France Rouge (II)
Le communisme reprend du poids électoral depuis sa mue en Front de Gauche. Il n’a en fait jamais cessé d’influencer la société française du
fait de l’imprégnation idéologique du marxisme sur la quasi-totalité de la gauche française. De la justice à l’enseignement, en passant par les médias et l’administration, le communisme est un
cancer dont la France n’arrive pas à guérir.
L’occasion de rappeler quelques faits tus ou oubliés :
Dans l’enseignement, les communistes sont puissamment installés. Au ministère de l’Education nationale, ils se transmettent
certains postes clés. A l’ENA, à l’Ecole de la France d’outre-mer (qui forme les administrateurs des colonies), leur influence est très forte à
l’Ecole Normale, chez les professeurs comme chez les élèves. Le CNRS est un fief communiste, tout comme l’Ecole des Hautes Etudes ou le département de géographie
de la Sorbonne. A Sciences-Po, Jean Baby enseigne le marxisme, Pierre Georges, la géographie de l’URSS et Jean Bruhat l’histoire de l’URSS : tous trois sont communistes. (…)
Toute légitimité est contestée à la droite, accusée d’avoir fourni les rangs de la collaboration. Vision simplificatrice : les premiers
résistants n’étaient-ils pas de droite ? Laval, Doriot, Déat n’étaient-ils pas de gauche ? Cependant cette vérité n’est pas bonne à dire. (…)
« L’antifascisme : avec ce mot, constate François Furet, tout est dit de ce qui va faire le rayonnement du communisme dans
l’après-guerre. » (…)
Afin de donner consistance à l’indispensable danger fasciste, il faut inventer des fascismes. Est ainsi déclaré fasciste celui qui se
met en travers de la route du communisme. (…) Le terme « fascisme » ne correspond plus à un contenu objectif. Il n’est qu’une insulte, une arme pour disqualifier l’adversaire.
(…)
Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel et membre de l’Académie des sciences, actif militant communiste, explique que la bombe A soviétique constitue
un facteur de paix. L’arme nucléaire américaine, elle, incite à la guerre.
Citations extraites de Jean Sévilla, Le terrorisme intellectuel.