Guérini : le parti des innocents

Guérini : le parti des innocents

Une fois de plus, la réalité des affaires risque de porter un coup à l’image de probité dans laquelle le PS aime se draper.

Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, qui a dirigé jusqu’à récemment l’une des plus importantes fédérations socialistes de France, est convoqué aujourd’hui à 14 heures par le juge marseillais Charles Duchaine. Dans sa lettre du 12 août, le magistrat lui indique qu’il envisage de le mettre en examen pour «complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité» «prise illégale d’intérêt» «trafic d’influence» et «association de malfaiteurs en vue du trafic d’influence et recel de trafic».

Du lourd que le PS ne pouvait pas ignorer, qui faisait le sel des commentaires mezza voce dans les réunions socilaistes depuis déjà des années et qu’Arnaud Montebourg s’était empressé de dénoncer dès que la justice avait tiré le premier coup.

Du côté d’Hollande et d’Aubry, se fut toujours le silence et la négation de l’évidence. Les mêmes qui avianet hurlé au scdandale s’agissant de Juppé ou de Woerth sont restés silencieux pour Guérini. Pensez-vous, un homme de gauche est forcément honnête et innoncent !

C’est une constante de la gauche qui remonte à sa filiation avec les Jacobins et se nourrit de son compagnonnage avec le communisme : faire les procès moraux les plus virulents aux autres en se prétendant incorruptibles et innoncents, oubliant au plus vite chacune des affaires qui démontrent le contraire.

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