François Hollande et la crise : le grand sommeil

François Hollande et la crise : le grand sommeil

Personne ne sait si les promesses du G20, si les décisions européennes, le soutien au gouvernement grec, la surveillance de l’Italie endigueront la crise de confiance qui agite les marchés financiers. Mais ce qui est certain, c’est que François Hollande, candidat socialiste pour la présidentielle de 2012 et grandissime favori des sondages, n’aura présenté aucune analyse, aucun commentaire, aucune proposition concernant cette crise qui menace de faire exploser les finances publiques de tous les Etats européens sur fond de défiance des investisseurs.

Un tel silence venant de celui qui aspire à diriger le pays est pour le moins inquiétant et laisse augurer d’une histoire à la Papandréou : élu sur des promesses qu’il savait irréalisable, le Premier Ministre grec s’est rertrouvé dès les premiers mois de son mandat sous la surveillance des instances européennes et du FMI, navigant à vue et ne faisant qu’aggraver l’état de son pays par sa passivité, sa soumission et ses fausses réformes.

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