Génération Identitaire face à un procès politique

Génération Identitaire face à un procès politique

Le 13 février, Gérald Darmanin a annoncé sur Twitter avoir lancé la procédure de dissolution de Génération Identitaire (GI).

Que le ministre de l’Intérieur soit peu satisfait de l’action de ces courageux jeunes militants, qui montrent à l’envi que nos frontières sont des passoires, peut se comprendre.

D’autant qu’il s’était vanté l’avant-veille, lors de son très médiatique débat contre Marine Le Pen, d’être «plus dur» qu’elle sur l’islam et l’immigration et que cela fait désordre, pour un «dur», de ne même pas être fichu de fermer un col des Pyrénées !

Cependant, casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre. Dissoudre GI ne va certainement pas tarir le tsunami migratoire que nous subissons.

Il faut surtout noter le sectarisme que cette procédure révèle.

Personne n’a, que je sache, accusé GI de violence.

L’association est menacée de dissolution pour s’être opposée à l’invasion migratoire, ce qui est non seulement parfaitement légal, mais aussi ô combien légitime quand nous laissons entrer 500 000 étrangers sur le territoire chaque année.

Le plus étrange, c’est que les autorités assument ce côté de «justice politique» – je veux dire de poursuites contre des jeunes Français, non pour des motifs juridiques, mais pour des motifs politiques.

Ainsi le procureur de Saint-Gaudens, qui doit mener l’enquête, a-t-il «justifié» la procédure de dissolution, si l’on en croit les médias, par « des propos tenus sur cette banderole très clairement anti-immigration et surtout la raison pour laquelle cette banderole a été déployée».

C’est littéralement ahurissant – même si, malheureusement, nous sommes habitués en France au dévoiement de la justice au service d’intérêts politiciens. Tenir des propos anti-immigration n’est pas un délit. Quant au deuxième membre de la phrase, soit il ne veut rien dire, soit il laisse supposer que le procureur peut sonder les reins et les cœurs et qu’il discerne les arrière-pensées.

C’est toujours la jurisprudence Zemmour ou Dieudonné: la justice ne vise plus simplement les actes, ni même les paroles, mais les opinions, y compris celles qui restent privées.

Le ministre va peut-être prétendre que l’association a «usurpé» la mission des forces de l’ordre en menant son opération symbolique de blocage de la frontière au col du Portillon. Mais d’une part, nous sommes à des années-lumière d’une telle usurpation : il était évident que ces jeunes gens n’étaient pas douaniers.

Et, d’autre part, Génération Identitaire a déjà gagné en appel dans une semblable affaire qui avait eu lieu dans les Alpes.

En réalité, il est clair que GI est composée de jeunes supérieurement doués en communication et que ces derniers ont parfaitement réussi à exposer les dangers de l’immigration et de l’islamisation.

C’est ce talent que leur reproche fondamentalement la nomenklatura – et M. Darmanin en particulier. Et aussi, bien sûr, que ce talent soit mis au service d’une identité française bien oubliée par les politiciens.

M.Macron et les siens sont si fascinés par la «mondialisation heureuse» que les frontières leur donnent des boutons.

En tout cas, si cette procédure de dissolution de Génération Identitaire devait aller à son terme, cela signerait à la fois le triomphe de l’immigrationnisme et la fin de l’État de droit.

Car l’État de droit, ce n’est pas seulement l’État au service des immigrés, même clandestins ; cela devrait aussi désigner le refus de l’utilisation de la justice à des fins politiciennes, et la défense des libertés publiques. Mais les belles consciences restent étrangement muettes!

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Comments (9)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Dans un pays comme la Hongrie nul besoin de GI le gouvernement fait son boulot régalien et les frontières sont protégées au grand damn de l’EU qui aimerait bien y déverser le trop plein de migrants.
    Macron le grand bienfaiteur de l’humanité, avec l’argent des autres, aimerait bien sanctionner financièrement ce pays.
    Votez Macron si vous voulez que cela continue.

    24 février 2021 à 20 h 32 min
  • HOMERE Répondre

    Le crime de Bayonne montre que GI voit juste…..

    20 février 2021 à 16 h 41 min
    • HOMERE Répondre

      Excuses…je voulais dire”Pau”……C’est bizarre…on contrôle les frontières mais il y a un centre d’accueil à Pau…comprenne qui pourra !!

      21 février 2021 à 20 h 31 min
    • ELEVENTH Répondre

      L’ assassinat de Pau par un immigré sortant tout juste de taule après une agression précédente, vous rappelle la citation de Bossuet :
      “Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils, chérissent les cause”.
      Cet assassinat n’est pas le premier et ne sera pas le dernier commis par ces chers auto-invités, fortement soutenus par les assos financées par nos impots. Pour une fois, c’est arrivé contre un des protecteurs du flot migratoire et pas à un enseignant ou à une femme croisée par hasard a été punie d’être là.

      22 février 2021 à 6 h 28 min
  • ELEVENTH Répondre

    Les identitaires doivent savoir qu’ils vont ramasser gros car dorénavant, seules les “vaches sacrées” issues de, etc… ont le droit et même le devoir de foutre la merde.
    La prochaine interdiction de controles dits “au faciès” va faire des heureux. Dès l’instant où vous serez de simplement gris à noir charbon, ce sera verboten. On ne touche pas aux “vaches sacrées”…et leur troupeau est immense. Pas d’amalgame ni de “sentiment d’insécurité”.
    D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi les flics s’obstinaient à controller les gens dans les endroits à 80 % de bronzés plutot que de jouer l’évitement et laisser le bordel croitre et embellir. Quand les professionnels de l’indignation sélective n’auront plus larmoyer sur le sujet, a quoi vont ils s’attaquer ?
    Si certains quartiers deviennent invivables pour les quelques fromages blancs qui y demeurent encore, que ces derniers aillent habiter dans les hall des immeubles de nos chers dirigeants (après avoir fait forcer le code d’entrée par des comparses).
    Que “JOJO” donne son adresse. Moi c’est quartier Chateau Rouge dans le 18° où il fait bon vivrensemble.

    17 février 2021 à 0 h 24 min
  • annie guignard Répondre

    La haine de ce que nous sommes s’exprime là tout à fait !

    16 février 2021 à 19 h 45 min
  • vozuti Répondre

    si, comme le célèbrent les médias officiels, le mélangisme amène la joie, alors l’identité française est un obstacle à la joie.
    il faut admettre que sans l’immigration de masse de ces dernières décennies, on ne pourrait pas assister à ces joyeuses célébrations d’agressions et de lynchages qui égayent désormais la vie quotidienne des français.

    16 février 2021 à 17 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    je n’ ose plus sortir en parka !

    16 février 2021 à 13 h 43 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      surtout si elle est … bleue … céleste !

      26 février 2021 à 14 h 25 min

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