Front républicain : retour aux années Chirac

Front républicain : retour aux années Chirac

Dimanche 5 juillet, le « front républicain » a une nouvelle fois fait la preuve de son efficacité. À Hénin-Beaumont, malgré sa très large avance, le Front national a perdu au deuxième tour, avec 47,6 % des voix contre 52,4 % au divers-gauche Daniel Duquenne.

Compte tenu de la situation très particulière qui régnait dans cette ville du nord de la France, le FN avait, pour la première fois, la possibilité de battre en duel un candidat de ce pseudo « front républicain ». Car Hénin-Beaumont se caractérise, en particulier, par le rejet profond d’une classe politique corrompue incarnée par l’ancien maire socialiste Gérard Dalongeville. L’appel au « vote citoyen » aurait fort bien pu ne pas être entendu…

Au demeurant, il a été beaucoup moins entendu que pour la présidentielle de 2002 ou les municipales de 2001 (le cas des régionales de 1998 est différent, puisque l’appel au refus des voix du FN ne concernait que les politiques eux-mêmes et non les électeurs).

Les électeurs de Hénin-Beaumont ont en effet davantage voté pour le FN au deuxième tour qu’au premier : sur les 26 000 habitants, 1 000 électeurs de plus se sont portés sur la liste de Steve Briois (alors que le FN n’a été battu que de 500 voix).

Malgré tout, donc, le « front républicain » continue à fonctionner, avec une redoutable efficacité. Les réflexes pavloviens de la classe politico-médiatique appelant à « faire barrage au Front national » ont permis une hausse de la participation et un désistement sans condition de toutes les listes en faveur du candidat de gauche arrivé en deuxième position au soir du premier tour.
Mais ce qui est gravissime pour la droite tient en une phrase : l’UMP de Nicolas Sarkozy a manifesté qu’elle était sur la même ligne politique que celle de Jacques Chirac.

La droite parlementaire continue à montrer qu’elle décide de son vote, non pas en fonction des circonstances politiques et de la plus ou moins grande proximité de tel ou tel candidat avec ses valeurs, mais qu’elle prend ses consignes dans la presse de gauche. Alors que tout le succès de Nicolas Sarkozy résidait dans le fait qu’il affirmait sans complexe être de droite.

Avec ce « front républicain » à Hénin-Beaumont, nous voici revenus dix ans en arrière. La gauche peut facilement remporter les élections en étant minoritaire en voix. Que les chefs de l’UMP se réjouissent du résultat de dimanche soir (après les 4 % du premier tour !) dépasse l’entendement…

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Comments (26)

  • candide Répondre

    Cher R. Ed. , aimable contradicteur du septentrion.

    C’est amusant car, comme prochaine tentative de vous convaincre, j’avais aussi envisagé à votre attention une démonstration avec 5% d’intérêt.

    La mienne était celle-ci :  j’ai un produit d’épargne qui jusqu’à présent me rapportait 5% par an. Au prétexte qu’il n’y a pratiquement plus d’inflation en France, les pouvoirs publics ramènent ce taux à 1%. Le premier réflexe est de dire : "on perd 4%". Sauf que, désormais, 1.000,00 euros placés me rapporteront 10,00 euros au lieu de 50,00. Et 10,00 euros, c’est 20% de 50,00 : on perd donc 80% de l’avantage précédent.

    C’est pour faire ce distinguo entre 4 et 80 qu’il vaut mieux parler de points à propos de l’écart de 4, afin qu’à travers le langage chacun appréhende les mêmes choses, sans ambiguïté. Si vous voulez bien avoir l’obligeance d’être attentif aux discours des sondeurs, journalistes, hommes politiques, vous constaterez que c’est ce terme de "points" qui, sauf exception, est employé, en France en tout cas.   

    En conclusion, nous ne sommes pas, ni vous ni moi, hermétiques à la mécanique paradoxale des pourcentages et nous disons en réalité la même chose mais avec un mot de différence. Pourquoi pas. Après tout, nous n’avons pas adopté (ou peut-être les avons-nous abandonnés, je ne sais pas), les "septante" et les "nonante", et, ma foi, ça fait aussi partie du charme qu’il y a à échanger avec les Belges. Nous savons que de l’uniformité naît l’ennui, c’est pourquoi je suis pour ma part attaché aux particularismes des peuples, pourquoi j’espère ardemment en une Europe des Nations et rejette viscéralement le redoutable salmigondis dans lequel "on" (entre autres, ce "front", soi-disant Républicain, si mal nommé) cherche à nous dissoudre.   

    Cordialement, et passez du bon temps sur vos belles plages.

     P. S. :  si on mélange des pommes et des poires, je pense qu’on obtient une délicieuse compote. Mais bien sûr, il faut qu’elle soit cuite…à point (celle-là, je ne pouvais pas ne pas la faire ! Mais là, OK., on est dans la cuisine, et uniquement dans la cuisine).

    16 juillet 2009 à 11 h 27 min
  • pepittoux Répondre

    les memes qui appellent au "front republicain"  sont ceux qui font des risettes à Besancenot!

    14 juillet 2009 à 15 h 39 min
  • R. Ed. Répondre

    En français, et en mathématiques (en d’autres langues aussi) on ne peut pas additionner des pommes et des poires et obtenir  de la compote,.

    Pour obtenir de la compote, il faut les cuire et les MELANGER. (mixer, remuer, etc…)

    Ne pas confondre cuisine et mathématiques, cuisson et addition.

     

     

    Chez le banquier, vos 1000 euro à 5 %, c’est 50 € à la fin de l’année.(moins les impôts bien sûr, ne chicanons pas)

    Si l’année d’après, il vous accorde 5% supplémentaires,(ou 5 points pour votre compréhension)) vous aurez donc 1000 € à 10 % soit 100 € au lieu de 50.

    Passer de 50 à 100, c’est bien 50 euro en plus , mais c’est aussi le double, soit 100%  (le banquier pourrait vous donnez des (bons) points à la place mais seriez vous d’accord ?)  .

    5 % d’intérêts supplémentaires correspondent bien à une AUGMENTATION de 100 %., le calcul : 50 x 100 % = 50.

    Si vous ne comprenez pas, je peux vous l’écrire dans ma langue maternelle, ou encore en anglais.

    Et cerise sur le gâteau, je peux même vous l’écrire dans mon patois local, mais là, vous aurez de grosses difficultés de traduction, les reverso et compagnie ne vous seraient d’aucune utilité.

    Amitiés d’un Flamand d’Oostende, la reine des plages de la côte belge. Les Flandriens, de Knokke à De Panne sont généralement bilingues, trilingues et plus, mais arrivés à " Côte du Sud ", " Vallée des Roses "  , " Eglise des Dunes ", villes du tourisme elles aussi, c’est soit le français, soit  " des vermicelles ".

     

     

     

     

    14 juillet 2009 à 11 h 26 min
  • candide Répondre

    Erratum dans mon post précédent, qui ne manquera pas de réjouir notre ami Belge :. pas 33,33% mais bien 30%   de différence (où donc est partie ma vieille tête à ce moment-là ?).

    Le reste demeure vrai.

    14 juillet 2009 à 7 h 36 min
  • Candide Répondre

    J’avais décidé de ne pas poursuivre cette discussion sur les pourcentages. Mais bon, après tout, j’ai du temps.

    Vous avez raison cher intervenant du plat pays, c’est bien une question de langage (mais "nouveau français", désolé, je ne sais pas ce que c’est). Or, si dans un tel cas on parle de points , c’est bien pour éviter les contresens que peut induire le terme "pourcentage".

    L’erreur que vous continuez de faire est de traiter les pourcentages comme s’ils étaient des valeurs absolues, ce qu’encore une fois ils ne sont pas. 

    Reprenons ce que vous dites :

    " Entre 20 % et 50 % , il y a très exactement 30  POUR CENT  de différence, et non 30 POINTS "

    Au lieu de vos pourcentages utilisons des valeurs absolues. Par exemple, on peut rêver et dire : " à la dernière élection, sur 100 personnes, 50 ont voté pour le FN alors qu’elles n’étaient que 20 à l’élection précédente ". La différence est donc de 30 personnes. Ramenées au groupe de référence qui est de cent personnes, ces 30 là en représentent 33,33%. Et pas 30%.

    Dans des situations comme celles-ci, utiliser le point évite donc  les erreurs d’appréciation, les ambiguïtés, les distorsions. 

    Pour les mêmes raisons, je serais parfaitement d’accord avec vous si, à la phrase suivante, au lieu d’utiliser des pourcentages, vous aviez utilisé des valeurs absolues et aviez écrit : " passer de 20 à 50 représente une augmentation de 150%". Mais là, avec les pourcentages, ce qu’il convient de dire c’est : " il y a augmentation de 30 points ". Et pas : " l’augmentation, c’est 150% ". 150% de quoi ? De quel univers de référence parle-t-on ?

    Allez, il y a des choses plus graves et cette fois, promis, juré, je stoppe là.

      

    13 juillet 2009 à 20 h 33 min
  • R. Ed. Répondre

    Parlons "  français "

    Entre 20 % et 50 % , il y a très exactement 30  POUR CENT  de différence, et non 30 POINTS.

    Passer de 20 % à 50 %, c’est à dire revenir à chiffrer, en %, l’augmentation, c’est 150 %., soit  une fois le nombre original d’électeurs, soit 100 % en plus et encore une demi fois, soit 50

     

    Parlons en " nouveau " français" !

    20 metres + 30 mètres = 50 cornichons, tant qu’on y est, pourquoi pas ?

     

    Le Front National  a fait 47 points, le Front répoublicain en a fait 53.

    A la belote ou au trictrac ?

    13 juillet 2009 à 11 h 54 min
  • Gérard Pierre Répondre

    @ R. Ed.

    " Il est vrai qu’étant Belge, et Flamand en plus, je suis aux yeux de la plupart de vos compatriotes un rescapé des hommes de Neandertal."

    NE  DITES  JAMAIS  DU  MAL  DE  VOUS , …… les autres s’en chargeront toujours suffisamment !

    Bien cordialement.

    12 juillet 2009 à 23 h 27 min
  • Candide Répondre

    A " R. Ed. "

    En ce qui me concerne, je goûte peu les histoire belges. Parce que la dérision est toujours facile et n’a rien d’honorable pour celui qui s’y adonne, également parce que plusieurs Belges de grand talent m’ont donné, comme à tant d’autres, beaucoup de plaisir et de bonheur au cours de ma jeunesse : Hergé, Jacques Brel, Franquin, Raymond Devos (toujours drôle, jamais méchant, jamais vulgaire : une exception parmi les "comiques"), le peintre symboliste Paul Delvaux, et quelques autres…. 

    Ceci étant dit, votre histoire de tartes est bien sympathique mais elle ne démontre rien.

    Un pourcentage n’est pas une quantité. Les façons dont on représente les pourcentages  –  sous forme de fractions (avec la référence ‘100’ comme dénominateur commun)  ou bien en utilisant  le signe " % "(par exemple : 80%)  –   leur confère un statut apparent de nombre mais il n’ont pas les qualités normalement attribuées aux nombres. Il n’est pas possible d’effectuer des sommes de pourcentages dans l’absolu car on ne peut pas leur donner un sens exact, il y a toujours un écart avec la réalité. Ainsi, deux augmentations successives de 10 % ne donnent pas une augmentation de 20 % mais de 21 %. Ceci est à l’origine des fautes de raisonnement. 

    Par ailleurs, permettez-moi de relever que 48h00 après une première affirmation mordicus, vous dites exactement le contraire, tout aussi mordicus :

    Votre intervention du 9 juillet :

    " A Gérard Pierre, coucou les maths !

    Passer de 82,21 à 52,38, ce n’est pas 30 % de moins, mais à peu de chose près LE DOUBLE

    52,38 x 60 % + = 83,808  "

    Votre intervention du 11 juillet :

    80 % – 50 %, cela fait 30 %, pas 30 " POINTS ", ou alors, je ne parle pas le français. "

    Enfin, je vous confirme qu’en matière de diminution ou d’augmentation de pourcentage, notamment en matière de sondages ou de votants,  on parle de points, cette unité permettant d’apprécier le résultat avec précision, sans ambiguïté, en évitant l’écueil signalé ci-dessus .

    Cordialement.

    nb : dans tous les cas, le débat sur cette question s’arrête là pour moi.

    12 juillet 2009 à 22 h 19 min
  • Daniel Répondre

    Gerard Pierre:   "Comme quoi, …… à mon âge, …… on ne devrait jamais répondre après 23h00′  !"

    Il y en a beaucoup pour ne pas dire tout un chacun qui devraient énoncer la même phrase à 20 ans. Ne serait-ce pas plutôt que la lucidité augmente la précision de votre vue? … intérieure.  La sagesse de vos interventions est l’exemple d’une vie qui, parce qu’elle a bien observé, sert de plus en plus sur des plans de plus en plus élevés. Un cheminement vers le Divin parce que libéré des dogmes.  

    Un cheminement qu’on souhaite au monde musulman qui blasphéme l’idée et la dimension d’un Dieu qu’ils disent respecter.  

    12 juillet 2009 à 7 h 54 min
  • R. Ed. Répondre

    @ Candide …

    Ne pas mélanger les pommes et les poires.

    Une demi tarte aux pommes + une demi tarte aux pommes = une tarte aux pommes.

    Une demi tarte aux pommes + une demi tarte aux poires ne feront jamais une tarte ni aux pommes, ni aux poires, ni aux deux, cela fera toujours deux demi tartes.

    80 % – 50 %, cela fait 30 %, pas 30 " POINTS ", ou alors, je ne parle pas le français.

    Il est vrai qu’étant Belge, et Flamand en plus, je suis aux yeux de la plupart de vos compatriotes un rescapé des hommes de Néanderthael.

    Y qu’à voir la profondeur des blagues " belges " racontées en France à notre encontre.

    11 juillet 2009 à 20 h 05 min
  • Candide Répondre

    N’en déplaise à certains qui rêvent tout éveillés (ou qui peut-être fument du "hach"), la France, pas plus que l’Europe, n’a vocation à devenir une extension de l’aire musulmane.
    Les Français de souche et ceux qui sont issus de l’immigration non musulmane composent 90% de la population et ils peuvent à tout moment prendre le contrôle de la situation. On sent d’ailleurs chez nous, et plus largement en Europe, augmenter l’attente de mesures fortes à prendre par les dirigeants, lesquels n’ont pas encore compris que le couvercle de la marmite dans laquelle ils ont enfermé la voix des peuples pourrait bien sauter prochainement. Car de plus en plus nombreux sont ceux qui réalisent  – enfin ! – que les musulmans ne s’intégreront jamais et qu’il menacent de plus en plus ouvertement et indécemment  les fondements de nos sociétés. La coupe est plus que pleine (voir encore ces violences gratuites, insupportables, à Firminy) !!!
    Les effets de cette impulsion sont déjà visibles dans la législation française anti-hijab ou dans Fitna, le film de Geert Wilders. Les partis anti-immigrants gagnent en vigueur; un embryon de mouvement nativiste prend forme aux quatre coins de l’Europe, à mesure que les partis politiques opposés à l’immigration se focalisent toujours davantage sur l’islam et les musulmans. Parmi ces partis, on peut citer le British National Party, le Vlaamse Belang (Intérêt flamand) de Belgique, le Front National français, le Freiheitliche Partei (Parti de la liberté) d’Autriche, le Partij voor de Vrijheid (Parti pour la liberté) des Pays-Bas, le Dansk Folkeparti (Parti populaire) danois et les Sverigedemokraterna (Démocrates) suédois. Ils vont probablement continuer à gagner de l’influence, à mesure que l’immigration enflera encore davantage et que les partis du courant dominant devront reprendre à leur compte leur message anti-islamique. Si les partis nationalistes gagnent en puissance, ils s’attacheront certainement à rejeter le multiculturalisme, à freiner l’immigration, à encourager le renvoi des immigrants, à soutenir les institutions chrétiennes, à augmenter les taux de fertilité des Européens et, d’une manière générale, à restaurer les usages traditionnels. 

    (Un auteur américain,

    (Ces réflexions sont très largement reprises d’un texte de Daniel PIPES pour "the Australian", texte dont la traduction intégrale peut être lue sur le site jpjf.org)  

    Ralph Peters, esquisse même un scénario dans lequel les «navires de l’US Navy sont à l’ancre et les Marines sont descendus à terre à Brest, à Bremerhaven ou à Bari, pour garantir l’évacuation des musulmans d’Europe». Peters conclut qu’en raison de «l’inguérissable méchanceté» des Européens, «les jours [des musulmans] y sont comptés»).

    11 juillet 2009 à 0 h 38 min
  • R. Ed. Répondre

    Au troll, voir post antérieur , celui de G. Pierre.

    La langue française est beaucoup plus subtile que vous ne l’imaginez.

    Vous confondez 30 % de moins et 30 % d’écart, ce n’est pas la même chose.

    Les leçons de mathématiques – ici – d’une simplicité d’école maternelle ou presque, il faudrait que vous vous y mettiez un peu à les apprendre, et par la suite, venez donc nous présenter les résultats obtenus à vos examens.

    Quand on n’en sait pas plus, on se tait.

    A G. Pierre, vous me parlez de " progression ", oui, c’est bien dans les 270 %, mais l’augmentation du nombre des électeurs, c’est bien 170 % d’électeurs en plus.

    10 juillet 2009 à 23 h 56 min
  • Candide Répondre

     

    82,21 – 52,38 = 29,83  –  29,83 / 82,21 = 0,362851. En passant de 82,21 à 52,38 il y a donc diminution de 36,2851%.

    A l’inverse, en passant de 52,38 à 82,21, il y a augmentation de 56,9492% (29,83 / 52,38 = 0,569492). 

    Mais ce qui précède concerne des chiffres bruts et pas des pourcentages. Car on ne tire pas un pourcentage par rapport à des pourcentages : dans ce domaine on parle de points.

    Passer de 82,21% à 52,38% correspond donc à une diminution de 29,83 points.

    10 juillet 2009 à 18 h 23 min
  • Gérard Pierre Répondre

    @ R.Ed.

    Rectification

    Au lieu de : … une chute de 63,7% de sa base
    Lire : …………… une chute à 63,7% de sa base antérieure, ce qui correspond à une perte sèche de 36,3%

    Comme quoi, …… à mon âge, …… on ne devrait jamais répondre après 23h00′  !

    10 juillet 2009 à 17 h 55 min
  • le troll Répondre

    R.Ed
    petit rappel de maths
    le chiffre de référence est 82,21 donc on applique le pourcentage sur ce chiffre ce qui donne bien à peu près 30%  CQFD
    ( encore un qui a eu 20,35 de moyenne au bac?   Je rigole R.Ed, comme quoi les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut, ciao!)

    10 juillet 2009 à 11 h 19 min
  • Gérard Pierre Répondre

    @ R.Ed.

     

    Mathématiquement vous avez tout à fait raison.

     

    Le front républicain régressant de 82,21% à 52,38% enregistre une chute de 63,7% de sa base électorale. De même qu’une remontée de 17,79% à 47,62% du front national correspond à une progression de 267,7% de son électorat.

     

    En fait, je me suis mal exprimé. Je voulais simplement dire que sur un segment de temps de sept ans nous avons assisté à un déplacement d’environ 30% de l’électorat français passant du front républicain vers le front national.

     

    Comme quoi Disraeli, le talentueux chancelier de l’échiquier de la reine Victoria avait raison de compter les statistiques au nombre des trois formes de mensonge qu’il avait coutume de distinguer.

     

    Bien cordialement.

    9 juillet 2009 à 23 h 13 min
  • Pierre Répondre

    Lutte des Places!

    Les elections municipales ont encore montre que l’UMP (fausse droite) roule avec les socialo-communistes (PS-PC-Verts-MODEM-MDC).  L’UMP mene a peu de choses pres la meme politique gouvernementale que les socialo-communistes, malheureusement!  A mediter pour les prochaines elections!

     

    Amities

    9 juillet 2009 à 19 h 45 min
  • R. Ed. Répondre

    Suite, et là, c’est beaucoup beaucoup plus:

    En se basant sur les chiffres, le FN en 2002 = 17,79, et maintenant 47,62, là, c’est presque 170 (cent septante) % de plus.

    Laissons parler les chiffres !!!

    La " victoire " du Front Répoublicain, laissez-moi, ou plutôt, laissez-nous rire.

    Comme le disait le comique Coluche : les politiciens, c’est comme les mousquetaires, enfin presque, c’est un pour tous, tous pourris, sauf peut-être Arlette Laguyer et Jean-Marie Le Pen, les extrêmes quoi !

    La seule qui n’a pas appelé à voter Shirac en 2002, la seule qui respecte ses convictions, c’est plutôt rare, je dirais même exeptionnel.

    Elle mérite donc mon respect, quoique à l’opposé de mes idées. L’un n’empêche pas l’autre, sauf chez les demeurés du cerveau.

    9 juillet 2009 à 17 h 57 min
  • R. Ed. Répondre

    A Gérard Pierre, coucou les maths !

    Passer de 82,21 à 52,38, ce n’est pas 30 % de moins, mais à peu de chose près LE DOUBLE

    52,38 x 60 % + = 83,808

    9 juillet 2009 à 12 h 31 min
  • R. Ed. Répondre

    Il ne met pas son veto, mais tout le contraire, il nous fait financer encore un peu plus l’adhésion.

    Cela apprendra le peuple français à mettre un apatride à la tête de son pays.

    Le chef de son pays d’origine, lui au moins, il était contre …

    Au vrai pays des droits de l’homme, c’est à dire la Virginie suivie de peu par les Etats-Unis(1°), Governator, le gouverneur de Californie ne peut pas être président des US, il faut être né aux US de parentS américains, quoique pour Obambi la loi ne fut pas respectée, raison de mon pluriel à parents.

     

    (1°) Les dwoits de l’homme en Fwance, c’est en fait de l’homme ET DE CITOYEN !!! Gross nuance , n’est-il pas ?

    Personnellement, pour moi, ce sont les Anglais les premiers à avoir codifié les droits des gens, avec le magna carta du douzième siècle et le Bill’s of rights du 17 ième, mais de toutes façons, les premiers ce sont eux et leurs descendants en Amérique.

    9 juillet 2009 à 12 h 03 min
  • Florin Répondre

    Réduire le FN à une bande anti-immigrés est un peu court, messieurs Jaurès et Hans.

    La solution de nos problèmes est bien plus globale : reprendre nos destins entre nos mains, rien que ça !

    Enorme, n’est-ce pas ? Je vous l’accorde. Toutefois, une solution en deça ne marchera jamais.

    Baisser les charges pour faire plaisir au Médef ? Augmenter le SMIC pour faire plaisir au facteur ?

    Laissez-moi rire ! c’est vider la mer avec la petite cuillère !!! ou plutôt, c’est laver les carreaux d’une baraque juste avant le tsunami !!! Inutile foutage de gueule !

    Taper du poing sur la table à Bruxelles –
    Garder le droit de veto au niveau de chaque nation
    Instaurer une protection douanière, fût-elle minimale
    Exiger la réciprocité dans les accords commerciaux avec le monde hors-UE
    Arrêter les cadeaux fiscaux aux entreprises, particuliers et assoces de tous poils

    … enfin, la liste est longue. Taper sur les immigrés est inutile. En revanche, taper sur les délinquants (y compris en col blanc) serait une bonne chose.

    Les solutions proposées par le FN se retrouvent un peu partout, comme les bons médocs dans toutes les pharmacies. De Villiers, Dupont-Aignan, Mégret, même l’UMP ne disent pas autre chose (tout en prenant soin de se démarquer du diable Le Pen).

    Mais attention, il y a une différence entre DIRE et FAIRE.

    Sarko nous dit qu’il est contre la Turquie en UE. Ben alors, qu’il mette son veto, pardi ! Rien de plus simple.

    8 juillet 2009 à 23 h 47 min
  • Gérard Pierre Répondre

    La « défaite » du front national ne m’attriste pas. La complaisance discrète de ce courant politique envers les menées de l’islam ne me le rendra jamais sympathique. Son antagonisme à peine voilé envers le Judaïsme le classe, à mes yeux, parmi les mouvements irrévocablement infréquentables !

    En revanche, la « victoire » du front dit républicain ne me réjouit pas particulièrement !

    En 2002, lors de l’élection présidentielle, Le front républicain plus ou moins bien personnifié par Jacques Chirac avait cristallisé sur lui 82,21% des suffrages ! …… ne laissant au front national aucune illusion sur sa représentativité avec ses 17,79% pour solde de tous comptes !

    Sept ans après, à Hénin-Beaumont, sorte de république de Weimar en modèle réduit où les appétits les plus bas des uns et les pratiques les plus douteuses des autres conduisirent les électeurs à se repositionner, la «victoire républicaine» ne tient plus qu’à un score serré de 52,38% ………… ! ! !

    On me rétorquera que 2002 était une élection nationale et que 2009 ne concernait qu’une élection locale, …… qu’il faut comparer ce qui est comparable, …… comme s’il suffisait de jouer à cache-cache avec une réalité pour l’occulter, …… le recul du front républicain est bien de 30% sur un segment de temps de sept ans !

    Il est dès lors inquiétant que personne n’entende ce que la « satisfaction » de dame Marine comporte de réalisme au vu du score qu’elle a réalisé là. Et lorsque monsieur Henri Guaino proclame à cette occasion le triomphe de la démocratie, je me dis qu’il a vraiment peu d’ambitions pour elle !

    L’effondrement du parti socialiste et deux années de sarkozysme ont montré, à Hénin-Beaumont, un échantillon de ce qui nous attend sur le plan national en 2012 et la direction que bon nombre d’électeurs désabusés risquent d’emprunter si les comportement ne changent pas radicalement d’ici là, …… AUX PLUS HAUTS NIVEAUX DE L’ETAT !

    8 juillet 2009 à 18 h 56 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Quand il y en aura encore 1 million de chômeurs (prévus d’ici moins d’un an)  plus des émeutes (ça, c’est de la loterie … mais quand on joue tout le temps, on finit par perdre …), vous verrez, les 47% du FN seront devenus 75% …
    >>
    N’étant pas enclin au "Schadenfreude" comme vous je n’arrive pas à me réjouir pour des nouvelles pareilles.  Le million de chômeurs que vous annoncez pourrait même être dépassé mais est-ce une raison de pavoiser pour le FN?
    La politique anti-entreprises des gouvernements successifs français depuis 30 ans porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle de l’emploi. La crise n’en est que le révélateur.

    8 juillet 2009 à 16 h 51 min
  • Jaures Répondre

    Il y a quelques années, le FN avait réussi à gagner quelques municipalités, et non des moindre: Dreux, Toulon, Orange, Vitrolles, … Chaque fois, la ville a rebasculé ou le maire a quitté le FN. Certes, Henin-Beaumont cumulait les handicaps pour les républicains: maire corrompu, ville surendettée, chômage à plus de 20%, gauche archi-divisée,…Bref, un terrain assez vaseux pour que le FN l’emporte aisément.

    Sauf que maintenant, ça ne suffit plus.

    En effet, les villes gérées par le FN n’ont pas connu une expansion particulière. Par ailleurs, le chef a toujours vu d’un mauvais oeil les notables qui lui faisaient de l’ombre et ne les a pas ménagés. Enfin, depuis 2002, les électeurs potentiels du FN savent qu’une victoire nationale est impossible: même dans le meilleur des cas, son candidat n’atteindra jamais plus de 20% et 80% de la population rejette fermement les idées de l’extrème-droite. Le vote FN demeure donc un vote protestataire et ponctuel.

    C’est pour cela, cher Florin, qu’il ne faut pas vous emballer. La France a déjà connu un million, et même un million et demi de chômeurs. Mais aujourd’hui, dans les entreprises, le refrain de "tout est de la faute des immigrés" ne prend plus. Quand les entreprises délocalisent, ferment des usines rentables. Quand les salariés sont mis dehors par des patrons qu’ils n’ont jamais vu, ils voient bien que leurs camarades immigrés ou les sans-papiers qui campent en attendant de traverser la Manche n’y sont pour rien.

    8 juillet 2009 à 13 h 48 min
  • MOHAMED Répondre

     

    Bonjour,

    par un post précédent j’indiquais que même si il y a eu déception quant au résultat de cette élection de Hénin Beaumont, il n’y a guère eu de surprise.

    Le seul moyen de sortir de cette impasse permanente et de nettoyer les écuries d’Augias au niveau local puis national, est que le FN et la communauté musulmane de France se rapprochent et s’entendent sur des objectifs clairs, laïcs et républicains. Oui : une alliance.

    Car et avant tout, l’essentiel est  de débarrasser  la France de toutes ses « élites » parasites qui ne l’amènent qu’à sa perte, au détriment de tout le peuple.

    La reconstruction saine de la France serait ainsi rendue possible, France dans laquelle chacun pourra trouver sa juste place, dans le respect des intérêts et des convictions de chacun. Dans le cadre des droits fondamentaux Français, y compris religieux, mais avec des devoirs à respecter par tous.

    C’est possible.

    Le FN donnerait là une belle preuve d’intelligence politique et retrouverait une nouvelle légitimité auprès de la majorité du peuple.  Alain SORAL l’a très bien compris.

    Cordialement,

    Abdel MOHAMED – Casablanca

    8 juillet 2009 à 13 h 46 min
  • Florin Répondre

    Tout au contraire, il faut se réjouir ! Face à une gauche corrompue jusqu’à la moelle, à renvoyer en prison, le parti au pouvoir ne fait que … 4 % !!! Moins que le facteur !!! si ça c’est pas une bonne nouvelle …

    Quand il y en aura encore 1 million de chômeurs (prévus d’ici moins d’un an)  plus des émeutes (ça, c’est de la loterie … mais quand on joue tout le temps, on finit par perdre …), vous verrez, les 47% du FN seront devenus 75% …

    8 juillet 2009 à 0 h 13 min

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