite à la prochaine élection : le fromage mou fondra. Face aux clowns indignés, il faudra rassembler tous les non résignés.

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Comments (10)

  • alf007 Répondre

    En tenant compte des médias qui font le max pour Sarko, il devrait arriver a une élection en sa faveur pour un deuxième passage a l’Elysée, le score de Hollande sera en dessous, MLP risque a surprendre par ses résultats exprimés par un grand nombre d’électeurs?

    Les Législatives verront la gauche en tete, de ce fait Sarko devra gouverner avec la gauche,la cohabitation sera retour de ces derniers aux affaires!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    27 février 2012 à 11 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    le socialisme, refuge de la canaille a écrit Mr Bonnal! et oui en France on est tellement tolérant  que la connerie prospère et s’affiche. En tout cas s’il est vrai qu’elle se mesure ne cherchez plus le ‘mètre étalon’ , mr Bonnal a toutes les chances; 120 % d’opinions favorables au moins!!!!

    26 février 2012 à 22 h 46 min
  • ozone Répondre

    Pour une fois je ne serai pas d"accord avec Mr Bonnal,l’Espagne d’abord,la politique économique qui c’est plantée a été mise en place par Aznar,le problème de la dette espagnole vient du privé,songez,ils sont arrivés a 40 ans pour rembourser un crédit immo,la dette publique est inférieure a celle de la Grande Bretagne,qui à aussi en plus une dette privé pharaonique,mais à toujours sa banque nationale,ce que n’à plus l’Espagne,
    Zapatero est coupable de connerie,le réveil des haines encore vivaces de la guerre civile,de paresse en suivant la politique Aznar en l’aggravant,favoriser le régionalisme au point de menacer l’unité du pays,une politique d’immigration tout aussi stupide que partout ailleurs,"ils ne viennent pas parce que nous avançons mais nous avançons parce qu’ils viennent",le but étant de fourguer un crédit immo aux nouveaux arrivants pour rallonger "el buen rollo".
    En France,comparez l’abime qu’il y à entre les discours de MLP est les péroraisons monomaniaques de Sarkozy,"la droite" n’est pas la dénomination qui convient,deux plus deux ne fait pas toujours quatre en politique.

    26 février 2012 à 21 h 46 min
  • tomsawyer Répondre

    PAS DE RAPPORT AVEC L ARTICLE
    la faculté Paris VIII fermée ce lundi pour cause de menaces de groupes pro palestinien

    http://www.univ-paris8.fr/Fermeture-administrative-de-l

    "Aucune autre mesure n’est en effet susceptible d’assurer le bon fonctionnement du service public et de garantir, au sein de l’université, l’ordre public sur lequel pèsent, comme l’a constaté la juridiction administrative, de réelles menaces."

    26 février 2012 à 18 h 58 min
  • François Répondre

      Le président sortant à 42% au premier tour? Je crois, Monsieur Bonnal que vous vous êtes mélangé les doigts sur le clavier… Ne vouliez vous pas dire 24%? ( Aux dernières nouvelles, il serait à 26,5 tandis que Flamby serait à 27,5…)
      Pour le reste, puissiez vous avoir raison!

    26 février 2012 à 18 h 01 min
  • Francis Kin Répondre

    A ma grande honte, j’avoue n’avoir pas vraiment compris la démonstration de monsieur Bonnal.

    Certes, et si l’on se place sur un plan uniquement comptable, et en reprenant pour recevables les dénominations imposées, le compte y serait. Pour autant, rien n’est plus faux. Faire une opposition entre PS et UMP et les considérer comme deux tendances adverses ne tient absolument pas le constat immédiat que tout un chacun peut faire, même s’il n’est pas sorti d’une grande école. Y rajouter un semblant d’opposition en avançant le pseudo centriste du sud est assez hasardeux, disons que ce monsieur ne fait que la synthèse de deux médiocrités, mais partage les mêmes desseins destructeurs.

    En réalité, tous les partis en présence n’ont qu’une seule idée en tête : garder le « système » à tout prix. Reste le FN qui fait vaguement semblant de vouloir en sortir, malheureusement, au fur et à mesure que les semaines passent, je crains que la motivation du nouvel FN se rapproche de l’ancien : à savoir, jouer les perdants…

    En clair, faire une distinction entre partis politiques droite et gauche me semble totalement absurde aujourd’hui. Il y a quelques années, cela pouvait encore se concevoir, plus maintenant, l’union européenne a mis tout le monde sur le même pied puisque, justement, cette idée d’union a été établie d’un commun accord. Il est donc clair que droite et gauche sont deux étiquettes du même produit, elles ne diffèrent seulement que par la couleur, parler de nuance serait encore plus judicieux.

    En réalité, le seul candidat qui veuille vraiment sortir du carcan européen, c’est monsieur Asselineau, et son parti l’UPR. Je suis loin de partager ses théories, mais au point où nous en sommes, j’aimerais vraiment qu’il soit candidat, non pas pour qu’il soit élu – c’est totalement impossible – mais pour que, au moins, il puisse faire connaître aux français un autre point de vue.

    L’occident est devenu des peuples de perdants. Il est d’ailleurs remarquable de constater que l’occident qui se prétend une civilisation en avance, ne se rende pas compte que l’intelligence est loin d’être suffisante. Nous avons, à l’heure actuelle, des populations qui vivent encore avec des mœurs du Moyen-Age, qui ne pensent qu’à s’entre-tuer, cela dit, à partir du moment qu’elles nous ont pour ennemi, elles seront assez intelligentes pour s’unir et nous combattre.

    Malgré sa grande intelligence, la population occidentale n’est pas du tout consciente du péril et de la menace et du besoin de s’unir. Et les balivernes de droite ou de gauche ou du centre n’ont qu’un seul intérêt : continuer à nous diviser pour mieux nous annihiler.

    Bonne sieste monsieur Bonnal…

    26 février 2012 à 17 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    précision :

    Lorsque je dis que Nicolas Bonnal  est un rêveur cela peut  ( doit ) s’entendre de la façon suivante :
    il n’a pas encore pris conscience que les électeurs français qu’ils soient de "droite" ou bien  de "gauche " , "salariés" ou bien  "entrepreneurs" , "libéraux" ou bien "fonctionnarisés" …ont comme point commun ( ou plutôt de convergence )  …..  "être  assistés "

    26 février 2012 à 15 h 04 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Bonnal Nicolas ou le …rêveur !

    26 février 2012 à 14 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << L’Espagne, par exemple, a été présentée par nos médias souffreteux comme un pays d’indignés fédérés et décidés à en finir avec le grand capital cosmopolite.>>
    Avec des baveux comme Marianne, Libération et Le Monde, pas étonnant que cela produise autant d’abrutis dans ce pays. Dommage pour les arbres abattus qui auraient mieux servi à capter les gaz à effet de serre.

    26 février 2012 à 13 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Les dernières cotes chez les bookmakers

    ( http://sports.ladbrokes.com/en-gb/politics/french-politics/2012-french-presidential-election-e215023201 )

    Hollande: 2/5
    Sarkozy:  2/1
    Bayrou:   20/1
    Marine:   33/1

    Traduisons ces mesures angliches en chances de remporter la timbale:

    Hollande: 70%
    Sarkozy:  33%
    Bayrou:    5%
    Marine:    3%

    En additionnant ça donne plus de 100% parce qu’il faut bien que le bookmaker y trouve son profit (en général il se contente de 10%)

    Ça sent le sapin pour Sarko.

    26 février 2012 à 12 h 11 min

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