Grenelle de la sécurité : encore un hochet

Grenelle de la sécurité : encore un hochet

Lu dans notre hebdo les 4 Vérités :

“Michel Destot, maire de Grenoble, et de Manuel Valls, maire d’Évry, […] réclament désormais un « Grenelle de la sécurité ». J’avoue que cette mode
des « Grenelle » pour tout et n’importe quoi a le don de m’agacer. Mais, après tout, si des élus socialistes veulent enfin s’intéresser au sujet, bravo ! En revanche, leurs « solutions » me
paraissent légèrement « décalées ». Les deux maires réclament en effet une « police de proximité ». C’est-à-dire, dans le jargon actuel, une police capable de jouer au foot avec les caïds de
banlieue, une police d’assistants sociaux. Je suis certain que le métier d’assistant social est utile à la société, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait que les policiers adoptent ces
nouvelles fonctions, alors qu’ils n’ont pas assez de temps pour chasser les criminels, occupés qu’ils sont à remplir des kilos de paperasse !

Le bon sens consisterait d’abord à appeler un chat un chat. Pour améliorer les conditions de sécurité des Français, la première chose consiste
à exiger des juges qu’ils condamnent les coupables et n’accablent pas les victimes
. En sanctionnant les juges ayant relâché des criminels qui récidiveraient, en élisant les juges, ou
par toute autre méthode adaptée…

Par ailleurs, un policier sert, en principe, à pourchasser les délinquants. Serait-ce trop demander que d’affecter au moins la majorité
d’entre eux à cette fonction, au lieu d’en faire des secrétaires administratifs ou des chasseurs d’automobilistes ?
Il est vrai que ces deux métiers sont moins risqués que la traque au
criminel dans les banlieues, mais il est vrai aussi que le contribuable apprécierait que ses impôts servent à le protéger et non à lui pourrir la vie !

Dernière chose : une bonne partie des Français estime qu’il y a un lien entre l’immigration et l’insécurité. J’avoue que c’est mon cas (tout en étant
bien conscient que cela aggrave considérablement mon dossier déjà chargé !). Il est, après tout, possible que nous nous trompions en le croyant. Mais pourquoi ne peut-on pas savoir combien d’immigrés séjournent – à nos frais, faut-il le rappeler ? – dans les prisons françaises ? Là aussi, appeler un chat
un chat est le commencement de l’action. Au passage, si, comme je le crois, il y a une sur-représentation d’immigrés dans la population carcérale, il ne serait peut-être pas inintéressant de
regarder de près ce que l’actuelle Garde des sceaux avait révélé, à savoir que les réseaux islamistes recrutaient activement dans nos prisons. Actuellement, nous payons plein pot pour nous
faire enquiquiner. Nous ne sommes pas protégés. Et les quelques milliers de personnes que la police et la justice parviennent à envoyer en prison sont formés, à nos frais, pour devenir de bons
petits soldats de
l’islamisme radical. Un échec plus cuisant me semble difficile à imaginer. Et je vois mal comment un « Grenelle de la sécurité »
pourrait constituer une réponse adéquate au problème !” Guillaume de Thieulloy

Délinquance : Hortefeux fier de son
bilan
/ France : fin de la liberté de circuler / “Ali Soumaré est un loulou de quartier…” / L’UMP a perdu la droite  / Une immigration essentiellement africaine  / Brutalités policières ou émeutes communautaires ?

 

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